EMI Star E
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Mon mari et moi étions séparés. Je me cachais avec deux petits enfants, dont l’un avait 16 mois. Un matin, j'avais eu une rencontre particulièrement mauvaise avec mon mari après une matinée avec des avocats. Je l'avais conduit là-bas car il ne conduisait pas. Je savais que si je ne l'emmenais pas à la réunion, il n'irait pas. Alors, je l'ai conduit. De retour au domicile conjugal, où je n'habitais plus, il m'a demandé d'entrer. J'ai trouvé une excuse pour éviter d'entrer. Dès qu'il est sorti de la voiture, je me suis éloignée du trottoir. Je tremblais violemment. J'ai conduit directement à la maison de ma copine, où mon fils m'attendait. L'heure du déjeuner était passée et je voulais le ramener à la maison pour sa sieste. Mon amie m'a demandé de rester. Elle avait un mauvais pressentiment. Je sais maintenant qu'elle avait une directive du Saint-Esprit, mais je ne comprenais pas encore ces choses. Elle pouvait voir que j'étais agitée et elle m'a suppliée de ne pas partir. Mais j'avais besoin de mettre de l'ordre dans mes pensées. Alors, je lui ai promis que dès que mon fils se réveillerait de sa sieste, je reviendrais. Elle m'a laissée partir à contrecœur.

Le trajet de sa maison à la mienne ne prenait que quelques minutes. Au moment où je suis rentrée à la maison, mon fils dormait dans son siège auto. J'avais une routine quand il dormait. Je le sortais de la voiture, le portais sur mon épaule jusqu'à la maison, je déverrouillais la porte d'entrée et l'emmenais directement dans son lit. Ensuite, je descendais immédiatement et j'ouvrais le garage. Ensuite, je conduisais la voiture dans le garage et fermais la porte. La voiture serait cachée et la porte serait verrouillée derrière moi. Il ne restait plus qu'à verrouiller la porte de la maison. Tout cela ne prenait pas plus de quatre minutes.

Alors que je bordais mon fils dans son lit, j'ai pensé à quel point il était paisible. Une petite consolation au milieu du chaos. Je descendais les escaliers quand j'ai entendu quelqu'un entrer dans le couloir par la porte d'entrée. J'ai pensé que cela devait être un de mes voisins qui aurait pu me voir rentrer à la maison. Probablement à la recherche d'une tasse de thé et d'une conversation. J'ai tourné le coin au bas de l'escalier et je suis tombée nez à nez avec mon futur ex-mari.

Comment avait-il trouvé ma maison ? Je pensais que j'étais cachée. Comment m'avait-il trouvée ? Comment était-il arrivé ici ? La panique m’envahissait. Il n'était nulle part en vue quand je m’étais garée dans mon allée et il n'y avait nulle part où se cacher à l'extérieur. C'était une rue de maisons en rangée sans espace entre elles. Il n'y avait pas d'arbustes luxuriants derrière lesquels se cacher. Pas de bâtiments derrière lesquels se dissimuler. Il n'y avait tout simplement nulle part où se cacher. D'où venait-il ? Je n'étais à l'étage qu'une minute ou deux. J'ai pensé : « Oh mon Dieu ! Aide-moi ! »

Je savais instinctivement que je devais le tenir éloigné du bébé. Alors, j'ai fait la seule chose que je pouvais faire dans ces circonstances : je l'ai invité dans le salon. Je suis allée à la cuisine pour mettre de l'eau pour le thé. Cela me donnerait une minute ou deux pour réfléchir. Je savais qu'il voulait parler ; ce qui était la dernière chose que je souhaitais faire.

Le salon était peu meublé. Je me suis assise dans mon seul fauteuil et il s'est assis sur le bord du canapé. J'étais tendue. Mon mari a commencé à parler. Il voulait que je revienne avec lui et que je lui donne une autre chance. Il voulait que nous restions une famille. Il ne pouvait pas voir qu'il était beaucoup trop tard pour cela parce qu'il avait détruit toute la confiance, tout l’amour ou le moindre sentiment positif que j'aurais pu éprouver pour lui. Il me suppliait maintenant : « Je ne peux pas te laisser partir ! Je ne peux pas lâcher les enfants ! Je ne peux pas te laisser partir ! » Dans l'angoisse, j'ai pensé : « Oh mon Dieu ! J'ai besoin de ton aide ! Je ne peux pas gérer ça ! » A l'intérieur je hurlais !

