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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE 9082:

Attention, cela décrit des violences domestiques extrêmes.

J'ai eu plusieurs EMI, mais j'en décris ici environ trois.

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(Expérience hors du corps, EMI)

Entre l’âge de 5 et 7 ans, je suis morte. J'ai été étranglée et la Femme est allée trop loin durant sa crise de rage. J'ai été transportée à l'hôpital car je ne réagissais plus. Ils m'ont attachée à toutes sortes de machines. Le docteur était furieux, disant qu'ils m'avaient maltraitée et tuée. Il m'a placée sous un électroencéphalographe (EEG) pour essayer de prouver que je souffrais d'un traumatisme crânien provoqué par l'étranglement.

Ils ont pris des mesures extraordinaires et ont fait battre mon cœur à nouveau. Cependant, comme je restais insensible, le médecin s'est disputé avec mes parents nourriciers concernant le retrait le système de survie parce que j'étais en état de mort cérébrale. Mon ECG est ensuite devenu plat, et j'ai été déclarée morte.

J’observais la scène en me tenant à côté de mon corps pendant que tout cela se passait. Je me sentais très impartiale, penchant vers le soulagement. Mes souffrances avec ces gens avaient été catastrophiques. Par exemple, j'avais été forcée de manger de la nourriture pour chien par terre. Ils avaient enfoncé un fer à friser brûlant en moi. J'ai été violée si violemment que mon utérus était à 75% composé de tissu cicatriciel à l'âge de 8 ans. Il y avait eu beaucoup plus d'épisodes d'abus graves, mais cela suffit pour préparer le terrain pour l'EMI.

Alors que je me tenais à côté de mon corps, j'étais soulagée que la souffrance soit terminée. J'ai pris conscience d'un Être de lumière qui se tenait à côté de moi. L'Être a dit : « Suis-les ».

Je me suis retournée pour voir les parents nourriciers et le médecin quitter la pièce. J'ai suivi dans leur sillage. Nous avons descendu un couloir et traversé une série de doubles portes fermées qui s'ouvraient et se refermaient derrière nous. Nous avons emprunté un autre couloir et pris, après un tournant, un autre ensemble de doubles portes similaires. Ils ont continué le long d'un autre couloir pour s'arrêter à un bureau juste avant une autre série de doubles portes. Ils sont entrés à l'intérieur et le médecin et mes parents nourriciers ont commencé à se disputer. L'Être a dit : « Souviens-toi exactement de ce qu'ils disent ». Je l'ai fait, et plus tard j'ai répété cette conversation textuellement aux personnes impliquées.

Tandis qu'ils poursuivaient leur discussion, l'Être s'est tourné vers moi et m'a demandé : « Es-tu prête à partir ? »

« Qu'es-tu ? » lui ai-je demandé.

« Tu ne le sais pas ? »

« Non ». Je me demandais pourquoi il s'attendait à ce que je pose une question dont je connaissais déjà la réponse. En tant que personne autiste, j'étais (et je reste encore souvent) une personne très littérale.

Sa réponse a été que je pouvais l'appeler comme je voulais. La plupart des gens, m’a-t-il expliqué, l'appelaient un ange ou un guide ; certains l'appelaient un dieu.

« Mais tu n’es pas vraiment tout cela, n'est-ce pas ». J'avais en quelque sorte compris cela de façon inhérente.

Il a exprimé du plaisir et de la fierté - ce que nous appellerions un sourire - et a répondu : « Non. Rien de cela n'est entièrement exact, bien que tout soit aussi précis que possible pour la personne qui décide ».

« Pourquoi est-ce que je ne peux pas décider ce que tu es ? »

« Tu n’as pas d'idées préconçues pour entraver ta compréhension. Tu comprends que tu ne peux pas vraiment me connaître tant que tu conserves les limites de ton corps. Tu sais si je suis bon ou mauvais et si tu me fais confiance ou Non. C'est un savoir assez complet ».

Puis l'Être m'a emmenée en présence de la Grande Intelligence qui a tout créé : Elle est tout et existe, dans et à travers, et sous forme de toutes les choses. Je l'appellerais « Dieu », bien que ce mot ait trop de malentendus attachés à lui dans notre monde pour être exact.

En cette Présence, je me suis simplement tenue là. J'ai ressenti de l'amour partout. C'était épais et lourd et cela avait une présence physique littérale. Cette Présence était exquise et magnifique. J'ai aussi ressenti sa gratitude pour toute l'humanité et pour tous ceux qui doivent souffrir en ce lieu. Cela avait du poids, de la présence et de la forme. C'est une chose dont je n'avais jamais entendu parler ; que Dieu nous est reconnaissant et pour nous, et pour tout ce que nous sommes et faisons.

Ensuite, j'ai été emmenée dans l'Univers. J'ai surfé sur le son, j'ai goûté des couleurs qu'on ne voit pas et pour lesquelles on n'a pas de nom sur terre. J'ai ressenti la plénitude des chansons que les planètes se chantent et le rire des étoiles. J'ai expérimenté tout ce qui est, et la merveille de ce qui existe. Il y avait une beauté indescriptible et un amour et une joie si vastes.

Je suis retournée vers l'Être qui m'avait emmenée loin de la Présence. Je porte encore en moi une partie de la Présence et tel sera le cas pour toujours. J'ai été ramenée vers mon corps par un long chemin à travers d'autres étoiles et choses magnifiques. Pendant que nous nous « déplacions », l'Être et moi avons longuement parlé.

La conversation finale s'est déroulée comme ceci :

« Tu n’as pas à repartir en arrière. Le choix te revient ».

« Si je ne reparts pas, j'aurai échoué. Nombreux sont ceux qui échoueront ». Je ne voulais pas revenir en arrière, mais j'ai ressenti un puissant pôle d’attraction pour le faire.

« Tu seras aimée et accueillie à la maison malgré tout. Tu seras fêtée et on s’en réjouira et on t’accueillera ».

J’ai alors regardé mon corps qui gisait là. « Je ne connaîtrai que la douleur si je repars ».

« Oui. Pourtant, le choix de repartir t’appartient. Nous ne déciderons pas pour toi. Nous t'aimerons toujours ».

« Je veux tellement rester ». J'ai regardé l'Être et j'ai ressenti sa compréhension et sa volonté d'accepter cela.

« Je vais y retourner ». Ce n'était pas un choix, mais c'était comme une acceptation et un savoir. Je savais que j'y retournerais. J'avais promis. J'avais du travail à faire même si c'était un travail vraiment très dur. Mais je ne voulais pas revenir ici-bas.

L'Être attendait patiemment tandis que la douleur et le désespoir luttaient en moi, contre mon savoir et mon engagement. Je venais de passer l'éternité dans la magie, l'émerveillement et une profusion d'amour et de gratitude, écoutant des chants et des ballets célestes dans un monde parfait.

Maintenant, je retournerais à la misère, à la misère abjecte, à la terreur et à l'agonie. Je savais que ça ne finirait pas de sitôt Non plus. Je suis retournée dans mon corps et à toute la douleur inhérente, après avoir exploré une magnificence que je ne peux même pas décrire du tout. Me voilà, pour l'instant.

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(EMI sur des mondes étranges)

J'ai enfin décidé d'évoquer une autre EMI. Je suppose que vu « l'étrangeté » de notre monde, le moment est propice. J’en ai déjà parlé en partie, mais pas entièrement, et pas avec autant de détails que ce qui s'est réellement passé.

J'avais moins de 6 ans quand j'ai eu cette expérience. Ma mère nourricière avait un grand penchant pour l'étranglement, dont elle se servait comme punition. Elle m'étranglait, et je me souviens que ma vision du monde s’est réduite jusqu’à un point minuscule. C'était la même chose que j'avais vue à un autre moment quand mes genoux s’étaient bêtement bloqués et que j'avais failli m'évanouir. Tandis que le monde se rétrécissait et s'éloignait dans ma vision tubulaire, j'éprouvais un besoin intense de continuer à me débattre. J'avais dépassé le point où je renonçais normalement à le faire. Mais cette fois-ci, j'ai ressenti une envie profonde de continuer à lutter.

Alors que le monde se rétrécissait, puis disparaissait, tout ce que je pouvais sentir était mon corps et le sien contre moi, alors que je devenais momentanément aveugle. Je pouvais me sentir ralentir, mais mes émotions ont commencé à disparaitre. Je n'avais plus peur, et maintenant, c'était comme si mon corps se débattait de lui-même.

Puis j'étais hors de mon corps, debout là à regarder la scène. Mon corps était maintenant mou, et Dorothy le secouait par la gorge comme si elle s'attendait à ce que je me débatte davantage. Je me suis tournée vers l'Être à côté de ma Conscience, pour ainsi dire.

Il s’est rapproché, comme si on me prenait la main dans la vraie vie. « Allons faire un tour », m’a-t-il simplement communiqué.

J'ai jeté un coup d'œil en arrière et j'ai vu que Dorothy avait commencé à réanimer mon corps. Je me sentais inquiète, mais pas pour le corps. « Aurons-nous le temps ? »

Le sentiment d'un sourire. « Beaucoup, et à revendre. Le temps ici-bas ne passera pas pendant que nous serons là-bas ».

Nous étions ailleurs. Je n'ai pas vraiment ressenti de transition, autant que d'être simplement ailleurs. Je n'éprouvais qu'admiration et émerveillement. Nous étions au pied de plantes qui étaient comme des arbres, mais plutôt similaires à des algues. Elles s'agitaient comme de grandes frondes de fougères. Elles étaient soit rouges, soit dorées. Les rouges avaient des veines d'or ; les dorées avaient des veines vertes.

Des créatures intelligentes, presque impossibles à expliquer se déplaçaient gracieusement à travers. Elles brillaient d'une lumière bioluminescente, bien qu'elles aient l'apparence de « sirènes ». Elles étaient longues et minces ; leurs visages étaient étroits, mais néanmoins gentils et élégants. Leurs yeux étaient écarquillés, mais pas tout à fait sur le côté de leur tête. Leurs doigts étaient palmés et la lumière semblait se déplacer le long de leur surface.

J'ai compris que c'était un monde différent et une planète différente de la Terre. Ce monde était complètement recouvert d'eau et ils n'avaient aucun concept de ce qu’était la terre, la saleté ou le sol. Ils vivaient toute leur vie sur les courants d'eau de leur vaste monde.

