EMI Probable Jessie S
Page d’Accueil Témoignages d’EMI Partagez votre EMI



DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Ceci est un compte rendu de mon expérience, qui détaille à la fois ce qui s’est passé avant et après les événements. J'ai écrit ceci avant d'avoir fait beaucoup de recherches sur les EMIs. Je ne voulais pas que ma perception soit affectée par d'autres récits. J'ai partagé mon «histoire» il y a un peu plus d'une semaine et elle a été lue plus de 2.000 fois, je l’ai partagée sur Facebook plus de 600 fois et elle a fait le tour du monde. Je suis émue par les mèls de personnes qui m'ont personnellement dit ce que mon histoire signifiait pour elles et qui ont également été en contact avec d'autres personnes qui ont eu des EMIs. Y compris mon père, dont je n'aurais jamais connu l’expérience si je n'avais pas partagé la mienne. Il m'a fallu du courage pour la partager si publiquement, mais c'était la meilleure chose que j'aie jamais faite.

--------------------------------

Vous connaissez ces moments de la vie qui font vraiment une différence, des moments qui vous arrachent directement de votre état hypnotisé de perception égoïste induite. Ils secouent votre âme, ouvrant votre moi spirituel à tout ce qui est au-delà. Pendant une seconde dans l'infini, vous réalisez l'insignifiance de tout, sauf de l'Amour. Eh bien, j'ai une histoire à partager avec vous : Une histoire vraie: Mon histoire. Il m’est loin d’être facile de partager cela si publiquement. En fait, presque personne ne connaît cette expérience si profonde que j'ai vécue récemment. Je l'ai gardée pour moi pendant un certain temps, terrifiée à l'idée de m'ouvrir à qui que ce soit. J'avais besoin de temps pour réfléchir à sa signification et essayer de comprendre l'expérience même. Par ailleurs, il y avait la peur de la partager avec les gens : «Que vont-ils penser? Comment serai-je jugée ? Quelqu'un me croira-t-il vraiment ? » La réponse des quelques personnes auxquelles je me suis lentement confiée m'a donné le courage de surmonter ces obstacles. Leurs réactions m'ont rappelé que même une expérience personnelle peut avoir des répercussions sur la vie des autres. Peu importe à quel point c'est difficile, certaines histoires sont censées être racontées. Je suis prête maintenant.

J’espère que vous l’êtes également. Voici mon histoire : Rien n'ébranle une famille comme la maladie. Il y a un an, des symptômes très inquiétants ont commencé à se manifester dans mon corps. Étant une jeune Femme relativement en bonne santé, je n'étais pas trop inquiète au début. Jusqu'à ce que les tests médicaux reviennent négatifs tandis que mes symptômes continuaient à s'aggraver. Mes médecins et moi avons commencé par le bas et avons gravi les échelons de toutes les possibilités, mais en vain. Aucun test n'a révélé de problème, aucun médicament n'a aidé, et même des interventions chirurgicales mineures n'ont pas mis fin à mes problèmes. Le « stress » n’est pas un mot adéquat pour évoquer les sentiments que j'ai ressenti pendant des mois et des mois à ne pas savoir ce qui clochait avec moi. Ma vie a été bouleversée, à plus d'un titre. Sans oublier que certains de ces mois incluaient également des chagrins personnels sans rapport avec mes symptômes. Les choses n'étaient pas faciles. Je devais être forte et arborer un sourire dans la mesure du possible.

Même quand parfois mon propre mari ne pouvait pas me regarder dans les yeux sans pleurer à cause de la peur de me perdre, je devais quand même être forte. J'ai chéri chaque moment simple et heureux de ces longs mois. À contrecœur, on m'a proposé une hystérectomie pour mettre fin aux symptômes. La chirurgie offrirait également à mon chirurgien un meilleur aperçu de ce qui pouvait se passer en moi et éventuellement des réponses. Nous avons programmé l'hystérectomie et nous nous sommes préparés pour une convalescence longue, mais pleine d'espoir. Je n'avais pas peur d'entrer en chirurgie. Ce n'était pas ma première opération majeure. Je connaissais les risques. Je savais qu'il y aurait de la douleur. Je savais que ce serait difficile non seulement pour moi, mais pour ma famille. Donc, mon hystérectomie abdominale totale (j'ai pu garder mes ovaires, mais il fallait procéder à une biopsie sur l'un d'eux) et une deuxième chirurgie esthétique se sont déroulées normalement à la mi-mai de cette année. J'étais assez à l'aise après, si vous pouvez qualifier la sensation d'être percutée par un autobus de « confortable ».

