EMI Probable Trevor J 4539

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Description de l'expérience:

Expérience paranormale 19/20 mars 2007

Le 19 mars 2007 au soir, pour une raison quelconque, j'ai sombré dans un état d'inconscience sur mon lit alors que je me préparais à dormir et j'ai repris conscience le lendemain. On a pensé plus tard que j'avais eu un accident vasculaire cérébral, mais je n'avais jamais été rendu inconscient par aucun AVC antérieur. Au cours de cette période, j'ai ressenti une sensation de chute. Ce n'était pas une sensation de dégringolade, mais comme un parachutiste en chute libre et c'était très effrayant. Cela a semblé durer pendant une période indéterminée, puis la chute s'est arrêtée et je me suis senti quitter mon corps par la section du nombril, après quoi je flottais au plafond d'une pièce, ce qui fait que j'observais la scène. Je me rappelle avoir regardé et remarqué que mes jambes étaient suspendues horizontalement au plafond. La pièce était petite et sa décoration était d'un gris brumeux et j'ai immédiatement été séduit par le sentiment de paix, de tranquillité, de sérénité et de silence, ainsi que par l'absence de peur et de douleur. C'était le plus beau sentiment que j'aie jamais connu. J'ai aussi éprouvé un sentiment de gratification intense.

Il y avait une personne allongée sur un lit qui était recouverte d'un drap gris qui était plié jusqu'aux épaules et la tête de la personne était soutenue par deux minces oreillers, de sorte que le poids de la tête sur les oreillers creusait un trou, et les bords étaient légèrement évasés. J'ai reconnu la personne allongée sur le lit comme étant moi-même. J'étais dans mon propre logement. Ma bouche et mes yeux étaient fermés, mes cheveux peignés et un léger renflement sur le drap indiquait que mes mains étaient jointes à la taille. En dehors de cela, j'étais couché en position allongée. Tout dans la pièce était gris clair, sauf une lumière légèrement orange sur un mur. Mais rien ne semblait avoir gardé ses proportions. Puis, sur le côté du lit, sont apparus à environ 1,80 mètres de distance, trois personnages vêtus de blouses mortuaires ou chirurgicales et de bonnets, et ces personnages étaient également grisâtres et se tenaient côte à côte en silence. La personne au centre du trio était plus grande que les deux autres et c'était un homme. La figure de gauche était une femme et celle de droite était également un homme. J'ai reconnu la femme, il s'agissait de ma mère décédée en 1983 et l'homme à la droite était mon père qui était également décédé en 1983. Le grand homme du milieu était mon frère décédé en 1994. Dans la vie, ma mère mesurait 1,67 m et mon père 1,79 m, mais mon père semblait maintenant si émacié qu'il était plus petit que ma mère qui avait presque conservé sa stature d'avant la mort. Mon frère dans la vie mesurait 1,85 m et avait au moins une tête de plus que les autres, bien qu’il ait légèrement rétréci. Ces trois personnages avaient une aura étrange, presque comme des zombies, et semblaient très vieux, fatigués et d'apparence hagarde. Tous les trois se tenaient debout et ont fixé du regard le lit pendant un court instant puis ils ont commencé à ouvrir la bouche et à la fermer à l'unisson comme des poissons rouges et j'ai réalisé qu'ils essayaient de me parler mais je ne pouvais rien entendre. J'ignorais s'ils pouvaient me voir flotter ou non, mais de là où je me trouvais, je pouvais les voir, moi et et me voir, puis ils se sont mis à faire des gestes, toujours à l'unisson, comme s'ils me faisaient signe de les suivre.

C'est alors que j'ai remarqué que derrière les trois, il y avait une porte et à travers la fente au bas de cette porte, je pouvais voir une lumière très intense. La lumière ne s'est pas répandue dans la pièce où j'étais mais elle était totalement contenue de l'autre côté de la porte, à l'exception de ce que je pouvais voir à travers la fente. C'était la lumière la plus blanche que j'aie jamais vue, beaucoup plus lumineuse que n'importe quelle lumière sur terre, et pourtant elle ne me faisait pas mal aux yeux. Je flottais toujours au plafond pendant ce moment. J'étais fasciné par la présence de cette lumière, mais c'était comme s'il s'agissait d'un être et cela rayonnait tout ce qui était bon et je ressentais toujours les mêmes sentiments merveilleux. Au bout d'un moment, les trois personnages se sont retournés et ont semblé se fondre dans et à travers la porte. Après cela, je n’ai plus rien ressenti jusqu’à ce que je reprenne conscience et je me suis aperçu que je me trouvais encore sur mon lit et j'ai commencé à ressentir la peur la plus abjecte et j'étais terriblement troublé. Tout à coup, j'ai réalisé que j'avais été témoin de ma propre mort. J'avais quitté mon corps physique, rencontré ma famille décédée et rencontré la lumière et, pour une raison quelconque, j'étais revenu. C'était comme si quelque chose ou quelqu'un avait déterminé que mon heure n'était pas venue, et m'avait renvoyé. Je ne savais pas si j'étais vraiment en colère d'avoir été arraché à la mort ou simplement effrayé. C'était comme si j'étais dans une sorte d'animation suspendue ou d'état cataleptique. Il y avait très certainement la présence d'une force externe paranormale, un phénomène que je ne saurais expliquer. Je ne peux tout simplement pas expliquer ce délai ni dire combien de temps l’expérience a duré, mais si on me convoquait, je sais que j'y retournerais volontiers, même si cela signifiait entrer dans la lumière et ne pas revenir.

Je me suis rendu compte que j'étais encore habillé, sauf pour mes chaussures. J'étais très désorienté et je continuais à ressentir cette peur. J'ai aussi remarqué que je devais avoir laissé une lumiere allumée, vu qu'une ampoule incandescente brillait toujours au mur. Il n'y a pas de ligne téléphonique fixe là où je vis et seulement une couverture téléphonique très limitée. J'ai réussi à sortir de ma chambre. Je réside près d'une ligne de chemin de fer et, en sortant dans l'allée, j'ai vu un cheminot qui allait entrer dans un bunker en béton près de la ligne. Il y avait aussi un véhicule des chemins de fer garé près des voies. J'ai appelé cette personne et lui ai dit que je pensais avoir eu une attaque et d'appeler une ambulance, ce qu'il a fait. Lorsque l'ambulance est arrivée, j'étais assis sur la plus haute marche de mon palier et toujours très secoué. Je ne pouvais pas parler correctement et j'avais du mal à communiquer avec eux. Ma tension artérielle a été prise à deux reprises, à court intervalle, et on m'a dit que c'était assez bas mais qu’elle remontait, aussi mon pouls était faible mais s'améliorait. L'un des agents de l’ordre a mentionné ce qu'il a qualifié de ma pâleur extrême et m'a demandé si je voulais aller à l'hôpital, ce à quoi j'ai répondu «non» car je n'avais aucun moyen de rentrer chez moi. L'un d'entre eux a également demandé pourquoi j'avais choisi de vivre là où je me trouvais, et je sentais qu'ils commençaient à s'énerver contre moi et ils m'ont demandé ce que je voulais faire puisque je les retenais. Après quelques autres tests faits par précaution, ils sont partis. Je pouvais dire qu'ils n'avaient vraiment aucune idée de ce qui clochait avec moi. Environ cinq minutes plus tard, ils sont revenus et ont dit qu'ils n'étaient pas contents de moi et m'ont demandé si je pensais être tombé dans un coma diabétique. J'ai répondu que je ne l'avais pas fait mais ils ont testé mon niveau de sang / sucre, qui s'est avéré normal. Il s'est passé presque une semaine avant que je considère que je sois revenu à la normale, mais le souvenir vif de cet événement me hante tous les jours et bien que la peur ait disparu, je suis toujours conscient que je devais être très proche de la mort ou même mort à un certain stade, d'où l'expérience hors du corps et de la mort imminente. Maintenant, si je me regarde dans un miroir, il me semble voir une certaine tristesse, mais pourquoi? Je ne suis pas sûr. Je sais que cette expérience a eu un effet durable sur moi-même et m'a fait aboutir dans un coin inné. Je continue aussi à penser à la lumière et je sens que la finalité est dans la lumière et que si j'y avais pénétré, je ne serais pas revenu.