Nous nous sommes enfoncés plus profondément dans ce monde, où il y avait d’autres créatures étranges. Ces créatures étaient similaires, mais moins évoluées. Elles étaient curieuses et capables de nous sentir, contrairement aux autres créatures. Elles étaient douces, remplies de joie et de plaisir face à notre présence. Elles se sont rassemblées autour de nous, comme des dauphins. Elles étaient d'une couleur pour laquelle nous n'avons pas de mot. Bizarrement, je ne me souvenais plus de la couleur dès mon retour dans mon corps humain.

Ces créatures vivaient dans l'obscurité, là où leur soleil ne pouvait pas atteindre, et elles voyaient sous forme de couleurs que nous, les êtres humains, ne pouvons pas percevoir. Elles étaient comme des chiens joyeux saluant un être humain bien-aimé disparu depuis longtemps. Je savais que mes oreilles humaines n’auraient jamais pu entendre les sons étranges qu’elles émettaient. Elles émettaient des sons aigus, mais ces sons n'étaient pas douloureux. Ces créatures ont chanté dans ces beaux sons aigus, et le son a voyagé dans l'eau. Puis j'ai entendu d'autres créatures de leur espèce répondre à leur chanson de très loin. Je pouvais entendre et comprendre leur chanson très simpliste sur les visites, la joie et la qualité de leur enseignement.

Dans mon mode de pensée humain, j'étais venue simplement pour voir. Mais elles croyaient que j'étais venue pour apprendre et qu’elles devaient m'enseigner. Je suis partie avec elles sous la douce impulsion de l'Être à côté de moi. Elles m'ont emmenée dans leurs maisons qui étaient des cavernes en nid d'abeille sous le sol où l'eau coulait selon des motifs musicaux.

Nous avons nagé dans ces grottes et elles m'ont montré tout ce qui vivait autour de nous. Des algues étaient sur les murs. Certaines des grottes étaient habitées par une vie microscopique qui poussait dans de petites coquilles dures et créait des murs dans les grottes. Certaines étaient de gigantesques formes de vies anciennes poussant dans d’énormes coquilles en forme de cône, et qui mangeaient la vie qui fleurissait dans l'eau. Ces créatures gigantesques pouvaient dormir, parfois pendant des décennies, avant que les algues ne s’épanouissent et ne les réveillent.

Elles m'ont montrée comment elles savaient quand elles montaient trop haut. Je pouvais éprouver le sentiment de « désagrégation » lorsqu'elles atteignaient les limites de leur altitude en profondeur. Elles m'ont montrée un autre groupe de leur espèce, qui a nagé autour de moi en cercles, frôlé mon énergie et m'a demandé de les bénir. Je les ai bénis et leur ai dit qu'elles prospéreraient du fait de leur gentillesse, parce qu’elles avaient « fait disparaitre » une partie de mon chagrin. Elles sont parties, satisfaites d'avoir donné et reçu des bénédictions en retour.

Le groupe avec lequel je me trouvais m'a ramenée à leur propre domaine, là où nous nous étions rencontrés. Ces créatures souhaitaient une bénédiction à leur tour. Je leur ai dit qu'elles grandiraient parce qu'elles m'avaient appris ; et elles aussi étaient satisfaites.

Puis nous sommes montés dans l'espace et avons voyagé parmi les étoiles et les planètes. Bien que Non occupées par la vie, chacune était belle à son tour.

Lorsqu’il était temps de revenir, nous sommes parvenus à mon corps presque exactement comme nous l'avions laissé. C'était bizarre pour moi, parce que je venais de passer une éternité parmi les créatures étranges de l'autre planète, parmi les étoiles, les géantes gazeuses, les planètes dotées d’anneaux, les planètes gelées et les planètes de magma brûlant.

Je me suis tenue devant mon corps et j'ai regardé l'Être. Il était infiniment patient pendant qu'il attendait. Je n'ai pas posé de question, et il n'a fait aucune suggestion, mais je savais qu'il était temps de repartir en arrière. J'ai ressenti un élan d'amour pour cet Être. Puis j'ai ressenti les émotions de mon corps alors que je me réveillais en toussant et en vomissant.

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(L’EMI « Téléchargement »)

J'étais avec ces tortionnaires sadiques (parents nourriciers) de l'âge de 3 à 7 ans. C'est à cette époque que j'ai eu mes EMIs.

Je ferai de mon mieux pour que mon récit soit cohérent. C'est un peu comme essayer de déballer les vêtements de quelqu'un d'autre et de les ranger soigneusement dans une maison dans laquelle vous n'êtes jamais allée auparavant. Il est accablant et difficile de placer les choses dans un ordre logique et compréhensible.

Je veux m'assurer que vous avez bien compris la chose suivante : c'est que j'ai beaucoup lutté contre ce qu'on m'avait dit, enseigné ou que j’avais téléchargé pendant ces EMIs. Ce qui suit, en particulier, m'a tourmenté toute ma vie. Je vais essayer d'exprimer mes propres combats à ce sujet en même temps que j'essaie d'exprimer clairement les messages. De surcroît, ceci était une EMI particulièrement fascinante et il y a des choses à exprimer de ce point de vue, ce qui sera également un défi.

Alors que je me quittais mon corps en m’élevant, j'ai trouvé mon ami qui m'attendait là. Mon ami était de la lumière sous forme humanoïde qui rayonnait de gentillesse, d'amour et de patience. Nous avons ignoré l'agitation de la mère adoptive qui essayait de faire revivre le corps. Je suis restée debout, regardant vers le haut le corps. Tout est « vers le haut » du point de vue d'un enfant, même si je pouvais clairement voir tout ce qui m'entourait.

« Qu'est-ce que tu souhaites demander, mais que tu ne sais pas ? » Il a transmis cette question sans émettre de sons.

« Pourquoi ? » Avec cette question, j’en ai posé une douzaine d'autres. « Pourquoi moi ? Pourquoi souffrir ? Pourquoi ce monde horrible ? Pourquoi suis-je retournée alors que je pouvais partir ? Pourquoi viendrais-je ici et accepterais-je des choses aussi horribles alors que je suis une étincelle du divin, une portion de la Grande Intelligence ? » C'était un cri de confusion, de colère, de douleur et de perte.

Il a tendu une main proverbiale et m'a demandé : « Es-tu sûre de vouloir savoir ? Toutes tes souffrances seront plus faciles si tu ne le sais pas ».

J'ai réfléchi, cherchant en moi-même. Est-ce que je voulais savoir, si cela m'apporterait plus de douleur ? Finalement, j'ai décidé que je voulais savoir. Je pouvais dire que mon ami connaissait déjà ma décision. Il y hoché la tête et nous sommes partis.

Tout d'abord, nous sommes entrés dans la pièce où se trouvait la Grande Intelligence. Ce qu'on pourrait appeler « Dieu ». C'était l'Etre aimant, vaste, incroyable qui a fait toutes choses, qui est toutes choses, existe comme et à travers toutes choses.

J'ai reçu le téléchargement qui a répondu à mes questions de « pourquoi » dans la mesure où j’étais autorisée à avoir ces réponses ici-bas sur terre. Après un long moment dans cette Présence, je suis partie avec mon ami à contrecœur. Il m'a emmenée dans un monde avec deux soleils. Un soleil était brillamment rouge-or et l'autre soleil était d'un blanc pâle. On aurait pu le confondre avec une lune, s'ils avaient seulement connu le ciel de la Terre. Mais à cet endroit, je savais que c'était un autre soleil. Il était plus petit que le grand soleil, mais de loin plus grand que notre propre soleil. Les deux soleils étaient plusieurs millions de fois plus éloignés de cette planète que notre soleil ne l'est de la nôtre.

Cette planète avait de vastes villes, qui ne ressemblaient à rien sur la terre. Il y avait de magnifiques édifices imposants qui brillaient d'un éclat cristallin. Ils n'aient pas été construits, mais plutôt développés selon un processus que je ne comprends toujours pas, et que je n'ai pas saisi. Ils grouillaient de vie - pas seulement des espèces intelligentes de cette planète, mais des animaux. Certains de ces animaux étaient des créatures grimpantes qui nichaient loin au sommet des grandes maisons creuses. Alors même que je les regardais avec émerveillement, ils se sont lancés et ont glissé d'un vaste pinacle à l'autre ; se précipitant sur le côté et disparaissant à l'intérieur des habitations. Leur corps ressemblait à celui des écureuils volants, mais leurs visages ressemblaient davantage à des fourmiliers, bien que ce soit une comparaison imprécise parce que de telles choses n'existent pas.

C'était joyeux et magnifique. Les êtres intelligents qui y vivaient étaient remplis de joie, de bonheur et de contentement sublime.

J'ai compris immédiatement la plénitude de la vie sur cette planète. Je pouvais voir quand elle s’était séparée d'un soleil, tournant et se refroidissant et recueillant des débris ; jusqu'à ce que la première de ces créatures s'entende rire et comprenne le son pour ce qu'il était. À ce moment-là, la conscience de soi s'est éveillée et les graines de la civilisation ont germé.

Ces êtres avaient la peau dorée et une apparence svelte. Ils ressemblaient quelque peu aux humains, bien que leurs visages soient plus doucement définis et plus ronds. Ils portaient des vêtements, mais c'était pour s'exprimer, car les vêtements n'avaient pas d'autre but culturel ou physiologique. Ils dansaient et tissaient du tissu dans l'air. Je souhaitais m'approcher et en savoir plus, mais cela aurait été irrespectueux.

J'ai été amenée sur une autre planète où les gens vivaient dans de vastes huttes éloignées les unes des autres. Ces gens ne ressemblaient pas à ce que j'attendais d’espèces intelligentes. Ils n'étaient pas bipèdes et utilisaient leurs pieds comme leurs mains, bien que leurs « pattes arrière » aient des sabots. Ils serraient les poings pour courir, et il y avait de dures protubérances sur le dos de leurs jointures. C'est peut-être de là que venait ma croyance innocente durant mon enfance que je pouvais moi aussi grandir pour devenir un cheval. Bien qu'ils ne ressemblassent pas à des chevaux, ni à aucune créature terrestre.