Lors de ma convalescence à l'hôpital, j'avais un goutte-à-goutte de morphine que je pouvais pousser toutes les 30 minutes, mon estomac était enveloppé et j'avais un tube de drainage très sexy qui sortait de mon estomac. Tout cela était exactement comme je m'y attendais et je suis restée optimiste. Lorsque les résultats de laboratoire sur mon utérus et la biopsie ovarienne sont revenus, nous avons tous été soulagés d'apprendre qu'il n'y avait aucun problème. Tout semblait bien ! J'ai été libérée après seulement deux nuits ; prête à récupérer à la maison et à retrouver ma santé. Récupérer ma vie. Mais ce n'est pas ce qui s'est passé : quelques heures à peine après être rentrée à la maison, ma douleur a commencé à augmenter considérablement. Mais j'étais préparée. J'ai avalé deux pilules de Percocet et je me suis dit que la douleur était due à ma chirurgie. J'ai une tolérance élevée à la douleur, qui avait été mise à l'épreuve de nombreuses fois auparavant. Donc, je me suis juste installée dans le confortable fauteuil inclinable que mon mari avait emménagé dans notre chambre et j'ai essayé de dormir. Pas moyen. À minuit, j'étais par terre dans notre chambre en position fœtale, en train de hurler. La douleur était écrasante. La seule façon de la décrire est de dire que c'était comme si quelqu'un m'avait déchiré le ventre avec ses doigts. Avait sorti mes organes et mes intestins, les avait jetés dans un broyeur, les avait mélangés à faible puissance, avait versé de l'essence dessus et leur avait mis le feu avant de les remettre en moi. Cela ne la décrit toujours pas tout à fait, mais c'est aussi proche que possible. Je ne souhaiterais jamais cela à personne ni à quoi que ce soit.

Mon mari, Sawyer, m'a emmenée aux urgences. La douleur physiquement déchirante était si intense que rien d'autre au monde ne comptait pour moi, à part mettre fin à cette douleur. Aux urgences, j'ai été vue immédiatement. Pas bon signe. Je pouvais à peine parler, j'étais sur le point de m'évanouir et tout ce que je voulais, c'était une intraveineuse avec un analgésique très puissant. Je me souviens d'eux disant que mon rythme cardiaque était de 185 (il se chiffre normalement à 60) et que j'avais une légère fièvre. Je ne me souviens plus de ma tension artérielle, car honnêtement, je ne me souciais plus de rien, sauf de la douleur atroce. J'ai été réadmise à l'hôpital.

Les CT scans ont montré que j'avais un iléus paralytique : une complication de l'anesthésie, faisant que mes intestins ne s'étaient pas réveillés et s'étaient gonflés. Un second examen du CT scan a révélé que j'avais aussi le ventre plein de sang. Je saignais intérieurement. Je me souviens à peine des jours suivants. J'étais malade, mortellement malade. Les médecins entraient et sortaient, les infirmières restaient 24 heures sur 24, le personnel médical et les visites uniquement de la famille. Sawyer ne m’avait jamais quitté. La douleur était tout ce qui existait pour moi. Je n'avais le droit ni de manger, ni de boire, au cas où je devais être précipitée en chirurgie et aussi pour aider mes intestins à se réveiller. On m'a dit de marcher autant que je pouvais. Chaque pas était douloureux, chaque mouvement, même après une injection de mon précieux analgésique.

