EMI John-Michael S
|
DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
En 2012, je remplissais un contrat anti-insurrectionnel en Afghanistan. Pendant les 8 années précédentes, j'avais travaillé dans la logistique en Irak. Ma mère et mes grands-parents étaient pratiquants, mais la religion ne m'avait jamais convenu. Je venais de me marier, et ce contrat était censé être le dernier. Cela s’est avéré le boulot le plus dangereux que j'aie jamais fait de toutes mes années là-bas. J'étais seul la plupart du temps, mais heureusement, je vivais juste à l'extérieur de Kandahar, dans un complexe avec d'autres expatriés. La plupart d'entre nous étaient d'anciens Marines, des SEALs (NDT : la principale force spéciale de la marine de guerre des États-Unis) ou membres des Forces spéciales.
Auparavant cet été-là, j'étais rentré chez moi en permission. Nous venions d'acheter une maison à Fort Worth, et la vie semblait belle, du moins en apparence. Mais je semblais avoir un fort pressentiment de malheur imminent. Le matin du départ pour l'Afghanistan, je me suis mis à boire de la bière. Mes parents étaient en visite. J'ai dit à ma mère de s'occuper de ma Femme et de mes enfants, car je ne pensais pas revenir. Nous avions besoin d'argent, alors je suis quand même parti. Je ne me souviens pas avoir rien dit de tout cela. Ma mère et ma Femme me l'ont rappelé par la suite. Ce dont je me souviens, c'est d’avoir été à peine assez sobre pour prendre l'avion, accablé par un sentiment de peur écrasant.
Je suis arrivé à Dubaï et j'y suis resté quelques jours. Je ne me sentais pas bien, mais un médecin américain d'une clinique locale a commencé à me soigner pour une bronchite. Deux semaines plus tard, alors que nous effectuions des missions nocturnes autour de la base de l'OTAN à Kandahar, un collègue et moi avons été victimes d'une attaque mineure à l'engin explosif improvisé. Cela ne semblait pas grave et ne méritait même pas d'être signalé à ma famille. J'avais subi de pires blessures en conduisant ma moto tout terrain. Je me sentais bien le lendemain matin, mais cette nuit-là, j'étais mourant.
Je ne me souviens pas très bien de cette partie-là, mais j'ai réussi à enfiler mon armure, à m’attacher deux armes à feu et à m'équiper de mon équipement de combat complet. Puis j'ai rampé sur 230 mètres jusqu'à la porte de mon meilleur copain. On appelait son abri portable « la bâche ». Que j’ai pu ramper, dans ces conditions, est difficile à comprendre. Même en pleine forme, mon équipement m'avait toujours semblé lourd. Le faire avec un affaissement pulmonaire semble impossible, mais j'y suis parvenu. Mon copain m'a dit par la suite qu'il avait entendu gratter à sa porte. Il a regardé dehors, n'a rien vu et il est retourné se coucher. Vers minuit, j'ai fait assez de bruit pour le réveiller à nouveau.
Il avait été parachutiste-sauveteur dans l'armée de l'air, soit le type de médecin qui récupère les soldats blessés en plein combat. Avec l'aide d'un opérateur de la Delta Force, ils m'ont fait traverser un poste de contrôle et un bref échange de tirs jusqu'à l'hôpital principal, situé à 12 kilomètres de là, sur l'aérodrome de Kandahar. Je me souviens vaguement d'avoir essayé de dégainer mon arme de poing pour les « aider », mais je perdais conscience par intermittence.
Les deux hommes m'ont raconté par la suite que l'équipe médicale de rôle 3 avait hésité à me soigner parce que j'étais un contractuel civil. Ils avaient dégainé leurs armes pour souligner l'urgence de la situation, mais cela n'avait rien changé. Mon cœur s'était arrêté, et c'est seulement à ce moment-là que le personnel avait réagi.
Mes souvenirs suivants sont fragmentés. Je me souviens de parties de l'expérience de mort imminente elle-même. Je me souviens avoir été avec ma Femme car elle avait pris l'avion pour Dubaï, bien qu'elle soit encore aux États-Unis à ce moment-là. Mon père est arrivé le premier. J'ignorais qu'il venait, mais j'ai senti sa présence. Je me souviens aussi que ma Femme était avec moi dans l'avion d'évacuation sanitaire de Kandahar à Dubaï. J'ignorais qu'il s'agissait d'un avion à ce moment-là, mais sa présence m'a apporté un immense réconfort. Je ne peux pas expliquer comment, mais cela semblait réel.
D'étranges visions ont suivi. J'ai vu un patient imaginaire dans ma chambre, décédé peu avant que mon état ne s'aggrave et que mon cœur ne s'arrête à nouveau. Je crois maintenant qu'il s'agissait d'un ange gardien. J'ai également senti l'esprit d'un nouveau-né décédé aux soins intensifs. Lorsqu'un code a été appelé, j'ai cru que c'était pour le bébé, puis j'ai réalisé que c'était pour moi.