Ces êtres étaient joyeux, paisibles et vivaient en harmonie. Ils étaient très sensibles à la planète sur laquelle ils vivaient. Ils parlaient de la planète et à la planète. Il y avait deux autres espèces intelligentes là-bas, et toutes trois vivaient ensemble et travaillaient ensemble d'une étrange manière symbiotique. Les tentes dans lesquelles ces créatures vivaient étaient fabriquées par des êtres doux ressemblant à des singes, et les êtres ressemblant à des singes étaient portés sur le ventre des êtres à quatre pattes. La troisième race d'êtres ressemblait également à des singes, mais avec des visages plus proches des êtres humains ; sans le front proéminent des Cro-Magnons, mais pas aussi adouci que les êtres humains modernes

La troisième race d'êtres a pu nous voir et a levé la main pour nous saluer. Cela a incité les autres à le faire également. C'était un spectacle étrange. Nous nous sommes inclinés et leur avons envoyé des bénédictions avant de continuer.

Alors que nous passions d'un endroit à l'autre, j'ai vu des merveilles partout. On m'a montré des espèces Non intelligentes. On m'a montré des splendeurs de toutes sortes, comme des chutes d'eau et le fait d’être emporté au cœur d'une flamme ardente. J'ai effleuré la surface d'un soleil, jouant dans l'énergie changeante et j'ai entendu sa jubilation de donner vie à tant de choses merveilleuses.

Ce fut l'expérience la plus joyeuse, la plus magnifique, la plus merveilleuse et la plus incroyable que l'on puisse vivre. Sa taille, son ampleur ne sauraient être exprimées. J'ai rencontré des êtres incroyables et spirituels comme mon accompagnateur, ami et guide. Ils étaient tous remplis de contentement et de joie.

Beaucoup d'amour, de dignité, de respect et de compassion régnait partout dans l'univers. C'était si exquis que je ne peux pas contenir mes larmes, car j'ai une capacité réduite à me souvenir de cette expérience. C’est dû au fait que c’est tout ce que mon cerveau peut englober sous cette forme réduite, petite et limitée. Passer de l’endroit où je me trouvais, et rentrer dans cela, a été presque insupportable. Savoir vraiment ce qui se trouve au-delà et savoir sans aucun doute que c’est magnifique et fantastique au-delà de toute conception, rend la vie ici-bas si difficile sous cette forme. J'essaie de ne pas y penser. Une autre raison pour laquelle j'ai rarement parlé de mon expérience est qu'elle me donne encore plus envie d'y retourner.

Après avoir passé beaucoup de temps à explorer, à voir des sites magnifiques et merveilleux, nous nous sommes arrêtés dans l'espace près d'une nébuleuse. Les nébuleuses sont encore plus belles qu'elles ne le paraissent sur les photos.

« C'est la réponse à ta question ».

J'ai compris que tout ce que nous faisons ici-bas sur Terre, tout ce que nous sommes, tout ce que nous vivons, permet à la création d'exister. Chaque belle chose, chaque être et créature merveilleux, que ce soit sur terre ou dans n'importe quel univers, dépend de personnes qui se trouvent dans des endroits extrêmement rares comme la Terre.

La Grande Intelligence (Dieu) est un paradoxe. C'est complètement aimant et totalement illimité. Ce qui, selon la définition du paradoxe, signifie que c'est impossible ? Elle ne peut se limiter uniquement à l'amour ; elle ne peut pas être limitée à être seulement illimitée ; ou elle n'est pas illimitée.

La Terre est un lieu où ce qui est illimité devient limité ; où le singulier devient multiple. Ici-bas, il peut connaître la communauté et la solitude. Il peut connaître le chagrin et l'espoir. Il peut savoir tout ce qu'un être illimité fait d'amour pur ne peut pas. Il peut concevoir et percevoir le mal ; ce qu’en vérité, il ne peut pas faire Non plus. Pour résoudre ce paradoxe, il doit faire l'expérience de l'impuissance et de la limitation et tout cela du fait que c’est Réel. Dans cet endroit, tout est tellement RÉEL.

Qu'est-ce donc que le libre arbitre ? Le libre arbitre est l'option de venir ici pour aider à résoudre le paradoxe de « Dieu ». Être tout ce que nous ne sommes pas, afin que tout ce qui est merveilleux et joyeux puisse continuer à exister. Pour que l'amour lui-même continue d'exister. Pour que l'Illimité ne se limite pas à n'être qu'illimité.

Pourquoi les réponses sont-elles toujours « d’exister simplement » et de « choisir l'amour » et « d’apprendre à aimer » ? Parce qu'il suffit, pour résoudre le paradoxe, d'exister. Lorsque nous existons ici-bas, chaque fois que nous choisissons l'amour, nous élargissons l'univers. L'amour est le désir de la vie pour elle-même. Malgré la réalité de ce que nous vivons, même les âmes les plus sombres parmi nous ne peuvent s'empêcher d'atteindre, d'aspirer et d'avancer vers le bien et l'amour.

Car l'amour est la vraie nature de qui nous sommes. Lorsque nous vivons des choses horribles, la question « pourquoi » vient à l'esprit car c'est la question centrale de l'amour, de la vie et de ce monde. La réponse est « afin que toutes choses puissent continuer d'exister ».

Chaque âme a choisi de venir ici et de souffrir par amour. Chaque âme aime l'univers, aime la vie et aime ce monde et TOUS les mondes. Chaque âme aime TOUS les gens si immensément et intensément qu'elle a choisi de venir ici afin que tous les univers puissent regorger d'une VIE magnifique et joyeuse.

Chaque créature que j'ai vue reconnaît que votre vie leur offre le don de la vie. Lorsque chaque âme rentrera chez elle après la mort, elle connaîtra également les récompenses de son propre don. La « récompense » pour leur sacrifice sera la joie, l'amour et le sentiment d'Une joie incroyable, merveilleuse et belle face à la VIE et à l'AMOUR partout dans l'univers.

Quand vous rentrez chez vous, vous retrouvez votre propre âme. Tu es venu ici-bas de ton plein gré pour t'oublier. Tu es venu ici de ton plein gré pour sauver chaque chose belle et merveilleuse. En souffrant, ce que « Dieu » ne peut pas, vous faites le don de la vie.

Renseignements généraux :

Genre: Femme

La date à laquelle l’EMI est survenue: Entre 1975 et 1976

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie? Oui. Durant des sévices violents (étranglements. Ma mère nourricière à l'époque aimait étrangler pour punir. Elle avait appris la RCR pour enfant afin de pouvoir me réanimer après être allée trop loin dans sa rage. Lors de violents sévices (étranglements).

Éléments de l'EMI :

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience? Tout à fait agréable

Vous êtes-vous sentie séparée de votre corps? Oui. J'ai suivi mes parents nourriciers et le médecin hors de la chambre d'hôpital, dans un long couloir, à travers des doubles portes (qui se fermaient derrière eux). Ils ont pris un autre tournant, plus loin dans le couloir, et ont franchi une autre série de doubles portes qui se sont également fermées derrière eux. Ils sont entrés dans un bureau et ont fermé la porte. Là, ils se sont disputés. Après mon EMI, je leur ai dit ce que j'avais entendu, mot pour mot. Le médecin a été choqué et je me souviens qu'il me tenait la main. Mes parents nourriciers étaient furieux et m'ont traitée de démon. Le médecin a confirmé que ce que je leur avais répété était bien ce qui avait été dit. Mes parents nourriciers l'ont également reconnu. Mais bien sûr, ils considéraient que c'était parce que « les démons me l'avaient dit ». J'ai clairement quitté mon corps et j'existais en dehors.

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal? Plus conscient(e) et lucide que d’habitude. C’était vraiment incomparable. La différence est quelque chose comme ceci : ici-bas dans ce monde, c’est comme quand je suis presque, mais pas tout à fait endormie, puis que je commence à rêver et que je sais que je rêve, mais sans pouvoir rien y faire. Là-bas, c'était comme quand j'ai bu beaucoup trop de café et que je bourdonne d'énergie. J'étais moi, mais j'étais tellement, tellement PLUS de MOI.

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité? Je ne saurais le dire, vraiment. J'étais incroyablement consciente et alerte tout le temps. Immédiatement après avoir quitté mon corps, j'étais plus alerte et consciente que je ne l'avais jamais été autrement.

Est-ce que vos pensées allaient rapidement? Incroyablement vite

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir? Tout semblait se passer à la fois ; ou le temps s'arrêtait ou perdait toute signification. J'étais en dehors du Temps. J'y ai passé l'éternité à jouer. Quand je suis revenue ici-bas, seuls quelques instants s'étaient écoulés. Je n'étais plus synchronisée avec l'heure sur la Terre.

Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude? Incroyablement plus vifs

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Je pouvais tout voir autour de moi. C'était une vue à 360 degrés. Mais je pouvais aussi voir au-dessus et en-dessous. Je pouvais voir à un niveau subatomique. Je pouvais voir à l'échelle cosmique, même si je n'aurais pas pu expliquer cela jusqu'à ce que je vieillisse et que j'aie le langage pour le décrire. Je pouvais voir les couleurs, mais je pouvais aussi voir les odeurs. Je pouvais voir quelle sensation quelque chose donnerait. Je pouvais voir dans le temps et je pouvais voir à travers les choses.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Je pouvais tout entendre. Je pouvais entendre le son des étoiles ; je pouvais entendre des sons si bas que rien sur Terre ne pouvait les entendre. Je pouvais entendre des sons extrêmement aigus et cela ne m'inspirait que de la joie et Non de la douleur. Mes oreilles sont très sensibles sur Terre.

Avez-vous eu l'impression d'être consciente de choses se déroulant ailleurs? Oui, et les faits ont été vérifiés

Êtes-vous passée à travers un tunnel? Oui. Je l'ai fait, mais c'était plutôt une impression de tunnel. Cela ressemblait plus à de la téléportation. Je disais : « Voyage », quand je voulais être quelque part, et c'était presque instantané.

Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres décédés ou encore vivants? Non

Avez-vous vu ou vous êtes-vous sentie entourée par une lumière brillante? Non

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre? Oui. J'étais en présence d’une puissance divine supérieure. C'est ce que nous appelons la lumière. C'est tellement plus que cela, mais c'est définitivement de la lumière. Tout comme la lumière du soleil, c'est un prisme de toutes les couleurs et fusionné dans l'amour.

