EMI Holly G
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE #9033:

Mes voyages de l'autre côté et mes retours.

Ma première expérience de mort imminente s'est produite en 1995 lors d'une intervention chirurgicale d'urgence. J'avais 27 ans et j'étais enceinte de presque 5 mois. J'avais eu une grossesse facile jusqu'à ce moment-là, j'étais jeune et en bonne santé et je faisais même de l'exercice et de l'équitation tout au long de ma grossesse. Brusquement, j'ai commencé à ressentir une douleur extrême dans le bas-ventre qui s'est transformée en une douleur incessante et lancinante, et après quelques heures, mon fiancé m'a transportée d'urgence à l'hôpital.

J'ai été emmenée pour une chirurgie d'urgence quelques jours plus tard, après qu’ils aient épuisé toutes les pistes pour identifier la cause de ma douleur et de mon inconfort – sans aboutir. Le chirurgien soupçonnait que, compte tenu du fait que j'avais une énorme cicatrice à l’abdomen due à un coup de feu accidentel quelques années auparavant, des adhérences cicatricielles du tissu cicatriciel avaient pu s’enrouler autour de mes intestins et provoquer un blocage intestinal. Ils ne pouvaient pas diagnostiquer avec précision la vraie cause de mon déclin rapide ((c'est-à-dire l'hypertension artérielle, résultats alarmants des analyses de sang, etc.), surtout parce que j’étais enceinte et qu’ils étaient réticents à m’administrer beaucoup de médicaments pour la douleur, ou à effectuer de nombreux tests sur moi, de peur d'endommager l’enfant que je portais. Je n'étais pas Non plus capable d’avoir des selles à ce moment-là, alors ils ont suspecté que la cause principale de mon mal pouvait être un blocage intestinal, qui devenait de plus en plus mortel au moment où ils ont décidé d'opérer, mon corps se détériorant rapidement. Le plan était de m'ouvrir, de retirer le bébé (mon gynécologue était présent dans la salle d'opération), de vérifier mon abdomen pour un éventuel blocage, de réparer tout ce qu'ils trouvaient, de remettre le bébé dans mon abdomen et de me recoudre.

On m'a emmenée sur un chariot dans la salle d'opération et je me souviens avoir pensé que tout ce que je voulais, c'était qu'ils m'endorment pour que je puisse me reposer et ne plus sentir la douleur ... la prochaine chose dont je me souviens, c’était d’avoir été enveloppée dans un tel sentiment d’amour complet, comme s'il me submergeait, me réconfortant et me rassurant que j'allais bien et que je n'avais pas à m'inquiéter. C’était comme si je venais de faire un petit pas en haut vers la droite de mon corps physique, un fait important dont je me souviendrais à l’avenir, et qui passerait au premier plan durant ma deuxième expérience de mort imminente des années plus tard. Il y avait une sensation d'obscurité autour de moi, mais avec une lumière lointaine, chaude et chatoyante qui semblait délimiter la silhouette de formes humaines autour de moi et au loin. Bien que je n'aie pas immédiatement reconnu la moindre de ces silhouettes, j'ai eu le sentiment qu'elles me connaissaient toutes et étaient là pour réconforter et calmer mes peurs. J'avais l'impression d'être dans une sorte de salle d'attente (faute de meilleurs mots), comme si j'étais juste à la gare en attendant que mon train arrive (les chirurgiens devaient finir de s’afférer sur moi), et que je reprendrais mes déplacements dès que le train arriverait (que je reviendrais à mon corps physique).

J'étais libre de toute douleur, de la peur et de toutes les émotions pénibles que j'avais ressenties ces derniers jours. Puis j'ai senti la présence de Nounou. C'était la mère de mon père, décédée quelques années auparavant, dont j'avais été toujours très proche et qui me manquait terriblement. Je me souviens avoir ressenti du réconfort et de la chaleur, et je voulais rester là pour toujours près de ma nounou. Je m’étais toujours sentie réconfortée par elle chaque fois que la vie devenait stressante, ou aussi stressante que la vie peut l'être pour une pré-adolescente.

Ce n'est pas qu'on m'a dit quoi que ce soit directement, mais j'ai « compris » ce qui se passait, sans avoir besoin d'être explicitement informée de l'expérience. Je savais tout simplement, j'ai compris avec une clarté immédiate que c'était ma nounou qui me "parlait", ou plutôt connectait directement ses pensées et son amour avec moi, avec un amour et un confort absolus, sans jugement. Je le ressens dans mon cœur en tapant ceci et en revivant mon expérience. Mon cœur se gonfle d'amour et j'éprouve un désir profond de ressentir à nouveau cet amour complet et totalement absolu, mais tout cela tempéré par la compréhension que je suis là où je suis censée être à ce moment de ma vie. Je me souviens aussi que je voulais rester dans l'état suspendu de l'amour, j'avais envie d’aller de l’avant avec ma nounou et de rester dans la sécurité et le confort de cet amour et paix écrasants, mais elle m'a dit que je ne pouvais pas rester là, que mon heure n'était pas venue. C'était comme un bref éclair de compréhension que je devais retourner dans mon corps physique, à ma vie, ma famille et mes amis et aussi que je devais me préparer au fait que mon enfant ne survivrait pas après l'accouchement. Un fait qui était au premier plan dans mon esprit dès que j'ai repris conscience.

J'ai fini par me remettre rapidement de la chirurgie, revenant à une routine de grossesse quelque peu normale, mais j'ai commencé à souffrir d’un travail prématuré et j'ai été alitée avant de finalement accoucher de mon fils, à environ 32 semaines. Il est né si prématurément, et pesait seulement un peu plus de 450 grammes à la naissance ; il souffrait également de lésions cérébrales si importantes et de poumons tellement sous-développés qu'il pouvait à peine être maintenu en vie artificiellement. Après de nombreuses discussions avec ma famille et les médecins, nous avons choisi, en tant que famille, de désactiver le système de survie et de laisser son âme retourner à Dieu.

Après de nombreuses visites chez des spécialistes et des généticiens, ils ont déterminé que le traumatisme du fœtus s'était produit pendant la chirurgie. Ma tension artérielle avait atteint son niveau le plus bas, a expliqué le médecin ; il a dit en termes simples que j’étais morte pendant la chirurgie, ce qui avait coupé l'oxygène au bébé pendant assez longtemps pour causer de graves lésions cérébrales. J'ai été submergée par le chagrin et inconsolable pendant un certain temps d’avoir perdu mon fils, mais il est difficile d'expliquer que je n'ai pas été choquée ni n’ai trouvé l'expérience insupportable, car je savais en quelque sorte que les choses se passeraient ainsi. Je n'avais permis à personne de m'organiser une fête prénatale ou de commencer à préparer la chambre du bébé... Je savais que ce n'était pas nécessaire, et tout comme je connaissais mon propre nom, je savais que je rendrais mon fils à Dieu peu de temps après sa naissance.

J'éprouvais un calme étrange intérieurement, sachant que ma nounou et mes anges gardiens étaient toujours avec moi, pour me réconforter à travers cette période horrible de ma vie. Par ailleurs, je n'avais plus peur de la mort, sachant d'une manière innée que lorsque nous mourons sur cette terre, nos âmes continuent indéfiniment. Je savais instinctivement que la perte de mon enfant était directement liée au plan, ou chemin, que je m'étais tracée pour ma vie. Cette pensée était là pour me réconforter durant une journée particulièrement difficile, elle surgissait dans mon esprit dès que je commencerais à avoir des pensées négatives ou à éprouver une tristesse extrême face à la perte de mon enfant. Je m’étais réveillée de la chirurgie en le sachant. Je savais que j'avais reçu cette information de ma nounou et de toutes les entités qui m'entouraient lors de mon expérience pendant la chirurgie. Je savais, sans aucun doute, que rien de ce qui nous arrive ou survient autour de nous, même en ce qui concerne les personnes dans nos vies, n’arrive par accident. J'ai compris que tout ce qui concernait nos vies dépendait de notre propre plan et de nos choix, même avant notre naissance. Je possédais une nouvelle clarté et je savais que j'avais plus en moi que ce dont je me sentais capable, et je n'étais plus limitée par le fait que je me sentais en quelque sorte perdue ou à la dérive dans ma vie.

J'avais maintenant pour moi-même des objectifs clairs qui n’avaient jamais paru me préoccuper auparavant. Je savais que je devais obtenir mon diplôme universitaire, et que je voulais continuer avec les arts martiaux et recommencer à monter à cheval comme je le faisais quand j'étais plus jeune et que j'avais davantage de temps. Je savais aussi que je devais voyager, quelque chose que j'adorais faire avec ma famille depuis que j'étais jeune. J'avais envie de voyager en Europe (ce que j'ai fini par faire plusieurs fois au cours des dix ou vingt prochaines années après ma première expérience). J'ai aussi eu une nouvelle appréciation pour tout. Le goût, le son, la couleur, la vie, tout cela avait un nouveau sens pour moi. J'étais excitée d'être en vie et j'ai commencé ma longue quête pour réaliser mes rêves et ce à quoi j’aspirais. C'était comme si tout ce qui me paraissait intimidant ou déroutant auparavant était clair pour moi maintenant. Je savais que j'étais aimée, que j'avais un but dans ma vie et que je pouvais accomplir tout ce que je voulais dans cette vie.

La prochaine décennie de ma vie me verrait atteindre le sommet de ma profession, terminer un diplôme d'associée en systèmes informatiques, participer à des rodéos pour amateurs et gagner mes premier et deuxième degrés de ceinture noire en Tae Kwon Do. J'ai parcouru le monde à la fois pour mon travail et pour le plaisir et j'étais déterminée à réussir dans tout ce que j’entreprenais. J'ai travaillé, appréciant ma vie autant que possible et sans ralentir. J'ai en quelque sorte réussi à trouver le temps de voyager et de participer à des tournois d'arts martiaux locaux et nationaux, remportant les cinq premiers honneurs dans chacune des compétitions auxquelles j'ai participé respectivement.

J'avais l'impression que la vie était dans un tourbillon sans fin. J'aurais aimé consacrer plus de temps à ma famille et mes amis, mais j'ai réussi à passer du temps avec eux autant que possible. J’avais placé ma vie sur une voie express, n’ayant rien d'autre à l’esprit que la stabilité de mon emploi ainsi que le fait d’amasser des économies et des investissements. Autant ma première EMI avait changé ma vie, autant la seconde a fait de même, d'une manière différente. J'ai fini par quitter une relation qui durait depuis 25 ans, mais qui était toxique et abusive, j'ai quitté une carrière que j'aimais et une vie dans laquelle je me sentais simplement à l'aise.

Ma deuxième EMI s'est produite lorsque j'avais 42 ans et que j'avais subi une chirurgie laparoscopique "de routine" pour réparer des adhérences cicatricielles dans mon abdomen (qu’on soupçonnait de causer certains problèmes de santé). Autant la première EMI avait changé la trajectoire de ma vie, autant la seconde allait éventuellement (dans la décennie qui l’a suivie), orienter ma vie dans une autre direction complètement différente.

