Rhétorique EMI, Démystifier les Démystificateurs ?
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INTRODUCTION

Intellectuellement, le débat rhétorique est pour moi une joute verbale. Dans ma pratique du droit, j’appelle la rhétorique du droit un ‘jeu d’épées’, avec pour objectif ultime de persuader les enquêteurs que votre cas est meilleur que le cas de l’adversaire. En droit, on apprend vite qu’un exposé passionné utilisé un jour contre le méchant, sera l’exposé utilisé contre vous le jour suivant avec un autre client. A la fin, ce qui est bien ou mal ne semble vraiment pas clair, il y a juste des séries de mouvements d’épées. En substance, pour chaque accusation ou argument, il y a aussi une défense ou un contre-argument. La rhétorique de l’expérience de mort imminente (EMI) est identique à celle du droit. D’un côté, vous avez ceux qui considèrent l’expérience comme réelle (d’habitude l’expérienceur), et de l’autre côté vous avez ceux qui disent Non (les non-expérienceurs) qui considèrent que l’expérience n’est que chimie du cerveau. Au milieu de la route, sont ceux qui cherchent la vérité, les vrais sceptiques.

Pour pouvoir comprendre la rhétorique des EMIs, il faut comprendre le rôle des critiques et les arguments courants pour et contre les EMI. Ceci inclus de regarder les débats cyniques, qu’est-ce qui constitue une preuve, une preuve anecdotique, et une preuve scientifique.

Sceptiques vs. Cyniques

L'utilisation du mot ‘sceptique’ est en fait devenu une expression consacrée, et l’opposé correspondant est le mot ‘cynique’. Le dictionnaire définit un ‘sceptique’ comme quelqu’un qui, ‘habituellement questionne les affirmations et les conclusions généralement admises.’ [1] En contraste, le mot ‘cynique’ est ‘quelqu’un qui croit que tous les hommes sont motivés par l’égoïsme’ '[2]. Ces deux mots impliquent des préjugés préconçus concernant les méthodes d’enquêtes, des modèles de croyances préexistants implicites, et cela peut même aller jusqu’à avoir des traits de personnalité associés à chaque qualificatif.

Un exemple du site internet de la Société des Sceptiques :

Que signifie être un sceptique ? Certaines personnes croient que le scepticisme est le rejet d’idées nouvelles, ou pire, elles confondent ‘sceptique’ avec ‘cynique’ et pensent que les sceptiques sont une bande de vieux grincheux ne voulant pas accepter la moindre revendication qui remet en cause le statu quo. Ceci est incorrect. Le scepticisme est une approche provisoire des revendications. C’est l’application de la raison à n'importe quelle idée, et à toutes celles-ci ‘vaches sacrées interdites’. En d’autres mots, le scepticisme est une méthode, pas une prise de position. [3]

Un sceptique est un chercheur de vérité qui, allié Socratique, cherche la vérité en remettant en question affirmations et croyances. De par cette définition même, un sceptique est un individu curieux à l’esprit ouvert. D’autre part, un cynique projette ce qu’ils croient. Non seulement la méthode d’enquête est partiale mais toute réponse (quel que soit le niveau de raisonnement) est inacceptable si elle ne correspond à aucune croyance subjective préexistante du cynique. Les cyniques sont motivés par leur propre incapacité à explorer le monde hors de leurs limites subjectives, résultant en des approches dogmatiques et étroites d’esprit de l’argumentation. Le résultat net du sceptique est d’établir la vérité même si elle va à l’encontre de principes établis alors que le résultat net du cynique est de cacher la vérité pour maintenir le statu quo. C’est pourquoi il est crucial que les deux côtés reconnaissent leur mode de pensée de façon à ce que nous, humains, puissions évoluer pour découvrir notre place légitime dans l’Univers.

Détection du Cynique

Vous pouvez repérer un cynique aux mots qu’ils prononcent. Ils vont décrire les EursMI ou les phénomène EMI avec des termes comme ‘délirant, irrationnel, crédules, charlatans, superstitieux, vœux-pieux, primitif et raisonnement infantile.’ [4] A cela je voudrais ajouter des techniques utilisées dans le Commentaire du Lancet telle qu’insinuer que toute l’expérience était imaginée ou que l’expérienceur comblait les lacunes de manière fantaisiste. [5]

Quelle meilleure manière de discréditer un EeursMI que de supposer qu’ils mentent au sujet de leur expérience ou convaincre les autres que l’EursMI n’est pas sain d’esprit ? Les arguments d’un cynique sont destinés à provoquer un déséquilibre de pouvoir entre les deux parties. Le résultat net est d’enflammer, de réduire ou d’étouffer le débat de l’autre partie plutôt que d’essayer d’avoir entre les deux côtés un dialogue cherchant la vérité. Cependant regardez de plus près ce qu’est réellement un faux souvenir et le manque d’honnêteté intellectuelle de l’auteur est affligeante. Pourtant les centaines de professionnels qui lisent l’article sont automatiquement d’accord avec le commentaire parce qu’ils ne comprennent pas le phénomène EMI.