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde Non terrestre? Un endroit clairement mystique ou un domaine surnaturel

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience? J'ai ressenti un amour immense et je me suis sentie complètement aimée. Je me suis sentie connectée. Je me suis sentie doucement et tendrement humble (mais pas humiliée). Je ressentais de la tendresse envers tout. Une telle tendresse incroyable. J'ai éprouvé un immense sentiment d'honneur et de respect. J'étais inondée dans une vaste mer de joie. J'ai fait l'expérience d'un rire sans entrave de plaisir pur et débridé.

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort? Paix ou bien-être incroyable

Avez-vous eu un sentiment de joie? Une joie incroyable

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être unie avec l'Univers? Je me sentais uni(e) au monde ou (je) ne faisais qu'un avec le monde

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre? Tout sur l'univers. J'ai tout su et tout compris en un instant. J'ai visité des planètes et j'ai tout su de leurs sociétés en un instant concernant l'histoire de leur monde. Je connaissais le « respect » et pourquoi c'est la chose la plus importante dans tout l'univers. Ce respect est égal, sinon supérieur, à l'amour. Manquer de respect à un autre est tout simplement impensable au plan spirituel. Ce n'est pas un « crime » ou un « péché », c'est juste que : « Personne ne le ferait JAMAIS. Quelle drôle d'idée ! » Il y avait des choses que je ne connaissais pas, mais je savais que je ne les connaissais pas et que c'était parfait que je ne les connaisse pas.

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues? Non

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues? Des scènes de l’avenir du monde. J'en ai vu quelques-unes de mon propre avenir ; pas vraiment comme « cela arriverait », mais plutôt comme des promesses. Toutes, sauf une, sont arrivées. On m'a montré les luttes futures du monde. J'ai presque cliqué sur « Non », parce que je n'ai pas l'intention de les évoquer, et il semble maladroit de dire : « Oui, mais je ne peux pas vous en parler ». C’est même un peu grossier. Qu'il suffise de dire que les bouleversements et les luttes dont les gens ont peur passeront. Quand on m'a dit qu'il y aurait bientôt une génération qui serait plus « spirituelle » mais beaucoup moins « religieuse », cela ne m'a pas semblé possible. On m'a dit que la tendance se poursuivrait et que le monde finirait par être « vaguement monothéiste », les religions devenant des conduits pour l'altruisme tandis que les églises serviraient à se connecter et à forger des amitiés au lieu d’être des lieux de « culte externe », comme ils appellent la religion.

Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite? Non

Dieu, Spiritualité et Religion :

Quelle était votre religion avant cette expérience? Indécis(e) Je n'avais pas vraiment d’éducation religieuse. On ne m'avait rien appris car mes parents nourriciers me considéraient comme « retardée ». On me disait que Jésus n'aime pas les « animaux stupides » (comme moi). Je n'avais pas vraiment de concept de « Dieu » dont je puisse me souvenir avant les expériences. Ou même après elles, vraiment. Ce n’est que plus tard que j’ai compris que j’avais rencontré « Dieu ».

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience? Oui. J'ai essayé d'être chrétienne, mais je n'ai pas trouvé le « Dieu qui est amour » dans l'être décrit dans la bible. J'ai essayé d'être bouddhiste, mais toute cette affaire de « détachement » ne s’accordait tout simplement pas du tout avec les téléchargements liés à mes EMIs. La Terre est une expérience sacrée ; nous ne sommes pas censés vivre nos vies en essayant de nous échapper.

Quelle est votre religion maintenant? Autres confessions – Nouvel Age. Je suis panenthéiste. Je crois que la puissance supérieure est en toutes choses, à travers toutes choses, comme toutes choses, et transcende toutes les choses. C’est aimant, conscient et intéressé.

Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres? Un contenu qui était partiellement en accord, et partiellement pas en accord avec les croyances, que vous aviez à l'époque de votre expérience. J'ai choisi cette dernière option car je n'avais pas vraiment de convictions à l'époque. J'étais trop jeune et personne ne m'avait rien appris parce qu'ils me considéraient trop stupide pour vivre (et encore moins apprendre). Donc fondamentalement, je ne sais pas quoi répondre à cette question.

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience? Oui. Je ne peux pas vraiment répondre à cette question, alors je vais répondre à une autre. Cela a définitivement changé la façon dont j'interagis avec le monde et avec les gens. Comment j'ai interagi avec la religion et à quel point il m'a été difficile de quitter la religion dans laquelle j'ai été élevée. Perversement, cela a également fait en sorte que je n'aurais jamais pu rester dans cette religion.

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience? Non

Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (par exemple: Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure? Oui. On m'a dit que j'avais choisi de venir sur Terre avant de le faire. Il y avait d'autres informations que je ne souhaite pas divulguer. Cependant, on m'a offert une sorte de « parabole ? » concernant le choix de mon âme de s'incarner sur Terre. Il y avait aussi beaucoup d'autres âmes qui se préparaient à entrer dans le « portail de la naissance » et à vivre des vies humaines.

Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle? Oui. Nous sommes à la fois conscients de nous-mêmes, mais aussi une étincelle du divin. Songez-y comme si vous étiez dans l’air. L'air autour de vous, c'est l'air qui vous entoure... mais tout l'air partout est de l'air. C'est la même chose, même si vous n'êtes pas immergé dans tout cela. Nous sommes tous dans l'univers, une partie de l'univers. Vous ne pouvez pas séparer une partie de l'univers de l'univers, parce que tout est l'univers.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu? Oui. J'ai été mis en présence de l'Intelligence Divine. Je La connaissais, et Elle me connaissait. Cela m'a en fait causé beaucoup de problèmes lorsque j’ai abandonné le christianisme. Après avoir été séparée de mes parents nourriciers, j'ai été élevée au sein de l’Église adventiste du septième jour par les parents de ma mère. Je me suis débattue pour la quitter, parce que je savais absolument sans aucun doute qu'il y avait un « dieu » et qu'il était absolument aimant. Pas un seul doute concernant l’un ou l’autre.

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie? Oui. Seulement parce que la plupart des gens l'ont oublié, pas à cause de quelque chose de spécial à mon sujet. Je connais notre but ici, mais je le combats toujours. Je continue de pleurer et de fulminer, et j'aimerais être à nouveau "là-bas". Je suis toujours furieuse que mon âme ait choisi une vie si difficile. Je déteste cela parfois, vu l'arrogance qu’elle a eu à faire ce choix. Elle a choisi de souffrir, mais cela donne l'impression que c'est moi (la conscience) qui souffre, et que c’est injuste. J'aimerais souvent ne pas savoir.

Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie? Oui. Je suis entrée dans tous les détails dans le récit de l’EMI. Je serai donc brève ici. Nous existons pour résoudre le paradoxe d'un « dieu illimité et aimant ». Il ne peut pas se limiter uniquement à l'amour, ou alors il ne serait pas illimité. Pourtant, il est, en effet, limité à l'amour. Cela ne peut pas être illimité, mais créer une pierre qu'il ne peut pas soulever... Sauf s'il le peut. Nous sommes la réponse à ce dilemme. Nous faisons l'expérience du « rocher que je ne peux pas soulever » comme étant RÉEL. Ainsi « Dieu » fait l’expérience de la limitation COMME RÉELLE, à travers nous, avec notre permission (spirituelle). Puisque nous FAISONS partie du Divin, il en fait l'expérience comme nous le faisons. Votre but est d'exister. Tout le reste est en prime.

Croyez-vous à une vie après la vie à la suite de cette expérience? Indécis(e) Oui. On m'a offert mon expérience hors du corps pour m'aider à comprendre cela. On m'a également dit très explicitement (l'intégralité de l'information a été téléchargée dans mon esprit. Mais on m’a empêchée de comprendre une partie de celle-ci jusqu'à plus tard ; mais dès le début, je savais sans aucun doute que nous ne cessons pas d'exister à la mort).

Avez-vous appris comment vivre nos vies? Oui. Les gens ont à la fois des attentes beaucoup trop élevées et beaucoup trop faibles envers eux-mêmes. Donnez-vous des buts plus élevés. Arrêtez de vous flageller. Essayez de ne rien vous dire à vous-même que vous ne diriez à quelqu'un d'autre, surtout pas à quelqu'un que vous aimez tendrement et qui souffre. Vous êtes aussi une personne.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie? Oui. Nous ne sommes jamais seuls, même quand nous en avons le sentiment. Il y a beaucoup d'âmes autour de nous pour nous soutenir. Vos animaux de compagnie ont bel et bien une âme, et ils sont bien venus ici pour vous servir de compagnons, avec beaucoup d'amour. Nous sommes capables de gérer ce que nous venons vivre, mais nous sommes chèrement et profondément aimés, que nous le fassions ou Non. Ils savent que c'est difficile ; en effet, seuls les champions du monde poids lourds spirituels viennent ici-bas. Le travail ici-bas est connu pour être le plus dur dans les univers. Si vous êtes ici, peu importe à quel point vous vous sentez horrible, inutile, petit, sans valeur ou mauvais... vous êtes spirituellement immense et l'un des êtres les plus puissants et les plus grands qui existe. Quand nous regardons ceux que nous appelons les « anges » avec admiration, c'est comme si le plus grand monarque qui ait jamais vécu regardait le pauvre de la ville avec admiration. C'est à la limite de l'absurde, mais ils savent que vous vous êtes oublié... encore. L'imagerie est amusante. Celle d'un éléphant recroquevillé et rampant devant une fourmi microscopique en signe de révérence.

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l'amour? Oui. La plus grande caractéristique de l'amour est le respect. Traitez les autres comme vous aimeriez être traité. Traitez-les comme ils souhaitent être traités, tant que vous n'avez pas besoin de vous bafouer ou de bafouer quelqu'un d'autre pour le faire. Ne cherchez pas à faire du mal à autrui pour votre propre plaisir. L'amour est le désir de la vie pour elle-même. L'amour est ce qui agrandit l'univers. L'amour est le tissu même de tout. Cette énergie dont les scientifiques disent qu'elle est la pierre angulaire au niveau subatomique ? C'est l'amour. Tout est créé à partir de l'amour. La grande intelligence divine est l'amour, et nous le convoitons tous (pour nous-mêmes). L'amour est la plus grande expression de votre vrai moi. Ceux qui n'aiment pas sont les créatures les plus malheureuses qui soient, car elles sont aussi éloignées qu'on puisse l'être de l'Intelligence Divine tout en parvenant encore à exister.