Les cicatrices engendrent des adhérences cicatricielles qui peuvent se développer et attaquer vos entrailles comme s’il s’agissait d’une vengeance mortelle. Cela s'enroule autour de vos organes, de vos intestins ou de tout ce à quoi cela peut s'attacher, causant de graves dommages à vos intestins ou à tout organe avec lequel cela entre en contact. Tel était le problème que l’on suspectait à l'époque, et après des mois de pépins de santé, de tests et de visites chez des médecins et des spécialistes, j’ai commencé mon prochain rendez-vous chez un chirurgien, suivi d’une autre chirurgie abdominale pour explorer les dégâts faits par les adhérences cicatricielles à mon abdomen.

Je suis passée de l’équitation dans les bois avec des amis par un beau dimanche, fondamentalement en bonne santé et bien vivante, à être inexplicablement malade le lendemain après une opération, avant de finalement me battre pour ma vie pendant les prochaines semaines. Après ce qui était censé être une chirurgie ambulatoire laparoscopique relativement rapide, j'ai été gardée sous observation à l'hôpital plus longtemps que prévu en raison de statistiques moins que souhaitables (mauvaises pression artérielle et température) et d'une sensation générale de douleur et de nausées. Chaque jour commençait avec l'espoir que j'irais mieux ce jour-là et que je serais libérée pour rentrer chez moi, mais mon état se détériorait chaque jour, sans cause visible.

Cela a duré près d'une semaine, avec des tests et des analyses de sang constants, administrés 24 heures sur 24 pour tenter de déterminer pourquoi ma santé déclinait. De nombreux amis et membres de ma famille ont exprimé l'opinion que le chirurgien m'avait très probablement entaillé les intestins, mais le chirurgien n'admettait aucune faute, et faute d’indicateur clair de ce qui n'allait pas avec moi, j'étais essentiellement à la merci de mon corps et des résultats des tests pour comprendre ce qui n'allait pas.

Une semaine après ma première intervention chirurgicale, la situation a empiré. La partenaire du chirurgien est venue à l’occasion des visites de fin d'après-midi et m’a dit ainsi qu’à ma famille qu'elle allait me libérer ce soir-là, car rien dans mes analyses de sang ou mes tests ne leur offrait de réponses claires sur ce qui n’allait pas avec moi. Malgré le fait que je n'avais pas ni mangé, ni déféqué depuis la première opération, ils étaient prêts à me libérer, et il nous restait à assumer le reste. En fait, j'avais été traitée pendant ce séjour à l'hôpital pour une infection à une plaie chirurgicale, la peau formant des bulles et devenant noire sur mon bas-ventre gauche. C'est cette blessure qui allait essentiellement me sauver la vie. Ma mère l'a portée à l'attention de la partenaire du chirurgien, qui est passée à l'action après une inspection plus approfondie. Vu que j'habitais dans une petite ville de campagne, à une heure de tout hôpital de qualité, je serais très certainement morte de complications cette nuit-là si j'étais rentrée ce soir-là chez moi.

Après que ma mère ait remarqué que le médecin n'avait pas examiné ma blessure problématique, son inspection, qui l’a révélée encore plus noire et dégoûtante qu'elle ne l'était même ce matin-là, a également permis de remarquer d'autres signes d'une éruption cutanée septique se propageant à partir de la blessure à travers mon bas-ventre. Ce qui s'était probablement passé est alors devenu clair pour eux, à savoir que mes intestins avaient été coupés lors de la première intervention chirurgicale et que je mourais lentement d'un empoisonnement à l'e-coli qui avait rendu mon corps septique ; cela commençait à entrainer la défaillance de mes organes et pouvait rapidement conduire à ma mort si ce n’était pas enrayé et inversé.

Mes reins et mes poumons cessaient de fonctionner, et mes analyses de sang étaient suffisamment alarmantes à elles seules, avec un nombre incroyablement élevé de globules blancs et d'autres indicateurs d'infection ravageant tout mon corps. Ils nous ont alors informés que j'étais en état de choc septique et que je devais être renvoyée en chirurgie dès que possible. Au moment où ils m'ont emmenée au bloc opératoire, l'éruption cutanée s'était propagée autour du bas de mon dos et vers le haut à travers le milieu de mon dos et jusqu’à mes poumons. Mes poumons me brûlaient et j’avais de plus en plus de mal à respirer ; je me souviens avoir été trop malade pour avoir même eu la présence d'esprit de prier, et la pensée m'a traversée l'esprit que j'espérais que je n'avais pas été trop pécheresse dans le passé, pour que Dieu m’interdise d'entrer au ciel. Alors la vraie bataille pour ma vie a commencé.

J'ai été précipitée en chirurgie pour réparer les dommages causés par la première intervention chirurgicale, ainsi que pour le débridement de l'infection de mes entrailles. C'est après ma deuxième intervention chirurgicale en moins d'une semaine que j'ai commencé à avoir des expériences de mort imminente, à des moments où j'étais apparemment bien éveillée. C'était plus comme un état de rêve, ou ce que je suppose que vous pourriez définir comme une sorte d'état de « fugue » éveillée, durant lequel je dérivais dans des conversations animées et souvent longues avec qui que ce soit que je sentais juste au-dessus de moi et à droite. Je revenais ensuite ici-bas pour surprendre ma mère qui me regardait avec de grands yeux et la bouche ouverte, avec une expression choquée et troublée sur le visage. Souvent, je revenais dans sa dimension (faute d'une meilleure façon d'expliquer ma perception des événements) pour trouver mes mains en l'air alors que je faisais signe à quelqu'un juste au-dessus de moi et à ma droite.

Ces « états de fugue » ou ce qui me semble avoir été davantage comme une visite chez des amis, se sont produits lorsque j'étais soit allongée dans le lit d'hôpital, quelque peu calée contre des oreillers, soit assise sur une chaise dans ma chambre d'hôpital. Pendant des semaines, j'ai été très gravement malade de la septicémie et j'ai rapidement dû subir une troisième intervention chirurgicale pour permettre aux médecins d’explorer mon abdomen à la recherche de "fuites ou de trous" et pour le débridement de mes entrailles du fait de l’infection.

C'est pendant la période entre les chirurgies et ma sortie de l'hôpital que ces « états de fugue », ou visites, ont continué à se produire, pendant que mon corps menaçait de lâcher prise ; parfois, j'avais tellement mal et je me sentais si malade que je souhaitais mourir, juste pour échapper à cette existence douloureuse. Je demandais à ma mère si elle pouvait comprendre ce que je disais, ou à qui je parlais, et elle n'arrivait jamais à comprendre. Elle disait juste que j'avais, à ce qui lui paraissait, des conversations très animées et claires avec quelqu'un qu'elle ne pouvait pas voir. Je ne délirais pas ni ne souffrais d'hallucinations, en fait j'étais souvent très lucide et réfléchie, la douleur restant mon seul ennemi pendant de longues semaines et des mois après l'opération.

J’ai dérivé dedans, et hors de ces états de fugue, pendant plusieurs semaines ; leur contenu m'échappe complètement, mais j'ai le sentiment d’avoir été en présence de mes anges gardiens, qui m'expliquaient le ciel et à quoi m'attendre si je devais passer de leur côté. J'avais toujours un fort désir de vivre, ne serait-ce que pour ma mère, ma famille immédiate et mes amis, qui étaient si visiblement inquiets pour moi que je ne voulais pas leur causer davantage de douleur et d'angoisse si je mourais et laissais un vide dans leur vie.

Je n'arrivais pas à dormir plus de quelques minutes d'affilée, la douleur étant constante. J'ai utilisé les exercices de respiration que j'avais appris pendant de nombreuses années dans des cours d'arts martiaux pour m'aider à contrôler la douleur, ainsi qu'une méditation profonde. En y repensant, j'ai peut-être aidé à ma propre transition entre les dimensions en raison du fait que j'ai essayé de me concentrer uniquement sur ma respiration et la maitrise de mon corps et de mon esprit ... il n'y a aucun moyen de décrire avec précision la douleur dans laquelle je baignais. Mon abdomen était essentiellement une plaie infectée largement ouverte à ce stade, qui était en fin de compte reliée à un aspirateur de plaies qui fonctionnait en insérant des éponges profondément dans mes plaies chirurgicales (du dessous de mon sternum jusqu'à ma région pelvienne). Les éponges devaient être remplacées quotidiennement et la gaze recouvrant mes plaies était changée plusieurs fois par jour. Ils enlevaient le pansement, nettoyaient et débridaient la plaie (pendant que j'étais éveillée), puis replaçaient un nouveau pansement, les éponges et scotchaient l'aspirateur de plaie contre mon abdomen.

Cela a duré des mois jusqu'à ce que mon estomac se soit finalement suffisamment cicatrisé pour qu’on retire l'aspirateur de plaies. La douleur était indescriptible et presque insupportable, au point que j'avais l'impression que mon agonie ne prendrait jamais fin. Même si l’on m’avait administrée de la morphine contre la douleur, j'ai rapidement essayé de me sevrer des analgésiques pendant mon séjour à l'hôpital, principalement parce que je voulais juste aller mieux et rentrer à la maison. Je méditais et pratiquais le contrôle de la respiration toute la journée et toute la nuit, essayant simplement de me distraire de la douleur constante. C'est peut-être pour cette raison que j'ai continué à avoir des visites dans cette autre dimension, ou quoi que ce soit. Ces visites, ou états de fugue, ont été fréquentes, mais seules deux d'entre elles sont encore claires dans mon esprit.

L’un de ces états de fugue, ou « visite » comme je les appelle, reste encore très présent dans ma mémoire à ce jour. J'étais assise sur une chaise à côté de ma mère dans la chambre d'hôpital quand j'ai commencé à dériver au-dessus et à droite de l'endroit où nous étions assises. La seule façon dont je peux décrire cela, c'est qu'il me semblait que je montais juste quelques marches dans un escalier à droite de l'endroit où mon corps physique se trouvait dans la chambre d'hôpital. J'étais dans la plus belle zone boisée, avec un champ fleuri qui s'étendait au-delà de l’endroit où je me tenais / flottais / existais, et qui semblait rempli du vert le plus brillant imaginable. Il y avait des fleurs sauvages dans de belles teintes de bleus, violets et multicolores que je ne saurais décrire avec mon vocabulaire limité. C'était serein et beau, et soudain, je me suis retrouvée à voler sur le dos d'un certain type d'animal ... ce n'était pas un cheval, mais un type de bête mythique, pourrait-on dire. Cette grande et belle bête galopait librement avec moi à travers les champs. Je la montais comme dans ma vie, quoique dans une autre dimension. C’était comme si une question inconnue avait trouvé réponse, si je pouvais profiter du plaisir de monter à cheval dans l'au-delà. J'avais l'impression d'osciller entre la dimension terrestre et une autre dimension, juste au-dessus de moi et à ma droite.

