EMI William L
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE 5042:

Le premier jour à l’hôpital,  je suis mort à deux reprises sans EMI.

Le deuxième jour à l'hôpital, je suis mort pour la troisième fois et j'ai eu une EMI. Au moment de l'EMI, j'éprouvais une grande détresse et je savais que j'étais sur le point de mourir. J'ai eu assez de temps pour dire au personnel de l'hôpital d'exprimer mon amour pour ma famille et j'ai lentement quitté la vie. J'ai eu l'impression de quitter mon corps dans l'obscurité totale et je me suis soudain retrouvé au sommet d'une mezzanine en métal dans un cadre industriel. Tout dans cet environnement était teinté de rouge de tons différents mais distincts. C'est alors que je suis tombé d'un rebord, basculant, tournant, et me retournant, jusqu'à somber dans un vaste tas de gigantesques créatures ressemblant à des vers, dotées de grandes griffes et de grandes dents. Quand j'ai atterri pour la première fois sur eux, j'étais par-dessus eux, puis j'ai lentement glissé en dessous.

Renseignements généraux:

Genre:     Homme

La date à laquelle l’EMI est survenue:     Novembre 2007

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie?    Oui  Surdose accidentelle d’aspirine avec codéine (80+ par jour). Avait utilisé de l'acétaminophène avec codéine à 80+ par jour. Le corps avait reçu 4,5 fois la dose mortelle au moment du décès. Surdosage accidentel d’aspirine avec codéine. Le corps avait reçu quatre fois et demie la dose mortelle au moment de la mort.

Éléments de l'EMI:

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience?     Effrayant 

Vous êtes vous senti séparé de votre corps?   Oui  Je perdais la perception de mon corps

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal?    Etat de conscience et de lucidité normal    Voir ci-dessus.

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité?  Quand je tombais, sachant où j'allais atterrir et bien sûr sur quoi!

Est-ce que vos pensées allaient rapidement?     Incroyablement vite

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir?     Tout semblait se passer à la fois; ou le temps s'arrêtait ou perdait toute signification    

Est-ce que vos sens étaient plus vifs que d'habitude?    Incroyablement plus vifs

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal?     Oui   L'environnement était de différents tons de rouge.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal?  Non  

Avez-vous eu l'impression d'être conscient de choses se déroulant ailleurs?    Oui, et les faits ont été vérifiés    

Êtes vous passé à travers un tunnel?   Non 

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres décédés ou encore vivants?   Oui   Des créatures comme des vers de terre.

Avez-vous vu ou vous êtes-vous senti entouré par une lumière brillante?     Non

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre?     Non 

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde non terrestre?    Un endroit clairement mystique ou un domaine surnaturel

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience? Terreur et tristesse. Un sentiment que je le méritais.

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort?      Paix ou bien-être incroyable

Avez-vous eu un sentiment de joie?     Une joie incroyable

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l'Univers?     Je me sentais uni(e) au monde ou ne faisait qu'un avec le monde

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre?     Tout sur l'univers    

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues?     Mon passé est apparu en un clin d'oeil,  hors de mon contrôle   

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues?     Des scènes de l’avenir du monde  

Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite?     Non

Êtes-vous arrivé à une frontière ou à un point de non-retour?   J'ai atteint une barrière que l'on ne me permettait pas de dépasser; ou j'étais renvoyé contre ma volonté  

Dieu, Spiritualité et Religion:

Quelle était votre religion avant cette expérience?     Indécis(e)   

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience?    Non 

Quelle est votre religion maintenant?   Modérée

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience?     Non   

Avez-vous eu l'impression de rencontrer un être mystique ou une présence, ou d'entendre une voix non identifiable?     J'ai rencontré un être précis, ou une voix, clairement mystique  ou d'origine non terrestre

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience?   Je les ai vus vraiment

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion:

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie?    Non   

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience?    Indécis(e)     Impossible à dire.

Après l'EMI: 

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots?     Non    

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant?    Non  

Est-ce qu'il y a une ou plusieurs parties de l'expérience qui sont particulièrement significatives pour vous?      Non.

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Oui. Je l'ai partagée avec ma famille et mes amis suite à mon réveil à l'unité de soins intensifs de l'hôpital. Les réactions étaient mitigées et je doute toujours si cela les a influencés.

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience?  Oui  Des programmes de télévision, qui n’avaient eu aucun impact.   

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue?     L'expérience était définitivement réelle

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant?     L'expérience était définitivement réelle

Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie?     Non  

Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience?     Rien qui me vienne à l’esprit maintenant.




DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE 9363:

J'ai choisi de remplir à nouveau ce questionnaire et de fournir un compte-rendu plus détaillé de ce que j'ai vécu avant mon EMI et peu de temps après. J'avais déjà soumis un compte rendu très abrégé en 2008, je crois. Ce formulaire figure sous : William L # 5042. Vous pouvez donc remplacer ce récit d’une EMI par celui-ci, beaucoup plus précis. Merci.

En janvier 1998, j'avais subi un accident de travail impliquant mon épaule. Au cours de quelques années, j'avais enduré plusieurs procédures afin de rétablir sa fonction. Malheureusement, après avoir reçu de l'oxycocet (générique), j'ai développé une dépendance psychologique pour ce médicament, même si j'en avais toujours besoin pour des besoins physiques, et nécessite encore des analgésiques à ce jour.

C'est au cours de cette transition que j'ai décidé d'arrêter de demander des renouvellements de mon ordonnance, à cause de la stigmatisation. La stigmatisation d'apparaître comme un demandeur de drogue. Face à la douleur chronique, les gens sont souvent perçus uniquement comme des toxicomanes. Pas en tant que personne aux prises avec une douleur chronique et débilitante.

En conséquence, j'ai décidé de commencer à utiliser et à abuser d'un analgésique en vente libre connu sous le nom de version générique « Tylenol # 1 ». Ce médicament contient 325 mg d'acétaminophène, 8 mg de codéine et 15 mg de caféine. À ce stade, je me moquais vraiment de l'impact que cela pouvait avoir sur mon foie et d'autres organes vitaux. Je voulais juste survivre et ne pas détester chaque instant de ma vie. La douleur chronique peut avoir un effet dévastateur sur votre force vitale. Littéralement au point où vous commencez à ne plus vous soucier de la vie.

Ma dose quotidienne consistait en 40 comprimés le matin et 40 le soir, de façon constante. Souvent, j’en avalais quelques-uns ici et là tout au long de la journée. Certainement, des gens peuvent penser que je ressentais un effet euphorique pendant que je prenais ces pilules. Mais cela n'a jamais été le cas. Je ne cherchais pas cela quand je les prenais.

Après chacune de mes doses, ne fallait pas longtemps avant que je puisse sentir les 13 000 mg d'acétaminophène à travers mon corps. Je pouvais goûter ce médicament à chaque respiration. C'est un goût désagréable. Nous sommes tous bien conscients de cette saleté. De légères nausées ne tardaient pas à suivre. Cela ne devrait vraiment surprendre personne que je fusse prêt à tolérer ces effets. Les gens ne boiront de l'alcool que pour souffrir de la gueule de bois. Les fumeurs auront l'odeur dégoûtante. De nombreux exemples peuvent être donnés.

Il n'est pas difficile d'imaginer qu'il est devenu nécessaire d’aller d’un magasin a l’autre lors de l'achat de si grandes quantités de ces pilules. Même si elles sont en vente libre, des questions sont encore posées. Souvent, j'achetais une bouteille de 200 pilules dans un magasin, puis j'allais ailleurs pour en prendre 200 autres à un autre endroit. L'idée était que pendant 4 1/2 à 5 jours, je n'avais pas à me soucier d'en obtenir plus.

Je me rends compte que cela ressemble à une quantité ridicule de pilules, mais telle était la quantité à laquelle j’étais passé.

Ces pilules, tout ce qu'elles faisaient, c’était de réduire à peine la douleur et de l'atténuer un peu pour moi. Durant ce rituel d’avaler 80 pilules ou plus par jour, un pharmacien m’avait donné accidentellement la version aspirine. Il s’agit pratiquement de la même chose, sauf que chaque pilule contient 325 mg d'aspirine par opposition à l'acétaminophène. Mon corps ne s'était acclimaté qu'au niveau extrême d'acétaminophène et Non à l'aspirine. Le fait que je n'avais pas remarqué qu'on m'avait donné le mauvais type de pilule est ce qui allait me tuer quelques jours plus tard.

La chaîne d'événements stupides qui s'est produite après l'ingestion de ma première dose de 40 pilules d’aspirine (le soir) était incroyable. Quelques instants auparavant, j'écoutais mon lecteur MP3 à un volume beaucoup trop élevé. Alors, quand mes oreilles ont commencé à bourdonner à cause de l'aspirine, je me suis reproché de ne pas écouter ma musique à un volume plus raisonnable. Ce bourdonnement a duré toute la nuit.

À l'approche du matin, j'ai commencé à ressentir des symptômes de la grippe. Cela aussi était dû à la quantité excessive d'aspirine. J'étais tellement malade de ce que je pensais être la grippe que j'ai décidé de prendre un congé de maladie jusqu’à ce que j’aille mieux.