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience? Indécis(e) Difficile à dire étant donné que j'étais un petit enfant. Cependant, cela a été une bénédiction incroyablement mitigée au fil des ans. J'ai toujours été suicidaire. Au début, mes EMIs m'ont maintenue en vie parce que c'était littéralement le SEUL amour que j'ai connu. La dureté de mon enfance ne saurait être surestimée. Évidemment, je suis (presque) morte (pour de bon). J’ai survécu de justesse, et pas seulement à des attaques directes. J'étais presque morte de faim quand j'ai été retirée de cette maison.

J'ai également vécu de terribles tragédies plus tard dans la vie. Celles-ci ont souvent rendu la vie ici-bas presque impossible. La douleur a presque toujours été insupportable. J'ai aussi des douleurs physiques intenses et chroniques... et "l'autre côté" est un désir constant et tenace. Bien que, bizarrement, cela me donne aussi l'espoir de pouvoir m'en sortir si je continue à me brancher. Le plus dangereux pour moi est l'attrait de l'athéisme. Si je pouvais me convaincre qu'il n'y a pas d'au-delà, je me tuerais en quelques secondes. Ne plus rien ressentir est la chose la plus séduisante que je puisse imaginer.

Beaucoup de gens m’envient l'expérience, mais être ici, surtout si vous souffrez, est un million de fois plus difficile quand vous avez la certitude absolue que c'est mieux « là-bas ». La seule chose qui m’ancre à ce monde est la conviction que j'ai au moins un but pour être ici. C’est en quelque sorte un cadeau d’avoir de beaux souvenirs pour me dire à moi-même : « Voilà pourquoi tu fais ça ». Malheureusement, ce n'est pas aussi réconfortant qu'on pourrait le penser. À un autre niveau, je sais que si je ne parviens pas à mener à bien cette vie, il n'y aura aucun jugement, seulement de l'amour.

Je suppose que cela devrait faciliter les choses, mais cela contrebalance presque le sens du but.

J'aimerais pouvoir dire que tout est merveilleux, mais tel n'est pas le cas. Ce n'est certainement pas le cas. La tentation de repartir de l'autre côté est « une source d’irritation » qui ne cesse de s’exacerber.

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience? Non

Après l'EMI :

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots? Oui. Je veux dire, nous ne disposons tout simplement pas de mots assez beaux. Nous n'avons pas de mots pour décrire la plupart des concepts. Comment décrire des couleurs que nous n'avons même pas la capacité de voir, et encore moins de décrire ? Comment intégrer « l'éternité n'est pas soumise aux règles du temps » dans un concept compréhensible pour des personnes qui n'ont jamais connu qu'un monde où le temps est considéré comme un absolu ? Comment exprimez-vous que « l'amour » n'est pas seulement une émotion, ce n'est pas seulement une action, c'est une CHOSE et un pouvoir avec de la substance ?

Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience comparativement à d'autres événements au moment de l'expérience? Je ne sais pas si mon souvenir de l’expérience est plus ou moins précis que celui d’autres évènements de ma vie à l’époque. J'ai des souvenirs extrêmement précis d'expériences durant cette période. Un bon nombre d'entre elles ont été vérifiées plusieurs années plus tard. Par exemple, ma mère a disparu en 1977. Je me souviens d'événements qui ont été corroborés en 1996, puis confirmés à nouveau en 2016. Beaucoup de gens aiment trier mes souvenirs, n'acceptant que ceux avec lesquels ils sont d'accord. Si seulement j'avais un luxe similaire !

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant? Oui. Je préfère ne pas en parler. J'ai été exorcisée à plusieurs reprises durant mon enfance à cause de cela. Disons simplement que mon intuition est « inouïe ».

Est-ce qu'il y a une ou plusieurs parties de l'expérience qui sont particulièrement significatives pour vous? Être en présence de l'intelligence divine. Pour cela, plus que toute autre chose, je reste ici. À cause de mon amour pour Elle, pas de son amour pour moi-même. Son amour pour nous est inconditionnel. Mon amour pour elle est aussi inconditionnel ... jusqu'à présent. Peut-être qu'un jour, je la décevrai. Je crains que ce soit le cas, mais pour l'instant, je ne l'ai pas fait.

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Oui. Seulement récemment. Je l'ai fait une fois, il y a des années, mais aussi en privé que possible. Je l'ai fait quand j'étais enfant et j'ai été « exorcisée » à cause de cela, alors j’ai gardé le silence pendant des décennies. Puis j'ai eu peur de toutes les accusations de « démons » et autres, alors j’ai gardé le silence encore plus longtemps.

La plupart de ceux qui l'ont écoutée ont ressenti de la paix. D'autres ressentent le besoin d'essayer agressivement de la « démystifier » ou de me poser des questions stupides comme : « Est-ce que nous buvons toujours de la bière et pétons au paradis ? » - ce qui n’a été amusant que brièvement.

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience? Non

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue? L'expérience était définitivement réelle

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant? L'expérience était définitivement réelle

Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie? Non

Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience? J'ai essayé les psychédéliques. Le LSD (qui m'a été donné à mon insu) et j'ai essayé deux fois la salvia divornum. J'aimerais copier et coller les différences ici, si j'ai de la place.

J'ai tenté de revivre des EMIs en me droguant. On m'a donné du LSD une fois à mon insu et j'ai essayé la Salvia Divornum deux fois. Je vais entamer une discussion beaucoup plus approfondie ici que je ne l'ai jamais fait auparavant ; il est donc important de comprendre les limites de mes expériences. L’expérience avec le LSD était positive, la première prise de salvia était positive. La deuxième prise de salvia n'était pas agréable, mais plus désagréable qu’effrayante. Les descriptions des « trips » peuvent être trouvées sur oOoOoOo lorsque vous faites défiler vers le bas.

Il y a des différences très, très vastes entre les deux expériences. Je vois constamment l'argument selon lequel les EMIs sont induites par des drogues hallucinogènes dans le système. En règle générale, les gens essaient d'utiliser la diméthyltryptamine (DMT) comme référence, mais certains disent « ou d'autres drogues dans le système peut-être, qui conduisent également à des hallucinations ».

J'ai aussi eu de légères hallucinations pendant que je prenais de la morphine contre la douleur. Je ne prends plus de morphine et j'ai demandé à l'hôpital de l'inscrire comme une allergie dans mon dossier parce que je la déteste, en grande partie pour cette raison, mais aussi parce qu'elle a suscité en moi des émotions négatives involontaires.

Alors, permettez-moi d’explorer les différences. Je mentionnerai certaines d'entre elles, comme la kétamine, sur la base de ce que j'ai lu sur les expériences des gens et de ce que la recherche en ligne m'a montré. En dehors du LSD et de la Salvia, je n'ai aucune expérience personnelle. Je n'ai fait que lire les expériences des autres et, comme nous le savons tous, tout le monde ne publie pas toutes ses expériences sur Internet (pour l'instant).

Lorsque vous vous réveillez d'une EMI, cela semble toujours réel. Quand on sort d'un trip, qu'il soit positif ou négatif, c'était évidemment un trip et c'est ce que l'on ressent après. Tout comme lorsque vous vous réveillez d'un rêve et vous savez que ce n'était pas réel, vous vous réveillez d'un « trip ».

Similitude : Au cours de l'EMI et des trips, j'ai eu l'impression d'avoir acquis une meilleure compréhension et des connaissances.

La drogue vous emmène en voyage. Quand vous avez une EMI, vous partez en voyage. La différence réside entre « emmener en voyage » et « partir ». Ce qui signifie que la première expérience donnait l'impression que cela m'arrivait, l'autre me donnait l'impression que j'étais consciente, alerte et que je contribuais directement à l'expérience - si je ne la guidais pas activement. J'ai suivi mon guide parce que je le voulais, pas parce qu'il n'y avait pas d'autre option.

Durant les trips, quand tu rencontres des gens, ils te parlent. Durant mon EMI, la communication était complète et instantanée. J'AI SU ce qu’ils communiquaient en moins d'un clin d'œil. Une conversation complète s'est déroulée en un éclair. Personne n'a raconté quoi que ce soit, ni parlé à haute voix. Les « sourires » étaient également plus ressentis et connus que « vus ». Je connaissais le contenu émotionnel complet de l'autre personne. La chaleur, l'amour, la connexion, la gentillesse, la tendresse... tout était intégré dans ce sens du « sourire ». Les personnes qui ont des EMIs utilisent souvent le mot très précis de « téléchargement » parce qu'on intègre en vous des informations qui ne sont pas là une seconde, et qui sont là complètement dans l'instant suivant. Un savoir complet qui prendrait des années à acquérir dans une bibliothèque de livres, apparait là en un instant dans son intégralité.

L'EMI se termine si vous décidez d'y mettre fin. Immédiatement. Si vous avez « terminé » un trip, la drogue continue de vous perturber, replongeant votre esprit dedans. Il n'y a pas d'échappatoire tant qu’elle n’a pas fini de vous affecter. Durant une EMI, il suffit que vous vous rendiez compte que vous êtes prêt à la terminer, et tel est alors le cas.

Puisque l’on parle de cela, la DMT est la drogue avec l’impact le plus bref que je connaisse qui puisse être produite par le corps et qui soit un hallucinogène suffisamment puissant pour produire une intensité de niveau similaire à une EMI. On ignore si cela se produit à des niveaux suffisamment élevés à tout moment pour le faire (et aucune DMT n'a été trouvée dans des cerveaux d’êtres humains décédés, seulement chez des rats). Mais si une quantité suffisante est injectée, elle peut provoquer des hallucinations.

Si on vous injecte suffisamment de DMT pour produire une hallucination aussi intense qu'une EMI, votre « trip » durera une demi-heure, que vous le vouliez ou Non. Les personnes qui meurent et ont une EMI, si elle était causée par la DMT, continueraient à avoir de fortes hallucinations de nature psychédélique pendant AU MOINS une demi-heure.