Une autre vision se démarque comme un souvenir encore vif, dont je me souviens encore clairement. Celle-ci étant plutôt une descente finale que j'hésitais à emprunter, et qui m'a semblée très brève, comme une fraction de seconde seulement. J'avais perdu une grande quantité de sang et après ma troisième opération, j'étais faible et j'avais tellement mal que je me demandais si et quand mon corps allait mourir du choc de ce qu'il avait éprouvé. J'ai fermé les yeux, dans une position assise sur une chaise dans la chambre d'hôpital. J'ai immédiatement commencé à traverser un tunnel noir en spirale et je me suis sentie attirée dedans ... J'ai eu peur et j'ai réalisé que je ne voulais pas vraiment mourir. J'ai ouvert les yeux et je me suis forcée à revenir à la réalité, et je ne pense pas avoir dormi du tout les jours suivants, principalement parce que j'avais peur que si je fermais les yeux, je reverrais le tunnel, alors que je voulais vivre. Quand je suis sortie de l’expérience, mon cœur battait la chamade et j’étais étonnée d'avoir échappé de justesse à quelque chose ; j'étais certaine que c'était la fin de mon existence humaine et j’avais la sensation d’avoir été attirée vers ce que je comprenais clairement était une autre dimension. J'ai vraiment eu l'impression de m’être trouvée sur la dernière descente vers l'au-delà, et je m'en étais sortie à la dernière seconde. Aucun message ou grande révélation n'a suivi cela ; cependant, j'ai l'impression de le comprendre pour ce que c’était.

Les années suivantes ont été difficiles, c'est le moins qu'on puisse dire. Mon corps a mis près d'un an pour revenir à un semblant de vie normale. Mes objectifs étaient simples, mais intimidants et douloureux, vu que j’avais passé la majeure partie de ma vie en tant qu'athlète au sommet de sa force physique. J’avais maintenant du mal à marcher pendant de longues périodes et j'avais tellement de problèmes de santé résiduels, dont la chute de mes cheveux, peut-être une séquelle de l'anesthésie.

J'ai finalement pu retourner au travail et reprendre certaines des activités que j'aimais, de même que la vie telle que je la connaissais ; c’était en fait devenu une existence tellement planifiée et enrégimentée que j'ai apprécié la pause que ma maladie m’avait offert, quel qu’en soit le coût. J'ai essayé de trouver de la passion dans les choses qu’autrefois je jugeais être les plus importantes, mais quelque chose avait changé en moi. D'une certaine manière, je n'étais plus la même, je ne pensais plus de la même façon, j'approchais la vie avec davantage d’empathie ; les amis et la famille étaient soudain les aspects les plus importants de ma vie. J'ai réussi à retourner au travail après avoir été absente pendant près d'un an pour ma convalescence, mais des problèmes de santé ont commencé à me tourmenter et j'étais plus susceptible d'attraper des rhumes, la grippe et j'ai même eu quelques épisodes graves de pneumonie après le début de la septicémie. Mon corps ne m'appartenait plus et je luttais contre la dépression, principalement parce que je me sentais comme une personne si différente que je ne savais pas trop comment continuer à vivre.

Je semblais maintenant capable de sentir quand quelqu'un n'était pas honnête avec moi, et au travail, j'ai adopté une approche plus décontractée envers les problèmes qui m’avaient stressée auparavant. Je ne pouvais pas ressentir le même sentiment d'urgence que j'avais autrefois au travail, voyant clair à travers le drame ridicule qui s'ensuit lorsque vous avez quelques centaines de personnes travaillant en étroite collaboration les unes avec les autres. Je pouvais voir à travers les conneries pour ainsi dire. Je ne pouvais pas supporter de voir les dessous sales découlant parfois de mon poste de direction. Je ressentais davantage un sentiment de protection envers mes employés, Non pas que je ne reste pas dévouée à mon employeur, mais je ne pouvais tout simplement plus accepter certaines des choses attendues de nous en tant que gestionnaires.

Ma vision du monde avait changé, mon corps avait changé, je me sentais malade et faible à chaque jour, semaine, mois qui passait. Soudain, ma santé et ma famille ont occupé le devant de la scène dans ma vie. J'avais travaillé si dur physiquement pour reprendre ma vie antérieure, mais ce n'était plus la même chose. J'ai finalement, après 25 ans avec mon employeur, décidé de prendre une retraite anticipée et de vivre mon plan. Ma santé s'était détériorée au point où je vivais dans une douleur et un épuisement constant et incessant. J'ai fait de mon mieux pour continuer à travailler à plein temps, mais mon corps ne m'appartenait plus, semblait-il. Je ne me sentais plus comme une personne à part entière, parce que je ne pouvais plus suivre la vie trépidante à laquelle j'étais habituée. Il m’est toujours difficile d'accepter la vie différente que je vis actuellement, mais je suis mariée à un Homme que j'aime profondément et je suis plus heureuse que dans n'importe quelle autre relation que j'ai eue dans le passé. C’est mon âme sœur ; nous partageons les mêmes idées et nous nous comprenons à un degré beaucoup plus élevé que je ne saurais dire. Nous nous sommes trouvés peu de temps après que j'aie changé de vie, et que je sois sortie d'une précédente relation que j'essayais depuis de nombreuses années de gérer, sans succès (tout comme lui).

Je dois me rappeler que tel est MON plan, mon parcours de vie, et que tout ce qui m'arrive a été soigneusement planifié. J'ai compris que tel est le chemin ou la route que j’ai choisi d’emprunter à certains carrefours qui définissent ma vie ici sur terre. J'ai eu et je conserve un sens aigu du spirituel, ayant eu tellement de contacts séparés avec le surnaturel que cela pourrait remplir un livre. Je me sens presque recluse parfois, là où j'aimais autrefois les foules, les concerts ou tout type de parc d'attractions ou de cadre en plein air, alors que je me suis retrouvée à éviter ces situations. Principalement parce que je me sentirais submergée d'émotions, ressentant souvent des émotions intenses et accablantes, aux deux extrêmes de la joie, de la tristesse, de la peur, de la dépression ... J'ai l'impression de ne pas pouvoir gérer la surcharge sensorielle.

J'ai eu des moments de clarté, ou de déjà vu, que ce soit face à des situations ou des personnes, comment ils interagissaient avec moi à un niveau plus vibratoire. J'ai l'impression de devenir tellement submergée par les émotions que quelqu'un peut ressentir, si quelqu'un est bouleversé et me raconte une histoire, que je ne peux pas m'empêcher de devenir émotive au point de ressentir la même chose qu'eux, qu'ils soient heureux, tristes ou fous - je semble être là avec eux dans un sens émotionnel.

J'assistais une fois à l'un de nos festivals locaux d'une semaine, campant avec des amis, quand l'un d'eux a suggéré que nous allions dans l'une des tentes pour nous faire dire la bonne aventure par une Indienne Cherokee. J'ai été époustouflée par les faits et le récit qu'elle m'a offerts, elle était tellement précise concernant certaines des choses qu'elle m'a dites, que j'ai été submergée d’émotion et que j'ai pleuré pendant la majeure partie de son discours. Elle m'a parlé de mon propre héritage amérindien cherokee et m'a dit que j'étais empathique, et m'a expliquée que c'était à la fois une bénédiction et un peu une malédiction. Étant donné que la personne emphatique peut assumer trop de sentiments et d'émotions d'une autre personne, cela peut parfois être à la fois écrasant et bouleversant dans la vie. Cela a juste servi à piquer ma curiosité à propos de l'histoire de ma famille et de l'origine de mes ancêtres.

Je suis devenue essentiellement obsédée par la lecture et l'observation de choses liées aux expériences de mort imminente, à la réincarnation, même aux rencontres extraterrestres et à tout ce qui va avec ce sujet. J'ai l'impression que certaines parties de ce qui m'a été révélé lors de ma deuxième EMI se dévoilent encore et me sont révélées au fil du temps ; c'est juste un pressentiment que j'ai à ce sujet, même si j’aimerais savoir ce que l'hypnose pourrait révéler sur mes expériences. J'ai peur de dévoiler des choses que je n'ai peut-être pas encore apprises. J'ai l'impression que c'est censé se dérouler au fil du temps, mais je suis tellement curieuse de savoir quel était le contenu de mes nombreuses "visites" lorsque j'étais si gravement malade ; c'est presque une obsession parfois (quand je me concentre sur le fait de revivre ces événements).

Le message que je voulais vraiment transmettre est que l'amour et la paix que je ressentais étaient le résultat direct du Tout-Puissant, Dieu, Krishna, Bouddha ... quel que soit le nom que vous donnez au souverain suprême de l'univers ; l'amour que je ressentais venait de (mon) Dieu ! Peu importe le nom que vous lui donnez, il y a cet Être, cet Amour, cette Force éternelle qui accepte tout et qui est connectée à nous tous. Chaque être humain, créature vivante, plante, eau, arbre ... nous sommes tous aimés et connectés les uns aux autres par le Grand Tout-Puissant. Cela, je le sais et j'en suis certaine. Ce savoir EST tout simplement. Je suis en quelque sorte catégorique sur ce fait, je ne remets pas en question ce savoir, mais je l'accepte et je trouve la paix dans cette connaissance. Nous sommes tous aimés et pouvons puiser dans cet amour d'un autre monde à notre choix.

Nous n'avons pas besoin de mourir pour trouver cet amour et cette acceptation, nous avons juste besoin de les demander. Lorsque je médite et que je m'assieds tranquillement, que j'essaie de contrôler une grave crise de douleur due à l'arthrite ou au dos ou que j'aie simplement besoin de me vider la tête et de me débarrasser de pensées négatives, je peux demander à l'amour guérisseur de Dieu de m'entourer et de me couvrir de Son amour et de son énergie de guérison. Ça marche, et j'en suis la preuve vivante.

La méditation est notre façon de contrôler notre énergie, et lorsque nous sommes malades, déprimés, tristes ou en colère, c'est la SEULE façon d'arrêter ce qui se passe autour de nous et de reprendre le contrôle de nos émotions et de notre douleur. Je ne prétends pas avoir des pouvoirs mystiques ou une méthode secrète, nous avons tous cette capacité. Ces expériences ont renforcé ma conviction qu'il y a une vie après la mort, que nous sommes tous destinés à mourir un jour et à vivre ce que tous les autres êtres humains avant nous ont vécu. Notre véritable test sur la terre est de trouver le bonheur, la paix et la joie dans la vie et de répandre cet amour auprès des autres. Ma deuxième EMI m'a alerté à ce fait. JE SAIS que je suis aimée, et que nous sommes tous aimés également et complètement. Nous sommes tous surveillés par les esprits de notre famille et de nos amis décédés avant nous, ainsi que par des anges gardiens et un Dieu qui sait tout et qui aime tout (quel que soit le nom que vous choisissez de donner au Créateur Tout-Puissant).