OBSERVATIONS & CONCLUSIONS

Il m'a fallu plus de deux ans de réflexion pour essayer d’établir un raisonnement logique de ce que j’avais vécu et ci-dessous, j’ai exposé mes observations et conclusions en essayant d’expliquer certains aspects de l’expérience, mais je ne peux ni expliquer, ni justifier ce est arrivé dans un sens physique. Pendant la majeure partie de cette période, j'ai réussi à maintenir l'expérience dans mon subconscient, puis un programme sur TV3 m'a soudainement poussé à continuer sérieusement à chercher des réponses, et j'ai également réalisé que je ne suis pas seul, et qu'il y a d'autres personnes qui ont vécu les mêmes phénomènes que moi. Presque chaque jour, au cours des dernières années, j'ai travaillé sur cette déclaration et je continue de trouver les mêmes détails de ce qui s'est passé et rien n'a changé. L'expérience est implantée en permanence. Une fois que je me suis convaincu de cela, je n'ai plus trouvé de réponses. J'ai réalisé que certains phénomènes étaient survenus ce jour-là et que je ne pouvais plus continuer à le nier. L’expérience devait être révélée, je devais vivre avec, en parler aux autres et l’accepter, si je ne voulais pas courir le risque d’être obsédé par elle. En outre, il est naturel de penser à la mort et à l'agonie, et plus on vieillit, plus cela a tendance à se produire.

1 / Je ne me souviens pas m'être jamais préparé à dormir dans mes vêtements. J'ai dû m'allonger sur le lit pour une raison quelconque, peut-être me suis-je senti mal avant de me préparer à dormir et je me suis endormi. Je n'étais couvert par aucun drap lorsque j'ai repris conscience.

2 / Je suis certain que la faible lumière de couleur orange que j'ai vue était en fait la lumière au mur laissée allumée dans mon logement. Il y a une autre lumière dans la pièce face à celle qui brille moins, mais il s'agit d'un type d'ampoule qui économise l'énergie et qui émet une lumière plus blanche et qui n'était pas allumée.

3 / Rencontrer ma famille comme décrit signifiait que mes parents avaient en fait 102 ans et mon frère 71 ans.

4/ En ce qui concerne la lumière blanche intense qui traversait la fente sous la porte, il y avait toujours eu un écart d'environ 1 cm. Si un véhicule se garait à l’extérieur en faisant briller ses phares, la lumière passait. Lorsque je suis sorti de ma chambre, j'ai déclenché mon propre système d'alarme, ce qui signifie que j’étais la seule personne ou le seul véhicule à le faire au cours de cette période de temps. Si par hasard quelqu'un ou quelque chose avait déclenché l'alarme, elle se serait réinitialisée après un certain temps et un voyant aurait indiqué une activation précédente, ce qui aurait signifié que j'avais eu un visiteur. Ce n'était pas le cas et la lumière que j'ai vue était trop intense pour avoir été créée par tout moyen connu, y compris un flash de soudage. J'avais pensé qu'une lumière si intense sous la porte aurait brillé par delà le plancher, et que si c'était une force extérieure, pourquoi n'est-elle pas passée également à travers les fenêtres? Je ne peux pas expliquer le confinement de la lumière ni son origine. Cela aurait pu être le début de la soi-disant lumière au bout du tunnel et j'ai dû me battre de toutes mes forces pour éviter d'entrer dans la lumière; soit c'était cela, soit mon heure n'était pas venue.

5/ Je fais allusion à une émission du programme télévisé Campbell Live de TV3, il y a quelque temps, concernant un homme dont on disait qu'il était mort à l'hôpital et qu'il avait repris conscience quelques heures plus tard. Le segment a reçu beaucoup de publicité sur TV3 avant sa projection et les téléspectateurs ont été amenés à croire que ce qui se produisait lorsqu'une personne passait de l'autre côté serait révélé. Le reportage s’est avéré quelque peu décevant, car lorsque la question cruciale a été posée, la personne interrogée a seulement déclaré que par respect pour son frère décédé, il ne souhaitait pas commenter. L'homme n'a dit qu'une chose de plus et c'est qu'il ne se souvenait pas d'avoir vécu une expérience hors du corps. Le fait qu'il ait dit avoir rencontré un parent décédé m'a amené à supposer qu'il était dans la même phase de transition que lorsque j'ai rencontré les miens. J'ignore si chaque personne a une expérience hors du corps lorsqu'elle est proche de la mort ou entre dans la première phase. Je me souviens que ce type se comportait comme un zombie quand il a été interrogé et semblait avoir encore très peur. J'ai communiqué avec le programme Campbell Live en déclarant que j'avais vécu un phénomène similaire et j'ai demandé s'il serait possible de me mettre en contact avec cette personne et j'attends toujours une réponse.

6/ J'ignore la différence ou s'il en existe une, entre une expérience de mort imminente et une expérience hors du corps, et je n'ai pas non plus fait l'expérience fréquente de voir toute ma vie défiler sous mes yeux. Je pense que cette sensation pourrait être plus évidente lorsqu'on frôle la mort de façon violente, accidentelle ou traumatique.

7 / En ce qui concerne la sensation ressentie lorsque je tombais, puis en quittant mon corps, je ne peux pas en dire davantage, ou la décrire plus en détails.

8 / Je sens que je peux classer l'ensemble de l'expérience en trois parties:

(a) Inconscience ou coma, le cœur s'arrête mais le cerveau est toujours actif, capable d'être réanimé, entraînant une expérience hors du corps et une mort clinique, sans qu'il s'agisse d'une mort cérébrale légalement.

(b) On entre alors dans la deuxième phase de transition, toujours apparemment mort, lorsque des phénomènes d’environnement surviennent et que les parents décédés apparaissent, etc. Peut encore survivre à cette étape, le cerveau est encore actif, on est appelé à prendre la décision de revenir ou de rester, ou la décision est prise pour vous suite à phénomènes inconnus.

(c) Le point de non-retour est la lumière intense; une fois qu'on y entre, il n'y a pas de retour, c'est la mort du tronc cérébral et la finalité.

9/ En ce qui concerne la cause de l’inconscience et des expériences ultérieures, j’ai exclu l’hallucination en raison de la durée inconnue de l’événement même. Par ailleurs, j’ai le sentiment qu'aucun des médicaments sur ordonnance que je prends, comme pour la tension artérielle, le cholestérol et les accidents vasculaires cérébraux, n'est capable de provoquer ce phenomène.

10/ J'ai également exclu que le méningiome calcifié ait pu me rendre inconscient, comme cela peut arriver avec une tumeur maligne et la cause la plus probable de l'expérience était un accident vasculaire cérébral. Une IRM a identifié une lésion du tronc cérébral, qui semble indiquer un accident vasculaire cérébral. Cela a affecté mes jambes et ma façon de marcher et je ressens le besoin de m'asseoir autant que possible. Les gens ne semblent pas comprendre qu'il s'agit d'un effet secondaire d'un accident ischémique transitoire et qu'il s'agit d'un trouble neurologique idiosyncratique.

11/ J'ai rejeté la théorie selon laquelle tout l'épisode aurait pu être un mauvais rêve, voire un cauchemar. Je rêve comme tout le monde mais quelques minutes après mon réveil, le rêve est oublié. Tout cet épisode semble s’être gravé en permanence dans ma mémoire. Je peux le déplacer dans mon subconscient en m'occupant d'autres questions ou je peux l'évoquer à volonté et il est toujours présent et toujours le même, sans jamais différer dans les détails. Pour que je puisse compléter cette déclaration, il a toutefois fallu plusieurs jours pour extraire autant d'informations que possible sur les détails fournis et je suis revenu à maintes reprises toute cette declaration tout entière.

