EMI Maureen K
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Défiant la raison, les probabilités et la gravité,

J'ai récité une prière : Mon réveil d'un sommeil profond

Clause de Non-responsabilité : Je vous invite à ne pas tenter de recréer mon expérience. Ma rencontre avec le Divin est aussi unique pour moi que JE SUIS une expression individuelle de Dieu ; pourtant, chaque personne ou être a accès à Dieu. Personne n'est jamais séparé de Dieu en tant que Source. Je ne défendrais ni ne suggérerais jamais qu'une personne se fasse du mal, ou fasse du mal aux autres, de quelque manière, état ou forme que ce soit, pour rendre visite à Dieu et aux anges. Veuillez ne pas commencer, interrompre ou modifier la dose de tout médicament à prendre sans demander l'avis d'un professionnel de la santé médicalement formé, certifié ou agréé. Si vous vous sentez anxieux, déprimé, suicidaire, désespéré ou perdu, veuillez appeler le 911 (NDT : Le numéro des urgences aux Etats-Unis) ou demander une aide professionnelle immédiatement.

Je partage mon histoire dans l'espoir sincère qu'elle puisse inspirer d'autres personnes qui s’interrogent et cherchent à savoir si Dieu existe. J'ai sûrement ma réponse. Après avoir lu mon récit, peut-être que tel sera votre cas.

Je partage mon histoire sans blâmer personne évoqué dans mon récit. Lorsque j'ai vécu la mort, j’ignorais qu'il y avait de nombreux problèmes et habitudes qui me ravageaient, et que j'apprendrais à résoudre et guérir avec de l'aide au fil du temps.

Une dizaine d'années plus tard, j'ai été guidée pour comprendre que j’avais été profondément affectée par des maladies mentales et physiques graves qui n'avaient pas été diagnostiquées ni prises en compte par les professionnels de la santé mentale et de la santé. La dépression clinique, la léthargie, la prise de poids, la sensibilité au froid, l'infertilité et les sautes d'humeur étaient les principaux effets secondaires de la maladie cœliaque, une maladie auto-immune grave dont j'ignorais avoir hérité. L'intolérance au lactose, les problèmes de peau et autres allergies alimentaires accompagnent également la sprue cœliaque. J’en souffrais également.

J'ai aussi appris que le parent qui m’avait dominée souffrait probablement d'un trouble de la personnalité problématique Non diagnostiqué et Non traité. Ces comportements extrêmes et erratiques avaient une cause et une étymologie connues.

J'ai réalisé et j'ai fini par accepter qu'aucune tentative d'être ou d'apparaître parfaite n'aurait jamais été suffisante pour nourrir le monstre qu'est ce trouble de la personnalité problématique. J'avais gaspillé beaucoup d'énergie à me contorsionner en bretzel ou à me transformer selon l'humeur qui prévalait sans raison. Aucun de mes comportements n'était la racine ou la cause d'un grave déséquilibre qui éclipsait tout et tout le monde dans mon petit monde.

Pendant mon enfance, un parent trop dominateur contrôlait tout ce que nous pensions, ressentions et faisions. Si je faisais quelque chose d'aussi simple que de saluer, mon ton ou mon expression étaient souvent remis en question ou ridiculisé. Il n'y avait pas d'espace pour exister en tant qu'individus séparés avec des sentiments, des pensées ou des choix qui nous étaient propres.

Nous passions beaucoup de temps et d'énergie à essayer d'apaiser la rage qui éclatait sans provocation. Nous tentions de prédire et de prévenir les retombées des sautes d'humeur mercurielles. Nous marchions sur des œufs pour faire face à un Jekyll volatil et à un Hyde imprévisible. Telle était la personne menant nos vies. Nous vivions avec quelqu'un qui faisait paraitre Bourriquet, le triste âne gris des histoires de Winnie l'ourson de l'auteur A.A. Milne, comme parfaitement heureux.

Dans cette énergie réactive intense et cet environnement étouffant, je n'ai pas appris à identifier ou à exprimer des sentiments et des émotions. J’étais incapable de me forger mon propre sens de moi-même. Avoir des sentiments était activement découragé. Les exprimer était presque interdit.

Une seule personne dans la famille comptait. Les autres étaient là pour subvenir à ses besoins. Il était le seul à exprimer ses sentiments, à prendre des décisions, à établir des règles ou à imposer une discipline. Il exerçait un contrôle absolu qui était incohérent, manipulateur et moqueur. Provoqué, il pouvait devenir cruel ou dangereux.

À mon détriment, enfant, je reflétais les croyances et les comportements du parent dominant pour l'apaiser afin de moins subir sa colère, sa moquerie ou son dédain. J'ai toujours senti que quelque chose clochait, mais on m'a dit à d’innombrables reprises que j'étais trop intelligente ou sensible. J'étais folle de ne pas être d'accord avec eux. Je suis la seule personne de ma famille à l'avoir jamais confronté directement à propos de son comportement erratique et fou. Il n'a jamais parlé de l'incident et n'a jamais recherché ni aide, ni traitement. Il n'a jamais changé avant d'avoir traversé la mort physique.

J'ai été encouragée à ignorer ou à nier un dysfonctionnement grave. Je me suis reprochée d'avoir adopté ses habitudes pendant des années sans savoir que je souffrais de vrais problèmes médicaux et de symptômes psychologiques qui étaient traitables et gérables. J'aurais eu une chance si j’avais été correctement diagnostiquée et traitée.

J'ai appris à me cacher si je ne savais pas comment procéder. Je me cachais souvent, craignant que ma déficience ne soit exposée ou moquée. J'ai souvent continué pour la forme, en espérant que quelqu'un d'autre près de moi sache comment fonctionner, tout comme mon parent dominant avait semblé l'avoir fait.

Par la suite en vieillissant, sous ma façade articulée et bien éduquée, je me suis sentie comme un imposteur. J'ai souvent différé ou accordé mon pouvoir à d'autres personnes que je pensais être en quelque sorte meilleures, ou qui savaient ce qui était le mieux pour moi. J'ai aussi attendu que des circonstances extérieures décident de mon sort à ma place. La vie était quelque chose qu'il me fallait survivre ou endurer.

J'ai essayé de donner l’impression que j'allais bien, mais j'ai toujours eu l'impression d'échouer. Quand je ne pouvais plus cacher que j'échouais, je me débattais. J'ai souvent exprimé bruyamment mon angoisse et ma frustration comme mon parent dominant l'avait fait et modelé avant moi. J'ai reconnu que quelque chose n'allait pas quand je l'ai fait, et j'ai senti des remords.

On m'a demandé de traiter les sentiments et les relations comme sans importance et sans pertinence. D'autres choses importaient plus que les relations. Contrôler ou être contrôlé était le seul modèle relationnel que j'avais connu et absorbé. Rien d'autre. J'ai eu du mal à gérer et à contrôler mes impulsions et réactions destructrices, et plus tard autodestructrices.