Une citation merveilleuse qui traduit l’état d’esprit du cynique nous vient de l’auteur de science-fiction Arthur C. Clarke, ‘ Quand un scientifique distingué mais âgé déclare que quelque chose est possible, il a presque certainement raison. Quand il déclare que quelque chose est impossible, il a très probablement tort.’'[6]

Un cynique encadrera l’argumentation en utilisant certains styles de débat. Ces tactiques incluent ignorer les faits, inventer de fausses explications, placer la barre plus haut lorsque leurs critères de preuves sont atteints, utilisation de double standards, assassinats de personnage, exagérations grossières et déformations d’erreurs triviales ou disqualifiant toute preuve en les classant comme anecdotique, non réplicable ou non contrôlée. [7]

FAITS IGNORÉS:

Lorsqu’il existe des faits flagrants qui ne sont pas compatibles avec une vision préconçue du monde, il et plus pratique d’ignorer ces faits. Les faits les plus ignorés que les EMI cyniques occultent sont ceux qui surviennent dans la phase de sortie du corps de l’EMI. Il n’est absolument pas possible d’invoquer la chimie du cerveau quand le décès de la personne a été constaté, et cependant plus tard, elle peut dire à tout le monde ce qui a été dit ou ce qui est arrivé dans le couloir, à l’abri des regards et des oreilles, pendant la période des manœuvres de réanimation. Plutôt que d’essayer d’intégrer cette information inexplicable à une nouvelle théorie, ces faits sont simplement ignorés. Dans les faits une séparation de la conscience du corps est une explication bien plus plausible des faits pour rendre compte de ce qui est rapporté par les EMI.

DOUBLES STANDARDS :

Les arguments du double standard est en vérité une manière d’ignorer les faits. On utilise les doubles standards quand il existe des preuves qui soutiennent les deux côtés d’une argumentation, mais seule une série de faits est rapportée. Par exemple, dans le Commentaire du Lancet, ils ont été prompts à souligner et à élaborer longuement sur le fait qu’après deux ans, 4 patients ont changé d’avis et ont déclaré avoir fait une EMI.[8] Cet argument défend l’une des doctrines principales soutenue par cet article, à savoir les faux souvenirs. L’auteur prend la peine d’analyser statistiquement pourquoi ceci est significatif et comment, si l’on fait l’hypothèse d’une conclusion naturelle, cela représenterait 10% des personnes qui ont inventé cette expérience.

Le Commentaire du Lancet aurait été coupable de double standards, si ce n’était la petite mention remarquant qu’il y avait aussi 6 patients qui avaient eu initialement une EMI, mais après 2 ans, ont été classés comme n’ayant pas fait d’EMI.[9] Cette petite déclaration était un argument en faveur d’un défaut de conception de l’expérience ou de personnes oubliant leur EMI. A nouveau, on voit que l’auteur façonne les explications pour les ajuster à un système de croyances présupposé, à savoir que les EMI ne sont pas réelles, et donc elles doivent être des illusions.

L'argument aurait été intellectuellement honnête si l’auteur avait initialement souligné qu’il y avait des preuves des deux côtés, qu’après 2 ans, les participants à l’étude avaient pu changer d’avis sur le fait de rapporter s’ils avaient ou non, fait une EMI. Il y a plusieurs raisons, autres que la perte de mémoire, qui peuvent provoquer ce phénomène. Personnellement, je serai intéressée de savoir à quel point ce changement dans le fait de rapporter était dû à la pression sociale, explication totalement évitée dans le Commentaire.