12/ Je ne suis pas une personne religieuse, bien au contraire, et je n'ai aucune intention de me tourner vers ce que j'appelle la superstition des masses en quête de réponses. Ce que j'ai vécu, je ne crois pas que cela ait été une expérience religieuse, c'était un phénomène paranormal.

13/ Il est maintenant évident que pour accepter mon expérience, je devrais converser avec d'autres personnes qui ont fait des déclarations similaires et comparer leurs expériences avec la mienne. Presque certainement, ma propre expérience n'est pas isolée et différentes personnes ont pu expérimenter des phénomènes différents dans des circonstances différentes. Il serait également intéressant de découvrir comment l'expérience a affecté la vie des autres. Plus vous pouvez réunir de personnes pour attester de ces expériences, plus elles seront crédibles. Je voudrais voir un groupe d’étude ou un groupe de survivants mis en place afin que les personnes concernées puissent parler de leurs expériences les unes aux autres et la meilleure façon de les initier serait probablement de faire de la publicité dans la presse ou de publier une page sur internet, mais je n'ai aucun moyen de faire la partie internet.

14/ Cette déclaration a été imprimée pour la première fois le 15 décembre 2009 et soumise peu après au Dr Mary Murray et au Manawatu Standard (NDT: journal de Nouvelle Zélande). Elle a été réimprimée avec quelques petites modifications dans le format le 26 décembre 2009.

AU SEUIL DE LA MORT

LA VIE APRÈS AVOIR ÉTÉ PROCHE DE LA MORT

TREVOR L JAMES

TABLE DES MATIÈRES

UN: L'expérience

DEUX: Les conséquences

TROIS: Venir aux termes

QUATRE: La quête du savoir

CINQ: Public

SIX: Faire face à la publicité

SEPT: Où maintenant?

Avant-propos

Les mots: «Dans l'ombre de la vallée de la mort, la charge des braves 600 » - évocation de la charge de la Brigade Légère durant la Guerre de Crimée - ces mots viennent à l'esprit comme une anecdote pour décrire mon expérience de mort imminente, le 19 mars 2007. Sur le seuil de la mort en est une autre. C'était probablement aussi proche que l'on puisse souhaiter de la mort, et pourtant, si on me convoquait, j'y retournerais volontiers, c'était tellement beau. C'est la seule façon de décrire ce que je ressentais. D'une manière ou d'une autre, j’ai souvent eu le sentiment d’avoir été trompé du fait de n'être pas entré dans «l'être de lumière» décrit par beaucoup de personnes ayant vécu une expérience similaire, car je n'étais pas complètement sur le point de le faire. Mais la décision de ne pas entrer dans la lumière a probablement été prise pour moi, car mon heure n’était pas venue, et je devrais en être reconnaissant.

Beaucoup de ceux qui font cette expérience rapportent être entrés dans un tunnel et avoir vu la lumière, mais aucune expérience n'est identique. Je suis maintenant certain que lorsque j'ai eu la sensation de tomber, j'étais en fait dans un tunnel, mais je ne le savais pas à l'époque et la lumière que j'ai ressentie n'était qu'un mince filet de l'autre côté de ma porte. J'ai essayé de classer les trois étapes ou les transitions de l'expérience entière et je crois que je suis parvenu à la deuxième étape. J'ai peut-être même été temporairement mort cliniquement. Beaucoup entament la troisième étape et survivent. C'était une expérience vraiment merveilleuse et que je n'oublierai jamais.

Trevor james

Février 2010

L'expérience

Le 19 mars 2007 était un lundi et il y avait une nouvelle lune à cette date. Je le sais, parce que j'ai regardé par la suite les phases de la lune sur le logiciel informatique «Astrofinder» et que j'ai inséré cette date. Mais pour des raisons qui seront divulguées, je n'avais pas enregistré les distances de la lune et du soleil ni les détails météorologiques sur mon journal d'ordinateur pour cette journée, alors que c'était la dernière chose que je faisais la nuit. Il n'y avait rien de particulièrement significatif ou hors du commun ce lundi. J'ai fait les choses que je ferais normalement de façon routinière. Je ne me sentais pas différent car je me préparais à aller me coucher vers 21h30 ce soir-là. Je ne peux que supposer que, à peu près à ce moment-là, je me suis soudainement senti malade, je me suis allongé sur mon lit et j'ai perdu connaissance.

À un moment donné pendant la période qui a suivi, j'ai eu la sensation de tomber. Ce n'était pas une sensation de dégringolade mais comme un parachutiste en chute libre et c'était très effrayant. Cela a semblé durer pendant une période indéterminée, puis la chute s'est arrêtée et je me suis senti quitter mon corps par la section du nombril, après quoi je flottais au plafond d'une pièce, ce qui fait que j'observais la scène. Je me rappelle avoir regardé et remarqué que mes jambes étaient suspendues horizontalement au plafond. La pièce était petite et sa décoration était d'un gris brumeux et j'ai immédiatement été séduit par le sentiment de paix, de tranquillité, de sérénité et de silence, ainsi que par l'absence de peur et de douleur. C'était le plus beau sentiment que j'aie jamais connu. J'ai aussi éprouvé un sentiment de gratification intense. Il y avait une personne allongée sur un lit qui était recouverte d'un drap gris qui était plié jusqu'aux épaules et la tête de la personne était soutenue par deux minces oreillers, de sorte que le poids de la tête sur les oreillers creusait un trou, et les bords étaient légèrement évasés. J'ai reconnu la personne allongée sur le lit comme étant moi-même. J'étais dans mon propre logement. Ma bouche et mes yeux étaient fermés, mes cheveux peignés et un léger renflement sur le drap indiquait que mes mains étaient jointes à la taille. En dehors de cela, j'étais couché en position allongée. Tout dans la pièce était gris clair, sauf une lumière légèrement orange sur un mur. Mais rien ne semblait avoir gardé ses proportions. Puis, sur le côté du lit, sont apparus à environ 1,80 mètres de distance trois personnages vêtus de blouses mortuaires ou chirurgicales et de bonnets, et ces personnages étaient également grisâtres et se tenaient côte à côte en silence. La personne au centre du trio était plus grande que les deux autres et c'était un homme. La figure de gauche était une femme et celle de droite était également un homme. J'ai reconnu la femme à gauche - il s'agissait de ma mère décédée en 1983 et l'homme à la droite était mon père qui était également décédé en 1983. Le grand homme au milieu était mon frère décédé en 1994. Dans la vie, ma mère mesurait 1,67 m et mon père 1,79 m, mais mon père semblait maintenant si émacié qu'il était plus petit que ma mère qui avait presque conservé sa stature d'avant la mort. Mon frère dans la vie mesurait 1,85 m et avait au moins une tête de plus que les autres, bien qu’il ait légèrement rétréci.

Ces trois personnages avaient une aura étrange, presque comme des zombies, et semblaient très vieux, fatigués et d'apparence hagarde. Tous les trois se tenaient debout et ont fixé du regard le lit pendant un court instant puis ils ont commencé à ouvrir la bouche et à la fermer à l'unisson comme des poissons rouges et j'ai réalisé qu'ils essayaient de me parler mais je ne pouvais rien entendre. J'ignorais s'ils pouvaient me voir flotter ou non, mais de là où je me trouvais, je pouvais les voir, et me voir aussi, puis ils se sont mis à faire des gestes, toujours à l'unisson, comme s'ils me faisaient signe de les suivre.