D'une manière ou d'une autre, j'ai réussi à attirer un mari affable et hautement qualifié qui a d'abord bien tout géré pour nous deux. Il semblait être habile à gérer la plupart des choses et ne semblait jamais se soucier quand je l’appelais à l'aide ; ou du moins, c'est ce qu'il semblait à l'époque. Lui et moi avons à la fois renforcé et réaffirmé que quelque chose clochait en moi. Il était meilleur que moi et il a prospéré pendant que je pataugeais ou me cachais.

Nous nous sommes battus pour tout contrôler. J'avais du mal à comprendre mes symptômes, alors nous avons eu du mal en tant que couple. J'avais appris à m'attendre au pire, et à toujours le subir. J'étais négative. J'étais perdue. Rien n’était jamais assez bien pour moi. Je ne fonctionnais pas pleinement, et me sentais incomplète.

Avoir des sentiments positifs n'était pas dans ma timonerie. J'avais absorbé et renforcé les signaux négatifs dont j'avais été témoin. Les gens heureux étaient soit idiots, soit prétendaient. J'avais été formée à m'attendre au pire et à fermer les écoutilles lorsque le pire arrivait invariablement. Il fallait que les gens soient d'accord avec moi pour que je me sente en sécurité.

J'aspirais à faire magiquement table rase pour pouvoir en quelque sorte repartir à zéro afin que mon mari ait une partenaire égale et saine.

À ma demande, nous avons chacun cherché de l'aide et assisté à des séances de conseil individuelles avec le même psychologue. J'étais traitée pour une dépression clinique et mon mari était traité pour un traumatisme résultant d'abus sexuels durant son enfance et les séquelles d'un trouble d'apprentissage connu sous le nom de dysgraphie.

On m'a prescrit et j'ai pris chaque jour du Zoloft, un ré-inhibiteur de l'absorption de la sérotonine ou ISRS. Les symptômes de dépression que je ressentais étaient modérés, mais je fonctionnais moins bien. Je ne me suis jamais sentie sans symptôme ni amélioration significative en prenant du Zoloft.

J'ai toujours eu du mal à prendre des décisions parce que je m'attendais au pire. Au bout d'un moment, j'ai abandonné ou arrêté de prendre des décisions. Je me sentais coincée ou frustrée avec moi-même la plupart du temps. Je me sentais incomprise, jugée et blâmée par tous ceux qui me connaissaient, surtout moi-même.

Cette table rase insaisissable que je cherchais est arrivée sous la forme d'une opportunité d'emploi que mon époux, à qui j’étais mariée depuis dix ans, a acceptée. Il a pris un nouvel emploi à l’autre bout du pays.

J'avais été libérée tôt d'un projet de consultation, sans motif ni préavis, donc je ne travaillais pas lorsqu'il a déménagé sur la côte opposée du pays. Il est parti devant moi. J'avais prévu de déménager pour le rejoindre quelques mois après, alors je préparais et remplissais les boites en vue de cet éventuel déménagement. Il était le principal gagne-pain, travaillant à plein temps et prospérant en tant que cadre technologique pendant que j’œuvrais sur des projets sporadiques de conseil.

Trois mois après le début de son nouvel emploi, mon mari m'a appelée pour demander le divorce par téléphone.

Il voulait se retirer du mariage dès que possible. J’ai compris par la suite que c'était une réaction courante chez les hommes. Une fois que les hommes ont décidé qu'ils en ont fini avec une personne ou une situation, ils n'ont pas besoin de dénouement. Partir devenait un fait, une transaction dépourvue d'émotion ou de sentiments en ce qui le concernait.

En conséquence, il a cessé de payer les factures et les dépenses de l'appartement que nous avions loué, là où je résidais. Il a insisté pour que je ne demande rien du fait de notre mariage, et que j’embauche un avocat pour qu'il soit libre d'ici quelques mois.

Dans sa hâte, il n'avait apparemment pas fait de recherches sur le droit du divorce dans l'État où je résidais, le divorce y restant un processus obligatoirement étalé sur plus de deux ans. Un panel d'avocats a examiné les dossiers de notre mariage et a fait des suggestions de règlements que les juges approuveraient inévitablement. Ce fut un long processus dont les étapes étaient incontournables. Je n'avais pas fixé les délais de la procédure. L'État l'avait fait. Mon mari a engagé un avocat pour le représenter avant que j'en ai retenu un.

Je n'ai rien fait de déraisonnable pour entraver ou ralentir le processus de divorce. Rien. En fait, j'ai gaspillé de l'argent sur un contrat avec une avocate qui n’a pas levé le petit doigt pour traiter mon affaire. J'ai dû la licencier après plusieurs mois d'inaction et engager un autre avocat plus coûteux pour me représenter. Nous avons travaillé pour obtenir un règlement raisonnable à partir duquel je pourrais entamer le nouveau chapitre de ma vie.

Mon mari était si désireux de divorcer rapidement qu'il n'est jamais revenu pour récupérer ses affaires restantes. Il m'a demandé d'emballer et d'étiqueter ses affaires et a envoyé son ancien collègue et ami les récupérer pour les lui expédier à travers le pays, ce que ma mère et moi avons fait de bonne foi.

Je me suis sentie blâmée et honteuse parce que j'ai demandé un règlement financier et que j'ai cherché à garder une voiture compacte vieille de dix ans que nous avions achetée d'occasion afin que j'aie un moyen de transport fiable. Je vivais dans des banlieues qui n’avaient qu’un accès limité aux transports en commun.

Les choses ont évolué rapidement et je me sentais beaucoup trop vulnérable pour négocier en mon nom. Alors qu'il passait à autre chose et commençait une nouvelle vie, je me sentais rejetée. J'avais du mal à accepter le peu de considération qu'il me témoignait dans cet épisode de divorce. Il avait complètement changé. Je ne lui faisais plus confiance pour être honorable ou pour me traiter avec considération ou respect. Il me traitait avec mépris.

Je barrais clairement son chemin et il m'en voulait. Il avait désespérément besoin que je disparaisse de sa vie. Il a menacé que si je demandais un règlement financier, je ne le reverrais plus jamais ni ne lui parlerais, ni à sa famille. J'ai demandé un règlement financier parce que j'avais besoin d'aide pour aller de l’avant. Le faire était dans mon meilleur intérêt. Il n'était pas d'accord et s'y est opposé avec véhémence.

En cinq ans, nous n'avions jamais assisté à une séance de thérapie ensemble. Nous n'étions jamais allés voir des conseillers pour couples ou personnes mariées, pour régler nos problèmes ensemble.

Je me suis sentie privée d'une opportunité d’opérer des changements et complètement trahie par le psychologue qui nous avait traités individuellement. Le psychologue que nous consultions individuellement aidait activement mon mari à planifier sa stratégie de départ. Ni l’un, ni l’autre n’a jugé opportun de partager cette information avec moi.