Malheureusement, cela ne devait pas se concrétiser. Tout simplement parce qu'au matin, j’ai avalé 40 pilules de plus, et bien sûr, je devenais de plus en plus malade. J’ai pris 40 autres pilules la nuit (120 au total à ce stade), puis durant le prochain jour de maladie, seulement environ 20 autres pilules le matin et la même chose la nuit de ce deuxième jour de ma maladie. J’en prenais moins seulement parce que j'avais des nausées et que j'avais du mal à ne pas les vomir. À ce stade, j'étais extrêmement malade - en fait, j'étais en train de mourir. Pendant ce temps, j'étais seul. J'ai dû essayer de prendre soin de moi car ma Femme et moi vivions à des adresses différentes. Nous nous étions séparés le 1er mai 2004 et n'avions entamé notre processus de réconciliation que peu de temps auparavant.

Lorsque ma Femme est arrivée chez moi ce soir-là, elle m'a convaincu que je devais me rendre dans une clinique sans rendez-vous pour voir un médecin. Mon état s'était détérioré au point que je pouvais à peine entendre. Le bourdonnement dans mes oreilles était si fort et j'avais l'impression d'être sous l'eau. Je pouvais à peine me tenir debout, j'avais tellement le vertige. J'étais constamment sur le point de vomir et ma respiration était difficile. Le docteur s’est dit que je venais d'avoir un très mauvais épisode de la grippe et m'a prescrit des antibiotiques pour m'aider.

Mais, mon état se détériorait très, très, vite.

Vous voyez, mon petit régime quotidien consistant à prendre des quantités massives de pilules était mon propre petit secret. On me voyait en prendre mais la vraie quantité n'était jamais connue de personne d'autre que de moi-même. J’étais devenu doué pour les avaler. Tellement bon dans ce domaine, en fait, que je pouvais littéralement jeter les 40 pilules dans ma main et les avaler toutes d'un coup avec une boisson. Absolument aucun problème. Quoi qu'il en soit, parce que j'étais tellement malade, j'avais commencé à prendre moins de pilules afin de les garder et de ne pas vomir.

Le matin de mon troisième jour de maladie, la vie me quittait. Mes oreilles bourdonnaient et je pouvais à peine entendre. Mes muscles et mes articulations me faisaient mal et ma respiration était de plus en plus ardue.

Quand ma Femme est arrivée chez moi ce soir-là, je n'avais aucune idée de ce que j'étais, ou de qui j'étais, d'un moment à l'autre. Il y avait des intervalles de conscience suivis d'inconscience. Je me souviens avoir avalé le reste des pilules juste avant l'arrivée de ma Femme. Ma Femme a pu voir à quel point mon état était désastreux et m'a demandé très fermement d'aller voir un médecin.

J'ai été amené à la salle d'urgence de notre hôpital local, gardant mon secret sur les pilules. L'infirmière de triage n'a pas été informée de la surdose d'aspirine. Maintenant, à ce stade, je me souviens être arrivé à l'hôpital. Ma Femme m'avait emmené à l'hôpital Hôtel Dieu (HDH). Souvent, cet hôpital est beaucoup moins occupé et les temps d'attente sont beaucoup plus courts. Une fois que l'infirmière du triage m'a vue et a vérifié certains de mes signes vitaux, j'ai été immédiatement admis à l'hôpital.

L'hôpital qui m'a d'abord admis a décidé de me transférer à l'hôpital principal de Kingston appelé Kingston General Hospital (KGH). Il est bien mieux adapté pour faire face à toutes les situations d'urgence. Je me souviens avoir été transporté en ambulance. J'ai été déplacé du lit au chariot et chargé à l'arrière de l'ambulance. Pendant le transport, mon intraveineuse s’est détachée parce que j'avais accroché le tuyau à quelque chose. Lorsque cela s'est produit, j'ai saigné beaucoup plus que la normale. Mon sang était si liquide à cause de l'aspirine et ne voulait pas coaguler.

Une fois arrivé au KGH, j'ai été immédiatement placée sous la surveillance constante d'une infirmière. Ma respiration était devenue si laborieuse que j’estimais que c'était la faute du masque à oxygène que je portais. Ainsi, malgré le fait d’en être empêché, j'ai réussi à retirer le masque à oxygène pour qu’il soit immédiatement remis en place par mon infirmière. Je ne pensais pas clairement. Je me souviens qu'elle n'était pas très contente de moi. Chaque fois que j’arrivais à retirer le masque, elle devait le remettre en place. Nul doute que sa frustration grandissait en raison des nombreuses fois où j'ai réussi.