Immédiatement après leur réveil durant la réanimation, les personnes qui reprennent conscience ne sont pas connues pour avoir déclaré avoir fait un trip de drogue psychédélique. Les hallucinations couramment signalées ne ressemblent pas aux hallucinations provoquées par la DMT, mais plutôt à des hallucinations dues à l’hypoxie cérébrale (qui ne sont généralement PAS caractérisées par des couleurs psychédéliques et généralement incluent une perte de mémoire. Cela par rapport à la réaction à la DMT qui n'est pas connue pour causer une perte de mémoire en dehors de l'oubli du « trip » lui-même dans certains cas). Les hallucinations dues à l’hypoxie ressemblent plus à des micro-convulsions qu'à un trip psychédélique. Elles incluent rarement les hallucinations tourbillonnantes/mobiles des drogues psychédéliques Non plus.

Contrairement, par exemple, à la kétamine (en réaction à laquelle la plupart des trips signalés sont négatifs et/ou effrayants), les EMIs sont rarement négatives. La plupart même des réactions négatives font que le sujet éprouve des sentiments positifs par la suite et change sa vie. La plupart ont un impact sur le comportement et l'état mental qui persiste pendant une durée significative par rapport à la clarté éprouvée après un trip, qui s'estompe généralement rapidement.

Pendant mes trips avec de la drogue, je me sentais tout à fait sereine. J'étais deux êtres séparés en même temps - je m'observais faire l'expérience pendant que je faisais l'expérience. Durant les EMIs, j'étais pleinement intégrée dedans, et il n'y avait pas de partie « observatrice » ou « spectatrice » dans mon esprit.

J'étais lucide à 100% durant mes EMIs, alors que je ne l'étais pas durant mes « trips ». Seule une partie de mon esprit était consciente du monde qui m'entourait lors de mes trips, et il me fallait un certain temps pour prendre conscience du moment où je voulais faire quelque chose lorsque je faisais mon trip. Même aux moments où j'étais forcée à « être lucide » par les drogues, j’avais toujours le sentiment de ne pas complètement me contrôler, et j'ai souvent dû écarter ou ignorer des choses qui se produisaient contre ma volonté (j'expliquerai ci-dessous).

Ma vue n’était pas simplement meilleure durant mes EMIs, mais elle était, faute d'un meilleur mot, presque surnaturelle. Non seulement j'avais une vue complète (pas seulement à 360 degrés – je voyais également au-dessus et en dessous de moi-même), mais j'ai également vu des couleurs que les yeux humains ne peuvent pas voir et j'ai éprouvé une synesthésie.

Quoi qu’il en soit, j’ai pensé que j'expliquerais certaines des raisons de mon désaccord significatif avec l'hypothèse commune selon laquelle l’EMI est comme un trip avec des drogues psychédéliques.

Concernant les trips, pour que les gens puissent en quelque sorte se faire une idée de ce que j'ai vécu et des différences et similitudes.

oOoOoOo

LSD : Une copine à l'époque m’a donnée du LSD alors que je me trouvais au rassemblement du Rainbow Gathering (j'étais invitée par une autochtone à un rassemblement autochtone) dans des bois du Colorado. Le vieux dicton, « Ne buvez pas le Kool-aid », s’est trouvé d’actualité pour moi, sauf qu'elle l'a mis dans le jus d'orange.

Elle m'a au moins dit ce qu'elle avait fait, et cela a commencé par neutraliser une partie de mon esprit dont j'avais vraiment le sentiment d'avoir besoin, et que je ne cherchais pas à neutraliser. Je me sentais complètement déconnectée du monde qui m'entourait et cette sensation me déplaisait. De là, après que je lui ai demandé de ne PAS nous emmener en ville (elle voulait aller au K-Mart), elle nous a emmenées en ville. Mon trip psychédélique était trop avancé pour que je puisse argumenter suffisamment en ma faveur. Je n'ai pas pu contrer ses arguments et j'ai senti que je devais céder.

Dans la voiture, j'ai fait l'expérience des « murs qui respirent » et des couleurs brillantes typiques. J'ai éprouvé la sensation de fusion dans mon corps et ma tête. Je n'ai pas vraiment aimé ça, mais je ne l'ai pas détesté. J'ai cependant apprécié l'aspect de la banquette arrière de la voiture qui semblait « respirer », et il semblait que ma vue s'était améliorée. Même si les couleurs étaient plus vibrantes, il s’agissait de celles que vous pouvez voir avec vos yeux humains.

Le déplacement à travers le magasin a été mouvementé et sinistre. Mon amie a cassé quelque chose, j'ai essayé de la convaincre de me laisser l'acheter (on m’avait inculqué que si tu casses quelque chose, tu l'achètes). Elle a refusé et les services de sécurité l’ont ramenée dans l'arrière-boutique et elle a été bannie à vie de tous les K-Marts. Je suis restée assise devant en l'attendant, poursuivant toujours mon « trip » et luttant contre les hallucinations qui ne cessaient de m'envahir.

Je n'ai pas fait ce que je qualifierais de « voyages mystiques » comme cela a été le cas lors de mon premier trip avec du salvia.

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Salvia 1 : Mon premier « trip » avec de la salvia divornum a été extrêmement agréable. J'avais mis du Beethoven et je l'ai vécu avec une très légère sensation de synesthésie (en particulier par rapport à la synesthésie durant l’EMI). Je pouvais « voir » la musique. J'ai aussi pris conscience du fait que le son a en fait une présence physique. Pour une raison quelconque, j'ai pensé que c'était la réalisation la plus ÉTONNANTE. Que même si cela traverse les murs, c’est physique (ondes sonores). J'ai alors eu une hallucination où je me trouvais sur un rivage psychédéliquement brillant à l'intérieur d'une maison alors qu'il pleuvait dehors. L'océan m’est apparu sous le bleu le plus vibrant possible, les vagues culminant par un blanc brillant, le feu crépitant dans un foyer spectaculairement brillant et sinueux, en ralentissant de la plus belle des manières.

Le trip a été très court, ce qui est l'une des raisons pour lesquelles je l'avais choisi (ainsi que le fait que c’est légal dans mon état). Le retour a été assez doux. Ce fut une expérience très agréable, mais c'était définitivement un « trip », et c'est ce que j'ai ressenti pendant et après.

......

Salvia 2 : Durant ce « trip », j'ai éprouvé la sensation de « fondre physiquement », ce que je n'avais pas ressenti la première fois. J'avais l'impression que le sommet de ma tête fondait en gouttes comme de la cire brillante. J'ai trouvé cela extrêmement inconfortable. Alors que je commençais à devenir mal à l'aise, je n'arrêtais pas d'imaginer des gens entrant dans la pièce pour m'aider. Dès que je réalisais qu'ils n'étaient pas vraiment là, ils disparaissaient, et la personne suivante entrait dans la pièce.

Cela s'est produit à plusieurs reprises, me bouleversant à chaque fois. C'était toujours quelqu'un que je n'aurais PAS voulu voir entrer dans la pièce, quand je me sentais vulnérable et incapable de me défendre.

Maintenant, c'était une expérience très inconfortable, mais j'ai finalement réussi à me lever du lit et à appeler un ami. J'ai fini par m’ouvrir un peu trop avec lui et je regrette de lui avoir dit la plupart de ce que j'avais fait.

Au cours de ma conversation avec lui, je me suis souvenue de choses auxquelles j'avais essayé de ne plus penser et dont je n'avais jamais parlé à une autre personne. J'ai réalisé que je le faisais, mais je me suis sentie obligée de continuer. Il était en fait assez agréable et cool à ce sujet, mais j’ai eu le sentiment d’être violée (pas par lui, juste que j'avais divulgué des secrets que je ne voulais pas révéler).

Ce n'était pas effrayant ou terrifiant, nécessairement. Cela m'a donné un aperçu d’à qui je faisais confiance et en qui je n'avais pas confiance, et cela m'a vraiment aidé à surmonter certains traumatismes autour de ces souvenirs que j'ai évoqués. Pourtant, je ne l'ai pas refait car je n'ai pas apprécié l'expérience.

....

Morphine : On m'avait donné de la morphine à l'hôpital. Auparavant, je n'avais eu que quelques hallucinations mineures, comme des murs tourbillonnant légèrement ou des chaises bougeant au milieu d’une sorte d'algues agitées pendant une seconde ou deux. Cependant, cette fois-ci, j'avais l'impression de ne pas pouvoir respirer, et plus j'essayais de repousser cette sensation, plus elle devenait intense. J'ai commencé à chercher ce qui faisait pression contre ma poitrine. Une partie de moi savait rationnellement qu'il n'y avait rien là-bas et que je respirais, mais j'ai continué à hyperventiler et les murs ont continué à se déplacer vers moi dans ma vision périphérique.

J'ai finalement enduré cela en silence, me forçant constamment à ne pas essayer d'enlever ma chemise d'hôpital pour l'empêcher de m'étouffer. Je ne veux plus jamais avoir de morphine. J’ai eu le sentiment de ne pas pouvoir respirer pendant des HEURES, même si ma saturation en oxygène dans le sang était parfaite.

.....

Alors, retenez ce que vous aimez de tout cela. Il y a des différences radicales entre mes « trips » et mes EMIs. TOUTES mes EMIs avaient le même sentiment de lucidité parfaite, donnaient l’impression d'être RÉELLES, et tous mes trips inspiraient la sensation d'être contrôlés par la drogue, et Non par moi. Ils étaient également incontournables jusqu'à leur propre conclusion ; je n'avais pas la possibilité d'y mettre fin tant que la drogue continuait d’affecter mon corps.

Y a-t-il d'autres questions que nous pourrions poser pour vous aider à communiquer votre expérience? Encore une fois, je ne peux penser à rien, désolée !


DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE 16120:

Salut Jeffrey,

Comme vous le savez, j'ai eu de nombreuses EMIs. La plupart d'entre elles sont tellement similaires les unes aux autres que je ne m'en soucie pas vraiment. En partie aussi parce que je ne m'en souviens pas aussi clairement que des trois que j'ai déjà postées. J'ai décidé de vous envoyer ces autres-là, que je vous laisserai mettre où vous voudrez. Je ne souhaite pas refaire le questionnaire, (rires). Je vous en avais parlé, alors les voici. Vous pouvez les lire pour votre propre compte, ou les publier sur votre site avec mes mêmes autorisations – c’est comme vous souhaitez faire.