Merci à tous d'avoir pris le temps de lire mon histoire. J'ai l'impression, depuis même la première EMI, que mon objectif principal est de partager, d'enseigner aux autres en leur parlant sur le ton personnel avec lequel ils interprètent mon message. J'ai toujours aimé enseigner, ça a toujours été ma vocation, à mon avis, je me suis entraînée pendant de nombreuses années au sein de la compagnie aérienne pour laquelle je travaillais, également de nombreuses années en tant qu'instructrice d'arts martiaux et de bonne forme ; j'ai formé mes chiens, chevaux, perroquets, chats – oh, j’en ris. Mon travail me manque terriblement et je n'avais jamais voulu prendre ma retraite si tôt, mais en raison d'une myriade de problèmes de santé, j'ai été forcée d'accepter le fait que je ne peux plus contrôler mon corps et que je ne peux pas le forcer à fonctionner comme je le faisais autrefois. Je prie pour trouver mon prochain but dans la vie. J'ai beaucoup de petits objectifs, mais j'ai toujours l'impression de passer à côté de mon plus grand objectif. J'essaie d'accepter et de trouver la paix en sachant que ma vie se déroulera en temps voulu et que je serai conduite là où je suis censée être, au moment exact où je suis censée y être conduite. Qu'il s'agisse de quelqu'un aux prises avec un problème de santé ou un problème spirituel, mon histoire peut toucher cette personne d'une manière ou d'une autre, telle est ma prière.

Si vous avez le temps d’écouter un autre récit, un puissant témoignage, veuillez lire la suite. J'ai tant d'autres histoires similaires de rencontres avec les autres, et de signes des autres dans une autre dimension que la nôtre.

Un an ou deux après ma deuxième EMI et mon combat contre la septicémie, je parlais avec une collègue. Nous étions en train d'avoir une conversation informelle quand j'ai dit : « Ça peut toujours être pire », (une phrase que j'utilise souvent, c'est vrai) ; ça l'a énervée, elle a grommelé en retour : « Je déteste quand quelqu'un me dit ça, les choses sont vraiment horribles en ce moment ».

Quand je l'ai pressée de m’en dire davantage, elle m'a parlé de sa récente opération et comment elle se sentait toujours horrible, encore pire avec chaque jour qui passait. Je lui ai parlé de ma chirurgie abdominale, décrivant en détail les douleurs et les symptômes que j'avais eu avant qu'on me diagnostique une septicémie et des intestins entaillés. Elle se sentait mal depuis son opération deux mois auparavant et elle s’était rendue chez le médecin à plusieurs reprises depuis, se plaignant de douleurs et de nausées, d'un sentiment général d'épuisement et de malaise. Le médecin l'avait congédiée après l'avoir examinée à chaque fois, lui disant qu'il ne trouvait rien d'anormal. Elle était en colère qu'il ne prenne pas ses préoccupations au sérieux.

Les chirurgiens sont des êtres humains et sujets à des erreurs comme n'importe qui ; je n'essaie pas de condamner les chirurgiens, j'ai eu beaucoup, beaucoup de médecins et de chirurgiens merveilleux et attentionnés qui ont pris grand soin de moi ! Elle a reconnu que ses symptômes correspondaient entièrement aux miens, et elle avait encore plus peur maintenant qu'elle réalisait la gravité de sa situation. Je l'ai exhortée à exiger que le médecin examine de plus près ses symptômes. Elle est retournée chez le médecin après notre conversation, ils ont découvert une entaille à ses intestins, et elle a dû subir une intervention chirurgicale pour réparer ses intestins. Elle a été gravement malade pendant longtemps après notre conversation ; cependant, elle m'a remerciée de l'avoir incitée à rechercher la cause de son mal. Je lui ai dit qu'elle avait été mise sur mon chemin pour une raison, et que je n'étais pas vraiment celle qu’il fallait remercier (Dieu nous mène dans la vie l’un jusqu’à l'autre dans un BUT, toujours) !

Les dommages étaient si graves à ce moment-là qu'ils ont dû lui faire utiliser un sac de colostomie pendant un certain temps (peu de temps après, ils lui ont découvert un cancer du sein - mes prières l'accompagnent toujours). Je ne compare pas les tragédies, mais je dois dire que son épreuve m'a semblé beaucoup plus ardue et mentalement difficile (compte-tenu de ses problèmes de santé supplémentaires dus au cancer du sein découvert après sa deuxième intervention chirurgicale).

Alors, merci encore à ceux d'entre vous qui nous fournissent ces groupes et organisations inestimables. Je suis tellement contente et reconnaissante d'avoir trouvé NDERF.org, et je viens de découvrir certaines des autres organisations et sites Web disponibles pour ceux d'entre nous qui partagent les mêmes idées.

Cela a été incroyablement thérapeutique pour moi d'écrire mon histoire et de recevoir autant de commentaires et de messages privés. Tous ceux d'entre vous qui m'ont dit que vous, ou un ami, avez vécus des EMIs, je vous exhorte à partager l'expérience avec nous ! Amour et paix mes amis ❤

Renseignements généraux:

Genre: Femme La date à laquelle les EMIs sont survenues : 1995 and 2010

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie? Oui. Suite d’opération. En cours d’anesthésie générale. Ma seconde EMI, et les suivantes, se sont étalées sur 3 semaines durant mon séjour à l’hôpital quand j’étais dans un état critique. J’étais enceinte de 5 moins pendant ma première EMI, et gravement malade. La première expérience est survenue durant une chirurgie d’urgence. Ma seconde EMI et les suivantes ont eu lieu alors que j’étais gravement malade d’une septicémie et que je souffrais de blessures infectées.

Éléments de l'EMI :

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience? Tout à fait agréable.

Vous êtes-vous sentie séparée de votre corps? Non. J'ai clairement quitté mon corps et j'existais en dehors

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal? Plus conscient(e) et lucide que d’habitude. J'étais extrêmement alerte et consciente, et le temps semblait avoir peu de sens ; j'étais submergée par les expériences que je vivais et complètement immergée à l'intérieur de chacune.

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité? Pendant qu’on a dû déclarer le code bleu (ma pression artérielle avait chuté pendant la chirurgie), j'ai pris conscience des membres de ma famille et d'autres entités autour de moi, j'ai éprouvé un sentiment accru d'amour, de confort, de soulagement de la douleur. Durant ma deuxième EMI, j'ai eu quelques visites, ou visions, je ne sais pas quel terme utiliser pour les choses que j'ai vécues. Mais j'ai essayé d'expliquer cela en détail dans mon récit. J'avais l'impression que les expériences étaient plus réelles et vivantes que la vie humaine que je menais.

Est-ce que vos pensées allaient rapidement? Incroyablement vite

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir? Tout semblait se passer à la fois ; ou le temps s'arrêtait ou perdait toute signification. Le temps n'avait pas vraiment d'importance ni d'influence sur mon expérience. Il semblait que tout s'était passé rapidement, et tout d'un coup. Je peux séquencer les événements au cours d'une des EMIs, en observant d'abord la scène devant moi et en passant clairement du statut d'observateur à celui de participante instantanée, sur le dos d'une bête, la chevauchant à travers les champs, galopant à toute vitesse (comme j'aime faire sur mes chevaux) !

Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude? Incroyablement plus vifs

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Tous les sens étaient accrus, ou du moins les sens dont je me souviens avoir fait usage ... ma vue était meilleure, mon ouïe semblait instantanée comme si je comprenais les pensées et ressentais littéralement les émotions des êtres avec lesquels je m'associais.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Je ne peux pas dire que j'aie entendu quoi que ce soit, c'étaient des pensées instantanées véhiculées entre moi et la personne avec qui je m’associais. Les pensées de ma grand-mère remplissaient ma tête instantanément, il me semblait aussi que j'obtenais des réponses à des questions auxquelles je ne me rendais pas compte que je songeais, ou si j’y pensais, c'était un retour de réponses tellement instantané, comme une fraction de seconde ou un flash.

Avez-vous eu l'impression d'être consciente de choses se déroulant ailleurs? Non

Êtes-vous passée à travers un tunnel ? Oui. Lors d'une de mes visites, ou d'états de fugue, durant ma deuxième EMI, je suis clairement arrivée jusqu’à un tunnel noir (je peux le voir instantanément dans mon esprit pendant que je tape ceci). J'ai compris que c'était un point de Non-retour dans mon corps terrestre. J'ai immédiatement choisi de ne pas mourir et je suis revenue à la réalité. J'ai compris cela pour exactement ce que c'était. J'étais malade et j'avais pensé que je voulais mourir pour échapper à la douleur et à la peur que je ressentais. J'ai choisi de ne pas le faire, je voulais revenir et vivre ma vie terrestre, et j'ai compris que le choix m'appartenait.

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres décédés ou encore vivants? Oui. Ma grand-mère ; et j’ai senti que des amis et des parents (dont certains que je n'avais jamais rencontrés personnellement) s’étaient réunis autour de moi pour calmer mes peurs et partager avec moi leur amour et leur énergie. Au cours de ma deuxième EMI et des autres (je dis EMIs au pluriel, car j'ai eu de nombreux visites dans une autre dimension pendant une période de trois semaines à l'hôpital). Je ne peux pas décrire avec précision qui étaient ces êtres, j'ai senti Dieu et un être éternel qui englobait tout, ainsi que des anges gardiens. Je ne me souviens pas des détails exacts de la plupart de mes courtes visites dans une autre dimension. Il y a eu un cas où je montais un animal qui évoquait un cheval, mais je ne m'identifiais pas à la belle bête comme étant l'un de mes chevaux ou autres animaux décédés.

Avez-vous vu ou vous êtes-vous senti entouré par une lumière brillante? Non

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre? Oui. Au cours de ma première EMI, j'ai vu des êtres ou des entités surnaturelles, d'un noir foncé, se découpant contre une lumière blanche paisiblement brillante qui semblait s'étendre à jamais dans le lointain.

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde Non terrestre? Un endroit clairement mystique ou un domaine surnaturel

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience? Amour paisible, amour qui englobe tout, qui a entouré tout mon corps et m'a enveloppée d'une sensation de chaleur et de douceur. Je me sentais aimée et acceptée, en paix et sans douleur ni peur. Je n'avais plus aucuns des soucis de ma vie terrestre, comme j'en avais souffert pendant ma maladie.

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort? Paix ou bien-être incroyable

Avez-vous eu un sentiment de joie? Une joie incroyable

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l'Univers? Je me sentais uni(e) au monde ou (je) ne faisais qu'un avec le monde

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre? Tout sur moi-même ou d'autres. Je me suis clairement réveillée après ma première opération, sachant que mon enfant ne survivrait pas très longtemps après que je lui ai enfin donné naissance, mais je savais que j'irais bien et que je devais faire très attention aux leçons que j'allais retirer de toute l'expérience. Nous avons rendu son âme à Dieu peu de temps après sa naissance en raison de malformations congénitales. Je suis sortie de cette expérience avec une compréhension claire que nous traçons notre propre chemin ici-bas sur terre. La vie que nous vivons est choisie par nous, nous devons être responsables du résultat de chaque rebondissement, et nous PLANIFIONS nos vies, nous ne pouvons blâmer personne pour tout type de mauvaise passe que nous traversons dans la vie ou nous sentir désolés si nous nous sommes parfois retrouvés dans une position pire que les autres à certains moments. Je savais que nous étions censés apprendre de chaque événement positif ou négatif de notre vie. J'avais une vision claire de mon avenir et j'étais déterminée à réussir après ma première EMI. J'ai réussi dans de nombreux domaines de ma vie dans les années qui ont suivi ma première EMI. Mes autres EMIs m'ont montrée qu'il existe une belle vie après la mort que nous vivrons tous à notre manière unique. Que nous pouvons tirer le meilleur parti de nos vies avec une vision positive de la vie et de la façon dont nous traitons les autres. Même nos pensées affectent nos vies.