Le lit dans lequel j'étais avait une fenêtre permettant à une infirmière de maintenir une surveillance constante. De nombreuses fois, elle frappait à la fenêtre et exprimait son mécontentement face à mes efforts. Cette bataille entre elle et moi a fait rage pendant un bon bout de temps. La situation pour moi devenait de plus en plus désespérée et je le savais. Plusieurs fois, j'ai demandé à voir un médecin et cette requête semblait tomber dans l'oreille d'un sourd. Je savais que j'étais dans une situation difficile et je n'avais plus beaucoup de temps. Littéralement, quelques secondes seulement après l'arrivée du ou des médecins, j’ai déclaré : « Dites à ma Femme et à mes enfants que je les aime ». Il était extrêmement important pour moi de prononcer ces mots. Tout au long de ma bataille avec l'infirmière, je pouvais sentir mon déclin et je savais que le temps me manquait. Je demandais continuellement un médecin mais à mon insu, mon cas était discuté dans une autre pièce, de l'autre côté du couloir. Après avoir déclamé ce qui pour moi était des mots extrêmement importants et précieux, je suis mort. C'est alors que c'est arrivé. Mon expérience de mort imminente. Je l'ai sentie. Au moment où j'ai pu sortir ces mots aimants de ma bouche, une paix m'a envahie. Après avoir lutté pendant des jours, c'était comme si un interrupteur avait été basculé. Au départ, je pouvais entendre le vacarme des médecins et des infirmières s’efforçant avec beaucoup de ferveur de me sauver la vie. Des professionnels dévoués et intelligents, ayant prêté serment de fournir soins et réconfort à ceux qui en avaient besoin. Ces professionnels prêtent serment et le tiennent à cœur lorsqu'ils servent le public.

Ce bruit désespéré s'est réduit jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucun son. Je suis passé d'une salle d'urgence très, très bien éclairée à l'obscurité qui s'est progressivement installée. Les couleurs dans mon champ de vision sont passées de vibrantes à discrètes, puis plus sombres, encore plus sombres et noires. Il y avait une sensation de lourdeur dans ma poitrine alors que je me battais pour chaque respiration tout en subissant des compressions thoraciques jusqu’à une incroyable sensation de flottement. Nous avons tous ressenti ce sentiment à un moment ou à un autre. C'est cette sensation de creux dans l'estomac lorsque nous arrivons au sommet d'un pic de montagnes russes pour nous ruer vers le bas, ou, durant le retour en arrière d'une balançoire montée vraiment très haut. Il existe de très nombreux exemples de cette sensation de creux dans l'estomac et d'apesanteur.

Je le savais. Je savais que je quittais mon corps. Je me suis tout de suite senti mieux. Les souffrances des derniers jours ont disparu. Je pouvais respirer sans difficulté et mon ouïe était redevenue normale. Je n'avais plus cette sensation nauséabonde qui était là depuis des jours. Encore une fois, c'était comme si un interrupteur avait été actionné. Un changement instantané dans ce que mes sens m'avaient indiqué. Malheureusement, ce calme n'allait pas durer. L'apesanteur, la sensation de flottement et, surtout, la paix.

La paix dont je jouissais depuis quelques secondes était sur le point de m'être arrachée. Comme arracher une canne sous une personne âgée qui ne peut pas marcher sans elle, ou lorsqu’une corde est arrachée de vos mains. Imaginez le silence proche et la sérénité de la nuit, suivis brusquement du hurlement d'un cri aigu. C'est choquant et instantanément troublant pour l’être. « C'est » arrivé. « Ça », c'était ma destination. L'arrivée après mon voyage court et désespéré. Comme la traction d'un aimant et l'enclenchement en place. J'étais là. La sentence que je m'étais involontairement infligée. Une évaluation avait eu lieu et une décision avait été prise.

L'évaluation a eu lieu et je n'en avais pas conscience. Il n'y a eu aucune présentation de culpabilité ou d'innocence. Aucune preuve n'a été fournie comme preuve de culpabilité. Vous ne pouvez pas prendre la parole pour contester les accusations portées contre vous. Je n'ai pas eu l'occasion d'orienter mon éternité dans la direction de mon choix. Soit vous méritez le paradis, soit vous ne le méritez PAS.

Il y a des âmes perdues dans le monde qui servent le diable et ses causes. Ces Larbins du Diable se retrouveront à souhaiter. Ils souhaiteront que les aiguilles du temps soient ramenées en arrière et qu’ils soient autorisés à corriger leurs horribles façons. L'enfer existe. C'est un endroit où toute négativité perdure. Un cycle sans fin du pire que votre imagination puisse offrir. Si les araignées sont votre pire peur, alors préparez-vous pour une éternité avec elles. Rampant sur vous, vous mordant et peut-être même s'enfouissant dans votre peau. Cela se produira, minute par minute, heure par heure, pour ne jamais s'arrêter.