DEUX

LA SUITE

Tout à coup, j'ai réalisé que j'avais été témoin de ma propre mort. J'avais quitté mon corps physique, rencontré ma famille décédée et rencontré la lumière et, pour une raison quelconque, j'étais revenu. C'était comme si quelque chose ou quelqu'un avait déterminé que mon heure n'était pas venue, et m'avait renvoyé. Je ne savais pas si j'étais vraiment en colère d'avoir été arraché à la mort ou simplement effrayé. C'était comme si j'étais dans une sorte d'animation suspendue ou d'état cataleptique. Il y avait très certainement la présence d'une force externe paranormale, un phénomène que je ne peux pas expliquer. Je ne peux tout simplement pas expliquer ce délai ni dire combien de temps l’expérience a duré, mais si on m'appelait, je savais que j'y retournerais volontiers, même si cela signifiait entrer dans la lumière et ne pas revenir. Je me suis rendu compte que j'étais encore habillé, sauf pour mes chaussures. J'étais très désorienté et je continuais à ressentir cette peur. J'ai aussi remarqué que je devais avoir laissé une lumiere allumée, vu qu'une ampoule incandescente brillait toujours au mur. Il n'y a pas de ligne téléphonique fixe là où je vis et seulement une couverture téléphonique très limitée. J'ai réussi à sortir de ma chambre. Je réside près d'une ligne de chemin de fer et, en sortant dans l'allée, j'ai vu un cheminot qui allait entrer dans un bunker en béton près de la ligne. Il y avait aussi un véhicule des chemins de fer garé près des voies. J'ai appelé cette personne et lui ai dit que je pensais avoir eu une attaque et d'appeler une ambulance, ce qu'il a fait. Lorsque l'ambulance est arrivée, j'étais assis sur la plus haute marche de mon palier et toujours très secoué. Je ne pouvais pas parler correctement et j'avais du mal à communiquer avec eux. Ma tension artérielle a été prise à deux reprises, à court intervalle, et on m'a dit que c'était assez bas mais remontait, aussi mon pouls était faible mais s'améliorait. L'un des agents de l’ordre a mentionné ce qu'il a appelé ma pâleur extrême et m'a demandé si je voulais aller à l'hôpital, ce à quoi j'ai répondu «non» car je n'avais aucun moyen de rentrer chez moi. L'un d'entre eux a également demandé pourquoi j'avais choisi de vivre là où je me trouvais, et je sentais qu'ils commençaient à s'énerver contre moi et ils m'ont demandé ce que je voulais faire puisque je les retenais. Après quelques autres tests faits par précaution, ils sont partis. Je pouvais dire qu'ils n'avaient vraiment aucune idée de ce qui clochait avec moi. Environ cinq minutes plus tard, ils sont revenus et ont dit qu'ils n'étaient pas contents de moi et m'ont demandé si je pensais être tombé dans un coma diabétique. J'ai répondu que je ne l'avais pas fait mais ils ont testé mon niveau de sang / sucre, qui s'est avéré normal. Il s'est passé presque une semaine avant que je considère que je sois revenu à la normale, mais le souvenir vif de cet événement me hante tous les jours et bien que la peur ait disparu, je suis toujours conscient que je devais être très proche de la mort ou même mort à un certain stade, d'où l'expérience hors du corps et de la mort imminente. Maintenant, si je me regarde dans un miroir, il me semble voir une certaine tristesse, mais pourquoi? Je ne suis pas sûr. Je sais que cette expérience a eu un effet durable sur moi et m'a poussé dans un recoin inné. Je continue aussi à penser à la lumière et je sens que la finalité est dans la lumière et que si j'y avais pénétré, je ne serais pas revenu.

TROIS

L’acceptation

Il m'a fallu plus de deux ans de réflexion pour essayer d’établir un raisonnement logique de ce que j’avais vécu et ci-dessous, j’ai exposé mes observations et conclusions en essayant d’expliquer certains aspects de l’expérience, mais je ne peux ni expliquer, ni justifier ce est arrivé dans un sens physique. Pendant la majeure partie de cette période, j'ai réussi à maintenir l'expérience dans mon subconscient, puis un programme sur TV3 m'a soudainement poussé à continuer sérieusement à chercher des réponses, et j'ai également réalisé que je ne suis pas seul, et qu'il y a d'autres personnes qui ont vécu les mêmes phénomènes que moi. Presque chaque jour, au cours des dernières années, j'ai travaillé sur cette déclaration et je continue de trouver les mêmes détails de ce qui s'est passé et rien n'a changé. L'expérience est implantée en permanence. Une fois que je me suis convaincu de cela, je n'ai plus trouvé de réponses. J'ai réalisé que certains phénomènes étaient survenus ce jour-là et je ne pouvais plus continuer à le nier. L’expérience devait être révélée, je devais vivre avec, en parler aux autres et l’accepter, si je ne voulais pas courir le risque d’être obsédé par elle. En outre, il est naturel de penser à la mort et à l'agonie, et plus on vieillit, plus cela a tendance à se produire.

Je ne me souviens pas m'être jamais préparé à dormir dans mes vêtements. J'ai dû m'allonger sur le lit pour une raison quelconque, peut-être que je me suis senti mal avant de me préparer à dormir et j’ai perdu conscience. Je n'étais couvert par aucun drap lorsque j'ai repris conscience. Je suis certain que la faible lumière de couleur orange que j'ai vue était en fait la lumière au mur laissée allumée dans mon logement. Il y a une autre lumière dans la pièce face à celle qui brille moins, mais il s'agit d'un type d'ampoule qui économise l'énergie et qui émet une lumière plus blanche et qui n'était pas allumée.

Rencontrer ma famille comme décrit signifiait que mes parents avaient en fait 102 ans et mon frère 71 ans. En ce qui concerne la lumière blanche intense qui traversait la fente sous la porte, il y avait toujours eu un écart d'environ 1 cm. Si un véhicule se garait à l’extérieur en faisant briller ses phares, la lumière passait. Lorsque je suis sorti de ma chambre, j'ai déclenché mon propre système d'alarme, ce qui signifie que j’étais la seule personne ou le seul véhicule à le faire au cours de cette période de temps. Si par hasard quelqu'un ou quelque chose avait déclenché l'alarme, elle se serait réinitialisée après un certain temps et un voyant aurait indiqué une activation précédente, ce qui aurait signifié que j'avais eu un visiteur. Ce n'était pas le cas et la lumière que j'ai vue était trop intense pour avoir été créée par tout moyen connu, y compris un flash de soudage. J'avais pensé qu'une lumière si intense sous la porte aurait brillé par delà le plancher, et que si c'était une force extérieure, pourquoi n'est-elle pas aussi passée à travers les fenêtres?Je ne peux pas expliquer le confinement de la lumière et je ne peux pas expliquer son origine. Cela aurait pu être le début de la soi-disant lumière au bout du tunnel et j'ai dû me battre de toutes mes forces pour éviter d'entrer dans la lumière; soit c'était cela, soit mon heure n'était pas venue.

Je fais allusion à une émission du programme télévisé Campbell Live de TV3, il y a quelque temps, au sujet d'un homme dont on disait qu'il était mort à l'hôpital et qu'il avait repris conscience quelques heures plus tard. Le segment a reçu beaucoup de publicité sur TV3 avant sa projection et les téléspectateurs ont été amenés à croire que ce qui se produisait lorsqu'une personne passait de l'autre côté serait révélé. Le reportage s’est avéré quelque peu décevant, car lorsque la question cruciale a été posée, la personne interrogée a seulement déclaré que par respect pour son frère décédé, il ne souhaitait pas commenter. L'homme n'a dit qu'une chose de plus et c'est qu'il ne se souvenait pas d'avoir vécu une expérience hors du corps. Le fait qu'il ait dit avoir rencontré un parent décédé m'a amené à supposer qu'il était dans la même phase de transition que lorsque j'ai rencontré les miens. J'ignore si chaque personne a une expérience hors du corps lorsqu'elle est proche de la mort ou entre dans la première phase. Je me souviens que ce type se comportait comme un zombie quand il a été interrogé et semblait avoir encore très peur. J'ai communiqué avec le programme Campbell Live en déclarant que j'avais vécu un phénomène similaire et j'ai demandé s'il serait possible de me mettre en contact avec cette personne et j'attends toujours une réponse.

J'ignore la différence ou s'il en existe une, entre une expérience de mort imminente et une expérience hors du corps, et je n'ai pas non plus fait l'expérience courante de voir toute ma vie défiler sous mes yeux. Je pense que cette sensation pourrait être plus évidente lorsqu'on frôle la mort de façon violente, accidentelle ou traumatique.