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues? Non

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues? Des scènes de mon propre avenir personnel. Lors de la première EMI, je me suis réveillée en sachant que l’enfant auquel j’allais donner naissance ne survivrait pas longtemps après sa naissance. Les autres EMIs visaient davantage à montrer l'au-delà, ou plutôt, là où mon âme irait après la mort de mon corps terrestre.

Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite? Oui

Dieu, Spiritualité et Religion :

Quelle était votre religion avant cette expérience? Indécis(e) J'étais allée à l'église méthodiste avec ma famille et mes amis et je voulais croire en Dieu, mais je ne savais pas quoi penser de la Bible et s'il y avait réellement un Dieu.

Quelle est votre religion maintenant? Autre ou plusieurs religions Je ne pense pas que je puisse étiqueter mes croyances maintenant, un peu de « Nouvel Age, » mélangé avec l’Hindouisme, le Bouddhisme, la Chrétienté ... toute ma structure de croyance a changé après mes EMIs.

Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres? Un contenu qui était partiellement en accord, et partiellement pas en accord avec les croyances, que vous aviez à l'époque de votre expérience. J'ai toujours cru un peu en Dieu et en Jésus-Christ, mais je n'ai jamais complètement compris qui ils étaient ; je n'étais pas sûre de croire que ce qu'on m'avait dit était vrai. J'étais sceptique quant à leur existence... maintenant je crois fermement et catégoriquement en l'existence d'un Créateur Suprême, ou Dieu pour moi personnellement.

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience? Oui. Ma foi en l'au-delà et en un Créateur suprême et aimant s'est solidifiée. Aussi, que ceux avec qui nous avons vécu et que nous avons perdus seront à nouveau avec nous.

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience? J'ai senti leur présence

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure? Oui. Durant la première EMI, j'ai compris que mon enfant ne vivrait pas très longtemps après sa naissance, mais que cela faisait partie de mon propre choix dans un sens, que j'avais dressé mon plan de vie avant d'entamer cette existence terrestre. J'ai compris que j'étais responsable du chemin emprunté par ma propre vie, et que d'autres étaient dans ma vie ou rejoindraient ma vie selon mon propre plan. Je sais que je suis aimée et que je ne suis pas jugée durement par notre Créateur Suprême ou Dieu.

Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle? Oui. J'ai compris immédiatement que nous sommes tous connectés les uns aux autres, à l'univers, à chaque arbre, insecte et créature vivante. Nos pensées, nos actions et la façon dont nous nous traitons les uns les autres sont ce sur quoi nous NOUS jugerons lorsque nous mourrons. Avec nos anges gardiens, les membres de notre groupe d'âmes et Dieu, nous examinerons et jugerons nos propres vies lorsque nous mourrons. Nous sommes tous connectés les uns aux autres.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu? Oui. Je viens de me réveiller avec la compréhension qu'il y a un être suprême, qui aime et accepte chacun d’entre nous.

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie? Oui. Je me sentais juste motivée, comme si je connaissais mon but dans la vie, après ma première EMI. Mes EMIs suivantes semblaient me révéler que je ne devais pas craindre la mort et l'au-delà. Je savais que j’étais venue sur terre pour suivre mon plan, et que j'ai un objectif clair (bien que je ne sache pas exactement de quoi il s’agit – c’est drôle), que j’identifierais et suivrais le chemin de ma vie pour finalement révéler mon objectif.

Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie? Oui. J'ai compris immédiatement que nous sommes tous connectés les uns aux autres, à l'univers, à chaque arbre, insecte et créature vivante. Nos pensées, nos actions et la façon dont nous nous traitons les uns les autres sont ce sur quoi nous NOUS jugerons lorsque nous mourrons. Avec nos anges gardiens, les membres de notre groupe d'âmes et Dieu, nous examinerons et jugerons nos propres vies lorsque nous mourrons. J’ai compris que nous sommes tous connectés les uns aux autres. Nos vies sont riches de sens et de but, nous pouvons puiser dans l'énergie de guérison et l'amour de Dieu à tout moment. Nous n'avons pas besoin de mourir pour ressentir cet amour et cette connexion profonde les uns avec les autres et avec l'univers.

Croyez-vous à une vie après la vie à la suite de cette expérience? Indécis(e) Oui. Au cours de toutes mes EMIs, j'ai compris qu'il y avait un au-delà glorieux et magnifique que nous ne devrions pas craindre. Je comprends que nous avons tous vécu et qu'il y a un Dieu (de mon point de vue personnel), ou en ce qui concerne d'autres personnes de confessions différentes, quel que soit le nom qu'elles souhaitent donner au Grand Créateur de l'univers et de toutes les âmes et êtres surnaturels.

Avez-vous appris comment vivre nos vies? Indécis(e) Je ne me souviens pas encore de chaque détail de chaque instance lors de ma deuxième maladie et des EMIs qui ont suivi, mais j'ai l'impression que cela m'est dévoilé au fur et à mesure que ma vie sur terre progresse. J'ai des moments de clarté et de conscience de soi qui sont parfois si intenses et précis - j'ai l'impression que cela fait partie des moments et des prémonitions de ma vie - que cela fait partie de mon plan et que je dois porter une attention particulière à ces sentiments et situations.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie? Oui. Que j'ai tracé mon propre chemin de vie et que les expériences que j'ai et continuerai d'avoir à l'avenir ont été choisies par moi-même et mon groupe d'âmes, ou d'autres êtres du monde qui veillent sur moi et me sont profondément attachées.

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l'amour? Oui. Que nous sommes tous aimés par un Être Suprême, ou Créateur, Dieu. Nous sommes faits d'amour et pouvons et devons répandre l'amour et la positivité dans le monde, la famille, les amis, les étrangers.

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience? Indécis(e) J'ai écrit en détail dans mon récit principal sur les changements dans ma vie couvrant une période de 20 ans après ma première EMI, et plus particulièrement sur les changements radicaux dans ma vie après ma première EMI (j'étais alors poussée à réussir et j'ai compris que la vie avait un sens et un but). Puis, après ma deuxième EMI, tout ce que je pensais être important pour moi dans la vie a été bouleversé. La richesse, le travail, faire la fête et jouer dur n'étaient plus des aspects centraux de ce que je considérais comme le but de ma vie ni ma raison de vivre. Ma vision du monde a soudain changé, je voyais les choses différemment, je ressentais les choses autrement, je pouvais sentir des choses et des situations louches ou dangereuses, ou quand quelqu'un était malhonnête avec moi. J'ai commencé à avoir beaucoup, beaucoup de rencontres avec le surnaturel, le spirituel, l'autre monde, des rencontres très réelles et même avec des témoins. Qu'il s'agisse d'êtres chers qui sont décédés et de signes qu’ils m'ont envoyée lorsque je pensais à eux et que je priais pour qu'ils me guident, ou des méditations profondes qui font désormais partie intégrante de ma vie. Je sais demander et recevoir le toucher et l'énergie de guérison de Dieu. Je suis déterminée à essayer d'apprendre tout ce que je peux sur ce que j'ai vécu et à essayer de comprendre comment me gérer et me contrôler par la méditation tout en passant du temps avec des personnes qui partagent les mêmes idées. Je suis tellement reconnaissante d'avoir (enfin et au bon moment) découvert NDERF et certaines des autres organisations et personnes spéciales qui sont au cœur de tout le mouvement de la conscience. Plus je lis et plus je comprends les EMIs et leurs séquelles sur ceux qui en ont vécu, plus j'ai l'impression d'avoir été orientée vers cette information pour m'aider à comprendre ce que j'avais vécu. L'importance de ces recherches et études sur les données, les changements dans la vie et l’impact sur chacun de nous, ne m'échappe pas.

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience? Oui. Quelques années après ma deuxième EMI, j'ai quitté une relation qui durait depuis 25 ans et qui était abusive et toxique. J'ai abandonné ma carrière, pris une retraite anticipée, et j'ai une vie complètement différente, maintenant avec un mari, des beaux-fils et une famille élargie que j'aime beaucoup.

Après l'EMI :

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots? Oui, j'ai l'impression que mon histoire et ma description ne rendent pas justice à mes expériences réelles. Les mots n’existent dans aucune langue pour décrire avec précision la beauté des couleurs et l'immensité de l'amour et de l'acceptation que j'ai ressenti.

Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience comparativement à d'autres événements au moment de l'expérience? Je ne sais pas si mon souvenir de l’expérience est plus ou moins précis que celui d’autres évènements de ma vie à l’époque. Je me souviens en détail des récits que j'ai écrits, mais une grande partie du savoir dont on m'a donné connaissance ou dont j'ai fait l'expérience lors de mes deuxième, troisième, quatrième EMI, etc. – durant les trois semaines où j’étais gravement malade – n’est pas clair pour moi. J'ai envisagé de me faire hypnotiser, car je suis curieuse - presque obsédée – par l’idée de découvrir ce que j'ai vécu.

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant? Oui. Je ressens des vibrations provenant de personnes ou de situations et soit leur énergie négative ou positive est trop forte, soit je suis tellement submergée par des lieux ou des personnes que j'ai tendance à les éviter. J'ai un sens aigu du surnaturel, je suppose que vous pourriez dire que j'ai eu tellement d'expériences que je ne pourrais pas commencer à toutes les raconter dans ce forum. J'ai eu un cas alors que nous restions dans le Clown Motel du Nevada, avec mon mari, qui a senti une entité dans notre lit (un endroit extrêmement froid que nous avons tous les deux pressenti, puis ressenti, étonnés et stupéfaits). J'ai demandé et reçu des messages à l’oreille d'êtres chers (mon père et mon fils, tous deux décédés, m'ont envoyé un message dans les nuages à l’occasion de la dernière fête des mères, j'ai pris une photo alors que les nuages se dissipaient ; les mots « C ME » étaient toujours lisibles dans les nuages au moment où j'ai pris la photo. J'essaie d’avoir l'esprit ouvert sur le monde parmi nous.

Est-ce qu'il y a une ou plusieurs parties de l'expérience qui sont particulièrement significatives pour vous? Beaucoup, qui m'ont toutes fait prendre différentes directions dans ma vie. Tout d'abord, en direction d’objectifs professionnels et personnels qui m'ont propulsée au sommet de la profession que j'avais choisie, lorsque j’ai été promue au niveau de gestionnaire où j'étais la plus heureuse. Avoir progressé également dans les sports (arts martiaux et rodéo) à un degré qui m'aurait finalement expédié sur la voie des Jeux olympiques si j'avais continué avec les compétitions nationales et parrainages d'entreprise. Dans une autre direction complètement différente après ma deuxième, troisième, quatrième etc. EMI. Je voyais la vie différemment ; la famille et les amis étaient plus importants que toute autre chose. J'ai changé de carrière et changé de relations (les deux changements ont été extrêmement difficiles pour moi, douloureux et effrayants).