Je suis sorti de mon corps. La douleur insupportable que j'avais ressentie, même dans le coma, avait disparu. J'ai regardé l'équipe médicale pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire. J'ai entendu un médecin exhorter une infirmière à s'arrêter, mais elle a refusé. Plus rien n'avait d'importance. La douleur avait disparu, et soudain, j'étais ailleurs.
L'endroit était gris, comme le ciel avant un ouragan. La brume m'arrivait aux genoux. Il n'y avait ni bruit, ni odeur. Cela aurait dû être effrayant, mais ne l'était pas. Je savais que j'étais censé marcher.
Finalement, j'ai atteint un arbre immense et ancien, comme ceux des forêts médiévales. Mon oncle, décédé d'alcoolisme en 2011, était assis contre lui, insensible. Plus loin, ma grand-mère est apparue. Elle était décédée en 2008 et était accompagnée du père de mon oncle, « PawPaw Pete ». Cela m'a surpris, car je m'attendais à ce qu'elle soit avec son mari. Pete m'a appelé « fils », comme il l'avait toujours fait. Le voir m'a rempli de joie, mais ma grand-mère a refusé de me regarder. Je comprenais pourquoi. J'étais devenu cruel et indifférent aux souffrances que je causais à l'étranger.
Même si j'éprouvais un immense soulagement d'être sans douleur et prêt à mourir, Pete m'a averti. Il m'a dit que je ne serais pas jugé, mais que j'irais en enfer si je ne faisais pas demi-tour. J'ai entrevu la damnation, et cela m'a terrifié. Malgré tout, j'ai tenté de poursuivre mon chemin vers une ville lointaine où, je le sentais, Dieu résidait. Pete m'a touché l'épaule, et j'ai été instantanément submergé par une douleur atroce. J’ai repris conscience alors qu’un médecin indien criait : « Monsieur John, vous êtes de retour ! » Les infirmières pleuraient. Moi aussi.
Quelques jours plus tard, après l'ablation de la trachéotomie, j'ai raconté ce que j'avais vu. Des médecins et chirurgiens sont venus me voir, certains profondément émus. L'un d'eux, réputé pour être le meilleur de Dubaï, m'a écouté en silence et a hoché la tête comme s'il comprenait.
Par la suite, j'ai vécu autre chose. J'ai vu une silhouette bleue et électrique me presser d'arracher mes perfusions. J'ai lutté jusqu'à ce que ma Femme arrive et me calme. J'ai cru un temps que c'était un démon. Maintenant, je crois que c’était ma propre noirceur rendue visible.
Quand ma Femme a dû rentrer chez nous, ma sœur est venue me raccompagner. J'étais déterminé à partir. J'ai négocié avec un médecin : si je pouvais marcher sur toute la longueur de la salle de soins intensifs, il m'autoriserait à partir. Il ne croyait pas que j'en étais capable. Mais je me suis extirpé du lit, j'ai attrapé un déambulateur et j'ai avancé comme si ma vie en dépendait. Un taxi nous a conduits à un hôtel de Dubaï, et le 5 mai 2012, j'en suis sorti.
Je n'ai pas de grandes révélations à faire sur mon expérience de mort imminente. Certaines personnes reviennent avec des messages d'amour divin ou un objectif clair. Je suis revenu sans rien. Je crois à l'enfer, mais je me débat encore avec la colère et l'amertume. Je n'aime pas la plupart des gens, et c'est une façon de vivre misérable.
Il y a un dernier détail que je dois mentionner. J'ai entendu des prières superposées, comme la scène les « courriels à Dieu » dans le film « Bruce Tout-Puissant ». Des voix de gens de ma ville natale du Texas me sont venues à l'esprit, y compris des gens auxquels je n'avais pas pensé depuis vingt ans. Un fidèle m'a dit par la suite que c'était une prière d'intercession. Quoi qu'il en soit, ça a fonctionné. Pourtant, je suis prudent maintenant quant à mes prières.
J'aurais dû mourir. Certains jours, quand la douleur est intense, je regrette de ne pas l'avoir fait. Mais j'accepte cette vie comme une pénitence. Ma mère se sent encore coupable. Elle a prié pour ma survie, et même si ses prières ont été exaucées, ma santé n'a plus jamais été la même. J'ai lutté contre une dépendance aux analgésiques, puis je suis passé aux remèdes naturels. J’évite l'alcool maintenant. J'ai perdu trop d'amis à cause de ça. J'aimerais que la société se concentre davantage sur les méfaits de l'alcool que sur les analgésiques ou le cannabis.