En ce qui concerne la sensation ressentie lorsque je tombais, puis en quittant mon corps, je ne peux pas en dire davantage, ou la décrire plus en détails. Je sens que je peux classer l'ensemble de l'expérience en trois parties:

Inconscience ou coma, le cœur s'arrête mais le cerveau est toujours actif, capable d'être réanimé, entraînant une expérience hors du corps et une mort clinique, sans qu'il s'agisse d'une mort cérébrale légalement.

On entre alors dans la deuxième phase de transition, toujours apparemment mort, lorsque des phénomènes d’environnement surviennent et que les parents décédés apparaissent, etc. Peut encore survivre à cette étape, le cerveau est encore actif, on est appelé à prendre la décision de revenir ou de rester, ou la décision est prise pour vous suite à phénomènes inconnus.

Le point de non-retour est la lumière intense; une fois qu'on y entre, il n'y a pas de retour, c'est la mort du tronc cérébral et la finalité.

En ce qui concerne la cause de l’inconscience et des expériences ultérieures, j’ai exclu l’hallucination en raison de la durée inconnue de l’événement même. Par ailleurs, j’ai le sentiment qu'aucun des médicaments sur ordonnance que je prends, comme pour la tension artérielle, le cholestérol et les accidents vasculaires cérébraux, n'est capable de provoquer ce phenomène.

J'ai également exclu que le méningiome calcifié ait pu me rendre inconscient, comme cela peut arriver avec une tumeur maligne et la cause la plus probable de l'expérience était un accident vasculaire cérébral. Une IRM a identifié une lésion du tronc cérébral, qui semble indiquer un accident vasculaire cérébral. Cela a affecté mes jambes et ma façon de marcher et je ressens le besoin de m'asseoir autant que possible. Les gens ne semblent pas comprendre qu'il s'agit d'un effet secondaire d'un accident ischémique transitoire et qu'il s'agit d'un trouble neurologique idiosyncratique.

J'ai rejeté la théorie selon laquelle tout l'épisode aurait pu être un mauvais rêve, voire un cauchemar. Je rêve comme tout le monde mais quelques minutes après mon réveil, le rêve est oublié. Tout cet épisode semble s’être gravé en permanence dans ma mémoire. Je peux le déplacer dans le subconscient en m'occupant d'autres questions ou je peux l'évoquer à volonté et il est toujours présent et toujours le même, sans jamais différer dans les détails. Pour que je puisse compléter cette déclaration, il a toutefois fallu plusieurs jours pour extraire autant d'informations que possible sur les détails fournis et je suis revenu à maintes reprises toute cette declaration tout entière.

Je ne suis pas une personne religieuse, bien au contraire, et je n'ai aucune intention de me tourner vers ce que j'appelle la superstition des masses en quête de réponses. Ce que j'ai vécu, je ne crois pas que cela ait été une expérience religieuse, c'était un phénomène paranormal.

Il est maintenant évident que pour accepter mon expérience, je devrais converser avec d'autres personnes qui ont fait des déclarations similaires et comparer leurs expériences avec la mienne. Presque certainement, ma propre expérience n'est pas isolée et différentes personnes ont pu expérimenter des phénomènes différents dans des circonstances différentes. Il serait également intéressant de découvrir comment l'expérience a affecté la vie des autres. Plus vous pouvez réunir de personnes pour attester de ces expériences, plus elles seront crédibles. Je voudrais voir un groupe d’étude ou un groupe de survivants mis en place afin que les personnes concernées puissent parler de leurs expériences les unes aux autres et la meilleure façon de les initier serait probablement de faire de la publicité dans la presse ou de publier une page sur internet, mais je n'ai aucun moyen de faire la partie internet.

QUATRE

La quête de savoir

Plus de deux ans après l'expérience, son souvenir était toujours aussi vif. J'avais essayé de trouver des réponses mais en vain. Mes recherches ont été aussi poussées que possible, en vain, et plus je pensais à l'expérience, plus je devenais curieux. Je voulais des réponses, sinon, des assurances que je n'étais pas seul ici-bas. J'ignorais tout auparavant de ce que j'avais vécu, mais je savais que c'était un événement très important. J'avais entendu dire bien entendu la phrase selon laquelle "toute ma vie avait défilé sous mes yeux", comme le décrirait une personne ayant failli mourir, mais j'ignorais que ce que j'avais vécu puisse être décrit comme une expérience de mort imminente ou une expérience hors du corps jusqu'à ce que j'ai commencé à resonger à l'épisode sur TV3 au début de 2009 et à la personne interrogée qui avait hésité au dernier moment quand elle avait dû décrire ce que c'était que de passer de l'autre côté.

Maintenant, je pouvais nommer mon expérience, et stimulé par le reportage télévisé, j'ai d'abord écrit au programme Campbell Live puis au vice-chancelier de l'Université Massey. Dans la lettre adressée au programme Campbell, j'ai mentionné l'hésitation de la personne face à la question difficile, j'ai mentionné que j'avais vécu une expérience similaire et demandé si on pouvait me mettre en contact avec cette personne. Malheureusement, je n'ai jamais reçu de réponse de leur part. Dans la lettre à Massey, j'ai mentionné l'épisode à la télévision, le fait que j'avais également vécu une expérience similaire et puis des questions sur des universitaires qui auraient pu s'intéresser à ce phénomène et si des recherches avaient déjà été menées. Puis, à ma grande surprise, l'assistant personnel du vice-chancelier a répondu que ma lettre avait circulé dans les départements et qu'une Dre Mary Murray, qui était maître de conférences en sociologie, avait manifesté son intérêt pour me rencontrer et en discuter avec moi. Je l'ignorais alors, mais toute ma vie allait s'améliorer. Porté par un nouveau type d’enthousiasme, j'ai mis la dernière touche à la déclaration que j’avais méticuleusement préparée et placé des copies de cette lettre et d’autres lettres écrites sur le disque que j'emmènerais avec moi lors de mon premier rendez-vous avec Massey. J'avais toujours eu cette capacité inhérente d'écrire des lettres et des articles courts. Au début, j'avais écrit sur des courses automobiles pour un magazine avant de devenir rédacteur en chef d'une lettre d'information d'un club automobile et d'une société astronomique. J'avais cette propension à entrer dans les détails les plus infimes de ce que j'écrivais, les articles étaient souvent décrits comme longs mais informatifs et, le plus souvent, l'éditeur aurait pu avoir besoin de son propre éditeur à plus d’une occasion.

Lors de la première réunion, j'ai provisoirement présenté ma déclaration écrite des événements, dans l'espoir que le Dr Murray pourrait lire ceci en premier, mais quand elle a dit: «Trevor, raconte-moi ce qui s'est passé», je me suis lancé dans un récit tout frais, revivant ce que je savais avoir été mon expérience de mort imminente. Nous aurions pu parler pendant des heures. En fin de compte, Mary s'intéressait vivement à la mort et l'agonie et espérait mettre les choses en marche en utilisant les ressources de Massey, ce qui lui permettrait de mener des recherches sur ce phénomène et d’autres au cours de la nouvelle année. Finalement, au fur et à mesure que notre conversation progressait, je me suis fait dire qu’il y avait une certaine ironie au fait que j’avais passé la majeure partie de ma vie dans l’industrie des pompes funèbres à travailler comme embaumeur. J'avais vu la mort des deux côtés, j'avais eu peur après l'expérience mais finalement, cela s'est calmé. Ce n'était pas une peur de la mort, ça avait disparu, je pense que c'était parce qu'au moment de reprendre conscience, j'avais eu peur pour ma survie même, pas devant l'expérience ou le fait que je pensais avoir été très proche de la mort ou même avait réellement été mort pendant un bref moment. En grande partie, cela avait été l'expérience la plus merveilleuse et la plus belle que j'ai jamais eue.