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Non

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience? Non

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue? L'expérience était définitivement réelle

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant? L'expérience était définitivement réelle

Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie? Oui, je peux reproduire, faute d'un mot plus précis, ce que je ressentais lorsque je médite profondément - le sentiment intense d'amour et d'énergie qui coulait du haut de ma tête à travers mon corps puis en ressortait avec le négatif.

Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience? Je pense avoir couvert la plupart de mes expériences en détail, même si j'aurai toujours l'impression que rien de ce que j'ai raconté ne peut transmettre correctement ce que j'ai vécu.



DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE #16117:

Mes voyages de l'autre côté et mes retours.

Ma première expérience de mort imminente s'est produite en 1995 lors d'une intervention chirurgicale d'urgence. J'avais 27 ans et j'étais enceinte de presque 5 mois. J'avais eu une grossesse facile jusqu'à ce moment-là, j'étais jeune et en bonne santé et je faisais même de l'exercice et de l'équitation tout au long de ma grossesse. Brusquement, j'ai commencé à ressentir une douleur extrême dans le bas-ventre qui s'est transformée en une douleur incessante et lancinante, et après quelques heures, mon fiancé m'a transportée d'urgence à l'hôpital.

J'ai été emmenée pour une chirurgie d'urgence quelques jours plus tard, après qu’ils aient épuisé toutes les pistes pour identifier la cause de ma douleur et de mon inconfort – sans aboutir. Le chirurgien soupçonnait que, compte tenu du fait que j'avais une énorme cicatrice à l’abdomen due à un coup de feu accidentel quelques années auparavant, des adhérences cicatricielles du tissu cicatriciel avaient pu s’enrouler autour de mes intestins et provoquer un blocage intestinal. Ils ne pouvaient pas diagnostiquer avec précision la vraie cause de mon déclin rapide ((c'est-à-dire l'hypertension artérielle, résultats alarmants des analyses de sang, etc.), surtout parce que j’étais enceinte et qu’ils étaient réticents à m’administrer beaucoup de médicaments pour la douleur, ou à effectuer de nombreux tests sur moi, de peur d'endommager l’enfant que je portais. Je n'étais pas Non plus capable d’avoir des selles à ce moment-là, alors ils ont suspecté que la cause principale de mon mal pouvait être un blocage intestinal, qui devenait de plus en plus mortel au moment où ils ont décidé d'opérer, mon corps se détériorant rapidement. Le plan était de m'ouvrir, de retirer le bébé (mon gynécologue était présent dans la salle d'opération), de vérifier mon abdomen pour un éventuel blocage, de réparer tout ce qu'ils trouvaient, de remettre le bébé dans mon abdomen et de me recoudre.

On m'a emmenée sur un chariot dans la salle d'opération et je me souviens avoir pensé que tout ce que je voulais, c'était qu'ils m'endorment pour que je puisse me reposer et ne plus sentir la douleur ... la prochaine chose dont je me souviens, c’était d’avoir été enveloppée dans un tel sentiment d’amour complet, comme s'il me submergeait, me réconfortant et me rassurant que j'allais bien et que je n'avais pas à m'inquiéter. C’était comme si je venais de faire un petit pas en haut vers la droite de mon corps physique, un fait important dont je me souviendrais à l’avenir, et qui passerait au premier plan durant ma deuxième expérience de mort imminente des années plus tard. Il y avait une sensation d'obscurité autour de moi, mais avec une lumière lointaine, chaude et chatoyante qui semblait délimiter la silhouette de formes humaines autour de moi et au loin. Bien que je n'aie pas immédiatement reconnu la moindre de ces silhouettes, j'ai eu le sentiment qu'elles me connaissaient toutes et étaient là pour réconforter et calmer mes peurs. J'avais l'impression d'être dans une sorte de salle d'attente (faute de meilleurs mots), comme si j'étais juste à la gare en attendant que mon train arrive (les chirurgiens devaient finir de s’afférer sur moi), et que je reprendrais mes déplacements dès que le train arriverait (que je reviendrais à mon corps physique).

J'étais libre de toute douleur, de la peur et de toutes les émotions pénibles que j'avais ressenties ces derniers jours. Puis j'ai senti la présence de Nounou. C'était la mère de mon père, décédée quelques années auparavant, dont j'avais été toujours très proche et qui me manquait terriblement. Je me souviens avoir ressenti du réconfort et de la chaleur, et je voulais rester là pour toujours près de ma nounou. Je m’étais toujours sentie réconfortée par elle chaque fois que la vie devenait stressante, ou aussi stressante que la vie peut l'être pour une pré-adolescente.

Ce n'est pas qu'on m'a dit quoi que ce soit directement, mais j'ai « compris » ce qui se passait, sans avoir besoin d'être explicitement informée de l'expérience. Je savais tout simplement, j'ai compris avec une clarté immédiate que c'était ma nounou qui me "parlait", ou plutôt connectait directement ses pensées et son amour avec moi, avec un amour et un confort absolus, sans jugement. Je le ressens dans mon cœur en tapant ceci et en revivant mon expérience. Mon cœur se gonfle d'amour et j'éprouve un désir profond de ressentir à nouveau cet amour complet et totalement absolu, mais tout cela tempéré par la compréhension que je suis là où je suis censée être à ce moment de ma vie. Je me souviens aussi que je voulais rester dans l'état suspendu de l'amour, j'avais envie d’aller de l’avant avec ma nounou et de rester dans la sécurité et le confort de cet amour et paix écrasants, mais elle m'a dit que je ne pouvais pas rester là, que mon heure n'était pas venue. C'était comme un bref éclair de compréhension que je devais retourner dans mon corps physique, à ma vie, ma famille et mes amis et aussi que je devais me préparer au fait que mon enfant ne survivrait pas après l'accouchement. Un fait qui était au premier plan dans mon esprit dès que j'ai repris conscience.

J'ai fini par me remettre rapidement de la chirurgie, revenant à une routine de grossesse quelque peu normale, mais j'ai commencé à souffrir d’un travail prématuré et j'ai été alitée avant de finalement accoucher de mon fils, à environ 32 semaines. Il est né si prématurément, et pesait seulement un peu plus de 450 grammes à la naissance ; il souffrait également de lésions cérébrales si importantes et de poumons tellement sous-développés qu'il pouvait à peine être maintenu en vie artificiellement. Après de nombreuses discussions avec ma famille et les médecins, nous avons choisi, en tant que famille, de désactiver le système de survie et de laisser son âme retourner à Dieu.

Après de nombreuses visites chez des spécialistes et des généticiens, ils ont déterminé que le traumatisme du fœtus s'était produit pendant la chirurgie. Ma tension artérielle avait atteint son niveau le plus bas, a expliqué le médecin ; il a dit en termes simples que j’étais morte pendant la chirurgie, ce qui avait coupé l'oxygène au bébé pendant assez longtemps pour causer de graves lésions cérébrales. J'ai été submergée par le chagrin et inconsolable pendant un certain temps d’avoir perdu mon fils, mais il est difficile d'expliquer que je n'ai pas été choquée ni n’ai trouvé l'expérience insupportable, car je savais en quelque sorte que les choses se passeraient ainsi. Je n'avais permis à personne de m'organiser une fête prénatale ou de commencer à préparer la chambre du bébé... Je savais que ce n'était pas nécessaire, et tout comme je connaissais mon propre nom, je savais que je rendrais mon fils à Dieu peu de temps après sa naissance.

J'éprouvais un calme étrange intérieurement, sachant que ma nounou et mes anges gardiens étaient toujours avec moi, pour me réconforter à travers cette période horrible de ma vie. Par ailleurs, je n'avais plus peur de la mort, sachant d'une manière innée que lorsque nous mourons sur cette terre, nos âmes continuent indéfiniment. Je savais instinctivement que la perte de mon enfant était directement liée au plan, ou chemin, que je m'étais tracée pour ma vie. Cette pensée était là pour me réconforter durant une journée particulièrement difficile, elle surgissait dans mon esprit dès que je commencerais à avoir des pensées négatives ou à éprouver une tristesse extrême face à la perte de mon enfant. Je m’étais réveillée de la chirurgie en le sachant. Je savais que j'avais reçu cette information de ma nounou et de toutes les entités qui m'entouraient lors de mon expérience pendant la chirurgie. Je savais, sans aucun doute, que rien de ce qui nous arrive ou survient autour de nous, même en ce qui concerne les personnes dans nos vies, n’arrive par accident. J'ai compris que tout ce qui concernait nos vies dépendait de notre propre plan et de nos choix, même avant notre naissance. Je possédais une nouvelle clarté et je savais que j'avais plus en moi que ce dont je me sentais capable, et je n'étais plus limitée par le fait que je me sentais en quelque sorte perdue ou à la dérive dans ma vie.

J'avais maintenant pour moi-même des objectifs clairs qui n’avaient jamais paru me préoccuper auparavant. Je savais que je devais obtenir mon diplôme universitaire, et que je voulais continuer avec les arts martiaux et recommencer à monter à cheval comme je le faisais quand j'étais plus jeune et que j'avais davantage de temps. Je savais aussi que je devais voyager, quelque chose que j'adorais faire avec ma famille depuis que j'étais jeune. J'avais envie de voyager en Europe (ce que j'ai fini par faire plusieurs fois au cours des dix ou vingt prochaines années après ma première expérience). J'ai aussi eu une nouvelle appréciation pour tout. Le goût, le son, la couleur, la vie, tout cela avait un nouveau sens pour moi. J'étais excitée d'être en vie et j'ai commencé ma longue quête pour réaliser mes rêves et ce à quoi j’aspirais. C'était comme si tout ce qui me paraissait intimidant ou déroutant auparavant était clair pour moi maintenant. Je savais que j'étais aimée, que j'avais un but dans ma vie et que je pouvais accomplir tout ce que je voulais dans cette vie.

La prochaine décennie de ma vie me verrait atteindre le sommet de ma profession, terminer un diplôme d'associée en systèmes informatiques, participer à des rodéos pour amateurs et gagner mes premier et deuxième degrés de ceinture noire en Tae Kwon Do. J'ai parcouru le monde à la fois pour mon travail et pour le plaisir et j'étais déterminée à réussir dans tout ce que j’entreprenais. J'ai travaillé, appréciant ma vie autant que possible et sans ralentir. J'ai en quelque sorte réussi à trouver le temps de voyager et de participer à des tournois d'arts martiaux locaux et nationaux, remportant les cinq premiers honneurs dans chacune des compétitions auxquelles j'ai participé respectivement.

J'avais l'impression que la vie était dans un tourbillon sans fin. J'aurais aimé consacrer plus de temps à ma famille et mes amis, mais j'ai réussi à passer du temps avec eux autant que possible. J’avais placé ma vie sur une voie express, n’ayant rien d'autre à l’esprit que la stabilité de mon emploi ainsi que le fait d’amasser des économies et des investissements. Autant ma première EMI avait changé ma vie, autant la seconde a fait de même, d'une manière différente. J'ai fini par quitter une relation qui durait depuis 25 ans, mais qui était toxique et abusive, j'ai quitté une carrière que j'aimais et une vie dans laquelle je me sentais simplement à l'aise.