La première d'entre elles, je l'appellerai, « L’utérus ». C'est similaire aux expériences « du vide », sauf que j'ai vu des éclairs roses (parfois d'autres couleurs, mais généralement du rose), comme des éclairs sombres et sourds. Je flottais dans l'obscurité, tout était paisible et incroyablement calme. J'existais, ce n'était pas effrayant. Je me sentais étroitement enveloppée dans un immense amour. (Je pense qu'il est important que vous vous souveniez que j'avais entre 3 et 5 ans - j'étais plus « dans » mon esprit humain durant cette EMI que durant n'importe laquelle des autres, mais j'étais plus comme une enfant normale et curieuse, et sans mon handicap, lésions cérébrales et autisme). Cette expérience était également le résultat de violences que j'avais subie de la part de mes parents nourriciers durant mon enfance. Je ne me souviens pas quelle punition avait conduit à cela, mais je relie vaguement le fait d'avoir été noyée et ensuite réanimée à celle-ci.

Je pouvais sentir ce que j'appelle habituellement mon « accompagnateur ». Mon guide, ange gardien - tout ce que vous voulez. Il était là, en tant que présence, mais pas en tant qu'être de lumière cette fois-ci, juste en quelque sorte là, à la périphérie de mon « savoir ».

J'ai demandé : « C'est quoi cet endroit ? »

Il a répondu par télépathie : « C'est ta mémoire ».

Étant manifestement plus intelligente que l'idiote moyenne, j'ai dit : « Je ne m'en souviens pas. (Cela me fait rire à chaque fois que j'y pense - j'étais DANS ma mémoire, donc évidemment je m'en suis souvenu !) J'ai continué : « Pourquoi suis-je ici ? »

« C'était un endroit où tu te sentais aimée. Tu es venue ici pour te sentir en sécurité ».

J'ai réfléchi à cela pendant un moment. « Est-ce ma maman ? » (J'avais cinq ans, au fait, donc maman était un mot parfaitement approprié).

« Oui, mais pas celle-ci ».

Je ne savais pas quoi répondre à cela, alors je n'ai rien dit pendant un moment, flottant simplement dans l'obscurité paisible et pondérée. Il y eut à nouveau des éclairs roses, et j'ai demandé : « Que se passe-t-il ? »

« La lumière arrive ».

« Est-ce que je vais naître ? »

« Non. C'est le ventre de la création. C'est ta façon de le comprendre ».

« La première fois que je savais que j'étais moi ». (C’était logique à l'époque)

« Oui. La première fois que tu t'es connue. La première fois que tu as ressenti l'amour ».

« C'est alors que tu te connais ? Quand tu connais l'amour, tu te connais toi-même ». (Je me sentais plutôt intelligente d’avoir compris cela. Je ris encore de la joie enfantine que j'ai ressentie face à ce détail « profond » – j’en ris !)

À ce stade, même si je ne pouvais pas voir un corps ou même vraiment sentir un corps, j'ai fait ce que je considérerais comme des galipettes ou des roues. « J'existe ». (Encore une fois, je me suis sentie particulièrement intelligente et ravie par cela, cette « réalisation » m'a remplie de joie et de rires immenses).

« Tu as toujours existé, tu l’oublies juste de temps en temps ». (Maintenant, c'était au tour de l’entité d'exprimer son amusement et son grand amour envers moi.)

J'étais suspendue dans la vaste mer du néant, regardant le rare éclair de couleur autour de moi. Puis j'ai admis qu'il était temps de partir, et nous sommes retournés à mon corps.

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Je ne sais vraiment pas comment décrire celle-ci.

Il y avait des gens là-bas. J'étais dans un corps d'adulte, une Femme (je n'étais pas « moi », j'étais un autre « corps » - encore une fois, je ne sais pas comment exprimer ça). Je portais une toge, comme tous les gens autour de moi. Enfant, je décrivais cela comme si j’avais porté des rideaux blancs. Je n'avais aucune idée de ce qu'était une toge.

Le sol était en quelque sorte du « granit », mais c'était essentiellement une surface dure invisible, en dessous de laquelle se trouvait un univers. Comme des images de l'espace, des galaxies, des nébuleuses. C'était en 3D, mais on pouvait marcher dessus. (Désolée, je sais que c'est bizarre, mais comme je l'ai dit, je n'ai aucune idée de comment l'expliquer). J'appellerais cela un « décor » style grec ancien, peut-être ? C'est difficile à dire. Des piliers en marbre blanc s’élevaient jusqu’à un plafond en marbre blanc, comme un temple sans murs.

Ce serait un peu comme une fête. Tout le monde parlait - calme et détendu, heureux. Il y avait des « préposés » comme le mien qui faisaient le tour de la fête avec des « boissons ». Des êtres de lumière.

« Viens, ils t'attendaient », a dit mon accompagnateur au bout de quelques instants. Il se tenait légèrement à ma droite et derrière. Il s'est agrandi et s’est mis à flotter, et les gens se sont écartés pour nous laisser passer. Ils nous ont jeté un coup d'œil et ont murmuré, mais ont repris leurs conversations après.

Ce qui est intéressant, c'est que tout était très tranquille, calme et pondéré, mais je pouvais sentir la joie qui émanait d'eux. Ils étaient très heureux. Je les connaissais tous, mais pourtant je ne les connaissais pas. Ce n'étaient pas mes ancêtres, ce n'étaient pas des gens que je connaissais personnellement. Ils étaient pourtant familiers.

Nous avons voyagé (dans une sorte de tunnel, mais instantanément) et nous nous sommes retrouvés dans ce que j'appelle « La chambre de la puissance supérieure ». La Présence.

J'ai regardé les gens autour de moi. « Qu'est-ce que c'est ? », et je faisais allusion au rassemblement de personnes, car je savais où nous étions, mais pas pourquoi nous étions là, ni de quoi il s'agissait.

Une Femme qui avait l'air plus âgée est venue vers moi et a mis son bras autour de moi. Je l'ai trouvée profondément réconfortante. « Ne t'inquiète pas, ma chérie. Tout ira bien, mais tu dois te dépêcher ». Elle m'a fait entrer dans le groupe, où nous avons eu une conversation dont je ne me souviens absolument plus.

Il y avait aussi d'autres « conciliabules » de ce genre qui se déroulaient. C'était une conversation très joyeuse, remplie de bonheur, d'espoir, de gratitude... mais c'était aussi très sérieux et pesant. Encore une fois, je ne me souviens de rien, sauf d'avoir eu cette conversation.

Je me souviens aussi de ma réticence quand le moment de repartir est venu.

Quand j'étais sur le point de retourner dans mon corps, je me suis retournée et j'ai regardé mon accompagnateur. J'étais tellement, tellement, si profondément triste (je pleure en l'écrivant) quand j'ai demandé : « Vont-ils me trouver ? »

« Si ce n’est pas le cas, tu les trouveras ».

Je suis retournée dans mon corps, à la douleur et à la terreur qui étaient la seule réalité que je connaissais. C'était dur, et j'ai pleuré cette nuit-là, quelque chose que j'ai essayé de ne jamais faire à cet endroit.

Je ne sais pas qui « ils » étaient, ou pourquoi j'avais peur qu'ils ne « me trouvent pas ». Ainsi, l'EMI est absurde et étrange. Je n'ai pas obtenu de vraies réponses de lui à ce sujet, et j’ai bien peur de ne pas avoir de vraies réponses. J'ai peut-être reçu des informations, mais je n'ai pas été autorisée à m’en souvenir. A mon avis, et c’est juste un sentiment profond que j'éprouve, et dont je ne peux pas expliquer les origines, c'est que c'est là où nous allons quand nous dormons. Nous planifions ensemble dans ce « lieu » tous les soirs. Cela me semblait beaucoup plus « physique » ou « concret » que le reste. Presque comme si c'était PRESQUE, mais pas tout à fait DANS le domaine physique. Plus près d'être ce que nous, les êtres humains, qualifions de « réel » et moins intégré dans la dimension de la vraie réalité auquel nous retournons tous.

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J'ai eu deux expériences qui « s'emboîtent » en quelque sorte d'une manière intéressante. J'ai souvent dit que j'avais vécu des EMIs plus « pures » durant mon enfance parce que j'avais été moins endoctrinée. Cette question de « l'endoctrinement » - ou pour utiliser une expression que je considèrerais comme plus spécifique - plus « l'âme est dominée », moins l'expérience devient « fidèle à la réalité ». Ces deux expériences offrent un peu plus d'informations à ce sujet.

Parce que j'avais déjà les bases de ce concept depuis mes premières EMIs, il m'a été plus facile de passer outre par la suite, mais vous verrez comment, durant l’Expérience spirituellement transformatrice en 1992, je me suis considérablement débattue avec ça du fait de mon endoctrinement par l’Eglise adventiste du septième jour entre l’âge de 9 et quinze ans.

L’Expérience spirituellement transformatrice que j'ai vécue a commencé à la fin d'une période de trois jours de « jeûne et prière ». Je perdais rapidement ma foi dans le christianisme, et je cherchais désespérément à la conserver. Je suis sortie dans les bois pour « jeûner et prier » et j'ai en fait poursuivi un jeûne à l'eau. Je n'ai pris que de l'eau pendant trois jours et trois nuits.

À la fin du jeûne, après avoir bu du jus de fruit comme moyen de recommencer à manger, j'étais allongée sur le canapé et j'ai commencé à avoir l'impression que mon corps et mon âme se séparaient. J’ai été prise d’un grave étourdissement, et le monde a semblé apparaître et disparaître juste avant le début d’une expérience/vision.

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(Commencement)

Je me suis allongée sur le canapé et je me suis endormie, ou peut-être étais-je dans cette zone crépusculaire avant le sommeil - je ne peux pas en être sûre. Je me suis sentie quitter mon corps. Cette expérience était très différente des EMIs. Cela ressemblait plus à un rêve, mais avait une qualité différente des autres rêves. Cela partageait certainement des similitudes avec mes EMIs, mais j'y étais moins « pleinement présente ». Je me sentais comme mon moi humain, en d'autres termes.

Je suis entrée dans un tunnel, mais la transition a été extrêmement rapide. J'étais presque immédiatement à l'autre bout, debout dans les nuages. J'ai vu un Homme et j'ai pensé que c'était Jésus. Cependant, ayant été élevée au sein de l’Eglise adventiste du septième jour, j'avais peur. Le verset : « Le diable peut apparaître comme un ange de lumière » m'est venu à l'esprit. Je venais d'étudier intensément la Bible ces trois derniers jours - et j'étais une étudiante particulièrement dévote la plupart du temps, donc cela pesait assez fortement dans mon esprit.