Ma première prise de conscience à l'arrivée, a été visuelle. Alors que je rampais hors de l'obscurité totale, un flou de couleur rouge est venu à moi. Puis il y a eu une accentuation et augmentation des teintes de rouge. Seconde par seconde, j'ai pu distinguer des objets et des choses, mais ils étaient de différentes teintes de rouge.

Je me suis retrouvé debout au sommet d'une passerelle dans un monde postapocalyptique, affiché en rouge. Pourriture et saleté dans tous les sens. Partout où je regardais, les images bougeaient. Le mouvement était très similaire à ce que nous voyons lorsque nous regardons des objets à distance, au-delà de la chaleur provenant d'une surface très chaude telle qu'une route pavée. Il n'y avait aucun seuil à franchir pour me séparer de cet endroit inquiétant. Je n'ai vu absolument aucun signe de vie à quelque échelle que ce soit. Il n'y avait ni arbres, ni buissons. Je ne pouvais pas voir d'oiseaux voler ni d'animaux fuir dans le paysage. C'était un monde mort pour autant que je puisse voir ou dire. La vie avait autrefois été ici, mais elle était partie depuis longtemps. Il y avait des restes d'arbres. Des bâtiments qui abritaient autrefois des personnes mais qui étaient tombés en ruines et avaient été détruits. De la même manière qu'une ville de l’après-guerre.

Ensuite, on m'a donné le sens de l’ouïe.. Lentement, il est passé de bas et en sourdine à fort et vibrant. Je n'ai pas entendu des oiseaux chanter, des amis rire ou des bébés babiller. J'ai entendu des sons lamentables angoissés, des cris de tourmente et des hurlements de douleur. C'était constant, proche, lointain et tout autour de moi. Je ne devais plus jamais connaître la tranquillité et l'équanimité.

Je ne sais pas comment j'ai su – mais je le savais - que je n'arrivais pas à un point d'arrivée horrible en enfer. Je n'avais pas échappé à l'enregistrement dans l’Enfer pendant la période de pointe. C'était tout le temps. Un son sans fin couplé à un monde uniquement rouge et j'étais seul.

Vous voyez ? Je pouvais entre d'autres gens, mais je n'en ai vu aucun. L'isolement a un effet durable sur vous. Je devais affronter ce qui allait arriver uniquement par moi-même. Il n'y avait aucun soutien à trouver auprès des autres. D'autres, qui partageraient ce qui serait imposé. Le réconfort n'a pas sa place ici. Le réconfort des autres serait une attaque contre l'un des commandements de Satan. L'atmosphère était oppressante. Comme si l'air lui-même était d'un poids laborieux abattant et écrasant.

L'odeur dans cet endroit désolé était pour le moins dégoûtante. Ça sentait la mort comme un animal en décomposition, le moisi comme le sous-sol d'une vieille maison et les égouts. Cela me donnait envie de vomir et il n'y avait aucune échappatoire nulle part.

Il faisait chaud et c'était étouffant. La bouffée de chaleur que j'ai ressentie est difficile à exprimer. Peut-être comme lorsque vous ouvrez la porte d’un four, sauf que c'était sur tout mon corps. Il n’y avait aucun soulagement en vue. Il n'y avait pas de plans d'eau tels que des lacs ou des étangs pour offrir un sursis. Le sentiment était qu’alors que ma soif commençait à augmenter à cause de cet enfer, cette soif ne sera jamais étanchée. Elle ne ferait qu’empirer et devenir plus angoissante.

Alors que je commençais à marcher le long de cette passerelle, j'étais à la recherche des autres. Mais, en même temps, j'avais peur de qui ou de ce que je pourrais trouver. Ces autres âmes pouvaient être entendues mais aucune ne pouvait être vue. C'est la représentation par Satan des portes nacrées du paradis. La différence étant qu'au sommet de cette passerelle avec une vue aérienne de ma nouvelle maison sans fin, je devrais passer l'éternité à manquer de tout. Dans la poursuite constante de l’inversement de ma condition qui se détériorerait pour toujours et à jamais.

Tout ce qui m'est cher et que j'avais tenu pour acquis ne serait jamais sourcé. Imaginez toutes les choses que vous aimez. Famille, amis, gens, musique, animaux, etc. Tout ce qui vous manquerait est intentionnellement absent. Cela amènera votre âme à aspirer et à pleurer vos pertes. Désespoir face à l’inaccessible.

J'ai continué le long de cette passerelle lentement et laborieusement, petit à petit, j'arrivais au bout. Chaque pas donnait l'impression de marcher péniblement dans un champ boueux. Je pensais que ça allait être mon chemin vers le bas et le début de mon destin autodéterminé. Le chemin que j'avais emprunté dans la vie n'était pas assez bon.