Mon médecin a évoqué la nécessité d’une intervention chirurgicale pour localiser le site de saignement mystérieux, mais un autre chirurgien a rejeté cette idée en raison de mon autre complication, du moins pour le moment. Nous étions au point mort. J'étais stable, faible, mais stable. Je devais continuer à être étroitement surveillée. J'ai reçu deux transfusions sanguines et des tonnes d'antibiotiques. Ma famille luttait contre les larmes quand ils étaient autour de moi. Mon mari faisait preuve de force et d'empathie au-delà de toute attente. C'était la chose la plus effrayante qui nous soit jamais arrivée en tant que famille. Pourtant, à travers tout cela, la seule chose à laquelle je pouvais penser était la douleur. J'avais tellement mal. La douleur était mon monde : une douleur que je ne pouvais imaginer qu'aucun autre être vivant ait jamais éprouvé. J'ai à peine dormi parce que j'étais si mal à l'aise. Quand je réussissais à fermer les yeux pendant quelques minutes à la fois, je ne rêvais que de la douleur et de la peur, m'effrayant généralement au point de me réveiller.

Sauf une nuit : mes yeux se sont ouverts et j'étais entourée de blanc. Pas de murs, pas de sol : seulement un espace brumeux et blanc. Je me tenais droite et haute, un exploit que je n'avais pas pu réaliser depuis la chirurgie et la douleur… la douleur. À ma grande surprise, elle avait disparu ! J'étais à l'aise et j’avais chaud, j’étais calme même. Des sentiments que j'avais oubliés depuis longtemps. Mon corps n'était plus malade. Je me sentais légère et lisse. Je portais une robe blanche douce et simple. Je me sentais incroyablement bien.

Au loin, à travers la brume, je l'ai vu, Anthony. Il était assis sur un banc blanc et attendait quelqu'un. Tandis que je m'approchais, il s'est levé et s'est tourné vers moi. J'étais si heureuse de revoir mon ami décédé depuis longtemps. Il semblait que le temps s'était arrêté et qu'il y avait une étrange formalité dans tout. Il m'a adressé son fameux sourire et a posé sa main droite sur mon épaule gauche. Aucun mot n'a été prononcé entre nous, mais ses yeux étaient fixés sur mon visage. C'est là que je l'ai vu commencer à apparaître. Derrière Anthony et à ma droite, il y avait une lumière brillante. C'était petit au début, mais de plus en plus brillant, plus fort. C'était la chose la plus glorieuse que j'aie jamais vue. Des couleurs et des sentiments irradiaient, que les mots ne pourraient jamais décrire ; teintes pétillantes de bleus dorés et d'Amour. C'était plus brillant que le soleil, mais cela ne me faisait pas mal aux yeux lorsqu'on le regardait directement. Céleste. Je ne pouvais pas détourner le regard.

Le sentiment que j'éprouvais était semblable au sentiment de voir la personne que vous aimez après avoir été trop longtemps éloignée d'elle. Cette Lumière était un Amour pur et inconditionnel et je l'ai ressenti. C'était tout. C'était tout ce qui a toujours été et sera toujours. Je voulais en faire partie. L'envie de la suivre, de marcher vers elle, de s'y fondre, était écrasante. J'y appartenais. Cela m'appelait, m'attendait. J’ai regardé de nouveau dans les yeux d'Anthony, sa main toujours sur mon épaule. J'étais submergée de joie et d'amour. L'expression sur son visage a confirmé ce que je savais. Oui, c'était La Lumière et Anthony était là pour m'y emmener. Il était là pour me ramener à la maison.

Soudain, d'une manière ou d'une autre, je me suis souvenu de Sawyer. J'ai regardé en dessous de mes pieds, à gauche. À travers le brouillard du sol blanc, je pouvais voir mon mari dormir sur le petit canapé dépliant de l'hôpital, à côté de mon lit. Pieds et bras pendant sur les côtés et entièrement habillé. J'ai ressenti un désir ardent envers lui. Je voulais aller là-bas et m'allonger à côté de lui. Le réconforter et lui dire que tout irait bien. Je voulais être avec lui. C'était comme si j'avais répondu à une question tacite sans dire un mot moi-même. Je me suis retournée vers Anthony et il a souri une fois de plus et m'a serré l'épaule avec amour. Ma décision avait été rendue claire sans même qu'un murmure s'échappe de mes lèvres. Je n’étais pas prête à partir. Mes pieds sont devenus aussi lourds que du ciment. Je ne pouvais que rester là et regarder Anthony marcher vers cette Lumière si glorieuse et elle l'a l'englouti, me laissant derrière. Je suis tombée lentement en arrière à travers l'espace blanc, le moment s'est estompé loin de moi.