En cinq ans de traitement, le psychologue n’avait jamais considéré que les symptômes que je présentais avaient une cause biologique ou psychologique. Il n’a pas noté le fait que mes symptômes comportementaux découlaient du traumatisme d’avoir été l'enfant d'un parent atteint d'un trouble de la personnalité problématique. Il a raté le coche et m'a rendue un très mauvais service parce que je me suis blâmée pour des problèmes qui avaient de vrais symptômes et, plus important encore, des traitements.

Si j'avais souffert de problèmes auparavant, l’annonce du divorce m'a précipitée dans un abîme. Un désespoir débilitant et une pure panique se sont abattues sur moi. Toutes les compétences d'adaptation que j'avais pu développer, et les progrès que j'avais réalisés, se sont effondrés. Des vagues de peur et des cercles vicieux d'anxiété me dévoraient. J'avais l'impression de marcher dans de la boue dans un état second.

Comme je ne savais plus à qui ni à quoi me fier, j'ai arrêté d'assister aux séances de thérapie avec le psychologue. J'ai également arrêté de prendre mes antidépresseurs car ils ne soulageaient ni n'amélioraient aucun de mes symptômes. Cela n'avait jamais été le cas.

Grâce à la Divine Intervention, j'ai pu passer un entretien en personne et décrocher un projet de conseil dans une organisation sportive professionnelle renommée qui se trouvait à seulement dix minutes en voiture de mon appartement. Ma mission devait durer plusieurs mois. Afin de pouvoir fonctionner dans ce travail, je dormais treize heures par jour. J'ai arrêté de préparer ou de cuisiner des aliments car ce délai interférait avec mon sommeil. J'avais besoin de temps pour dormir afin de me traîner hors du lit pour aller travailler.

J’arrivais au travail à l'heure et j'étais assez présentable, mais nerveuse et anxieuse. Avoir à apprendre à utiliser un nouveau système de messagerie électronique a fini par me perdre. J'ai tellement paniqué que je n'arrivais pas à maitriser suffisamment le tremblement dans mes mains pour taper sur le clavier. Je n’absorbais pas ou ne traitais pas bien les nouvelles informations. Mon nouvel employeur a remarqué que mes mains tremblaient et a choisi de résilier mon contrat prématurément, sans préavis.

J'étais seule à la maison, me sentant vaincue. Je me blâmais et doutais de tout ce que j'eusse jamais dit ou fait au point de me réprimander et de me déplorer en tant qu’échec total. Je me sentais sans valeur, impuissante, vulnérable et totalement seule, sans ressources réelles ni aide efficace.

J'étais accusée d'auto-sabotage ou de manipulation par mon mari chaque fois qu'il appelait. Il m'a souvent rappelée qu'il ne m'aiderait en aucune façon. Il voulait s'en tirer le plus vite possible. Il avançait sans moi et ne voulait aucun lien avec moi. C'était couler ou nager, et je coulais. On m'a dit que si je ne pouvais pas garder un emploi, je pouvais demander des prestations sociales et déménager chez mes parents. Chaque fois qu'il appelait, il me rappelait que j'étais leur problème maintenant. Pas le sien !

Le peu d'identité que j'avais dépendait de mon mariage. Rester mariée était la norme que je pensais vivre aussi. Divorcer ne m’était jamais venu à l’esprit car nous avions parlé de recommencer à zéro dans un nouvel endroit qui nous permettrait de prendre nos distances par rapport à nos problèmes et de faire table rase – comme par magie.

Tout semblait déprimant. Mes échecs visibles s’accumulaient, tout comme mon anxiété. Je me tourmentais sans pitié. Je tournais en rond au sein d’épisodes de dégoût de soi, d'auto-récrimination et de regrets. J’ai sombré dans l'abattement et le désespoir.

Je serais exposée comme une inutile et sans valeur, avec peu de recours ou de réponses. Je n'avais pas de réponses ou d'idées sur la façon de procéder ou quoi faire par moi-même.

Je passais trop de temps seule dans mon appartement. Je m'étais intéressée aux anges et j'avais lu des livres à leur sujet quelques années plus tôt. J’étais trop agitée pour m'asseoir et lire des livres. J'avais assisté à une conférence sur la médecine énergétique quelques années auparavant. Quand j'avais entendu un message interne disant que je devais laisser partir mon mari, j’avais paniqué et quitté la conférence plus tôt que prévu. Je ne savais pas comment le laisser partir à l'époque et l'idée de le faire me terrifiait. J'ai senti que je finirais par le laisser partir quand je serais plus solidement ancrée dans ma propre vie

Je me suis souvenue avoir lu un article sur l'église Unity dans un livre, « Conversations avec Dieu » de Neale Donald Walsh.

J'ai décidé de fréquenter une paroisse locale de l’église « Unity Church of Christ » à Teaneck, juste pour être parmi des gens. Que Dieu bénisse ces fidèles qui pratiquaient ce qu'ils prêchaient. Ils m'ont accueillie avec toutes mes fractures internes. Je m'asseyais habituellement au dernier rang où je pleurais doucement.

Il s'agissait d'une petite église communautaire métaphysique chrétienne qui tenait ses services dans une maison en brique rénovée. Sa capacité d'accueil n'était pas supérieure à 80 places. Donc, en pleurant doucement dans la rangée du fond, je devais les distraire. Tant de gens là-bas étaient amicaux et avaient un cœur aimant.

D'autres n'étaient pas si géniaux. Certains des hommes là-bas ont vu et senti ma vulnérabilité alors que mon divorce était en cours. J'étais un nouveau visage qui devenait pour eux une conquête potentielle. Tout n'y était pas toujours de bon augure pour moi. J'ai commis des erreurs et j'ai permis aux gens de m'intimider ou de me contrôler quand je me sentais perdue. Quand j'en ai pris conscience et que j’ai réalisé que je méritais un meilleur traitement, plus de considération et de respect, je me suis éloignée de ces petits jeux. Je suis tellement contente de l'avoir fait. Je ne suis pas fière de certaines des façons dont je me suis laissée traiter, mais j'ai appris. Quand j’ai mieux su, j’ai mieux fait. J'ai quitté ces hommes.

Sentant que je me débattais de plus en plus, mes parents ont gentiment proposé de m'envoyer en retraite durant un weekend, cette rencontre étant organisée par une autre paroisse de l’église « Unity Church of Christ », de la région. Leur offre était très gentille et généreuse. J'ai choisi de l'accepter et d'assister à cette retraite spirituelle.

J'avais récemment participé à deux séances de type conseil avec un pasteur de Montclair Unity qui dirigeait et animait cette retraite de guérison. Son conseil de base pour moi était de croire que Jésus m'aiderait. Son objectif était que je m'attire éventuellement un gros poste et une nouvelle relation. Elle a partagé que je n'avais rien à craindre parce que j'étais belle et que je trouverais quelqu'un d'autre.