Je vais bien pour quelqu'un qui est mort ; ni génial, ni sage, juste vivant.
Renseignements généraux :
Genre : Homme
La date à laquelle l’EMI est survenue : 16/03/2012
Éléments de l’EMI :
Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie ? Incertain. Réanimation cardio-pulmonaire (RCP) administrée. Blessures liées à un engin explosif improvisé (EEI) placé sur un véhicule. Décès clinique (arrêt de la respiration ou de la fonction cardiaque)
Comment considérez-vous la teneur de votre expérience ? Tout à fait désagréable.
Vous êtes-vous senti séparé de votre corps ? J’ai clairement quitté mon corps et existé en dehors de lui.
Comment votre degré de conscience et de lucidité le plus élevé durant cette expérience se comparait-il à celui que vous avez au quotidien en temps normal ? Niveaux de conscience et de lucidité normaux. C’était la même chose.
Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité ? Je pense que c’est durant la deuxième fois où mon cœur s’est arrêté.
Est-ce que vos pensées allaient rapidement ? Non
Est-ce que le temps vous a paru s’accélérer ou ralentir ? Tout semblait se passer en même temps ; ou le temps s’est arrêté ou a perdu toute signification. Le temps a cessé d’exister. Je n’ai aucune idée de la durée de l’expérience.
Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d’habitude ? Non
Veuillez comparer votre vue pendant l’expérience à la vue quotidienne que vous aviez juste avant le moment de l’expérience. La même chose.
Veuillez comparer votre ouïe pendant l’expérience à l’ouïe normale que vous aviez juste avant le moment de l’expérience ? Il n’y avait aucun son.
Avez-vous eu l’impression d’être conscient de choses se déroulant ailleurs ? Oui, et les faits ont été vérifiés.
Êtes-vous passé dans ou à travers un tunnel ? Non
Avez-vous vu des êtres durant votre expérience ? Je les ai vus en fait.
Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d’êtres décédés ou encore vivants ? Oui. Mon oncle décédé en 2011. Son père, décédé alors que j'étais dans le coma. Ma grand-mère, morte en 2008.
Avez-vous vu ou vous êtes-vous senti entouré par une lumière brillante ? Non
Avez-vous vu une lumière surnaturelle ? Incertain. C'était une lueur lointaine, mais elle devait être puissante. Je ne peux pas vraiment la décrire. Je savais juste que c'était là que le jugement avait lieu.
Avez-vous eu l’impression d’entrer dans un autre monde, surnaturel ? Un endroit inconnu et étrange. C'était un vide gris au lieu d'un vide noir. C'était comme un jour froid, brumeux, couvert et humide. Il n'y avait aucun son, ni sensation de chaud, de froid, de bruit ou de silence. J'étais inquiet, mais pas vraiment effrayé.
Quelles émotions avez-vous ressenties pendant l’expérience ? De l'anxiété face à ce qui se passait.
Avez-vous eu une sensation de paix ou de bien-être ? Non
Avez-vous ressenti de la joie ? Non
Avez-vous eu l’impression d’être en harmonie ou d’être uni avec l’Univers ? Non
Avez-vous eu l’impression de soudain tout comprendre ? Non
Est-ce que des scènes de votre passé vous sont apparues ? (Sans réponse)
Est-ce que des scènes de l’avenir vous sont apparues ? Non
Êtes-vous arrivé à une frontière ou à un point de non-retour ? Je suis parvenu à une barrière que je n'avais pas le droit de franchir ; ou j'ai été renvoyé contre ma volonté. Ce n'était pas ma décision. J'ai été renvoyé contre ma volonté.
Dieu, Spiritualité et Religion :
Quelle était votre religion avant cette expérience ? Non affilié. Sans affiliation particulière – Laïque, sans affiliation particulière. J'ai été élevé dans une famille chrétienne, mais cela ne m'a pas marqué. Je ne croyais pas en un être supérieur. Je ne suis pas entièrement convaincu que le Christ soit le seul chemin vers le Ciel. Je crois qu'il existe un Ciel et un Dieu, mais je ne suis pas convaincu par l'idée biblique selon laquelle Jésus est le seul chemin vers le salut. Cela n'a aucun sens pour moi.
Vos pratiques religieuses ont-elles changé depuis votre expérience ? Oui, je souhaite en savoir plus sur le christianisme et Jésus.
Quelle est votre religion maintenant ? Chrétien – Autre chrétien. La religion n'est pas ce que nous en avons fait.
Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres ? Un contenu qui n’était pas du tout conforme aux croyances que vous aviez au moment de l’expérience. Je n'y ai jamais vraiment réfléchi. Le monde est dur. Rien de ce que j'ai vu, ni dans cette vie ni dans la prochaine, ne me donne à penser que j'ai tort. Je ne vois pas comment Dieu peut laisser tant de choses sur Terre aller si mal alors qu'il a le pouvoir d'y remédier.
Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de votre expérience ? Oui, j'ai l'impression d'avoir gaspillé beaucoup de temps et d'opportunités. Je suis motivé à optimiser mon temps ici-bas. J'ai fait des études. Je suis philanthrope autant que possible, et même un peu plus. L'argent compte peu pour moi. J'aime en gagner et le dépenser, donc ce n'est pas altruiste. J'ai simplement dit à Dieu : « Si tu me permets d'avoir de l'argent, je le partagerai ». Cela semble fonctionner.
Avez-vous eu l’impression de rencontrer un être mystique ou une présence, ou d’entendre une voix non identifiable ? J'ai rencontré un être précis, ou une voix clairement d'origine mystique ou surnaturelle. J'étais entouré par un ange gardien à mon arrivée à l'hôpital de Dubaï. Il portait un turban et était également un patient aux soins intensifs. Il est décédé juste avant mon EMI. J'ignore ce que cela signifie, mais je n'avais pas peur tant qu'il était présent. Après son départ, l'expérience de l'EMI est devenue perturbante.
Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d’êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (Par exemple : Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Oui, Dieu était présent là où cette lumière lointaine brillait.
Durant cette expérience, avez-vous acquis de l’information sur une connexion universelle ou unicité ? Non
Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :
Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l’information à propos de vos objectifs de vie ? Non
Durant l’expérience, avez-vous reçu de l’information quant au sens de la vie ? Non
Au cours de votre expérience, avez-vous obtenu des informations sur l’au-delà ? Oui, j'ai vu des parents décédés dans l'au-delà qui sont venus me dire que je n'étais pas digne du Paradis. Ils m'ont dit que je devais repartir et redoubler d'efforts. Je ne les ai pas imaginés. L'un d'eux venait de décéder et je ne pouvais pas le savoir.
Avez-vous appris comment vivre nos vies ? Non
Durant votre expérience, avez-vous acquis de l’information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie ? Non
Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l’amour ? Non
Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience ? Vous savez maintenant tout ce que je sais. Merci de me laisser le partager.
Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience ? Oui, j'essaie d'être plus bienveillant et de comprendre que, dans 99 % des cas, c'est moi, pas eux.
Après l’EMI :
Est-ce que l’expérience a été difficile à décrire en mots ? Oui. Si je ne m'étais pas considéré comme un écrivain, cela aurait été plus difficile à évoquer. De surcroit, le peu de « communication » qui ait pu se faire pendant cette expérience était télépathique. Je ne me souviens d'aucun son important.
Avec quelle précision vous rappelez- vous de l’expérience comparativement à d’autres événements survenus au moment de l’expérience ? Je me souviens de l'expérience avec davantage de précision que d'autres événements de la vie survenus à l’époque de l'expérience. C'est comme si cela venait d’arriver.
À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l’ordinaire ou d’autres dons spéciaux que vous n’aviez pas avant ? Oui, je sens parfois que quelque chose ne va pas, qu'une personne est enceinte ou que quelque chose est sur le point d'arriver. Cela n'arrive pas tout le temps et il n'y a aucune raison à cela. Je sais simplement certaines choses grâce à ce que j'appelle une intuition accrue.
Y a-t-il une ou plusieurs parties de votre expérience qui soient particulièrement significatives ou importantes pour vous ? Pas une plus qu’une autre. Dans l'ensemble, c'était une expérience assez incroyable. Je ne vois pas comment quelqu'un qui n'a jamais vécu d'EMI puisse croire ceux d'entre nous qui en ont vécu une.
Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d’autres ? Oui
Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience ? Oui, j'en avais entendu parler, mais je n’aurais pas pu vous dire ce que signifiait le mot EMI. Nous avons tous entendu parler de personnes mortes, puis revenues de la lumière.
Qu’avez-vous pensé du réalisme de l’expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu’elle soit survenue ? L'expérience était tout à fait réelle. C'est la chose la plus réelle qui me soit jamais arrivée.
Que pensez-vous du degré de réalisme de l’expérience maintenant ? L'expérience était tout à fait réelle. Je douterais de toute personne ayant vécu une EMI légitime si elle affirmait (peu importe le temps écoulé depuis) que l'EMI n'est pas la première chose à laquelle elle pense chaque jour.
Est-ce qu’une partie de cette expérience s’est déjà reproduite dans votre vie, à quelque moment que ce soit de votre vie ? Non
Y-a-t-il autre chose que vous souhaiteriez ajouter à propos de votre expérience ? Non
Les questions posées et les informations que vous avez fournies ont-elles décrit votre expérience de manière précise et complète ? Oui.