Arrivé au bout, j'ai été accueilli. Accueilli par ce qui allait me servir d’accueil. En dessous de moi, il y avait des monstres. C'étaient des bêtes terrifiantes. Contrairement à tout ce que je savais être réel dans la vie. Des créations nées de l'Enfer. C'étaient des créatures géantes ressemblant à des vers. Une chimère aux traits diaboliques.

À l'intérieur d'une bouche grande ouverte, assez grosse pour que je sois avalé tout entier, j'ai vu des dents menaçantes. Des dents géantes pointues, tordues dans tous les sens et grinçant d'anticipation de mon arrivée. Ces bêtes se tortillaient avec des pattes ornées de griffes. En compétition pour leur prix. J'étais ce prix. D'innombrables yeux pouvaient être vus, clairement concentrés sur moi. Une pupille de chat et en regardant dans ces yeux, j'ai senti de l'intelligence. Ils n'étaient pas aveugles. Ils étaient conscients, très conscients. C'était comme s'ils se nourrissaient de ma peur.

Je n'ai pas pu résister. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire un pas de plus, ayant été dépouillé de ma propre volonté. Mon esprit disait Non, mais mon corps continuait. Ces dernières étapes. En avant vers le bord et avec seulement un bref instant dans le temps, il y eut une pause. Un instant fugace. Cela a duré juste assez longtemps pour que je puisse en prendre conscience. Cela a duré assez longtemps pour que je croie que j'avais repris le contrôle. Contrôle de mes jambes et de mes pieds et peut-être du reste de mon corps. Cela n'a pas duré cependant. Ce moment fugace est survenu et il est passé et j'ai alors plongé depuis le rebord. Une descente dans la masse des monstres qui se tordaient et rongeaient, enroulés et couverts de mucus. Une masse chaotique, clairement une création du diable.

Ma chute a été rapide et l'atterrissage dur et immobile. Se précipiter pour s'échapper n'était pas une option. Il n'y a pas de retraite vers la sécurité dans cet endroit. Comme si j'avais été tiré depuis le bas, j'ai lentement disparu en eux. Ma conscience suspendue dans la peur et le désespoir. En coulant, j'ai digéré ma dernière expérience et j'ai envisagé ce qui pourrait encore arriver. Tout en glissant dans les ténèbres.

Je n'ai jamais réussi à m'en sortir ni à m'échapper de cette masse d'abominations malfaisantes et voraces. Une fois que l'obscurité m'a enveloppé, c'était fini. Heureusement, il n'y a pas eu de répétition de l'horrible chaîne d'événements que je venais de traverser. Cette mise en place ne devait pas être mon enfer dans un cycle sans fin : me retrouver au sommet de cette passerelle, attiré vers la fin et plongeant parmi ces bêtes. Je suis tellement reconnaissant de n'avoir dû endurer cela qu'une seule fois. Cette expérience unique a eu un effet éternel sur ma psyché.

J'avais été placé dans un coma artificiel afin de mieux contrôler ma guérison. Après tout, les jours précédents, une autre bataille s’était déroulée. Mon corps était déterminé à mourir, mais les médecins et les infirmières se sont battus contre lui. Trois fois ce combat s’est déroulé, et trois fois les médecins et les infirmières ont remporté la victoire. Je devais rester dans cet état pendant quelques jours. J'avais maintenant une machine qui respirait pour moi. Une dialyse sanguine avait permis de débarrasser mon corps de toute l'aspirine et on m'avait donné du potassium.

Mon état était au mieux grave pendant mes deux premiers jours aux soins intensifs. Ma Femme avait été informée que mes chances de survie étaient franchement minimes. Le docteur a estimé qu'il serait préférable que ma famille immédiate soit informée et qu’elle ait la possibilité de me dire au revoir.

Bien que je sois mort à trois reprises différentes et que j’ai été réanimé, le docteur a franchement estimé que je n'allais pas sortir vivant de l'hôpital. Mon corps avait été privé d'oxygène pendant des jours. Les organes se fermaient et les dommages que je m'étais infligés n'étaient pas clairs.

La prochaine chose dont j’ai été conscient, c’est que j'étais réveillé dans une chambre d'hôpital faiblement éclairée avec d'autres patients et des infirmières. J'étais dans l'unité de soins intensifs (USI). J'avais été intubé, plusieurs intraveineuses étaient branchées, ainsi que des moniteurs et ce qui ressemblait à un tuyau d'arrosage pénétrait dans l'artère fémorale à l'intérieur de ma jambe droite. Et OUI, un cathéter avait été rattaché à moi également. C'est une sensation très particulière que d'avoir un tube dans la gorge et d'avoir une machine qui respire pour vous.