FAUSSES EXPLICATIONS:

Inventer de fausses explications est le mieux représenté par Susan Blackmore, qui est citée dans le Commentaire du Lancet comme proposant des explications alternatives telles que ‘information disponible à ce moment, connaissance préalable, fantaisie ou rêves, coup de chance, information des sens résiduels, mémoire sélective pour les détails corrects, incorporation de détails appris entre l’EMI et en faire le rapport, et la tendance à embellir une histoire.’ [10] Bien que certaines de ces explications puissent être vraies pour certains des rapports, elles ne sont surement pas vraies dans tous les comptes-rendus. Ces explications nous dévient de la vérité et mènent finalement à des impasses. Si l’on suit chacune de ces explications jusqu’à sa conclusion naturelle, il y aura encore dans l’EMI des phénomènes inexpliqués résiduels pour lesquels ces fausses explications n’apportent pas de réponse. C’est une perte de temps pour les chercheurs, mais c’est un moyen pratique et facile de maintenir le statu quo.

HAUSSER LE NIVEAU DE PREUVE :

Hausser la barre est une forme de surenchère. Le cynique s’habitue à un certain type de questions auxquelles peu de gens sont préparés à répondre. Puis, confronté à la preuve requise, le cynique changera le niveau de preuve. La tactique habituelle sera de demander une preuve reproductible en laboratoire, ou quelque chose d’autre que des comptes-rendus empiriques. Il y aura toujours quelque chose d’autre, de façon à ne pouvoir jamais aboutir au niveau de preuve. S’il échoue, le cynique se lancera dans des attaques du personnage ou dans les arguments de replis habituels, savoir la mémoire défaillante ou le mensonge de l’expérienceur.

Nous avons évoqué ce qui constitue les arguments tactiques employés par les cyniques. La section suivante est une discussion sur ce qui constitue des formes acceptables de preuve. Ceci inclus la preuve empirique et la preuve scientifique, et quel type de preuve est sérieuse et ce qu’elles peuvent prouver de manière fiable.

PREUVE:

Dans une Cour de Justice, il y a des règles autorisant les gens à témoigner (faire un récit oralement) de la vérité de l’affaire. Certaines règles de preuve sont conçues pour maximiser la crédibilité des déclarations des témoins oculaires (preuve empirique). Qui plus est, la preuve doit être à la fois pertinente et fiable. Une preuve pertinente est celle qui (1) a tendance à établir ou disqualifier un fait (2) le fait doit avoir une certaine conséquence lorsqu’il est considéré dans le contexte d’autres faits et de l’objet du litige. [11]

En conséquent, la plupart des arguments de Susan Blackmore contre l’EMI ne passeraient pas le test de pertinence. Revues dans le contexte de l’expérience de mort imminente, les explications manquent de force probante car elles ne s’appliquent qu’à quelques rapports d’EMIs. De plus, même si les fausses explications étaient acceptées comme preuve, elles pourraient encore être exclues parce que les fausses explications tendent à masquer les vraies questions, et pour finir, elles sont une perte de temps car aucune explication donnée par elle, qu’elle soit unique ou multiple, n’aboutit à l’explication complète de toutes les EMIs. [12]

FIABILITÉ:

La fiabilité d’un témoignage augmente lorsqu’il s’agit de personnes équilibrées, que ce n’est pas un jeune enfant et lorsque la personne est un témoin essentiel qui connait très bien ce dont il parle. [13]

Les rumeurs ne sont pas acceptées par la Cour. Une rumeur n’est habituellement pas fiable car la personne témoigne de ce qu’elle a entendu d’une autre personne. Cependant, même la rumeur peut être fiable pour la Court. Certaines des exceptions qui s’appliquent à l’EMI sont appelées représentation sensorielle et déclaration en état d’excitation. [14] La raison d’être de la règle est que ‘l’élément de spontanéité réduit à un niveau acceptable le risque d’une mauvaise interprétation’. [15] Est encore plus fiable la preuve obtenue lorsqu’une personne est sous le stress de l’excitation causée par l’évènement ou la condition, avec comme clé, la spontanéité des déclarations. [16] Habituellement, la Cour regarde le délai entre le déclaration et l’évènement. L’autre facteur est que l’évènement est suffisamment surprenant que pour provoquer un état de choc immédiat.

PREUVE EMPIRIQUE:

Des indicateurs additionnels de fiabilité de preuve empirique sont 1) le nombre de témoins oculaires, 2) la cohérence des observations et des allégations, 3) la crédibilité des témoins, 4) la clarté et la proximité des observations, 5) l’état d’esprit des témoins, et 6) qu’ont à gagner de l’expérience l’expérienceur ou le cynique.[17] Bien qu’une seule EMI ne constitue pas une preuve du phénomène, il y a des centaines de rapports d’EMIs. Elles partagent souvent certaines observations et allégations.