Même dans mon état altéré anxieux, j'ai compris que cette information était erronée. Je ne recherchais pas de réponses faciles pour des rencontres, mais une véritable aide et des conseils spirituels. Son objectif d'atteindre un style de vie désirable et sa possession d'une nouvelle Volvo auraient dû m’alerter et me faire fuir son bureau et son église. Il n'y a rien de mal à posséder de belles choses et à en profiter, mais ce n'était tout simplement pas ce qu’il me fallait. J'avais besoin d'une aide concrète immédiate.

J'étais incroyablement mal à l’aise lorsque ce même pasteur de Montclair Unity, qui m'avait conseillée lors de séances privées, m'a signalée à quelqu'un d'autre pendant cette retraite. Ses bavardages étaient flagrants, évidents et témoignaient d’un manque de discrétion et de maturité. Elle n'honorait sûrement pas Dieu en elle-même ou en moi.

Malgré mon sentiment de malaise et d'inconfort face à la mauvaise conduite du pasteur de Montclair Unity, j'ai décidé de rester quand même, dans l’idée que je pourrais apprendre quelque chose et rencontrer de nouvelles personnes. Sa conduite mesquine, inappropriée et Non professionnelle ne gâcherait pas mon expérience durant cette retraite. Je ne suis jamais retournée dans cette église de Montclair Unity aussi longtemps qu'elle était son pasteur.

J'ai donc fréquenté l'autre petite église locale à Teaneck. L'approche de l’église Unity envers Dieu était plus douce et Dieu était beaucoup plus accessible et présent. Cette approche a résonné en moi et a touché mon cœur d'une manière dont l'autre religion dans laquelle j'avais été élevée avait été incapable. J'avais assisté à la messe pendant ma deuxième année à l’université, mais lorsque je n'avais plus été capable de concilier ses principes et ses enseignements avec ce que mon cœur me disait, j'avais décidé de partir. Ma décision de faire cavalier seul sans une présence active de Dieu dans ma vie avait été capitale, d'une manière que je commençais à peine à imaginer.

Lors de cette retraite parrainée par Montclair Unity, j'ai participé à une séance de thérapie privée où j'ai tellement pleuré que j'ai trempé une serviette de plage de grande taille avec mes larmes. Ma séance a duré quatre heures et j'ai pleuré tout le temps. La conseillère compatissante et extrêmement patiente était une bénévole. C’était une scientifique qui avait fait son doctorat sur la guérison énergétique ; elle a donc offert des séances vers la fin de cette retraite. Elle m'a suggéré d'envisager de consulter un thérapeute spirituel agréé pour commencer à m'aider à refaire ma vie. Elle a gentiment recommandé quelqu'un qu'elle connaissait dans ma région.

Mes parents m'ont gentiment aidé à payer des séances pour que je puisse parler avec cette assistante sociale clinique qui a accepté de réduire ses honoraires. Ils savaient que j'avais besoin de davantage de soutien sous la forme d'une aide professionnelle.

Sans attribuer de blâme, je rappelle qu’on ne m’avait pas appris à me sentir positive, optimiste ou pleine d'espoir. J'avais appris que si je ne me préparais pas au pire, j'étais stupide et naïve. On m'avait dit que les gens n'étaient pas souvent heureux et qu'ils luttaient simplement en silence pour survivre. C'était idiot d'avoir des rêves ou d'espérer réussir. D'autres personnes avaient en quelque sorte eu du succès par magie. J'ai toujours su que j'avais manqué d'apprendre le secret, s'il y en avait un à apprendre.

La vérité est que mon cerveau, mon corps et mon âme étaient incapables de ressentir ou de générer de l'espoir. Mes émotions et les substances chimiques avaient besoin d'être équilibrées, mais je ne faisais pas facilement confiance aux personnes qui m'aidaient pour me diagnostiquer avec précision ou me prescrire les médicaments qui soulageraient ou mitigeraient mes symptômes. Personne ne l'avait fait.

Dans une agitation intérieure totale, j'ai ajouté Dieu à ma liste de ceux qui devaient également me blâmer parce qu'il avait vu et savait tout ce que j'avais fait et dit qui avait causé du mal, à moi et aux autres. Dieu savait aussi que je faisais semblant et que j’avais failli, maintes et maintes fois. J'étais responsable du gâchis que j'avais créé et de mon comportement dérégulé qui avait en réalité une origine physique, biologique et médicale et un éventuel remède. Je croyais que j'étais incapable de remettre ma vie sur le droit chemin, et que j'étais profondément indigne de recevoir une seconde chance. Rechercher le pardon même auprès de moi-même était une folie.

Je ne sentais et ne voyais aucun moyen de sortir de cette spirale descendante. Je ne savais pas comment réparer mes échecs qui s’accumulaient. J'ai désespérément cherché cette ardoise vierge insaisissable sur laquelle j’aurais pu réécrire le récit de ma vie en ruine.

Dans une frénésie intérieure confuse, irrationnelle et agitée, j'ai en quelque sorte intégré Dieu dans le tourbillon d'émotions et d'anxiété que j'éprouvais. J'ai alors conclu que si je pouvais simplement effacer magiquement mes erreurs, les ombres et arrêter de tourner en rond intérieurement, je serais en quelque sorte digne d'être pardonnée et innocentée par Dieu. Je pensais que je pourrais avoir une chance d'être rachetée au moins par l'amour de Dieu si j'étais en quelque sorte libre de ce que j'avais fait ou causé.

Peut-être que si je pouvais juste dormir pendant un long moment, d'une manière ou d'une autre, je pourrais trouver le calme intérieur et l'apaisement que je recherchais.

Mon départ

La veille de la Saint-Valentin, je me suis sentie dévorée par la tristesse. Je me suis assise, serrant contre moi un grand écran d'ordinateur qui transmettait des messages électroniques de mon mari pendant que je pleurais. D'une manière ou d'une autre, j'ai décidé qu'il valait mieux que j’évite la Saint-Valentin pour que je me sente moins triste.

Le sommeil m'a toujours procuré un certain réconfort. Peut-être que mon corps et mon cerveau chimiquement déséquilibrés seraient apaisés et que je me sentirais libre de mes pensées, de mes émotions et de mon anxiété. Peut-être que le sommeil me procurerait le soulagement et la libération dont j'avais tellement envie.

Alors, armée d'un nouveau plan flou, irrationnel et invraisemblable, j’ai décidé de dormir jusqu’après la Saint-Valentin et peut-être hiberner comme le font les ours en hiver. Donc, j'ai sauté dans ma voiture compacte, un bien toujours contesté, et je me suis rendue au magasin Costco le plus proche où j'ai acheté dix boîtes de somnifères génériques contenant chacune 100 pilules. Je me demande souvent à quel point ce caissier devait être inconscient pour ne pas remettre en question l'achat de 1 000 somnifères par quelqu'un. Je ne saurai jamais. Je digresse.