J'ai rouvert les yeux : la douleur. La douleur était paralysante. Mon corps si faible et frêle, je ne pouvais rien faire d'autre que la supporter. Les sons rythmiques de ma perfusion intraveineuse résonnaient dans la pièce. Un rappel de l'endroit où j'étais : dans mon lit d'hôpital. À gauche, Sawyer, étendu sur le petit canapé-lit. Le jour et la nuit suivants ont tourné autour de ma douleur, comme tous les jours précédents. Lorsque la douleur s'estompait, c'était comme un compte à rebours pour voir à quel point je pouvais la supporter. Mentalement, je me frayais un chemin hors de ma peau, voulant abandonner la souffrance à laquelle j'étais attachée. J'étais piégée dans mon corps brisé. Au bout de toutes les trois heures, je pleurais, plaidant pour que cela cesse, à chaque fois. J'ai fait de gros efforts pour avoir l’air courageuse. Serrer les dents et supporter tout.

Une fois l'analgésique injecté dans mon intraveineuse, le goût métallique inondant ma bouche, le cycle recommençait depuis le début. Je sais que Sawyer souhaitait échanger sa place avec moi, mais je ne l'aurais jamais permis, même pas en théorie. Mon corps s'usait. J'étais un squelette couvert de peau grise avec un ventre gonflé plein de sang. Mes yeux vitreux et ternes, mes cheveux gras, des ecchymoses causées par les intraveineuses couvrant mes bras et de multiples piqûres d'aiguilles provenant de tests sanguins, des joues creusées et des lèvres gercées. Je me désintégrais, fragile. La vie est si fragile. La nuit suivante, «mon rêve» a été mon revirement miraculeux. Je détestais réveiller Sawyer toutes les heures pour m'aider à sortir de mon lit afin que je puisse utiliser les toilettes. J'avais décidé de le laisser dormir et d'essayer de le faire par moi-même, ce que j'ai fièrement accompli.

Quand je me suis finalement réinstallée dans mon lit, j'ai senti de l'humidité sous mes jambes. Déprimée d'être maintenant affligée d'incontinence, j'ai tâté sous les draps pour vérifier. J'ai relevé la main et j'ai été horrifiée de voir mes doigts trempés de sang. J'étais assise dans une mare de mon propre sang. Je pouvais littéralement le voir se répandre à travers les draps, s'étendant. Les 15 minutes suivantes ont été un tourbillon de chaos contrôlé. Les infirmières, mon mari, ma mère, des tests et des saignements : tant de sang. Il coulait littéralement de moi comme un robinet ainsi que des caillots. Je croyais que c'était la fin pour moi. C'était ça. Après avoir parlé à mon médecin et vérifié mes signes vitaux, l'infirmière nous a informés que le médecin avait dit que c'était le sang qui était resté dans mon ventre et qui était expulsé par voie vaginale par les points de suture internes. Selon ce à quoi ils s'attendaient, c’était le sang que mon corps devait résorber éventuellement mais qui était soudain évacué. Tant que mes signes vitaux resteraient stables, aussi stables qu'ils l'avaient été au moins, alors j'irais bien.