Il s’est avéré que j’avais 4,5 fois la dose mortelle d'aspirine dans mon corps. Mon sang s'était tellement fluidifié que lorsque j'aspirais de l'oxygène et que je le traitais, un liquide s'échappait et pénétrait dans mes poumons. Je me noyais petit à petit depuis quelques jours. Cela expliquait ma lutte pour respirer. La déshydratation des jours précédents avait réduit mon niveau de potassium à un taux dangereusement bas.

Durant les jours qui ont suivi, mon état s’est progressivement amélioré. J’ai ensuite été transféré dans une unité de soins intermédiaires où je n'avais plus besoin d'être supervisé 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 par ma propre infirmière. J'avais été transféré dans une chambre double. J'étais toujours surveillé de près, sauf que mon infirmière n'était plus assise à un bureau au pied de mon lit. La qualité de mes soins n'a jamais diminué. J'avais juste besoin de moins de supervision. Une fois mon cathéter et le tube dans mon artère fémorale retirés, j’ai été transféré à nouveau. J'ai été envoyé dans une autre unité de soins intermédiaires où j’ai passé encore quelques jours à porter un tuyau d'oxygène sous le nez. J'ai beaucoup de chance d'avoir une famille aussi aimante. J'ai été visité tous les jours et réconforté par leur appréciation de ma personne.

Cependant, j'avais été traumatisé par mon expérience de mort imminente. Je ne dormais pas bien. J'avais raconté mon expérience à ma mère et à mon père, mais je ne pense pas qu'ils savaient comment la gérer. Mes deux parents sont chrétiens et ont été fidèles à l'Église la plus grande partie de leur vie, tout comme moi. Les quatre derniers jours, j'ai passé de très nombreuses heures à essayer de comprendre pourquoi j'avais été livré au diable. Ce fut certainement onze jours éprouvants que j'ai fait vivre à ma famille, mais le onzième jour, j'ai pu sortir seul de l’hôpital.

Renseignements généraux :

Genre : Homme

La date à laquelle l’EMI est survenue : Nov. 2007

Éléments de l'EMI :

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie ? Oui. Surdose de drogue ou de médicament. Décès clinique (arrêt de la respiration ou de la fonction cardiaque) Surdosage important d'aspirine. Apparemment, 4,5 fois la dose mortelle, comme me l’a expliqué par la suite mon médecin généraliste.

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience ? Tout à fait désagréable.

Vous êtes-vous senti séparé de votre corps ? Oui. Je pouvais entendre le personnel médical essayer de toute urgence de me sauver la vie. J'ai clairement quitté mon corps et j'existais en dehors

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal ? Plus de conscience et de lucidité que la normale ; je suppose que c'était parce que je savais que j'étais en enfer et que j'avais été envoyé là-bas pour endurer une éternité.

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité ? Je devrais dire que c'était après que tous mes sens aient été restaurés.

Est-ce que vos pensées allaient rapidement ? Non

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir ? Non

Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude ? Plus vifs que d'habitude

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal ? La même chose.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Peut-être la même chose, sauf peut-être que c'était mieux parce que je pouvais entendre des sons très angoissants au loin. Je ne suis pas sûr.

Avez-vous eu l'impression d'être conscient de choses se déroulant ailleurs ? Non

Êtes-vous passé à travers un tunnel ? Non

Avez-vous vu des êtres dans votre expérience ? Non

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres décédés ou encore vivants ? Non

Avez-vous vu ou vous êtes-vous senti entouré par une lumière brillante ? Non

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre ? Oui. Un environnement tout rouge rempli de différentes teintes de rouge.

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde Non terrestre ? Un endroit inconnu et étrange. C'était un paysage apocalyptique. Dévastation totale et solitaire.

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience ? Je me suis d'abord senti soulagé parce que je me suis immédiatement senti soulagé des symptômes qui m'avaient amené à l'hôpital. Après mon arrivée en enfer, tout était négatif, comme la peur, l'horreur, la solitude, l’effroi face à ce qui allait arriver, et perplexe quant à la raison pour laquelle j'avais été envoyé en enfer.

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort ? Non

Avez-vous eu un sentiment de joie ? Non

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l’Univers ? Non

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre ? Tout sur moi-même ou d'autres. A propos de moi je suppose. J'avais le sentiment d'être à ma place. J'avais été celui qui avait choisi cette voie pour moi-même à cause de la façon dont j'avais vécu ma vie.

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues ? Non

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues ? Non

Êtes-vous arrivé à une frontière ou à un point de Non-retour ? J'ai atteint une barrière que l'on ne me permettait pas de dépasser ; ou j'étais renvoyé contre ma volonté.