CINQ

Rendre cela public

J'avais cette soif de connaissance presque insatiable. J'ai commencé à lire les livres que Mary m'avait prêtés sur les expériences de mort imminente qui avaient été étudiées et publiées au Royaume-Uni durant une trentaine d'années seulement et j'étais stupéfait de l'ampleur des publications. Il était réconfortant d’apprendre que des milliers de personnes à travers le monde avaient vécu des expériences similaires, qu’elles n’étaient pas exactement les mêmes, que certaines personnes n’avaient pas vécu d’expérience hors du corps ni n'avaient rencontré des membres de leur famille décédés, mais que tous avaient mentionné s'être heurtés ou avoir rencontré ce qui était largement décrit comme étant l'être de lumière et avoir appris que leur heure n'était pas venue et qu'ils devaient repartir. L’impact que les expériences avaient eu sur ces personnes était également décrit. J'étais catégorique sur le fait que je devais parler à d'autres personnes et que la meilleure façon de le faire était de faire appel à la presse. En d'autres termes, j'étais disposé à exposer mon expérience au grand public dans l'espoir que d'autres se manifestent. J'ai écrit des lettres à trois grands journaux, le NZ Herald, le Dominion Post et le Manawatu Evening Standard. Quelques jours plus tard, j'ai trouvé un message sur mon répondeur. Janine Rankin, journaliste au Standard, avait réagi et une entrevue a été fixée au 17 décembre. On m'a également demandé si je voulais qu'elle amène un photographe, ce qui ne me dérangeait absolument pas.

Je n'avais parlé à personne au club où je résidais en tant que gardien de la visite imminente de la presse et je ne voulais pas que le club recoive la moindre publicité. L'interview devait rester entre moi et la journaliste et son photographe. J'ai donc décidé d'en parler à l'un des membres qui était sur place la veille de l'entretien, car j'avais en fait invité la presse à venir sur la propriété d'une société privée. J'avais décidé de mentionner le sujet à cette personne de telle manière qu'il ne penserait pas que je divagais et saurais que j'étais en fait très sérieux au sujet de toute cette expérience. J'ai abordé le sujet avec autant de soin que possible. La conversation s'est déroulée comme suit:

Dave, avez-vous déjà eu l'impression qu'il existe certains phénomènes qui ne sauraient être expliqués?

Qu'entends-tu par là?

Avez-vous déjà entendu parler de personnes qui disent avoir vu toute leur vie défiler sous leurs yeux, par exemple? Quand elles se sont trouvés proches de la mort?

Oui.

Eh bien, j'ai eu une expérience amusante il y a un peu plus de deux ans, j'ai vu des choses, j'ai été témoin de ma propre mort, des choses comme ça.

Était-ce quand vous étiez un escroc, et qu'on vous surveillait?

Oui. C'était une sorte d'expérience de mort imminente; vous êtes la première personne à qui j'en parle. Le journal (local) souhaite en discuter avec moi, et je ne veux pas que le club soit impliqué, des photos, ce genre de choses.

Je ne vois aucun problème là. Parlez-leur chez vous.

Ils viennent demain.

J'ignore ce que Dave pensait vraiment, sauf qu'il savait que je ne délirais pas ou quoi que ce soit. Détail intéressant, quand je lui ai parlé plus tard des animaux et de leurs sens plus développés par rapport aux nôtres, il a mentionné que son père avait un chien et que lorsque son père est mort à domicile, le chien a soudain absolument refusé de remettre les pieds dans la maison. C'était comme si le chien avait senti que quelque chose était arrivé à son maître ou avait ressenti quelque chose au moment de sa mort. Je lui ai dit que c'était le genre de phénomène dont je parlais.

Je m'attendais à un interrogatoire, compte-tenu du caractère inhabituel du sujet, mais ce n'était pas le cas. Janine et le photographe Jonathan Cameron sont dûment arrivés et l'interview a commencé. Comme d'habitude, j'avais préparé une copie de ma déclaration originale et des copies d'autres lettres écrites pour faciliter un peu les choses. Ensuite, ils ont demandé à voir où l'expérience avait eu lieu et j'ai pu les emmener dans ma cuisine ou dans ma cabine, comme la plupart des gens l'appellent. A l'intérieur, le photographe m'a fait asseoir sur mon lit pendant qu'il prenait une série de photos de près. Et puis tout était fini. Janine a promis de m'envoyer un texto quand l'article paraîtrait et, en partant, elle m'a également averti que je devais me rendre compte que je figurerais partout dans le journal. J'étais content de cela, mais je n'avais pas réalisé à l'époque l'ampleur que cela prendrait; l'endroit exact où j'habitais ne figurerait pas, et on ne m'avait pas demandé comment je gagnais ma vie. J'ai reçu un texto le lendemain, le 18 décembre, disant que l'article paraîtrait dans le journal du soir même.

Tandis que je descendais à la papeterie la plus proche ce vendredi après-midi, je savais que je figurerais sur la première page du journal, je m'en faisais une sorte de vision et je pouvais voir ma photo en première page. Cela s’est avéré vrai lorsque je suis arrivé devant les journaux sur le présentoir, et que j’ai eu un bref aperçu de la une. La façon dont les journaux étaient pliés montrait le jaune sur la paroi arrière de ma cabine et une partie de mon coude droit. J'ai sélectionné trois exemplaires et quand je suis allé les payer, le propriétaire du magasin m'a regardé droit dans les yeux mais n'a rien dit. Je l'ai regardé directement et j'ai su qu'il savait que c'était moi à la une. En arrivant à la maison, j'ai pu découvrir l'ampleur de l'article.

Il y avait une photo énorme, en couleur et mesurant 26 cm sur 19 cm de moi assis sur mon lit, mais pas ça seulement. La photo montrait également la meilleure partie de ce coin de mon logement, montrant clairement tous mes équipements de radio et de station météo ainsi que ma collection de cuirassés sur une étagère à l'arrière. La photo avait également capturé l'heure exacte à laquelle elle avait été prise, vu que l'on pouvait clairement voir le 10-49 sur la station météo. J'ai eu le sentiment que la photo était intrusive pour commencer, à cause de ce que cela révélait, mais c'était ce que le photographe voulait, une image de tout ce qui s'était passé, et je leur avais dit au tout début que j'étais comme ouvert livre; rien ne serait caché ou dissimulé. En haut de la photo, on avait mis cette légende:

“SURVIVANT DE LA MORT”

et sous la photo, il y avait les mots: - De retour à la maison: Trevor James essaie toujours de comprendre ce qui s’est passé quand son esprit conscient a quitté son corps. L'article entier s'étalait sur au moins un bon tiers de la première page de ce vendredi. Le contenu complet de l'article est le suivant:

LA MORT-IMMINENTE CONTINUE À INTRIGUER

La personne allongée sur le lit était couverte d'un drap gris replié sur ses épaules. Sa bouche et ses yeux étaient fermés, ses cheveux étaient peignés et il semblait que ses mains étaient jointes à sa taille. De son point de vue, flottant près du plafond, Trevor James réalisa qu'il regardait son propre corps. Trois personnages vêtus de blouses chirurgicales ou draps mortuaires et de bonnets gris apparurent dans la pièce. M. James les identifia comme ses parents et son frère décédés depuis longtemps. Ils fixèrent la silhouette sur le lit, la bouche ouverte mais sans émettre le moindre son. Ils firent signe. M. James était ravi par l’éclat de lumière blanche brillante qu’il pouvait voir dans une fente au bas de sa porte. Il ne s'est pas déplacé vers elle et au bout d'un moment, les personnages se sont estompés. M. James s'est réveillé, bien vivant, le lendemain matin. Il portait les vêtements dans lesquels il s'était alongé la veille au soir. Le sentiment de grande paix et d'harmonie avait disparu. Il était désorienté et effrayé. Il n'y avait pas de ligne téléphonique là où il vivait à la périphérie de Feilding, alors il a réussi à sortir en trébuchant et à appeler à l'aide. L'ambulance est arrivée. Ses signes vitaux étaient très bas, sa pâleur mortelle. L'explication médicale finale était qu'il avait eu un accident vasculaire cérébral. Deux ans après, cet homme de 69 ans essaie toujours d’expliquer son expérience, mais sans le pouvoir.