Il serait bientôt là pour m'examiner. J'ai perdu plus de 2 litres de sang et bien plus de 800 cc de caillots sanguins de la taille d'un poing ou plus, qui, selon l'infirmière, ressemblaient à mon foie. Tout cela s'est passé en moins de 45 minutes. Ma chambre ressemblait à une scène d'horreur. Comme par miracle, ma douleur a considérablement diminué à ce moment-là. J'ai finalement eu un certain soulagement de l'agonie que j'avais endurée pendant près d'une semaine et seulement au prix d'un bain de sang inattendu. Au cours des 48 heures suivantes, mon rythme cardiaque a finalement commencé à chuter de la fourchette de 140 vers les 90. Ma tension artérielle s'est améliorée, mon hématocrite est resté stable et mes intestins se réveillaient. J'ai finalement été autorisée à démarrer des liquides. Le jus de soupe de la marque Campbell n'avait jamais été aussi délectable. J'allais mieux. Deux nuits après l’hémorragie, je suis sortie de l'hôpital. Mon médecin m'a donné son numéro personnel pour que je lui envoie mes chiffres de rythme cardiaque et de tension artérielle toutes les quelques heures. Bien sûr, j'étais terrifiée à l'idée d'avoir une autre hémorragie interne. Il s'est rendu disponible pour toute inquiétude et m'a souvent vérifié. J'éprouvais encore de la douleur. Mais cette douleur était du type que j'étais prête à gérer à l'origine. Je pouvais enfin commencer ma convalescence maintenant beaucoup plus longue.

Deux semaines après mon retour à la maison, j'ai eu une autre frayeur, une hémorragie qui m'a renvoyée aux urgences mais s'est arrêtée mystérieusement. Pendant un mois après cela, je suis restée au lit et j'ai dormi. Même maintenant, je récupère encore. Mon incroyable famille a pris soin de mes enfants et mes amis restants me surveillaient constamment. Ensuite, il y avait Sawyer : je n'ai pas de mots pour évoquer ce qu'il a fait pour moi à travers tout cela. Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans eux tous.

Depuis des mois maintenant, je garde ce souvenir relativement privé, mais chaque jour je l’ai à l’esprit. Sa pure beauté m'impressionne toujours. Avant mon EMI (expérience de mort imminente), je n'avais aucune connaissance réelle de cela. Bien sûr, j'en avais entendu parler, comme beaucoup d'entre nous, mais je n'y ai jamais vraiment réfléchi. Pour moi, elles n'étaient pas pertinentes et je ne m'attendais certainement pas à ce que quelque chose de tel m'arrive personnellement. Ce n'était pas une pensée préexistante dans ma tête et rien que mon imagination eût pu créer. Les recherches que j'ai faites depuis n'ont fait que confirmer mon expérience pour moi. Il y a des expériences et des sentiments incroyablement similaires de la part de gens du monde entier. Certains qui sont morts et certains qui étaient proches de la mort. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que ce qui m'est arrivé était réel. Cette histoire n'est pas censée être un sermon.

Je me suis toujours considérée comme dotée d'un équilibre sain entre la foi, la spiritualité et la science. Je n'ai pas changé d'avis ; je crois plutôt que cela a solidifié ce que j'ai toujours ressenti comme la vérité dans mon cœur et mon âme. Peu importe la religion que vous pratiquez ou si vous n'avez foi en rien : il y a une chose qui ne peut être niée, c’est l'amour. J'ai toujours cru que Dieu est Amour. Il y a une plus grande énergie là-bas à laquelle nous sommes tous liés et j'en suis le témoin. Je n'ai besoin d'aucune autre explication. Ce qui me reste, c'est un savoir, l'existence d'une puissance supérieure. Une plus grande entité quelque soit la manière que vous choisissez d'y croire ou de ne pas y croire. Tout doute que j'ai pu ressentir au sujet d'une vie après la mort ou du paradis a disparu. Ça existe. Je n'ai plus peur de la mort. J'ai peur de la douleur, mais pas de la mort.

La mort elle-même est la plus belle chose que vous vivrez jamais. Je me suis tenue au bord de l'éternité et j'ai eu le privilège divin de choisir de revenir. J'ai fait ce choix pour Sawyer, par amour. Alors même que je rédige ça, les larmes me viennent aux yeux. Je ne remets plus en question le but de la vie. Je me sens plus paisible que jamais. Bien que la douleur, l'égoïsme et la brutalité feront malheureusement toujours partie de ce monde, je sais qu'il existe un monde d'Amour et de Lumière au-delà de cela. Un lieu de paix au-delà de ce que nos corps mortels peuvent comprendre et il m'attend et vous attend.