Dieu, Spiritualité et Religion :

Quelle était votre religion avant cette expérience ? Chrétien – autre chrétien. Je suis toujours croyant dans le christianisme, mais je ne vais toujours pas à l'église actuellement. J'avais toujours cru que j'étais en gros quelqu’un de bien. Je me souciais du sort des autres. Cela m'a laissé perplexe quant à la raison pour laquelle on avait choisi cette fin pour moi. Mon résumé de cette expérience pouvait être (j’y crois un peu) que je dois partager cette expérience pour sauver les autres. Comme Jacob Marley dans le « Conte de Noël » de Charles Dickens.

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience ? Non

Quelle est votre religion maintenant ? Chrétien - Autre chrétien Je suis toujours croyant dans le christianisme mais je ne vais toujours pas à l'église.

Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres ? Un contenu qui n'était pas en accord avec les croyances, que vous aviez à l'époque de votre expérience. J'avais toujours cru que j'étais en gros quelqu’un de bien. Je me souciais du sort des autres. Cela m'a laissé perplexe quant à la raison pour laquelle on avait choisi cette fin pour moi. Mon résumé de cette expérience pouvait être (j’y crois un peu) que je dois partager cette expérience pour sauver les autres. Comme Jacob Marley dans le « Conte de Noël » de Charles Dickens.

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience ? Non

Avez-vous eu l'impression de rencontrer un être mystique ou une présence, ou d'entendre une voix Non identifiable ? J'ai rencontré un être précis, ou une voix, clairement mystique ou d'origine Non terrestre

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience ? Non

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (Par exemple : Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure ? Non

Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle ? Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu ? Oui. Eh bien, sans voir Satan, je semblais savoir que j'avais été envoyé dans son domaine. C'était un monde entièrement négatif. Il va de soi qu'il doit y avoir un endroit opposé dans la nature.

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie ? Non

Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie ? Oui. Notre impact sur le monde au cours de notre vie décide de notre destin. Laissons-nous un résultat positif à travers les expériences ou sont-elles négatives ? Ensuite, comme avec une balance, le positif est pesé par rapport au négatif.

Au cours de votre expérience, avez-vous obtenir des informations sur l'au-delà ? Une vie après la mort existe probablement. Oui, je savais que j'avais été envoyé en enfer après que je sois revenu à moi.

Avez-vous appris comment vivre nos vies ? Oui Nous devons tracer un chemin de positivité tout au long de notre vie.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie ? Incertain. Je ne sais pas comment répondre à cette question.

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l’amour ? Non

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience ? De légers changements dans ma vie, vu que le fait d’avoir été envoyé en enfer n'a pas vraiment de sens pour moi à cause de la façon dont j'ai vécu ma vie. Comme indiqué précédemment, je dois parler aux autres de l'Enfer et de ce qui nous oriente dans cette direction. Cependant, je ne suis pas convaincu à 100% de cela. J'ai eu des gens qui m'ont dit que tout cela n'était qu'un rêve. Alternativement, ce soi-disant rêve a pesé sur mon psychisme pendant les quinze dernières années et a été le plus réaliste et le plus dérangeant de ma vie. Je ne crois pas que ce soit un rêve, mais je peux dire que je ne suis sûr qu'à 90%, ce qui laisse 10% de possibilité que ce n'était qu'un rêve.

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience ? Incertain. Pas sûr.

APRÈS L'EMI :

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots ? Non

Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience comparativement à d'autres événements au moment de l’expérience ? Je me souviens de l'expérience avec plus de précision que d'autres événements de la vie qui se sont produits au moment de l'expérience. Je m'en souviens plus clairement.

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant ? Non

Est-ce qu'il y a une ou plusieurs parties de l'expérience qui sont particulièrement significatives pour vous ? Tout l’ensemble. Cela a renforcé ma croyance en l'au-delà. Bien que pas au point de confiance totale.

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres ? Oui. J'ai partagé mon expérience peu de temps après le retrait de mon tube respiratoire.

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience ? Incertain. J'avais peut-être vu quelque chose à la télé, mais évidemment je ne suis pas sûr.

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue ? L'expérience était probablement réelle. Je suis assez intelligent pour penser que c'était peut-être juste à cause des neurones qui s'activaient dans mon cerveau, mais je dois me dire que ce n'est pas ce que je crois vraiment. Aussi petite soit-elle, il y a cette chance néanmoins.

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant ? L'expérience était probablement réelle. C'est à cause de sa vivacité et de l'effet durable qu'elle a eu sur moi. Je pense encore à cette expérience plusieurs fois par semaine.

Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie ? Non

Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience ? Une EMI infernale telle que la mienne peut-elle causer un SSPT ? Je n'en vois aucune mention lors de mes recherches sur les EMIs, y compris sur le site NDERF.org.

Y a-t-il d'autres questions que nous pourrions poser pour vous aider à communiquer votre expérience ? Peut-être une section réservée spécifiquement à ceux qui ont eu une EMI négative.