Momentanément, j'ai détourné la conversation de nous. J'étais désespérée. Je pensais qu'il pourrait partir, mais il est resté. Puis il a demandé à emprunter ma voiture. Je devais le faire sortir de chez moi. Mon mari n'avait pas de permis de conduire. Il n'avait jamais conduit de voiture, à ma connaissance. À ce moment-là, je me fichais de savoir si la voiture reviendrait jamais. Si c'était ce qu'il fallait, il pouvait avoir la voiture. Toute pensée rationnelle m’échappait. Je l’ai prié de demander à notre ami commun de ramener la voiture et de la ramener à temps pour que je récupère ma fille à l'école. Puis, presque aussi vite qu'il était apparu, il a disparu. Me laissant avec des sueurs froides.

C’était quelques minutes après trois heures et je devais aller chercher ma fille à l'école. Mon fils dormait encore, mais je ne voulais le réveiller qu'à la dernière minute. Il fallait que je le réveille vers trois heures dix. Il était à peu près trois heures neuf minutes lorsque la voiture s'est arrêtée dans l'allée. Le soleil radieux de l'après-midi était reflété par le capot. Je ne pouvais pas voir le visage du chauffeur, mais j'ai supposé qu’il s’agissait de notre ami commun. Le conducteur a ouvert la portière et il est sorti de la voiture. C'était mon mari ! Je n'avais plus que vingt minutes maintenant pour réveiller le bébé, aller à l'école et récupérer ma fille. J'espérais pouvoir obtenir les clés de mon mari sans le laisser entrer dans la maison. Mais il est entré avec force dans la maison avant que je puisse atteindre la porte pour la verrouiller. Il portait une enveloppe en papier kraft et il était de nouveau en colère. Il est entré dans la cuisine et a jeté l'enveloppe sur la table. En me criant dessus, il a ramassé l'enveloppe et a sorti l'accord de séparation. Dans une colère provocante, il a griffonné son nom en bas, hurlant toujours après moi en signant. « Si c'est ce que tu veux, tu peux l'avoir ! » gronda-t-il.

Je devais m'éloigner de cette colère. Je me suis retirée dans le salon. Il m’a suivie. Il a traversé la pièce et s'est assis sur le bord du canapé. Il a commencé à me supplier de ne pas lui faire ça. Je me suis assise dans le fauteuil, comme une pierre. J'étais impuissante. Je le détestais et je voulais qu'il parte, mais je ne pouvais pas bouger parce que j'avais peur de lui. Je ne pouvais pas me permettre de faire un faux pas maintenant. Mon mari s'est approché de moi et a posé une main sur mon genou. Il pleurait maintenant, disant : « Je ne peux pas te laisser partir », « Je ne peux pas te laisser partir. » Sans avertissement, ses doigts se sont resserrés sur ma jambe. J’ai regardé rapidement dans ses yeux. « Je ne te laisserais pas partir ! » gronda-t-il.

J'ai vu sa personnalité changer dans l'espace d'une ou deux secondes, sous mes yeux. J'avais déjà vu ça quand il buvait. Mais cette fois-ci, il était sobre et très dangereux. C'était rapide et sans équivoque, comme si quelqu'un avait descendu un store au-dessus de la fenêtre de son âme. Avant que j'aie eu le temps de réagir, ses mains se sont posées sur ma gorge et il a commencé à m'étouffer. J'ai pensé : « Mon Dieu ! Il va me tuer ! » Puis il l'a dit : « Je vais te tuer ! »