Ma deuxième EMI s'est produite lorsque j'avais 42 ans et que j'avais subi une chirurgie laparoscopique "de routine" pour réparer des adhérences cicatricielles dans mon abdomen (qu’on soupçonnait de causer certains problèmes de santé). Autant la première EMI avait changé la trajectoire de ma vie, autant la seconde allait éventuellement (dans la décennie qui l’a suivie), orienter ma vie dans une autre direction complètement différente.

Les cicatrices engendrent des adhérences cicatricielles qui peuvent se développer et attaquer vos entrailles comme s’il s’agissait d’une vengeance mortelle. Cela s'enroule autour de vos organes, de vos intestins ou de tout ce à quoi cela peut s'attacher, causant de graves dommages à vos intestins ou à tout organe avec lequel cela entre en contact. Tel était le problème que l’on suspectait à l'époque, et après des mois de pépins de santé, de tests et de visites chez des médecins et des spécialistes, j’ai commencé mon prochain rendez-vous chez un chirurgien, suivi d’une autre chirurgie abdominale pour explorer les dégâts faits par les adhérences cicatricielles à mon abdomen.

Je suis passée de l’équitation dans les bois avec des amis par un beau dimanche, fondamentalement en bonne santé et bien vivante, à être inexplicablement malade le lendemain après une opération, avant de finalement me battre pour ma vie pendant les prochaines semaines. Après ce qui était censé être une chirurgie ambulatoire laparoscopique relativement rapide, j'ai été gardée sous observation à l'hôpital plus longtemps que prévu en raison de statistiques moins que souhaitables (mauvaises pression artérielle et température) et d'une sensation générale de douleur et de nausées. Chaque jour commençait avec l'espoir que j'irais mieux ce jour-là et que je serais libérée pour rentrer chez moi, mais mon état se détériorait chaque jour, sans cause visible.

Cela a duré près d'une semaine, avec des tests et des analyses de sang constants, administrés 24 heures sur 24 pour tenter de déterminer pourquoi ma santé déclinait. De nombreux amis et membres de ma famille ont exprimé l'opinion que le chirurgien m'avait très probablement entaillé les intestins, mais le chirurgien n'admettait aucune faute, et faute d’indicateur clair de ce qui n'allait pas avec moi, j'étais essentiellement à la merci de mon corps et des résultats des tests pour comprendre ce qui n'allait pas.

Une semaine après ma première intervention chirurgicale, la situation a empiré. La partenaire du chirurgien est venue à l’occasion des visites de fin d'après-midi et m’a dit ainsi qu’à ma famille qu'elle allait me libérer ce soir-là, car rien dans mes analyses de sang ou mes tests ne leur offrait de réponses claires sur ce qui n’allait pas avec moi. Malgré le fait que je n'avais pas ni mangé, ni déféqué depuis la première opération, ils étaient prêts à me libérer, et il nous restait à assumer le reste. En fait, j'avais été traitée pendant ce séjour à l'hôpital pour une infection à une plaie chirurgicale, la peau formant des bulles et devenant noire sur mon bas-ventre gauche. C'est cette blessure qui allait essentiellement me sauver la vie. Ma mère l'a portée à l'attention de la partenaire du chirurgien, qui est passée à l'action après une inspection plus approfondie. Vu que j'habitais dans une petite ville de campagne, à une heure de tout hôpital de qualité, je serais très certainement morte de complications cette nuit-là si j'étais rentrée ce soir-là chez moi.

Après que ma mère ait remarqué que le médecin n'avait pas examiné ma blessure problématique, son inspection, qui l’a révélée encore plus noire et dégoûtante qu'elle ne l'était même ce matin-là, a également permis de remarquer d'autres signes d'une éruption cutanée septique se propageant à partir de la blessure à travers mon bas-ventre. Ce qui s'était probablement passé est alors devenu clair pour eux, à savoir que mes intestins avaient été coupés lors de la première intervention chirurgicale et que je mourais lentement d'un empoisonnement à l'e-coli qui avait rendu mon corps septique ; cela commençait à entrainer la défaillance de mes organes et pouvait rapidement conduire à ma mort si ce n’était pas enrayé et inversé.

Mes reins et mes poumons cessaient de fonctionner, et mes analyses de sang étaient suffisamment alarmantes à elles seules, avec un nombre incroyablement élevé de globules blancs et d'autres indicateurs d'infection ravageant tout mon corps. Ils nous ont alors informés que j'étais en état de choc septique et que je devais être renvoyée en chirurgie dès que possible. Au moment où ils m'ont emmenée au bloc opératoire, l'éruption cutanée s'était propagée autour du bas de mon dos et vers le haut à travers le milieu de mon dos et jusqu’à mes poumons. Mes poumons me brûlaient et j’avais de plus en plus de mal à respirer ; je me souviens avoir été trop malade pour avoir même eu la présence d'esprit de prier, et la pensée m'a traversée l'esprit que j'espérais que je n'avais pas été trop pécheresse dans le passé, pour que Dieu m’interdise d'entrer au ciel. Alors la vraie bataille pour ma vie a commencé.

J'ai été précipitée en chirurgie pour réparer les dommages causés par la première intervention chirurgicale, ainsi que pour le débridement de l'infection de mes entrailles. C'est après ma deuxième intervention chirurgicale en moins d'une semaine que j'ai commencé à avoir des expériences de mort imminente, à des moments où j'étais apparemment bien éveillée. C'était plus comme un état de rêve, ou ce que je suppose que vous pourriez définir comme une sorte d'état de « fugue » éveillée, durant lequel je dérivais dans des conversations animées et souvent longues avec qui que ce soit que je sentais juste au-dessus de moi et à droite. Je revenais ensuite ici-bas pour surprendre ma mère qui me regardait avec de grands yeux et la bouche ouverte, avec une expression choquée et troublée sur le visage. Souvent, je revenais dans sa dimension (faute d'une meilleure façon d'expliquer ma perception des événements) pour trouver mes mains en l'air alors que je faisais signe à quelqu'un juste au-dessus de moi et à ma droite.

Ces « états de fugue » ou ce qui me semble avoir été davantage comme une visite chez des amis, se sont produits lorsque j'étais soit allongée dans le lit d'hôpital, quelque peu calée contre des oreillers, soit assise sur une chaise dans ma chambre d'hôpital. Pendant des semaines, j'ai été très gravement malade de la septicémie et j'ai rapidement dû subir une troisième intervention chirurgicale pour permettre aux médecins d’explorer mon abdomen à la recherche de "fuites ou de trous" et pour le débridement de mes entrailles du fait de l’infection.

C'est pendant la période entre les chirurgies et ma sortie de l'hôpital que ces « états de fugue », ou visites, ont continué à se produire, pendant que mon corps menaçait de lâcher prise ; parfois, j'avais tellement mal et je me sentais si malade que je souhaitais mourir, juste pour échapper à cette existence douloureuse. Je demandais à ma mère si elle pouvait comprendre ce que je disais, ou à qui je parlais, et elle n'arrivait jamais à comprendre. Elle disait juste que j'avais, à ce qui lui paraissait, des conversations très animées et claires avec quelqu'un qu'elle ne pouvait pas voir. Je ne délirais pas ni ne souffrais d'hallucinations, en fait j'étais souvent très lucide et réfléchie, la douleur restant mon seul ennemi pendant de longues semaines et des mois après l'opération.

J’ai dérivé dedans, et hors de ces états de fugue, pendant plusieurs semaines ; leur contenu m'échappe complètement, mais j'ai le sentiment d’avoir été en présence de mes anges gardiens, qui m'expliquaient le ciel et à quoi m'attendre si je devais passer de leur côté. J'avais toujours un fort désir de vivre, ne serait-ce que pour ma mère, ma famille immédiate et mes amis, qui étaient si visiblement inquiets pour moi que je ne voulais pas leur causer davantage de douleur et d'angoisse si je mourais et laissais un vide dans leur vie.

Je n'arrivais pas à dormir plus de quelques minutes d'affilée, la douleur étant constante. J'ai utilisé les exercices de respiration que j'avais appris pendant de nombreuses années dans des cours d'arts martiaux pour m'aider à contrôler la douleur, ainsi qu'une méditation profonde. En y repensant, j'ai peut-être aidé à ma propre transition entre les dimensions en raison du fait que j'ai essayé de me concentrer uniquement sur ma respiration et la maitrise de mon corps et de mon esprit ... il n'y a aucun moyen de décrire avec précision la douleur dans laquelle je baignais. Mon abdomen était essentiellement une plaie infectée largement ouverte à ce stade, qui était en fin de compte reliée à un aspirateur de plaies qui fonctionnait en insérant des éponges profondément dans mes plaies chirurgicales (du dessous de mon sternum jusqu'à ma région pelvienne). Les éponges devaient être remplacées quotidiennement et la gaze recouvrant mes plaies était changée plusieurs fois par jour. Ils enlevaient le pansement, nettoyaient et débridaient la plaie (pendant que j'étais éveillée), puis replaçaient un nouveau pansement, les éponges et scotchaient l'aspirateur de plaie contre mon abdomen.

Cela a duré des mois jusqu'à ce que mon estomac se soit finalement suffisamment cicatrisé pour qu’on retire l'aspirateur de plaies. La douleur était indescriptible et presque insupportable, au point que j'avais l'impression que mon agonie ne prendrait jamais fin. Même si l’on m’avait administrée de la morphine contre la douleur, j'ai rapidement essayé de me sevrer des analgésiques pendant mon séjour à l'hôpital, principalement parce que je voulais juste aller mieux et rentrer à la maison. Je méditais et pratiquais le contrôle de la respiration toute la journée et toute la nuit, essayant simplement de me distraire de la douleur constante. C'est peut-être pour cette raison que j'ai continué à avoir des visites dans cette autre dimension, ou quoi que ce soit. Ces visites, ou états de fugue, ont été fréquentes, mais seules deux d'entre elles sont encore claires dans mon esprit.

L’un de ces états de fugue, ou « visite » comme je les appelle, reste encore très présent dans ma mémoire à ce jour. J'étais assise sur une chaise à côté de ma mère dans la chambre d'hôpital quand j'ai commencé à dériver au-dessus et à droite de l'endroit où nous étions assises. La seule façon dont je peux décrire cela, c'est qu'il me semblait que je montais juste quelques marches dans un escalier à droite de l'endroit où mon corps physique se trouvait dans la chambre d'hôpital. J'étais dans la plus belle zone boisée, avec un champ fleuri qui s'étendait au-delà de l’endroit où je me tenais / flottais / existais, et qui semblait rempli du vert le plus brillant imaginable. Il y avait des fleurs sauvages dans de belles teintes de bleus, violets et multicolores que je ne saurais décrire avec mon vocabulaire limité. C'était serein et beau, et soudain, je me suis retrouvée à voler sur le dos d'un certain type d'animal ... ce n'était pas un cheval, mais un type de bête mythique, pourrait-on dire. Cette grande et belle bête galopait librement avec moi à travers les champs. Je la montais comme dans ma vie, quoique dans une autre dimension. C’était comme si une question inconnue avait trouvé réponse, si je pouvais profiter du plaisir de monter à cheval dans l'au-delà. J'avais l'impression d'osciller entre la dimension terrestre et une autre dimension, juste au-dessus de moi et à ma droite.