Un autre constat légitime pour la preuve empirique est qu’elle est le plus fiable pour ce qui concerne les choses de tous les jours. [18] Plus de 90 pourcents de ce que nous entendons des autres est précis quand cela concerne la vie. [19] On parle avec les autres de ce qu’ils ont eu pour repas de midi, de ce qu’il y avait au cinéma, ou de ce qui s’est passé au bureau. Bien que ce soit une petite conversation, pour la plupart un compte-rendu empirique, elle n’est pas jugée comme faux souvenir ou hallucination. Si la preuve empirique était intrinsèquement non fiable, on ne croirait généralement pas un mot de ce qu’on nous raconte.

Les arguments sur la mémoire cités comme preuve de la non fiabilité de la preuve empirique sont faibles et inapplicables. .[20] Une partie de ceci reflète la réalité de la manière dont le cerveau travaille au quotidien et une autre partie reflète comment le cerveau fonctionne quand il se passe quelque chose sortant de l’ordinaire. Par exemple, la plupart des gens ne retiennent pas tous les détails de la vie, mais seulement ce qu’il est important de retenir. Cependant, ce qui est retenu, est généralement exact et peut être vérifié. On a tendance à retenir les évènements qui sortent de la routine quotidienne. Suivant l’impact que l’évènement a eu pour la personne, le souvenir peut être enraciné dans la mémoire avec des souvenirs clairs même des années après. L’EMI entre généralement dans cette catégorie. Un souvenir qui influence significativement la personne pour le restant de sa vie. Même le Dr. Lommel était stupéfait de trouver un haut niveau de mémorisation dans les rapports d’EMI 8 ans après.

PREUVE SCIENTIFIQUE :

Un autre argument courant est que rien n’est prouvé scientifiquement pour les EMIs. Cet argument comporte de nombreuses définitions. Par exemple, on doit définir quelle preuve est suffisante, pour qui, et qu’est-ce qui constitue une preuve scientifique. La preuve, pour le cynique, est celle qui s’inscrit dans un cadre contrôlé de laboratoire et/ou qui peut être reproduite par des moyens de laboratoire. Le seuil de preuve pour une EMI est très bas parce que la plupart considère leur expérience comme extrêmement réelle et nombreux sont ceux qui n’ont pas besoin qu’on les applaudisse pour prouver la réalité de ce dont ils ont fait l’expérience.

Une des choses les plus difficiles dans l’étude des EMIs est de trouver des sujets pour une étude prospective. Être en relation avec des gens au moment de leur décès, dans la plupart des cas, n’est pas une expérimentation planifiée et contrôlée. Ce n’est même seulement qu’en de rares occasions qu’il est éthique de faire ce genre de recherche avec une approche pratique. L’étude hollandaise a pu utiliser des patients réanimés après avoir fait un arrêt cardiaque. Il y a eu également des discussions sur l’étude de ceux dont la mort est prévisible, comme les gens souffrant d’arythmies cardiaques.

Considérez que ce n’est pas parce qu’une personne ne peut pas prouver scientifiquement quelque chose qu’elle est fausse ou inexistante.[22] Par exemple, la science ne peut prouver ou réfuter l’existence de Dieu ou de la vie après la mort. Notre routine quotidienne ne dépend pas d’une preuve scientifique, mais plutôt du bon sens et de l’observation directe. [23] Donc, bien que la méthode scientifique soit bonne pour de nombreuses formes de preuve, ce n’est pas la seule manière de définir la réalité.

Des Allégations Extraordinaires nécessitent d’Extraordinaires Preuves :

Comme sous-catégorie de preuve scientifique, j’entends souvent qu’à allégation extraordinaire il faut une preuve extraordinaire. Bien que j’aie entendu qu’avoir une EMI est une allégation extraordinaire, je n’ai pas entendu ce qui constituerait une preuve extraordinaire. Ce qui constitue une preuve extraordinaire pour l’un n’en est peut-être pas une pour l’autre. Ce qui est extraordinaire devient un terme subjectif et ouvert à interprétation.

Qui plus est, en fonction des circonstances, la preuve extraordinaire peut aussi avoir certaines limites définitionnelles ou physiques de détection. Par exemple, des phénomènes extraordinaires pourraient exister sans laisser de traces ; les outils pour détecter la preuve n’ont pas encore été développés ; et parfois, comme dans les études sur les OVNI, la preuve existe mais les scientifiques ne s’accordent pas sur ce qu’est une preuve extraordinaire ou sa signification. Il est important de se souvenir que ce n’est pas parce que quelque chose n’a pas été prouvé scientifiquement qu’elle n’existe pas. Souvent, c’est juste une question de développer une technologie qui soit suffisamment sensible pour détecter des germes, des virus, d’autres galaxies, des microondes, des champs magnétiques, ou la gravité. Au cours de l’existence de l’Homme, il y a de nombreuses choses qui n’existaient pas, et cependant, elles existaient néanmoins.