Le compte rendu méticuleux de M. James sur son expérience de mort imminente fascine Mary Murray, maître de conférences en sociologie à l'Université Massey, qui s'intéresse particulièrement à la mort et à l'agonie. Elle souhaite interviewer davantage de Néo-Zélandais qui ont des histoires similaires à raconter et attend l'approbation du comité d'éthique pour commencer ses recherches. Il existe de nombreuses explications différentes pour ce phénomène, mais personne ne sait avec certitude de quoi il s'agit. Les projets de recherche à l’étranger tentent de comprendre les états d’inconscience qui pourraient induire le type d’expérience décrit par M. James. Mme Murray avait étudié la littérature qui expliquerait le rôle que pourraient jouer les endorphines dans les expériences extracorporelles, ce qui arriverait au cerveau sous anesthésie et quel rôle la culture et les croyances religieuses peuvent jouer dans l’expérience de la mort imminente. Elle a dit que jusqu’à ce que les gens commencent à parler de ce phénomène plus ouvertement, vivre avec son souvenir pourrait être une affaire de solitude pour des gens comme M. James. Certains ont rapporté que cela avait eu un effet profond sur leurs vies.

Par Janine Rankin

La scène de l'expérience ou SDE

Ci-dessus, une photo similaire à celle prise par le photographe Jonathan Cameron du Manawatu Standard, mais elle est prise de plus loin. Je flottais près de l'endroit où le miroir se trouve, en haut à droite, ce qui m'avait permis de me voir allongé sur le lit sur lequel reposent les deux coussins rouges et qui est partiellement caché par la chaise bleue et blanche et d'observer en même temps mes parents décédés debout, là où se trouve la chaise jaune. J'ai trouvé l'article très bien, il était en grande partie composé de segments de ma propre déclaration écrite et d'explications et de conclusions de Mary, qui avait obtenu la permission de son comité d'éthique de parler à la presse. Naturellement, je serais immédiatement reconnu par ceux qui me connaissaient personnellement, et le premier signe a été une caissière que je connaissais depuis quelques années. J'étais à la caisse à côté de la sienne et juste en face. Cette dame m'a regardé et m'a fait signe, puis elle a dit d'une voix normale, mais qui s'est élevée au-dessus des deux caisses.

Je ne savais pas que vous étiez une star. Ça va, mon chou? Je vous ai vu dans le journal.

Légèrement embarrassé, je lui ai assuré que j'allais bien et que j'étais encore en vie. Après cela, je suis sorti discrètement du supermarché. À ce jour, chaque fois que cette dame me sert à la caisse, elle me demande si je vais bien. Plus tard, il y a eu un autre cas où j'étais en public et j'ai été interrogé sur l'article me concernant. Cette fois-ci, même si les questions sont apparues soudainement, j'ai senti que j'étais mieux préparé pour gérer la situation, qui sera décrite plus loin.

J'avais précédemment demandé à la journaliste qu'en ce qui concerne les réactions du public, pourrait-elle fournir aux lecteurs le numéro d'une boîte à lettres à laquelle ils pourraient m'écrire et, heureusement, au bout de l'article, le numéro de boîte postale de l'éditeur du Manawatu Standard avait été imprimé. J'ai aussi téléphoné à Mary pour lui dire que nous avions tous les deux fait la une des journaux et elle a répondu que maintenant nous étions en difficulté. Il ne fallut pas longtemps pour que plusieurs réponses arrivent. Le journal était évidemment également affiché sur Internet comme les journaux ont tendance à l'être, certains répondants ayant trouvé l'adresse électronique de Mary et pris contact, d'autres avaient écrit à la boîte aux lettres.

Comme Mary ne s'était pas encore adressée à Massey pour obtenir l'approbation de son comité d'éthique en matière de recherche, elle ne pouvait en parler à aucune des personnes ayant pris contact, mais cela ne l'empêchait pas d'échanger avec eux de manière personnelle et non scientifique. Le contact de retour a été établi avec ceux qui lui avaient écrit et j'ai moi-même reçu quelques noms et adresses auxquels je voulais répondre. Noël est arrivé, puis cela a passé, il n'y avait pas de courrier et les gens étaient en vacances. J'avais hâte de voir s'il y avait d'autres réponses.

Il est intéressant de noter que pour une raison quelconque après l'expérience, j'ai décidé que je voulais être entouré de couleurs vives. Mon logement avait été peint à l'extérieur avec des couleurs pastels et des pastels à l'intérieur. Avant l'hiver 2007, j'ai peint l'extérieur d'un jaune vif avec des bleus, des jaunes, des rouges et des gris à l'intérieur. Les couleurs vives ont transformé la cuisine et moi-même en même temps. Bien sûr, à ce moment-là, je n'avais pas encore pris contact avec d'autres personnes comme par la suite, et l'expérience était toujours présente dans mon esprit, mais pour une raison quelconque, je savais ce que je voulais faire avec le décor. J'ai également inventé un nouvel acronyme, SDE, qui signifie scène de l'expérience.

La cuisine ou la cabine occupée par moi-même en tant que gardien.

Après l'EMI, je voulais être entouré de couleurs vives.

SIX

Gérer la publicité

Naturellement, j'étais un peu inquiet de la réaction des gens avec qui je travaillais au club et le soir de la publication, je prenais quelques verres avec trois autres personnes. Tout ce à quoi je pouvais penser, c'était à l'article et je me demandais si l'un d'entre eux avait vu le journal. Enfin, je voulais juste revenir à la paix de ma piaule, et je continuais à réfléchir à la manière de leur révéler la publicité. Je les ai appelés à la radio et j'ai dit que j'avais laissé une copie du journal sur la chaise du palier, que j'étais à la une, et que je ne voulais pas parler du contenu ce soir-là, car je me sentais encore un peu bizarre. Cela leur convenait bien et le lendemain, il y avait des commentaires indifférents à ce sujet. La conversation la plus intelligente que j'ai entamée plus tard était avec un gosse de dix-huit ans et je lui ai donné une copie de ma déclaration à lire, espérant qu'il comprendrait mieux ce que j'avais vécu. J'étais un peu inquiet de savoir si ces trois-là allaient parler à d'autres personnes qui ne semblaient pas si sympathiques, mais je n'ai plus évoqué mon expérience jusqu'à ce que j'aille me faire couper les cheveux en ville et le coiffeur, que je connaissais depuis plus de quinze ans, s'est lancé sur le sujet de l'article du journal.

La suite est presque mot pour mot:

Il y a quelques semaines, quelqu'un a volé tous les journaux, impossible d'en avoir un.

Quoi, le Feilding Herald ou le Standard?

Le Standard. C'était toi. Je pensais que la prochaine fois que je te verrais, j'allais te le chiper.

Oh oui.

Je n'ai lu que la première partie, mais je t'ai reconnu. Comment était-ce?

Un peu effrayant, à ne pas recommander, mais ça allait aussi.

Je n'ai jamais coupé les cheveux d'un cadavre auparavant. As-tu vu des anges avec des ailes?

Non, ce n'était pas une expérience religieuse.

Comment était-ce là-bas? Es-tu revenu pour un bilan de cent ans ou quelque chose?

Nah.

Est-ce qu'ils t’ont ranimé? (signifiant l'ambulance)

Non, je suis revenu à moi, ce n'était pas mon heure. Je pense que j'ai dû mourir. Mais ce qui m'inquiétait le plus, c'était que je ne pouvais pas me faire couper les cheveux là où j'étais. (rires)

Je n'ai jamais vu un cadavre conduire un scooter auparavant. À la prochaine.

Ouai, merci Terry.

Même si je savais que Terry avait voulu adopter un ton léger, je me suis dit que je lui avais bien donné la replique durant cet intermède. Il était évident qu'il ne savait vraiment pas de quoi il s'agissait et pourquoi avait-il admis n'avoir lu que la première partie de l'article? Pouvait-il voir à quoi cela aboutissait et refusait-il d'admettre que ce genre de phénomène se produisait réellement? J'étais un peu indigné, en l'entendant évoquer l'en-bas. Je ne sais pas pourquoi il a supposé que j'étais descendu en-bas, c'est-à-dire en enfer, peut-être. J'ai toujours pensé que les définitions du paradis et de l'enfer étaient des superstitions de ceux qui croyaient en ce genre de choses. Je suis certain que lors de ma prochaine visite au salon, cette conversation se poursuivra intelligemment et j'aurai une meilleure occasion d'expliquer pleinement ce qui s'est passé.