J'ai tenté d’arracher ses mains et nous sommes tous les deux tombés sur le tapis. J'ai essayé de retirer ses mains de mon cou, mais il était bien trop fort pour moi. Si seulement je pouvais mettre un doigt ou deux entre ses mains et ma gorge. Je ne pouvais pas respirer. Je roulais sur le tapis, l'emportant avec moi. Sa poigne s’est desserrée pendant une simple seconde. C'était suffisant pour respirer. Nous avons encore lutté. Il criait et m'insultait. Mon cœur battait. Chaque fois que je réussissais à desserrer suffisamment sa poigne pour prendre une respiration saccadée, ses doigts retrouvaient mon cou avec une force renouvelée. Je m'étouffais et j'allais mourir. Alors que j’étais sur le point de m'évanouir, mes enfants me sont venus à l'esprit. Je me demandais, qu'allait-il leur arriver ? Qui s'occuperait d'eux ? Je ne pouvais pas mourir ! J'avais des bébés dont il fallait que je m'occupe ! Je l’ai frappé avec mes bras et mes jambes et j'ai décroché un coup. La poigne de mon mari s’est momentanément relâchée et je me suis éloignée de lui. Je devais gagner la porte.

Mais il était trop rapide pour moi. Il a bloqué le passage vers la cuisine, ce qui m'a fait bondir vers la porte. Il a bondi de nouveau dans le couloir, tenant un éclat de métal à la main. Il m'a attrapée et m'a jetée par terre. Mes bras se sont instinctivement levés pour protéger mon visage alors que sa main se tournait vers moi. J'étais maintenant accroupie sous lui et une de mes mains agrippait sa gorge. J'ai essayé d'enfoncer mon genou dans son aine. J'ai essayé de le mordre et de lui donner des coups de pied ; n'importe quoi pour lui échapper. Nous avons continué à lutter l'un contre l'autre, d'abord dans le couloir, puis dans le salon. Il y avait maintenant des taches de sang sur la moquette. Il y avait des éclaboussures de sang sur les murs. Il m'a clouée au sol et pour la troisième fois il a grondé : « Je vais te tuer ! »

Même si je me débattais toujours, je ne pouvais pas respirer. Il avait réussi à m’empêcher de respirer, et je savais que j'allais mourir dans les prochaines secondes. Je me suis rendue et toute panique m'a quittée. Alors que je glissais dans les ténèbres, je me disais : « Je suis prête à mourir, Seigneur ».

Une lumière pure et brillante m'a engloutie et je n'avais plus de corps physique. Mais j'existais encore ? Je n'avais pas d'yeux pour voir, mais je voyais tout ce qui m'entourait. J'étais au centre d'un vaste néant, mais le néant n'était pas vide. C’était complètement rempli de la présence du Dieu vivant. Il n'y a pas de mots en anglais pour décrire où j'étais. J'étais au milieu de la Gloire. Alors le Seigneur m'a enveloppée de Son Amour et m’a serrée contre Sa poitrine. J'étais remplie jusqu'à chaque fibre de mon être de Sa paix qui surpasse toute compréhension. J'ai ressenti l'amour qu'il avait pour moi. Oh mon Dieu ! Je ne savais pas qu'il m'aimait autant ! Enveloppée dans cet amour, enveloppée dans les bras de mon Père, j'ai abandonné ma volonté, moi-même et tout ce que j'étais, complètement et sans hésitation. J'étais dans les bras de mon Père et tout ce que je voulais, c'était y rester pour toujours. J'ai dit à mon père que j'étais prête à rentrer à la maison.

Mon Père n'a parlé que pour moi. Mais ce que je peux partager, c'est qu'il m'a dit que lui offrir ma volonté, moi-même et ma vie était ce qu'il attendait de moi. Puis Il m'a dit qu'Il me ramènerait parce que l'heure n'était pas encore venue pour moi de rentrer à la maison. Mon Père m'a offert une nouvelle vie, physiquement et spirituellement. Il m’a ramenée sur le sol de ce petit salon. Il a relâché l'étreinte de mon mari contre ma gorge et l'a poussé loin de moi. J'ai lentement pris conscience d'être de retour dans le monde. Tout mon corps me faisait mal, allongé sur le tapis de ce salon. Quand j'ai lentement ouvert les yeux, j'ai vu mon mari assis à quelques mètres de moi, accroupi sur le tapis. Des larmes coulaient sur son visage et il y avait du sang partout. Sa chemise et son pantalon étaient couverts de sang et il pleurait et gémissait. Peu à peu, j'ai pu entendre les mots. Il n'arrêtait pas de répéter : « Qu'ai-je fait ? Oh mon Dieu ! Qu'est-ce que j'ai fait ? » Je ne comprenais pas pourquoi il était couvert de sang. Je ne savais pas alors qu'il était couvert de mon sang. Il sanglotait, le visage enfoui dans ses mains.