C’est pourquoi, il est plus pertinent de déclarer ‘qu’à allégation extraordinaire il faut une preuve extraordinaire pour convaincre les sceptiques, mais pas nécessairement pour exister dans une réalité objective’.[24]

INEXPLICABLE NE SIGNIFIE PAS IMPOSSIBLE Ȧ EXPLIQUER :

Un de mes arguments favori est qu’inexplicable ne veut pas dire impossible à expliquer. Michael Shermer, un auteur de Skeptik Magazine, parle de ceci dans son livre 'Why People Believe Weird Things’ (Pourquoi les gens croient des choses bizarres)

1) Ce n’est pas parce qu’il se passe une chose qu’ils pensaient comme non possible, que cela signifie que ce n’est pas arrivé. Ce serait un déni de la réalité.

2) Ce n’est pas parce qu’il se passe une chose qu’ils pensaient comme non possible, que cela signifie que cela DOIT être une erreur de perception, une fraude, ou une hallucination.

3) Ce n’est pas parce qu’on n’a pas trouvé une explication naturelle pour quelque chose d’inexplicable que cela signifie que seule une explication naturelle puisse exister.

4) Si une explication naturelle n’explique pas tous les faits, cela ne signifie pas qu’un cynique s’y réfère envers et contre tout pour protéger un système de croyances. [25]

CONCLUSION

Une des caractéristiques d’un bon article de presse est qu’il présente la vérité de manière équilibrée. Un bon article sceptique est un changement bienvenu de ce qui est, pour la plupart, présenté au public. Maintes fois, les media prêtent une attention première aux cyniques parce qu’ils représentent le statu quo. Je demande à ceux qui lisent ceci de prendre en considération le fait que les cyniques ne contribuent pas à faire avancer la compréhension de l’EMI ou de la conscience. Il est beaucoup plus logique de définir les preuves dont on dispose, de les présenter honnêtement et sans parti pris, et ensuite, si le phénomène de l’EMI ne peut être compris dans le paradigme actuel, de le dire. Je suis d’avis qu’il existe plus de crédibilité sceptique à venir avec des possibilités pertinentes pour ouvrir le dialogue sur la nature de la conscience que de continuer à rester fermé aux possibilités universelles. Pour ceux qui cherchent plus d’information sur le débat rhétorique de l’EMI, je recommande vivement la lecture du texte plus approfondi, qui s’étend sur tous ces concepts et a d’excellents exemples et aussi cite de nombreuses études scientifiques, contrôlées et reproduisibles, sur les phénomènes paranormaux.L’article de Winston Wu,’ Debunking Common Skeptical Arguments Against Paranormal and Psychic Phenomena’, http://www.debunkingskeptics.com/Contents.htm



[1] The American Heritage Dictionary, 24th Printing, Dell Publishing Co (1976), p.653

[2] Id. at 180.

[3] http://www.skeptic.com/faqs.html cited in Debunking Common Skeptical Arguments Against Paranormal and Psychic Phenomena, by Winston Wu, 10/7/2001, http://www.debunkingskeptics.com/Contents.htm.

[4] Id. at 4-5.

[5] The Lancet, Vol 358, p. 2010, December 15, 2001, Commentary by Christopher French.

[6] Winston Wu, Id. at 14.

[7]Id. at 4-5.

[8] The Lancet Commentary, Id.

[9] Id.

[10] Susan Blackmore, cited in The Lancet Commentary, Id.

[11] ER 401, p 195, Courtroom Handbook on Washington Evidence, 2001, Karl B. Tegland, West Group (2000).

[12] Id., ER 403, p 210.

[13]Id., CrR 6.12, pp 165-66.

[14] Id., ER 803(a)(1),(2), p 360.

[15] Id.

[16] Id.

[17] Winston Wu, Id. at 19.

[18] Id. at 18.

[19] Id. at 19.

[20] Id.

[21] Near-death experience in survivors of cardiac arrest: a prospective study in the Netherlands, Pim van Lommel, et. al., p. 2042, The Lancet, Vol 358, December 15, 2001

[22] Winston Wu, Id. at 26. [23] Id. [24] Id. at 9. [25] Id. at 28.