SEPT

Où maintenant?

La recherche de connaissances et de réponses se poursuivra, ce qui pourrait constituer la base de la première recherche sérieuse sur les EMI en Nouvelle-Zélande. Je veux participer à ces recherches; parlez à d'autres personnes ayant eu des experiences, encouragez-les à sortir au grand jour; faites-leur comprendre qu'ils ne sont pas seuls là-bas; cette quête peut ne jamais s'achever, mais la compréhension et l'acceptation de ce phénomène seront grandement améliorées. Cette année, je peux imaginer que de grands progrès ont été réalisés grâce aux recherches du Dr Murray, ce qui ouvrira certainement de nombreux débats dans différents domaines scientifiques. Il y aura toujours des détracteurs. Avant ma propre expérience, je n'ai jamais imaginé l'existence d'un tel phénomène entourant la mort imminente, et encore moins songé que je pourrais en faire l'expérience moi-même. J'ai toujours pensé que la mort était comme une anesthésie générale, la lumière s'éteignait, puis plus rien. Il y avait peut-être un esprit qui quittait notre corps physique et continuait dans une autre dimension, mais je pensais que cela pouvait être une doctrine religieuse. Maintenant, je ne sais vraiment que croire. Tout ce que je sais, c'est qu'il y a quelque chose.

On espère que les lecteurs auront acquis une meilleure compréhension des expériences EMI et HDC (de mort imminente et hors du corps) qui ont été signalées sous une forme ou une autre bien avant la première année et le berceau même de la civilisation. Certaines des personnes en ayant fait l'expérience peuvent affirmer avoir rencontré leur créateur et leur foi a été renforcée; pour ceux qui ne croient pas, il vaut peut-être mieux accepter que certains phénomènes existent et en rester là. Il se peut que nous ne sachions jamais exactement ce qui les cause et pourquoi. Les curieux parmi nous peuvent continuer à enquêter plus à fond; les scientifiques, les philosophes, les chefs religieux et les sceptiques auront sans doute aussi leurs théories. Ceux qui en ont fait l'expérience pourraient très bien raconter que leur chemin vers l'être de lumière n'était qu'une transition de la vie à la mort, qu'il y a une vie après la mort et qu'elle est belle; indistinctement pleine de paix et d'harmonie, sans douleur, dotée de couleurs merveilleuses, où ils étaient enfin réunis avec ceux qu'ils aimaient et qui étaient décédés, et c'est comme s'ils se trouvaient dans un second univers. Il n'y a pas de retour en arrière; nous finirons tous là où nous irons éventuellement après notre mort. Un mystère prévaut pour moi; qui ou quoi prend la décision dans la lumière que certains doivent repartir d'où ils sont venus, tandis que d'autres peuvent rester, et pourquoi? Par ailleurs, je ne me souviens pas du temps et de la durée de l'expérience. Seuls ceux qui sont allés au-delà le savent. C'est une toute nouvelle frontière pour nous.

Renseignements généraux:

Genre: Homme

La date à laquelle l’EMI est survenue: 19 mars 2007

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie? Oui Par la suite, une évaluation a montré que j’avais souffert d’un AVC. Les périodes d’inconscience semblent liées à un AVC.

Éléments de l'EMI:

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience? Merveilleuse

Vous êtes vous senti séparé de votre corps? Oui J'ai clairement quitté mon corps et j'existais en dehors

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal? Moins conscient(e) et lucide que d’habitude je ne suis pas sûr

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité? je ne suis pas sûr

Est-ce que vos pensées allaient rapidement? Incroyablement vite

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir? Tout semblait se passer à la fois; ou le temps s'arrêtait ou perdait toute signification. J’étais inconscient pendant 14 heures, mais quand j’y réfléchis, je pense que l’expérience a duré 20 secondes, à mon avis.

Est-ce que vos sens étaient plus vifs que d'habitude? Incroyablement plus vifs

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal? Oui La scène, et les personnages que j'ai rencontrés, étaient entourés de gris brumeux. Il n'y avait pas d'autre couleur que le gris et la lumière.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal? Oui, j'ai eu l'impression que je n'avais rien pu entendre. Mes parents décédés me racontaient quelque chose, mais je ne pouvais pas entendre ce qu'ils disaient.

Avez-vous eu l'impression d'être conscient de choses se déroulant ailleurs? Oui, et les faits ont été vérifiés

Êtes vous passé à travers un tunnel? Oui J’ai senti comme si je tombais à travers un tunnel.

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres décédés ou encore vivants? Oui Ils se tenaient debout dans la même pièce que moi, mais au bas de mon lit - environ 1,80 m. À ce moment-là, je flottais au plafond, donc je baissais les yeux vers mon corps (sur le lit) et vers eux. Oui, je les connaissais - c'étaient mes parents et mon frère décédés. Je ne pouvais pas entendre ce qu'ils disaient, mais ils me faisaient signe de leurs mains de venir avec eux.

Avez-vous vu ou vous êtes-vous senti entouré par une lumière brillante? Non

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre? Oui Il y avait une lumière sous une fissure dans la porte - l'écart était d'environ 1 cm. La lumière était complètement contenue de l'autre côté de la porte et elle ne brillait pas dans la pièce. C'était une lumière blanche très brillante. J'ai eu l'impression qu'elle était dotée d'un pouvoir magnétique qui avait pour effet de m'attirer.

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde non terrestre? Un endroit clairement mystique ou un domaine surnaturel

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience? L'expérience toute entière a été merveilleuse et très belle ... sentiment très difficile à décrire.

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort? Paix ou bien-être incroyable

Avez-vous eu un sentiment de joie? Une joie incroyable

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l'Univers? Je me sentais uni(e) au monde ou ne faisait qu'un avec le monde

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre? Tout sur l'univers

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues? Mon passé est apparu en un clin d'oeil, hors de mon contrôle

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues? Des scènes de l’avenir du monde

Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite? Non

Êtes-vous arrivé à une frontière ou à un point de non-retour? J'ai atteint une barrière que l'on ne me permettait pas de dépasser; ou j'étais renvoyé contre ma volonté

Dieu, Spiritualité et Religion:

Quelle était votre religion avant cette expérience? Indécis(e) Aucune

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience? Non

Quelle est votre religion maintenant? Libéral Aucune

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience? Non

Avez-vous eu l'impression de rencontrer un être mystique ou une présence, ou d'entendre une voix non identifiable? J'ai rencontré un être précis, ou une voix, clairement mystique ou d'origine non terrestre

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience? Je les ai vus vraiment

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion:

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie? Non

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience? Oui. Je suis devenu plus renfermé sur moi-même; je préfère rester avec moi-même, même si j'ai des rapports sociaux en de rares occasions. Je me concentre en moi-même.

Après l'EMI:

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots? Non

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant? Oui J'ai l'impression d'avoir récupéré certains dons que je possédais quand j'étais plus jeune, mais que j'avais perdu par la suite en vieillissant.

Est-ce qu'il y a une ou plusieurs parties de l'expérience qui sont particulièrement significatives pour vous? Oui ... le sentiment de flotter et de pouvoir m'observer moi-même et mes parents décédés. Pendant que je flottais tous les bons sentiments sont apparus.

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Oui, il s'est écoulé deux ans avant que je partage mon expérience. La première personne à qui j'en ai parlé en détails était la Dr Mary Murray, qui était intéressée et réceptive. Je pense qu'elle a été influencée et fascinée par mon récit méticuleux de l'événement.

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience? Non

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue? L'expérience était définitivement réelle

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant? L'expérience était définitivement réelle

Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie? Non

Y a-t-il d'autres questions que nous pourrions poser pour vous aider à communiquer votre expérience? Non, je crois que vous avez bien tout couvert.