Je suis retournée dans mon appartement solitaire qui était devenu un albatros et le symbole d'un désastre imminent et d'une confiscation inévitable. Ce qui n’aidait en rien, c’est que l'appartement était exactement comme lorsque mon mari l’avait quitté pour prendre son nouvel emploi. Il m'avait fallu plusieurs mois pour arrêter de m'attendre à ce qu'il entre d'une autre pièce ou qu'il franchisse la porte d'entrée. Ces souvenirs m'avaient hantée.

J'ai récupéré l'antidépresseur sur ordonnance Zoloft que je n'avais pas pris depuis des mois. J'ai retiré les somnifères de leurs capsules en aluminium et j'ai vidé les flacons de l'ordonnance. J'ai pulvérisé 1 300 pilules en poudre dans un broyeur. J'ai ajouté la poudre de pilule à du pudding et j’ai tout mélangé.

Je ne savais pas combien il en faudrait pour effacer le blâme que je ressentais pour mes erreurs qui me semblaient énormes. J’ignorais également combien de temps je voulais dormir ; je voulais juste éviter la Saint-Valentin, alors j'ai combiné ces médicaments pour dormir et ne plus tourner en rond.

Dans mon état d'esprit altéré et déséquilibré, je croyais qu'à mon réveil, je serais en quelque sorte libre et dégagée des dégâts que j'avais causés, et que la Saint-Valentin aurait déjà passé. Je suppose que je pensais que je recommencerais comme par magie à zéro après avoir dormi.

J'ai appelé ma mère pour lui dire que j'avais besoin de dormir et que je l'aimais.

J'ai ensuite mangé le pudding qui contenait la poudre des 1 300 pilules. Je crois que je me suis peut-être étouffée ou que j’ai régurgité une partie du pudding vers la fin.

Le soleil venait de se coucher au propre comme au figuré par un froid mardi soir d'hiver de février.

Je me souviens que j'étais assise sur un futon dans mon bureau en attendant de dormir. Il n’a pas fallu longtemps pour que les somnifères commencent à agir. Lorsque j'ai essayé de me lever, le sol et les murs se retournaient et semblaient rouler avec un abandon sauvage.

Au cours de mon premier moment de lucidité et de réflexion depuis des mois, j'ai réalisé que tout en moi - pas seulement les parties où je voulais éliminer le blâme - était en train de mourir - plutôt que de dormir pendant une fête redoutée. Je suis allée chercher le téléphone portable que j'avais utilisé pour appeler ma mère auparavant, mais je ne l'ai pas trouvé pour composer le 911 (NDT : le numéro des urgences aux Etats-Unis).

Alors que je m'évanouissais rapidement, j'ai interpellé à voix haute Dieu, lui disant que tout mon être était en train de mourir.

J’ai recité une prière.

Je ne me souviens pas de ce que j'ai prié cette nuit-là, mais j'ai un souvenir total de la façon dont Dieu a réagi.

Alors que je parlais à Dieu, j'ai entendu une voix masculine retentissante me commander :

« Vous avez deux minutes à vivre. Sortez de cet appartement maintenant ou vous y mourrez ! »

J'ai remercié la voix masculine puissante de tout mon cœur. Je me souviens qu’elle était ferme, mais pas irritée, sans blâmer ni juger. Il avait besoin d'attirer mon attention, ce qu'il a fait.

Les murs et le sol tournaient et tourbillonnaient tellement que je ne trouvais pas de position sûre pour rester debout ou marcher. J'ai rampé sur mes mains et mes genoux sur la moquette, j'ai ouvert ma porte d'entrée et j'ai rampé sur la moquette du couloir vers la porte de l'appartement voisin. Je crois que je me suis forcée à rester debout juste assez longtemps pour frapper à la porte.

Lorsque ma voisine a ouvert sa porte, elle parlait sur son portable. Je lui ai demandé fermement de bien vouloir m’appeler le 911 parce que j'étais en train de mourir. Je lui ai dit que je ne pouvais pas trouver mon téléphone pour appeler. Quand elle m'a regardée et a réalisé que j'étais sérieuse, je crois qu'elle m'a gentiment conduite vers un canapé où je me suis assise en attendant l'arrivée des ambulanciers. Je crois qu'elle m'a tendu une boîte en carton car je vomissais probablement. Je ne me souviens pas lui avoir parlé ni avoir vomi.

Je me souviens de l’arrivée rapide des ambulanciers sur les lieux. Je me souviens qu'ils m'ont demandé ce que j’avais avalé, et je leur ai dit que j'avais pris 1 300 somnifères. Je crois qu'ils m'ont également demandée vers quel hôpital je préférais être transportée. J'ai prononcé le nom d'un hôpital de banlieue important, qui avait la meilleure réputation de la région.

Alors que je répondais, j'ai perçu le ton alarmé de leurs voix tandis que l’ambulancier insistait pour que l’on me pompe l’estomac aussi rapidement que possible. J'ai senti avec quelle urgence ils se préparaient à me placer sur une civière et à prendre la direction du lavage d’estomac le plus proche.

L'ambulancier m'a rassurée qu'ils essaieraient de me sauver s'ils pouvaient me faire laver l’estomac. Je lui ai dit d’un ton léthargique que ça irait. Je lui ai dit que cela ne serait pas sa faute si la procédure ne pourrait pas être faite à temps. J'avais prié, et Dieu m'avait parlé. Je ne peux qu'imaginer ce qu'il pensait quand je lui ai dit que j'avais entendu Dieu me parler.

L’ambulancière posait à la hâte des questions à ma voisine et me demandait la permission d'entrer dans mon appartement, ce que j'ai permis dans ma confusion. Je crois que l’urgentiste cherchait des flacons de pilules et des restes de boîtes pour déterminer ce que j'avais spécifiquement ingéré et mes coordonnées d'urgence.

Ma voisine discutait avec l’ambulancière de mon divorce, de ma perte de poids de plus de 22 kilos, et du fait qu’elle ne m’avait pas reconnue. Ma voisine et moi ne nous étions ni vues, ni croisées depuis des mois. Ma voisine était étonnée d’avoir été chez elle pour composer le 911 et m'aider, parce qu'elle travaillait toujours le mardi soir.

Les ambulanciers discutaient bruyamment de savoir quel était l'hôpital le plus proche tandis qu'ils m'allongeaient sur une civière placée près de la porte d'entrée de l'appartement de ma voisine, restée ouverte. J'ai entendu « le plus proche » et « une sonde » criés à plusieurs reprises et rapidement entre eux. Les ambulanciers ont peut-être contacté les urgences de l'hôpital ou la police pour les informer de mon état et de leur destination.