Je n'avais plus peur. J'avais fait face à la mort et toute peur avait disparu. Je savais que je devais le faire sortir de la maison. Il commençait à balbutier de façon incohérente maintenant. J'ai parlé et quand il a vu que j'étais vivante, il s'est relevé en tremblant. Pour la première fois, il a paru remarquer qu'il était couvert de sang. Il a pris peur. Je me suis lentement relevée et me suis tenue debout, parlant doucement. Je n’avais plus guère de voix à cause des dommages à ma gorge. Ma gorge me faisait mal et ma voix était rauque. Mais je devais encore le convaincre de partir. Il m'a supplié de ne pas téléphoner à la police et je l’ai assuré que je ne le ferais pas. Tout ce qu'il voulait entendre, c'est ce qu'il entendrait. Mais nous savions tous les deux qu'il ne pouvait pas partir avec du sang partout sur ses vêtements. Je suis montée à l'étage et j'ai attrapé un pantalon qui, je l'espérais, lui irait. Quand je le lui ai donné, il l’a rapidement passé, mais a continué d’agripper ceux qui étaient ensanglantés. Il ne savait pas quoi faire. Il a recommencé à devenir agité et irrationnel. Je lui parlais, essayant de dire les choses qu'il voulait entendre. En même temps, j'ai essayé de le guider vers la porte d'entrée.

À ce jour, j’ignore ce qui l'a fait partir. Cela ne pouvait être que le Seigneur. C'était comme si je l'avais littéralement poussé dans le couloir et par la porte d'entrée. Je me souviens avoir verrouillé la porte dès qu’il était dehors. Ensuite, j'ai couru dans la cuisine pour voir dans quelle direction il courait. Il m’a fallu cinq secondes pour atteindre la fenêtre de la cuisine. Mais quand j'ai regardé dehors, il était parti. Il n'y avait aucune trace de lui. Il avait disparu sans laisser de trace. C'est alors que mon corps est entré en état de choc.

Il y a un rapport de police et un rapport de l'hôpital sur cette affaire, il y a des photos de mes blessures. Quand j'ai été emmenée à l'hôpital, un policier a été placé devant la porte de ma chambre pour monter la garde. En moins de six mois, j'ai déménagé, j'ai divorcé, j'ai changé mon nom et celui de ma famille et je suis entrée dans la clandestinité. Mon ex-mari, même s’il vit dans un autre pays, est toujours en vie et très dangereux.

Renseignements généraux :

Genre: Femme

La date à laquelle l’EMI est survenue: Octobre 1984

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie? Oui Agression. J’ai été tuée par mon mari.

Éléments de l'EMI :

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience? Tout à fait agréable.

Vous êtes-vous sentie séparée de votre corps? Non. J'ai clairement quitté mon corps et j'existais en dehors

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal? Plus conscient(e) et lucide que d’habitude. Je n'ai pas de mots pour exprimer cela. C'était comme si chaque fibre de mon être était vivante.

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité? Quand j’étais enveloppée dans les bras de Dieu.

Est-ce que vos pensées allaient rapidement? Incroyablement vite

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir? Tout semblait se passer à la fois ; ou le temps s'arrêtait ou perdait toute signification. Il n’y avait pas de temps. Cela n’existait tout simplement pas.

Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude? Incroyablement plus vifs

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Je ne peux pas. Je n'étais pas au paradis, donc je ne l'ai pas vu. J'étais au milieu de la gloire de Dieu lui-même.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Je ne peux pas. Je n'étais pas au paradis, donc je ne l'ai pas vu. J'étais au milieu de la gloire de Dieu lui-même.

Avez-vous eu l'impression d'être conscient de choses se déroulant ailleurs? Non

Êtes-vous passée à travers un tunnel ? Indécis(e) Je n'ai aucun souvenir maintenant d'avoir traversé un tunnel, mais j'ai le souvenir de la grande et brillante lumière dans laquelle j'ai été emmenée.

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres décédés ou encore vivants? Non

Avez-vous vu ou vous êtes-vous senti entouré par une lumière brillante? Non

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre? Oui. Les mots ne sauraient décrire cela.

