DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Expérience du Paradis (EST) : une expérience lucide associée à une conscience perçue en dehors de mon corps, lors de la naissance de mon fils.

Mon fils est né un mardi matin, début juin. À l'époque, notre fille avait 4 ans et nous habitions à quelques kilomètres de l'hôpital. Le travail de ma Femme a commencé vers 3 h 30 du matin. Nous avons appelé notre obstétricien et il nous a dit quelque chose du genre : « Pas de problème, allez-y doucement, je vous retrouve à l'hôpital tout à l'heure et tenez-moi au courant ».

Peu après, ma Femme a perdu les eaux dans la salle de bain. Il était donc urgent de gagner l'hôpital. Ma Femme, ma fille et moi avons rapidement pris nos sacs et sommes allés prendre la voiture. Ma Femme a essayé d'accoucher dans notre allée, mais je lui ai dit de ne pas le faire et de gagner plutôt l'hôpital. Nous sommes montés dans la voiture et avons filé à l'hôpital. Je me suis arrêté si près de l'entrée que l'avant de la voiture a déclenché l'ouverture automatique des portes. Nous sommes sortis de la voiture et sommes allés au comptoir d'enregistrement des accouchements. On m'a dit que je devais déplacer la voiture pour me garer ailleurs, mais je l'ai garée juste devant, sur une place réservée et je suis retourné à l'intérieur en courant. Au comptoir d'enregistrement des accouchements, une autre Femme enceinte remplissait des formulaires et on nous a dit d'attendre. Ma Femme a crié : « J'accouche maintenant ! » L'assistant s'est levé d'un bond, a installé ma Femme dans un fauteuil roulant et nous avons tous couru dans le couloir.

Nous sommes entrés en salle d'accouchement et les infirmières ont installé ma Femme dans son lit d'hôpital. Elles lui disaient de ne pas pousser, car notre obstétricien n'était pas encore là. Elle a quand même commencé à pousser, s’y voyant forcée. Au bout de quelques minutes, j'étais en mode guerrier et je me suis rapproché d'une infirmière pour lui dire d'un ton ferme : « FAITES VENIR UN MÉDECIN, TOUT DE SUITE ! » Elle a accepté et elle est sortie en courant pour aller chercher le médecin de garde. Le médecin est arrivé quelques minutes plus tard. Après avoir vérifié le bébé, il a immédiatement pratiqué une épisiotomie, l'a accouché, a coupé le cordon ombilical (qui avait un nœud) et l'a déroulé du cou du bébé. Le bébé est né 9 minutes après notre arrivée à l'hôpital.

Le médecin a soulevé le bébé et a dit : « Réanimez-le ». Il était complètement mou, sa peau était d'un bleu violacé et il ne respirait plus. J'ai crié « OH MON DIEU ! » dans ma tête, de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma force. Le ciel s'est alors ouvert, le plafond s'est couvert de nuages, trois anges planaient au-dessus du bébé tandis que les infirmières s'occupaient de lui et j'ai entendu ma Femme demander : « Est-ce-que mon bébé va bien ? » Puis il y a eu un coup de tonnerre et un éclair célestes, et à cet instant, le bébé a respiré pour la première fois et il a vécu. Il a été miraculeusement ressuscité !

J'étais debout près du lit, à la gauche de ma Femme. J'ai vu le ciel s'ouvrir, les nuages au plafond, les trois anges. J'ai entendu ma Femme demander si son bébé allait bien. J'ai entendu, senti, vu le tonnerre et les éclairs célestes. J'ai entendu le bébé haleter pour la première fois. Je l'ai vu prendre vie. Et soudain, j'étais assis sur un tabouret à côté du lit, à la gauche de ma Femme, l'infirmière m'administrant des sels de pâmoison. Le bébé respirait tout seul et une infirmière l'a tendu à ma Femme. Ma Femme a placé mon fils contre sa poitrine. J'ai immédiatement demandé à l'infirmière quand le pédiatre serait là. L'infirmière m'a répondu que ce serait dans quelques heures. Montant sur mes grands chevaux, j'ai crié avec force : « Faites venir un pédiatre, tout de suite ! ». Le pédiatre est arrivé quelques minutes plus tard et a immédiatement placé mon fils en unité de soins intensifs néonatals (USIN). Mon fils avait aspiré du liquide amniotique et avait des difficultés à respirer. Son score d'Apgar était de zéro. Il est resté 5 jours en soins intensifs néonatals, puis il est sorti de l'hôpital et nous l'avons ramené à la maison. Depuis sa naissance, nous l'appelons notre « bébé miracle ».

Revivre le Paradis (EMP) : une expérience lucide associée à une perception de conscience séparée de mon corps, associée au décès de ma grand-mère.

Il était tard dans la nuit lorsque le téléphone a sonné. Lorsque j'ai décroché, une infirmière de l'établissement où vivait ma grand-mère m'a dit quelque chose du genre : « Si vous voulez dire au revoir à votre grand-mère, venez ici au plus vite ». J'ai rapidement sauté dans la voiture et me suis rendu à la maison de retraite, à environ une demi-heure de route. À mon arrivée, mon père et mon oncle étaient déjà là avec ma grand-mère. Je me suis assis un moment sur une chaise au pied de son lit, j'ai posé ma main sur la couverture à ses pieds et j'ai prié. Grand-mère respirait difficilement.

Soudain, Grand-mère a poussé un grand cri et à cet instant-là, nous sommes montés au ciel où j'ai été complètement immergé, trempé, entouré, englouti et imprégné de la hauteur, de la profondeur et de l'ampleur infinies de l'amour infini de Dieu. C'était un retour à la maison dorée, chaleureux, doux, accueillant, aimant, intemporel, indulgent, guérisseur, complet, aimant, soulageant et joyeux.

Réponses aux questions du Dr Jeff Long :

1. Vous dites ci-dessous : « Soudain, j’étais assis sur un tabouret à côté du lit, à la gauche de Debby, l’infirmière m'administrant des sels de pâmoison ». Avez-vous perdu connaissance à ce moment-là ? Votre Femme ou quelqu’un d’autre a-t-il perçu la présence des anges, du tonnerre ou des éclairs ?

Réponse : Je n’ai pas perdu connaissance. J’étais conscient de tout ce qui se passait simultanément sur terre et au ciel. J’étais le seul à percevoir la présence des anges, du tonnerre et des éclairs.

2. Lors de votre deuxième expérience, vous dites : « Soudain, Grand-mère Mamita a poussé un grand cri et à cet instant-là, nous sommes montés au ciel où j'ai été complètement immergé, trempé, entouré, englouti et imprégné de la hauteur, de la profondeur et de l'ampleur infinies de l'amour infini de Dieu. C'était un retour à la maison dorée, chaleureux, doux, accueillant, aimant, intemporel, indulgent, guérisseur, complet, aimant, soulageant et joyeux ». Étiez-vous conscient de votre grand-mère pendant l'expérience ? Était-elle consciente de vous ? Votre expérience a-t-elle eu lieu au moment de sa mort, ou est-elle décédée à un autre moment ?

Réponse : J'étais conscient de ma grand-mère et elle était consciente de moi. Mon expérience a commencé au moment de sa mort.

Si vous le souhaitez, je serais ravi de vous appeler brièvement pour vous en dire davantage.

Renseignements généraux :

Genre : Homme