Jessie S

Renseignements généraux :

Genre: Femme

La date à laquelle l’EMI est survenue: 22 mai 2013

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie? Oui Suite d’opération. Deux complications suite à une hystérectomie abdominale - un iléus paralytique et une hémorragie interne d'une source inconnue. Je saignais à l'intérieur et souffrais énormément. Je n'ai pas été autorisée à manger ni à boire pendant plus d'une semaine, au cas où je devrais être précipitée en chirurgie. J'ai eu deux transfusions sanguines.

Éléments de l'EMI:

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience? Tout à fait agréable

Vous êtes-vous sentie séparée de votre corps? Oui J’ai vu mon mari endormi en-dessous. J'ai clairement quitté mon corps et j'existais en dehors

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal? Plus conscient(e) et lucide que d’habitude. Après avoir repris conscience, je l’ai oubliée plus ou moins pendant un jour ou deux parce que la douleur était si intense. Une fois qu’elle s’est calmée, je pouvais me souvenir en détail de ce qui s'était passé durant mon expérience. Comparé à mon état à ce moment-là, alors que j’étais sous analgésiques puissants et ressentais une douleur intense, j'étais beaucoup plus alerte et consciente de ce qui se passait parce que la douleur avait soudain disparu. C'est la seule fois où je n’ai pas ressenti de douleur.

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité? Du début jusqu’à la fin.

Est-ce que vos pensées allaient rapidement ? Plus vite que d'habitude

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir? Le temps semblait passer plus vite ou plus lentement que d'habitude. Le temps a ralenti.

Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude? Incroyablement plus vifs

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal ? J'ai «ressenti» davantage. Visuellement, les choses étaient incroyables, mais j'avais l'impression de communiquer avec mon ami «décédé» par la pensée. Je me sentais en harmonie avec tout.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Et bien, je ne me souviens pas avoir entendu quoi que ce soit pendant l'expérience même. Mais quand j'ai ouvert les yeux après l'expérience, j'ai d'abord senti ma douleur revenir, puis j'ai entendu mon moniteur d’intraveineuse.

Avez-vous eu l'impression d'être consciente de choses se déroulant ailleurs? Non

Êtes-vous passée à travers un tunnel ? Non. Aucun tunnel dont je me souvienne, mais je suis “tombée à la renverse” à travers l’espace.

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres décédés ou encore vivants? Oui Mon meilleur ami, Anthony. C’est mon seul proche qui était mort.

Avez-vous vu ou vous êtes-vous senti entouré par une lumière brillante? Non

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre? Non. Le spectacle le plus glorieux que j’ai jamais vu. C’était tout.

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde non terrestre? Un endroit clairement mystique ou un domaine surnaturel

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience? Amour et paix écrasants. Bonheur, Joie. Unicité. Confort.

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort? Paix ou bien-être incroyable

Avez-vous eu un sentiment de joie? Une joie incroyable

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l'Univers? Je me sentais uni(e) au monde ou (je) ne faisais qu'un avec le monde

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre? Tout sur l'univers. Je sais que par-dessus tout, l’Amour est le plus important. Je me sens en paix même maintenant.

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues? Non

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues? Non

Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite? Indécis(e) Une fois ma décision prise, j’ai pu avancer vers la Lumière.

Êtes-vous arrivé à une frontière ou à un point de non-retour? J'ai atteint une barrière que l'on ne me permettait pas de dépasser ; où j'étais renvoyée contre ma volonté. Une fois que j’eusse “pris ma décision” sur la base de mon amour pour mon mari, on ne m’a pas permis de suivre Anthony dans la Lumière. Mes pieds refusaient de bouger.

Dieu, Spiritualité et Religion:

Quelle était votre religion avant cette expérience? Indécis(e) J’ai été élevée dans la foi catholique, mais j’aime incorporer d’autres religions. Je me considère comme “spirituelle” plutôt que “religieuse”.