« Elle ne vivra pas si nous ne l'amenons pas à une sonde maintenant », sont les derniers mots terrestres que j'ai entendus déclarer par l’ambulancier lors de cette nuit fatidique. Je n'ai aucun souvenir d'avoir été transportée sur une civière et descendue dans les escaliers sur deux étages depuis l'appartement de ma voisine jusqu’à une ambulance en attente, dont la destination était l'hôpital le plus proche, où l’on pourrait me laver l’estomac.

On m'a dit plus tard que la police avait prévenu mes parents que j'avais tenté de me suicider par overdose. Mes parents, bouleversés, se sont précipités à l'hôpital dans la panique. Cela a dû être un appel téléphonique affreux à recevoir et un long trajet triste pour eux. Aucun parent ne veut volontairement voir son enfant lutter ou souffrir.

Mes parents sont arrivés une heure plus tard et on leur a dit que j'étais vivante, inconsciente, et qu'ils s’afféraient sur moi. Le médecin urgentiste ne leur a offert aucune assurance et n'a fait aucune prédiction concernant ma survie ni mon pronostic.

Il a fallu plusieurs heures avant qu'ils puissent me voir. Lorsque mes parents ont pu me rendre visite, j'étais intubée et ma bouche et mon visage étaient tachés de noir du fait du charbon de bois. J’étais inconsciente.

Je n'ai absolument aucun souvenir d'avoir quitté l'appartement de ma voisine, d'avoir été transportée en ambulance et d'avoir été traitée aux urgences à l'hôpital.

Ma visite avec Dieu et les anges

J'ai demandé dans la prière des conseils et de l'inspiration pour me rappeler et raconter mon voyage dans l'Autre Côté pour le partager avec vous maintenant.

Les mots sont bien ternes par rapport à l'expérience, mais je ferai de mon mieux pour raconter l’histoire de mon voyage de l'Autre Côté.

Je laisse humblement les descriptions de ce que j'ai admiré aux artistes pour qu'ils visualisent ou créent des images. L'artiste Daniel Holeman semble représenter des images similaires à ce que j'ai vu et vécu au paradis.

Sentir le ravissement que la belle musique évoque sous forme d'ondes est ce qui me rapproche le plus de la description que je pourrais faire pour expliquer à quel point Dieu est à couper le souffle, et à quel point Dieu résonne mélodieusement.

Tout autour de moi était léger et éthéré et chaud et vivant.

La lumière était plus claire et plus brillante que je n'avais jamais vue.

Les couleurs étaient plus que vibrantes.

Je ne ressentais aucune peur. Je ne ressentais aucune douleur. Je ne ressentais aucun jugement. Je ne ressentais aucun blâme. Je ne ressentais aucune honte.

Je ne ressentais aucune peur là-bas !

L'Amour Profond et la Paix imprégnaient chaque être partout.

Ce que je savais être l'énergie des anges m'a accueillie avec l'énergie la plus tendre et la plus chaleureuse. Je me suis sentie embrassée par eux. Ils se sont transformés en formes tourbillonnantes, et m'ont entourée.

Leurs cœurs rayonnaient et pulsaient avec une lumière de couleurs vibrantes.

A partir de mon cœur qui brillait faiblement aussi, je pouvais sentir, éprouver et entendre par télépathie.

J'ai envoyé une vague d'énergie de mon Cœur Supérieur au cœur de l'énergie des anges.

Ils ont senti que j'avais une question à leur poser. J'ai senti qu’il était correct pour moi de leur envoyer mes questions.

Depuis les ondes rougeoyantes de mon cœur, je leur ai demandé si ce que je vivais était réel.

Les anges ont répondu par télépathie que leur royaume était réel.

Je leur ai alors demandé si le fait d’être là avec eux signifiait que j'étais morte. Ils ont répondu télépathiquement que mon corps était mort, et que mon âme ou mon Cœur Supérieur leur rendait visite.

Pour la première fois depuis mon arrivée, j'ai senti de la peur, telle que je l'avais connue dans le royaume terrestre, se former dans mon Cœur Supérieur.

Ils ont réagi à ma peur instantanément en la dissolvant pour moi. Je me suis sentie enveloppée par leur énergie.

J'ai senti que des légions d'êtres faits d’énergie, dont la présence était des plus subtiles, m'envoyaient du réconfort.

Je n'ai ressenti aucune douleur physique là-bas, bien que j'aie avalé 1 300 pilules.

Les anges m'ont alors expliqué télépathiquement qu'ils m'accompagneraient à une section de triage où mon Cœur supérieur pourrait mieux s'acclimater à la mort de mon corps.

Ils ont expliqué que les personnes décédées soudainement ou qui avaient subi un traumatisme lors de leur décès, allaient au triage.

Apparemment, j’avais subi une violente secousse en décédant.

Les anges m'ont enveloppée dans les couvertures les plus chaudes et les plus douces, défiant toute description humaine. Je me suis installée et je me suis allongée, enveloppée dans ces couvertures.

Je me suis ensuite reposée en écoutant la douce et charmante musique des sphères. Je me souviens seulement avoir été entourée d'anges qui s'occupaient de moi. Ils étaient concentrés et travaillaient avec précision et en silence.

Ils m'ont assurée par télépathie que tout allait bien. Ils ont travaillé pour équilibrer mon énergie dans mon corps de lumière, afin de commencer à guérir mon Cœur supérieur et mon âme. Je n'ai pas senti d'autres âmes avec moi dans cette salle de triage. J'avais cet endroit doux à moi tout seule.

Pendant qu'ils s’afféraient, je me sentais à nouveau en sécurité. Je dirais que je suis restée allongée là pendant qu'ils flottaient ; pourtant, flotter ne semble pas tout à fait exact.

Les anges savaient et sentaient ce dont j'avais besoin.

Je n'avais pas besoin de leur envoyer des messages ou des ondes. Quand je formulais une pensée, ils m'entendaient.

Leur énergie était toujours présente avec moi. Je me suis reposée, allongée, sentant que je n'étais jamais seule, ce qui m'a énormément réconfortée. Je leur ai fait confiance. Je les ai aimés. Leurs mouvements étaient gracieux et leur intention toujours bienveillante en vue de mon plus grand bien.

Lorsque les énergies angéliques qui équilibraient mon corps de lumière ont terminé leur travail, elles sont parties doucement.

J'étais allongée paisiblement, entourée de couvertures, alors que la musique céleste remplissait tous mes sens. Il n'y avait pas d'appareil, de chaîne stéréo ou d'instrument sur lequel jouer de la musique. Ou du moins, pas un n'était visible.

Pourtant, je savais que la musique arrivait par vagues en provenance d'un autre monde.

Je sentais que l'énergie des Anges reviendrait pour me guider.

Le temps et l'espace qui existent dans le monde humain n'existaient pas dans cet espace énergétique angélique.

Je n'avais aucune idée ou indicateur terrestre du temps passé. J'ai reçu plus d'amour, de grâce, de paix et d'acceptation inconditionnelle par télépathie que les mots ne pourront jamais commencer à transmettre.