On m'avait appris à « tester les démons », alors j'ai commencé à poser des questions à cette figure de Jésus, pour m'assurer que ce n'était pas un démon déguisé. « Dis que Jésus-Christ est seigneur », ai-je demandé et il l'a fait. J'ai annoncé : « Mets-toi derrière moi, Satan ! » et il est juste resté là en souriant. « Je t'ordonne au nom du père, du fils et du Saint-Esprit ! Au nom de Jésus, je prie, pars ! » Il a croisé les bras et continué à sourire. Il a continué à sourire patiemment tout au long de ma série de tentatives de « démonologie » pour l'exorciser.

Quand j’en ai eu fini, il m'a demandé : « C’est terminé maintenant ? », et je me suis excusée timidement.

Mais ensuite, je n'ai pas pu m'en empêcher. « Tu n'es pas un démon ». Je savais cela. Je le savais à tous les niveaux de mon être.

« Non », a-t-il acquiescé.

« Tu n'es pas Jésus ? », ai-je demandé.

Il a haussé les épaules. « Je le suis si c'est comme ça que tu veux m'appeler ». J'avais trop peur qu'il soit autre chose. « Tu dois être Jésus ». Il a souri et nous sommes revenus au genre de communication que nous avions eu quand j'étais enfant ... où je savais ce qu'il pensait. « Je savais que tu allais dire ça ».

Nous avons parlé pendant un certain temps de sujets qui m'étaient personnels à l'époque (sans rapport avec la religion ou autre - il s'agissait de mon bébé). Il avait une fois de plus de mauvaises nouvelles pour moi ; ça allait être dur. Il m'a également dit qu'il n'avait jamais été prévu que je sois piégée dans la religion comme c’était le cas. J'étais plongée dans une « crise de foi » très, très intense pendant des années.

Lorsque nous nous sommes séparés, on m’a offert des informations personnelles qui se sont réalisées, notamment que je ne resterais pas chrétienne, mais que la transition serait difficile parce que mon niveau de peur était si élevé. Aussi, malheureusement, sa déclaration au sujet de mon bébé s'est réalisée.

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Bon nombre des problèmes les plus profonds et les plus troublants que j'avais eus avec le christianisme sont apparus pendant et après l'expérience. Un énorme défi que j'avais eu autour de la façon dont j'avais été élevée concernait les questions concernant la communauté LGBQT, et l'idée que « Dieu » créerait une personne d'une certaine manière et la détesterait ensuite telle quelle. Ceci était lié, indirectement, à mon autisme et pourquoi « Dieu » me rendrait-il autiste et me détesterait-il ensuite pour le fait d’être autiste ? J'ai naturellement compris que cela s'étendait à d'autres personnes, qui avaient des choses en eux qu'ils ne pouvaient pas changer.

Cette conversation avec « Jésus » a grandement soulagé l'immense agitation intérieure que j’éprouvais vis-à-vis des homosexuels.

Une décennie plus tard, j'ai eu la plus récente de mes EMIs (et la dernière à ce jour). J'étais dans la buanderie, en train de faire la lessive, quand je me suis relevée trop vite et que le monde a commencé à s'éloigner de moi, au bout d’un tunnel. J'ai vaguement réalisé que j'avais une vision en tunnel (j'avais verrouillé mes genoux une fois et j'avais failli m'évanouir, donc je pouvais maintenant nommer le phénomène). J'ai vu la partie du monde que je pouvais voir se rétrécir de plus en plus, et dans une partie sombre de mon esprit, j'ai pensé : « Merde, je m'évanouis ».

J'ai vu la machine à laver se rapprocher vers moi dans ce point lointain qu'était devenu le monde, puis tout est devenu noir. J'ai été informée plus tard par mon médecin que ma tension artérielle était tombée si bas que mon cerveau avait été privé de sang, jusqu'à ce que je tombe et que ça rentre dedans. Mon cœur n'était pas capable d'y envoyer du sang.

J'ai déjà raconté l'histoire suivante à certaines personnes, mais je l'ai toujours évoquée comme une « vision », parce que je ne voulais pas parler d'EMIs avec elles.

(Je n'aime pas raconter cette EMI. Cela me semble être de l'arrogance, parce que « l'ange » [l'âme] dans ce qui suit était « moi ». Cela dit, c'est une représentation de TOUS les êtres humains, donc je veux m’assurer que cela est bien compris. Aux endroits où je dis « Moi » ou « Je », c'est en fait VOUS. C'était à propos de moi, mais ce n'était pas JUSTE à propos de moi.)

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(Commencement)

Je ne me souviens pas avoir quitté mon corps durant celle-ci, je me souviens juste avoir été dans le tunnel de lumière pendant un moment, puis j'étais de nouveau dans les nuages. Cette fois, la personne qui m'a accueillie est apparue sous la forme d'un moine bouddhiste. (Je m'intéressais au mysticisme de Pâques à l'époque). Il était assis dans la position du lotus et me souriait. Nous nous sommes salués comme de vieux amis. Une fois de plus, j'ai reconnu, comme je semblais toujours le faire, qu'il n'était pas ce qu'il semblait être, mais plutôt un esprit, une âme, un être ... pas vraiment définissable en utilisant le langage terrestre.

Je lui ai alors dit que je me débattais avec le concept de « libre arbitre » d'un point de vue spirituel. Il m'a dit qu'il me montrerait cela sous la forme d'une « parabole » - bien que je n'aime pas vraiment les paraboles, alors je l'ai plutôt interprétée comme « une fable d'Esope », où un truisme offert sous forme d'histoire, ce que je suppose être une parabole. Cependant, les fables d'Esope étaient beaucoup plus directes et leur « message » immédiatement déchiffrable, aucune confusion n'étant possible).

Les nuages en dessous de nous ont disparu, et nous regardions une scène en dessous de nous pendant qu'elle se déroulait. Cela ressemblait à une vaste sorte de gare ferroviaire ou gare routière. Un mur entier était bordé de « guichets » que vous pouviez gagner pour prendre votre billet. Les gens prenaient des billets puis se rendaient au portail, qui était la "naissance" dans différents mondes (selon la destination du billet).

En haut de la « billetterie » se trouvait une description de l'endroit où le guichet vous envoyait. C'était un archétype du genre de vie que vous mèneriez. Je savais que ce n'était qu'une représentation, qu’il y avait BEAUCOUP plus que cela, mais que c’était juste pour me faire comprendre le concept. Ainsi, chaque étiquette décrivait un archétype de vie.

Plus elles étaient proches de « l'entrée » de la gare, plus les lignes étaient longues. Au fond, cependant, il y avait plusieurs guichets où personne n’attendait.

Pendant que nous regardions, un ange (un être avec des ailes, doux, beau et gentil, mais avec l’aura indubitable d'un pouvoir immense) est entré. Autour de son cou se trouvait la « preuve » de sa vaste expérience. Elle avait un jeton au bout d'un collier. C'était une sorte de médaille « d'honneur », un ticket pour n'importe quelle vie, n'importe où. Elle pouvait choisir une incarnation de vacances dans n'importe quelle destination.

Elle tenait le jeton dans sa main tout en marchant. Les gens dans les files se retournaient pour la regarder et chuchotaient à son sujet. Elle était comme une célébrité, et ils étaient tous stupéfaits par elle, émerveillés, la fixant, bouche bée et excités. De telles âmes étaient rares, et c'était très excitant pour eux de la voir là.

Elle a évité toutes les incarnations de type « excitant », « amusant » et « vacances ». Elle est arrivée au bout et s'est retournée pour revenir en arrière, mais s'est ensuite arrêtée. Elle a regardé les deux dernières vies. La toute dernière. Personne ne s’était placé devant l’une ou l’autre. Elle est allée tout au bout et a mis son jeton sur le comptoir, le poussant vers l'ange qui travaillait à ce guichet.

Il a secoué la tête. « Tu ne veux pas faire ça », a-t-il conseillé. « Tu vas échouer. Même toi, tu échouerais à celle-là ».

Elle a acquiescé. « Je sais. Mais je dois essayer ».

Il avait l'air triste. « Tu vas gaspiller ça en allant vers une vie aussi impossible ? Pourquoi ? »

Elle a haussé les épaules : « Quelqu'un doit. Pourquoi pas moi ? »

Il a protesté une fois de plus, mais lui a glissé le ticket. Elle l’a pris et l’a tenu aussi tendrement qu'elle avait tenu le jeton un instant auparavant. Elle a marché jusqu'au portail de la naissance et a tendu résolument le ticket. L'ange travaillant au portail a secoué la tête. « Pourquoi fais-tu cela ? Tu vas échouer ».

Elle a souri, un sourire ironique et triste. « Je sais. Mais quelqu'un doit essayer ».

« Très bien », lui a-t-il dit, et il a accepté son billet. Alors qu'il s'écartait et lui tendait le bras, elle s'est avancée, a pris une profonde inspiration et a sauté à travers le portail.

Les autres anges ont quitté leurs files et se sont rassemblés pour regarder dedans, en observant. « Elle va échouer », a déclaré l'un d'eux. « Mais quelqu'un devait essayer », a répété un autre, évoquant ses paroles de tout à l'heure. « Et si elle n'échoue pas ? » a demandé quelqu'un d'autre, et ils se sont tus et ont regardé de plus près.

Les nuages sont réapparus et nous nous sommes assis ensemble en silence pendant un moment. C'était un moine joyeux et souriant, et j'étais moi, rien que moi. Je ne pouvais pas voir cette créature rayonnante de l'histoire en « moi ». « Tu devrais revenir si tu pars », m'a-t-il dit.

Je l'ai regardé. « Tout le monde s'attendait à ce que j'échoue ».

Il a acquiescé. « Même toi. Toi surtout ». Puis il a poursuivi : « Ta vie était censée se terminer il y a longtemps. Tu as décidé de continuer. Nous nous attendons toujours à ce que tu échoue, mais tu es déjà allée plus loin que ce que tu avais initialement prévu ».

J'ai essentiellement répondu : « Merci pour le vote de confiance » ; en réaction de quoi il s'est contenté de rire de ce rire de moine joyeux, et je suis retournée dans mon corps dans une mare de vomi sanglant. Belle transition de retour, merci pour cela, mon ami le moine.

Renseignements généraux:

Genre: Femme