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience? Non. Pas vraiment, mais j’avais le sentiment d’être dans la bonne voie de toute façon.

Quelle est votre religion maintenant? Non affiliée – Rien en particulier – Séculière non affiliée. Même si je pratique toujours la foi catholique, je me considère toujours « spirituelle ». Toute religion ou foi qui pratique l’Amour est correcte à mes yeux.

Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres? Un contenu qui était partiellement en accord, et partiellement pas en accord avec les croyances, que vous aviez à l'époque de votre expérience. Je ne doute pas qu'il y ait une «vie» après la mort et qu'il y ait une énergie suprême qui nous relie tous - Dieu – à travers un Amour et une paix écrasants.

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience? Non

Avez-vous eu l'impression de rencontrer un être mystique ou une présence, ou d'entendre une voix non identifiable? J'ai rencontré un être précis, ou une voix, clairement mystique ou d'origine non terrestre

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience? Je les ai vus vraiment

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (par exemple: Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure? Oui. Avant mon expérience, j’avais des doutes quant à la vie après la mort. Je ne doute plus de cela.

Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle? Oui. Nous sommes tous connectés. Toutes les choses vivantes.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu? Oui. “Dieu” n’existe pas. C’est l’esprit qui nous relie tous. C’est difficile à décrire.

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion:

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie? Oui. Mon but est d'aimer et de montrer mon acceptation ; avoir plus de patience et enseigner par l'Amour.

Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie? Oui. Elles sont triviales. La plupart de nos stress quotidiens n’ont pas d’importance dans l’ensemble des choses. Ce qui compte, c'est l'amour.

Croyez-vous à une vie après la vie à la suite de cette expérience? Indécis(e) Oui. Je «sais» tout simplement qu'il y a quelque chose de plus grand pour nous quand nous mourons. Que nous sommes tous connectés.

Avez-vous appris comment vivre nos vies ? Non. J'étais tellement en paix et à l'aise pendant mon expérience. Je savais que la plupart des choses qui nous préoccupent sont mineures. Par-dessus tout, l'amour est le plus beau cadeau. Être plus proche de Dieu, c'est aimer.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie? Oui. Tout était question d’Amour.

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l'amour? Oui Dieu est Amour et l’Amour est tout.

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience? Indécis(e) De légers changements dans ma vie. Il n’y a guère eu de changements, sauf que je me sens davantage paisible et je pardonne plus facilement leurs fautes aux autres.

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience? Non Pas beaucoup.

Après l'EMI:

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots? Oui. Tout à fait, je m’aperçois que seuls les gens qui ont vécu une EMI peuvent vraiment comprendre.

Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience comparativement à d'autres événements au moment de l'expérience? Je me souviens plus précisément de l’expérience que d’autres évènements de ma vie à l’époque.

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant? Indécis(e) J’en avais avant l’expérience et je n’ai pas remarqué qu’ils se soient renforcés depuis, du moins pas encore.

Est-ce qu'il y a une ou plusieurs parties de l'expérience qui sont particulièrement significatives pour vous? La Lumière.

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Oui. Il m’a fallu une semaine avant que j’en parle à mon mari. J’avais peur d’en parler à quiconque parce qu’ils avaient tous tellement peur que je meure, donc je ne voulais pas leur raconter à quel point j’avais été proche de la mort. La première personne à qui j’en ai parlé a été la mère d’Anthony, puis mon mari. Après ça, j’en ai parlé à quelques amis proches, mais sans offrir beaucoup de détails. Il y a une semaine, j’ai rédigé un bref récit sur mon expérience, et l’ai publiée à travers mon compte Facebook.

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience? Indécis(e) J’en avais entendu parler, mais sans rien vraiment savoir à leur sujet. Honnêtement, cela ne m’intéressait pas du tout.

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue? L'expérience était définitivement réelle

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant? L'expérience était définitivement réelle

Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie? Non

Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience? Voici le lien : http://jrsawyer.wordpress.com/2013/09/19/at-the-edge-of-the-light/