Il semblait que chaque partie de mon énergie était restaurée et renouvelée. Je commençais à comprendre à plusieurs niveaux.

Alors que je commençais à accepter le décès de mon corps terrestre, des vagues de chaleur et de confort m'enveloppèrent.

Il n'y avait aucun travail à faire.

Je me suis reposée pendant que la musique et la lumière tourbillonnaient en moi et autour de moi. Les vagues de la musique dansaient en moi.

Un autre groupe d'anges est alors venu me guider vers la phase suivante de mon voyage.

J'ai télépathiquement envoyé des remerciements aux anges de la section de triage qui m'avaient aidée.

Faute de pouvoir mieux évoquer cela, nous avons flotté pendant que notre énergie coulait vers un autre espace.

L'énergie qui est apparue sous forme de silhouettes nuageuses était plutôt comme des anges. Ils n'étaient pas des guérisseurs ou des infirmiers de triage comme l'avaient été les anges qui m'avaient accueilli.

Ces anges semblaient émaner une vibration différente. Ils remplissaient probablement un objectif différent que je découvrirais bientôt.

Ces Anges m'ont demandé d'observer et de prendre note. J'ai senti que c'était un espace où aucun jugement terrestre n'existait. Juste le discernement.

Ils m'ont informée qu'il était vital que je comprenne ou assimile ce concept avant de continuer.

Ils m'ont assurée et rassurée que tout allait bien.

Ensuite, on m'a demandé de m'entraîner à envoyer de la peur ou un jugement à quelque chose ou à quelqu'un. Je l'ai fait.

Je les ai vus irradier l'énergie de leurs cœurs brillants vers la peur et le jugement que j'avais créés.

Cette peur et ce jugement que j'avais envoyés se sont dissous en un instant devant moi.

Aucune énergie ou lumière plus dense ne pouvait exister en moi alors que j’étais mon corps de lumière.

Ils m'ont demandé de noter que la lumière dans mon Cœur Supérieur était devenue un peu plus brillante.

Il ne faisait plus aussi obscur ou sombre que lorsque j’étais arrivée au triage.

Je les ai remerciés par télépathie de m'avoir enseigné ces leçons de lumière.

J'ai senti qu'il était important que je saisisse et applique cette compétence aussi complètement que possible afin que je puisse traverser et terminer cette prochaine phase avec aisance et grâce.

J’ai commencé à sentir et détecter les images comme des vibrations telles qu'elles apparaissaient devant moi. J'ai demandé télépathiquement aux anges qui m'accompagnaient s'il s'agissait d'un bilan de vie. Ils ont répondu que c'était en effet l’examen de ma vie.

Ils m'ont gentiment conseillée de ressentir de l'amour dans l'espace de mon cœur. J'ai alors regardé des images de ma personne défiler rapidement devant moi.

Je me suis préparée, car je m'attendais à ce que les pires scénarios et images de moi apparaissent.

J'ai remercié télépathiquement l'énergie des anges lorsque les images ont cessé d'apparaître.

J'ai senti que j'avais créé des énergies plus denses dans ma forme humaine ; pourtant les images ne m'ont pas troublée.

Elles m’ont m'inquiétée.

Je me demandais ce qu'il adviendrait dans cet espace d'amour et de lumière des images que j'avais créées.

Rien n’aurait jamais pu me préparer pour la prochaine phase qui commençait à émerger !

Une robe de lumière a commencé à se former et à m'habiller. Toute d’énergie alors que les anges commençaient à enfiler des robes légères similaires.

Nous pouvions voir nos Cœurs Supérieurs comme des lumières qui brillaient et rayonnaient à travers nos robes légères.

Nos robes légères étaient d'un blanc imprégné des couleurs pastel les plus douces et les plus pâles. Elles contenaient une pointe de couleur chatoyante.

Je crois que la couleur pâle qui apparaissait comme une superposition de lumière sur les robes indiquait quel était notre rayon ou notre rôle.

Nos teintes et nos vibrations variaient en fonction de notre rayon ou du rôle que nous choisissions d'y assumer.

Nos Cœurs Supérieurs brillaient de toutes les couleurs vibrantes de l'arc-en-ciel. La lumière qui brillait dans mon Cœur Supérieur s'était intensifiée, mais restait plus faible que la lumière des Anges qui brillait immensément et était intensément brillante et vibrante.

Nous avons procédé pendant que les anges me guidaient vers un autre espace qui était vaste.

Un temple de lumière en cristal brillant, plus radieux que le soleil, a commencé à apparaître devant moi et les anges.

Il irradiait une énergie et une lumière encore plus pures. Il étincelait et scintillait.

J'ai baissé la tête pour détourner les yeux car la lumière était si magnifique.

Quand j'ai levé les yeux, j'ai vu les anges lumineux les plus grands et les plus brillants qui avaient formé un demi-cercle devant moi.

De leur cercle d'amour et de lumière, ils ont chacun rayonné de la lumière et ont parlé télépathiquement à mon Cœur Supérieur.

Ils m'ont demandée de relever ma tête partiellement inclinée afin qu'ils puissent s'adresser à moi.

Alors que j'hésitais à fixer mon regard sur eux, ils m'ont rappelé que c'était un espace où j'étais la bienvenue et aimée complètement.

Ils m'ont demandé de ressentir et de respirer l'amour qu'ils m'envoyaient.

Il m'a fallu un immense courage pour les regarder. J'étais tellement en admiration devant leur beauté et leur éclat.

Les membres de ce conseil de Lumière m'ont transmis davantage d'amour de leur cœur.

Ils m'ont posé par télépathie une seule question et ont transmis la lumière de leur cœur au mien en ce faisant.

Ils m'ont demandé, avez-vous créé de la joie pendant votre vie sur terre ?

J'ai de nouveau baissé la tête.

J'ai répondu par un « Non ! » retentissant qui venait de mon Cœur Supérieur. Je n'avais jamais créé la joie de mon vivant. Pas du tout.

Je me suis dit que je savais comment épeler le mot joie. C'était aussi près que je m’étais rapprochée de la joie.

Ce n'était pas une émotion que je ressentais, donc ce n'était pas important pour moi. Je n'avais jamais pensé à la joie.

J'ai saisi le concept de joie, mais je ne pense pas avoir jamais expérimenté la joie de première main.

Est-ce que je reconnaîtrais même la joie si elle me serrait la main et se présentait à moi ? Je me le demandais.

Ils ont apprécié le dialogue interne que je créais.

Je savais ce qu'était le rire, du moins, pensais-je.

Je sentais qu'il ne fallait pas me juger ou me prendre trop au sérieux.

J'avais vu le jugement arrêter le flux d'énergie et de lumière et rendre la vibration plus dense lors de la phase d'examen de la vie de ma visite.

J'ai donc choisi de garder un ton aussi léger que possible.