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde Non terrestre? Non

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience ? Les mots n’existent pas pour exprimer ce que je ressentais lorsque je me trouvais avec Dieu.

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort? Paix ou bien-être incroyable

Avez-vous eu un sentiment de joie? Une joie incroyable

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l'Univers? Non

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre? Non

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues? Non

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues? Non

Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite? Non

Dieu, Spiritualité et Religion :

Quelle était votre religion avant cette expérience? Indécis(e) J'étais une nouvelle chrétienne et j’ignorais tout de la Parole de Dieu. J'avais récemment rejoint une église qui enseignait la Parole de Dieu et je venais de me faire baptiser. Mais je ne savais rien des Écritures à ce moment-là.

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience? Indécis(e) Je suis devenue plus en phase avec les choses de Dieu et je L'entends clairement quand Il me parle.

Quelle est votre religion maintenant? Chrétienne-protestante. J'ai ensuite fréquenté plusieurs écoles bibliques, j'ai été ordonnée, j'ai enseigné à l'église et à l'étranger, je suis devenue la chef de mission de mon église et j'ai emmené des équipes en mission à l'étranger tous les 10 mois environ.

Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres? Un contenu qui était partiellement en accord, et partiellement pas en accord avec les croyances, que vous aviez à l'époque de votre expérience. J'étais trop jeune dans ma foi pour en savoir beaucoup sur ce que dit la Bible, donc ce que j'ai vécu n’avait rien à voir avec mes croyances à l'époque.

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience? Oui. Mes valeurs et mes croyances sont devenues dépendantes de la Parole de Dieu et de la force de son amour pour moi. Ma foi est devenue inébranlable et forte. Cette expérience a changé ma façon de tout voir.

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience? Non

Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (par exemple: Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure? Non

Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle? Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu? Oui. C’est décrit dans mon récit de l’expérience.

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie? Oui. Dieu m'a montré que mon but est ce qui m'a conduit à l'école biblique, à l'ordination, aux missions, aux voyages et plus encore.

Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie? Non

Croyez-vous à une vie après la vie à la suite de cette expérience? Indécis(e) Oui. Une vie après la mort existe bel et bien. Ma conversation avec Dieu m'a confirmée qu'il y a une vie après la mort.

Avez-vous appris comment vivre nos vies? Indécis(e) Dieu est amour et nous devons suivre son exemple. Si nous aimons les autres comme il nous aime, nos vies auront un sens et seront remplies.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie? Non

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l'amour? Oui. J'ai fait l’expérience de l'amour inconditionnel de Dieu dans toute sa gloire. Je ne peux pas décrire cela.

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience? Indécis(e) Rencontrer Dieu change tout !

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience? Oui

Après l'EMI :

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots? Oui. Je n'en ai pas parlé pendant près de vingt ans et je n'en ai parlé qu'à deux ou trois personnes. Une partie de ce qui a rendu les choses difficiles, c'est que le fait de m’être trouvée avec Dieu m’a donné un tel désir de rester avec Lui que quand je suis revenue, mon âme avait l'impression qu'elle allait se déchirer en deux du fait de la magnitude de ce désir. Je ne pouvais presque pas contenir ce désir, et il a persisté quotidiennement pendant dix ans.

Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience comparativement à d'autres événements au moment de l'expérience? Je ne sais pas si mon souvenir de l’expérience est plus ou moins précis que celui d’autres évènements de ma vie à l’époque

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant? Oui. Mon expérience m'a donné une grande compassion et la capacité d'aimer grandement. Mon expérience m'a poussée à en apprendre le plus possible sur Dieu et la Bible et m'a donnée le pouvoir d'avancer dans les dons du Saint-Esprit.

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Oui. Il a fallu 20 ans avant que je la partage pour la première fois. Je n'ai partagé cela qu'une poignée de fois. C'était tout simplement trop personnel pour en parler, surtout quand j'essayais encore de gérer le désir de revenir en arrière qui se manifestait dans mon corps physique et dans mon âme. J'en ai seulement parlé aux gens qui, je le savais, seraient sympathiques, des gens ayant eu leurs propres expériences avec Dieu.

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience? Non

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue? L'expérience était définitivement réelle

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant? L'expérience était définitivement réelle

Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience? Oui.