Mes associations les plus proches avec la Joie étaient cette barre chocolatée aux amandes ou ce savon à vaisselle du nom de « Joy ».

J'ai apprécié qu'ils aient aimé injecter un peu de légèreté dans mes réflexions intérieures pour formuler une réponse.

Leur question m'avait laissée perplexe un instant. C'était si simple, mais si profond.

Ils rayonnaient et envoyaient de l'amour pur à mon Cœur Supérieur. L'amour pur qu'ils m’envoyaient a instantanément dissous la honte et le blâme qui se formaient dans mon Cœur Supérieur face aux choix que j'avais faits dans ma vie.

Ils m'ont remerciée par télépathie et m'ont expliquée que tous mes choix étaient respectés.

Ils m'ont demandée de lever les yeux et de garder la tête haute.

Ils ont affirmé que j'étais aimée de Dieu pendant qu'ils envoyaient des vagues d'amour pur vers moi.

J’ai fait ce qu'ils me demandaient sciemment et j’ai lentement levé la tête pour les regarder. Ce conseil lumineux des Anges rayonnait d'un amour pur qui remplissait tout mon être.

Ils m'ont demandée par télépathie si j'aimais Dieu. J'ai répondu que j'aimais Dieu. Je n'ai pas hésité un instant quand j'ai répondu.

J'ai compté qu'il y avait 12 énergies en tant qu'Anges dans ce conseil radieux.

Ils m'ont assurée que je finirais par accepter, devenir et partager l'amour pur comme ils l'avaient fait.

J'étais digne de recevoir et d'exprimer l'amour rayonnant de Dieu.

J'ai remercié par télépathie le Conseil et Dieu, irradiant de l'amour et de la gratitude vers eux depuis mon Cœur Supérieur.

Je rayonnais à l'idée même que je pourrais apprendre à créer à ma façon la joie sur Terre durant ma vie.

L'énergie des Anges qui m'avaient escortée jusqu'à ce temple de lumière rayonnante a émergé et m'a rejointe.

Nous nous sommes doucement éloignés de l'impressionnant Conseil de la Lumière rayonnante.

Lors de notre déplacement, ces anges m'ont tout doucement rappelé d'observer ce qui était absent de cet espace.

J'ai vu toute l’énergie de la peur, du blâme et du doute se dissiper et se dissoudre instantanément dans cette pure vibration d'amour qui existait partout.

Les anges m'ont informée qu'une question se formait autour de moi dans mon Cœur Supérieur.

Ils m'ont expliquée par télépathie que j'étais confrontée à un choix que moi seule pouvait faire depuis l'intérieur de mon Cœur Supérieur.

Ils m'ont demandé, est-ce que je resterais avec eux dans cette énergie élargie du Cœur Supérieur ou est-ce que je retournerais à ma forme terrestre ?

Ils m'ont expliqué que j'avais accepté les termes d'un contrat du Cœur Supérieur que mon âme avait accepté de terminer avant ma naissance. Nous avons tous conclu de tels accords, que nous en soyons conscients ou Non.

Parce que Dieu honore tous les choix et que nous résidons sur une planète dotée du libre arbitre, j'avais inconsciemment choisi de résilier mon contrat des années plus tôt que convenu avant ma naissance. J'avais peut-être de nombreuses années sur Terre qui restaient sur mon contrat avec le Cœur Supérieur…

Renseignements généraux :

Genre: Femme

La date à laquelle l’EMI est survenue: 13/02/2001

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie? Oui Suicide avec surdose de médicament/drogue

Éléments de l'EMI :

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience? Tout à fait agréable.

Vous êtes-vous sentie séparée de votre corps? Non. Je perdais la perception de mon corps

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal? Plus conscient(e) et lucide que d’habitude. J'étais pleinement consciente et présente au-delà de toute expérience ou description humaine.

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité? Pendant que je visitais de l’Autre Côté.

Est-ce que vos pensées allaient rapidement? Non

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir? Tout semblait se passer à la fois ; ou le temps s'arrêtait ou perdait toute signification

Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude? Incroyablement plus vifs

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal ? La vue était omnisciente.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal ? La communication de l'Autre Côté était entièrement par télépathie.

Avez-vous eu l'impression d'être consciente de choses se déroulant ailleurs? Oui, mais les faits n'ont pas été vérifiés

Êtes-vous passée à travers un tunnel? Non

Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres décédés ou encore vivants? Non

Avez-vous vu ou vous êtes-vous sentie entourée par une lumière brillante? Non

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre? Oui. Les lumières sont devenues des êtres fluides comme des anges.

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde Non terrestre? Un endroit clairement mystique ou un domaine surnaturel

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience? Paix au-delà de toute description.

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort? Paix ou bien-être incroyable

Avez-vous eu un sentiment de joie? Non

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l'Univers? Je me sentais uni(e) au monde ou (je) ne faisais qu'un avec le monde

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre? Tout sur moi-même ou d'autres

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues? Mon passé est apparu en un clin d'œil, hors de mon contrôle

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues? Non

Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite? Non

Dieu, Spiritualité et Religion :

Quelle était votre religion avant cette expérience? Indécis(e)

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience? Oui. J'ai étudié tout ce qui est métaphysique après mon expérience EMI.

Quelle est votre religion maintenant? Chrétienne – autre chrétienne. Métaphysique chrétienne

Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres? Un contenu qui n'était pas en accord avec les croyances, que vous aviez à l'époque de votre expérience. Expansion éternelle...

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience? Oui

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience? Je les ai vus vraiment

Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (par exemple: Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure? Non

Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle? Oui

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu? Oui

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie? Oui. On m’a demandé de servir.

Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie? Oui

Croyez-vous à une vie après la vie à la suite de cette expérience? Indécis(e) Oui

Avez-vous appris comment vivre nos vies? Oui N’ayez pas peur.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie? Oui

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l'amour? Oui. L'amour était la seule lumière, énergie et vibration qui existe.

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience? Indécis(e)

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience? Oui. Ma relation avec Dieu et mon Soi s'est élargie et renforcée de manière incommensurable.

Après l'EMI :

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots? Oui. La beauté dont j’ai fait l’expérience ne saurait être évoquée par des paroles.

Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience comparativement à d'autres événements au moment de l'expérience? Je ne sais pas si mon souvenir de l’expérience est plus ou moins précis que celui d’autres évènements de ma vie à l’époque. Cela a changé ma vie.

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant? Oui

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Oui. J'ai rencontré un large éventail de réactions et de réponses.

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience? Oui. Je crois que je m’étais familiarisée avec certains films et livres sur les EMIs.

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue? L'expérience était définitivement réelle

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant? L'expérience était définitivement réelle

Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie? Oui J'ai une relation active et interactive avec l'Autre Côté.

Y a-t-il d'autres questions que nous pourrions poser pour vous aider à communiquer votre expérience? Le questionnaire m’a paru complet.