Une autre vision se démarque comme un souvenir encore vif, dont je me souviens encore clairement. Celle-ci étant plutôt une descente finale que j'hésitais à emprunter, et qui m'a semblée très brève, comme une fraction de seconde seulement. J'avais perdu une grande quantité de sang et après ma troisième opération, j'étais faible et j'avais tellement mal que je me demandais si et quand mon corps allait mourir du choc de ce qu'il avait éprouvé. J'ai fermé les yeux, dans une position assise sur une chaise dans la chambre d'hôpital. J'ai immédiatement commencé à traverser un tunnel noir en spirale et je me suis sentie attirée dedans ... J'ai eu peur et j'ai réalisé que je ne voulais pas vraiment mourir. J'ai ouvert les yeux et je me suis forcée à revenir à la réalité, et je ne pense pas avoir dormi du tout les jours suivants, principalement parce que j'avais peur que si je fermais les yeux, je reverrais le tunnel, alors que je voulais vivre. Quand je suis sortie de l’expérience, mon cœur battait la chamade et j’étais étonnée d'avoir échappé de justesse à quelque chose ; j'étais certaine que c'était la fin de mon existence humaine et j’avais la sensation d’avoir été attirée vers ce que je comprenais clairement était une autre dimension. J'ai vraiment eu l'impression de m’être trouvée sur la dernière descente vers l'au-delà, et je m'en étais sortie à la dernière seconde. Aucun message ou grande révélation n'a suivi cela ; cependant, j'ai l'impression de le comprendre pour ce que c’était.

Les années suivantes ont été difficiles, c'est le moins qu'on puisse dire. Mon corps a mis près d'un an pour revenir à un semblant de vie normale. Mes objectifs étaient simples, mais intimidants et douloureux, vu que j’avais passé la majeure partie de ma vie en tant qu'athlète au sommet de sa force physique. J’avais maintenant du mal à marcher pendant de longues périodes et j'avais tellement de problèmes de santé résiduels, dont la chute de mes cheveux, peut-être une séquelle de l'anesthésie.

J'ai finalement pu retourner au travail et reprendre certaines des activités que j'aimais, de même que la vie telle que je la connaissais ; c’était en fait devenu une existence tellement planifiée et enrégimentée que j'ai apprécié la pause que ma maladie m’avait offert, quel qu’en soit le coût. J'ai essayé de trouver de la passion dans les choses qu’autrefois je jugeais être les plus importantes, mais quelque chose avait changé en moi. D'une certaine manière, je n'étais plus la même, je ne pensais plus de la même façon, j'approchais la vie avec davantage d’empathie ; les amis et la famille étaient soudain les aspects les plus importants de ma vie. J'ai réussi à retourner au travail après avoir été absente pendant près d'un an pour ma convalescence, mais des problèmes de santé ont commencé à me tourmenter et j'étais plus susceptible d'attraper des rhumes, la grippe et j'ai même eu quelques épisodes graves de pneumonie après le début de la septicémie. Mon corps ne m'appartenait plus et je luttais contre la dépression, principalement parce que je me sentais comme une personne si différente que je ne savais pas trop comment continuer à vivre.

Je semblais maintenant capable de sentir quand quelqu'un n'était pas honnête avec moi, et au travail, j'ai adopté une approche plus décontractée envers les problèmes qui m’avaient stressée auparavant. Je ne pouvais pas ressentir le même sentiment d'urgence que j'avais autrefois au travail, voyant clair à travers le drame ridicule qui s'ensuit lorsque vous avez quelques centaines de personnes travaillant en étroite collaboration les unes avec les autres. Je pouvais voir à travers les conneries pour ainsi dire. Je ne pouvais pas supporter de voir les dessous sales découlant parfois de mon poste de direction. Je ressentais davantage un sentiment de protection envers mes employés, Non pas que je ne reste pas dévouée à mon employeur, mais je ne pouvais tout simplement plus accepter certaines des choses attendues de nous en tant que gestionnaires.

Ma vision du monde avait changé, mon corps avait changé, je me sentais malade et faible à chaque jour, semaine, mois qui passait. Soudain, ma santé et ma famille ont occupé le devant de la scène dans ma vie. J'avais travaillé si dur physiquement pour reprendre ma vie antérieure, mais ce n'était plus la même chose. J'ai finalement, après 25 ans avec mon employeur, décidé de prendre une retraite anticipée et de vivre mon plan. Ma santé s'était détériorée au point où je vivais dans une douleur et un épuisement constant et incessant. J'ai fait de mon mieux pour continuer à travailler à plein temps, mais mon corps ne m'appartenait plus, semblait-il. Je ne me sentais plus comme une personne à part entière, parce que je ne pouvais plus suivre la vie trépidante à laquelle j'étais habituée. Il m’est toujours difficile d'accepter la vie différente que je vis actuellement, mais je suis mariée à un Homme que j'aime profondément et je suis plus heureuse que dans n'importe quelle autre relation que j'ai eue dans le passé. C’est mon âme sœur ; nous partageons les mêmes idées et nous nous comprenons à un degré beaucoup plus élevé que je ne saurais dire. Nous nous sommes trouvés peu de temps après que j'aie changé de vie, et que je sois sortie d'une précédente relation que j'essayais depuis de nombreuses années de gérer, sans succès (tout comme lui).

Je dois me rappeler que tel est MON plan, mon parcours de vie, et que tout ce qui m'arrive a été soigneusement planifié. J'ai compris que tel est le chemin ou la route que j’ai choisi d’emprunter à certains carrefours qui définissent ma vie ici sur terre. J'ai eu et je conserve un sens aigu du spirituel, ayant eu tellement de contacts séparés avec le surnaturel que cela pourrait remplir un livre. Je me sens presque recluse parfois, là où j'aimais autrefois les foules, les concerts ou tout type de parc d'attractions ou de cadre en plein air, alors que je me suis retrouvée à éviter ces situations. Principalement parce que je me sentirais submergée d'émotions, ressentant souvent des émotions intenses et accablantes, aux deux extrêmes de la joie, de la tristesse, de la peur, de la dépression ... J'ai l'impression de ne pas pouvoir gérer la surcharge sensorielle. came from.

J'ai eu des moments de clarté, ou de déjà vu, que ce soit face à des situations ou des personnes, comment ils interagissaient avec moi à un niveau plus vibratoire. J'ai l'impression de devenir tellement submergée par les émotions que quelqu'un peut ressentir, si quelqu'un est bouleversé et me raconte une histoire, que je ne peux pas m'empêcher de devenir émotive au point de ressentir la même chose qu'eux, qu'ils soient heureux, tristes ou fous - je semble être là avec eux dans un sens émotionnel.

J'assistais une fois à l'un de nos festivals locaux d'une semaine, campant avec des amis, quand l'un d'eux a suggéré que nous allions dans l'une des tentes pour nous faire dire la bonne aventure par une Indienne Cherokee. J'ai été époustouflée par les faits et le récit qu'elle m'a offerts, elle était tellement précise concernant certaines des choses qu'elle m'a dites, que j'ai été submergée d’émotion et que j'ai pleuré pendant la majeure partie de son discours. Elle m'a parlé de mon propre héritage amérindien cherokee et m'a dit que j'étais empathique, et m'a expliquée que c'était à la fois une bénédiction et un peu une malédiction. Étant donné que la personne emphatique peut assumer trop de sentiments et d'émotions d'une autre personne, cela peut parfois être à la fois écrasant et bouleversant dans la vie. Cela a juste servi à piquer ma curiosité à propos de l'histoire de ma famille et de l'origine de mes ancêtres.

Je suis devenue essentiellement obsédée par la lecture et l'observation de choses liées aux expériences de mort imminente, à la réincarnation, même aux rencontres extraterrestres et à tout ce qui va avec ce sujet. J'ai l'impression que certaines parties de ce qui m'a été révélé lors de ma deuxième EMI se dévoilent encore et me sont révélées au fil du temps ; c'est juste un pressentiment que j'ai à ce sujet, même si j’aimerais savoir ce que l'hypnose pourrait révéler sur mes expériences. J'ai peur de dévoiler des choses que je n'ai peut-être pas encore apprises. J'ai l'impression que c'est censé se dérouler au fil du temps, mais je suis tellement curieuse de savoir quel était le contenu de mes nombreuses "visites" lorsque j'étais si gravement malade ; c'est presque une obsession parfois (quand je me concentre sur le fait de revivre ces événements).

Le message que je voulais vraiment transmettre est que l'amour et la paix que je ressentais étaient le résultat direct du Tout-Puissant, Dieu, Krishna, Bouddha ... quel que soit le nom que vous donnez au souverain suprême de l'univers ; l'amour que je ressentais venait de (mon) Dieu ! Peu importe le nom que vous lui donnez, il y a cet Être, cet Amour, cette Force éternelle qui accepte tout et qui est connectée à nous tous. Chaque être humain, créature vivante, plante, eau, arbre ... nous sommes tous aimés et connectés les uns aux autres par le Grand Tout-Puissant. Cela, je le sais et j'en suis certaine. Ce savoir EST tout simplement. Je suis en quelque sorte catégorique sur ce fait, je ne remets pas en question ce savoir, mais je l'accepte et je trouve la paix dans cette connaissance. Nous sommes tous aimés et pouvons puiser dans cet amour d'un autre monde à notre choix.

Nous n'avons pas besoin de mourir pour trouver cet amour et cette acceptation, nous avons juste besoin de les demander. Lorsque je médite et que je m'assieds tranquillement, que j'essaie de contrôler une grave crise de douleur due à l'arthrite ou au dos ou que j'aie simplement besoin de me vider la tête et de me débarrasser de pensées négatives, je peux demander à l'amour guérisseur de Dieu de m'entourer et de me couvrir de Son amour et de son énergie de guérison. Ça marche, et j'en suis la preuve vivante.

La méditation est notre façon de contrôler notre énergie, et lorsque nous sommes malades, déprimés, tristes ou en colère, c'est la SEULE façon d'arrêter ce qui se passe autour de nous et de reprendre le contrôle de nos émotions et de notre douleur. Je ne prétends pas avoir des pouvoirs mystiques ou une méthode secrète, nous avons tous cette capacité. Ces expériences ont renforcé ma conviction qu'il y a une vie après la mort, que nous sommes tous destinés à mourir un jour et à vivre ce que tous les autres êtres humains avant nous ont vécu. Notre véritable test sur la terre est de trouver le bonheur, la paix et la joie dans la vie et de répandre cet amour auprès des autres. Ma deuxième EMI m'a alerté à ce fait. JE SAIS que je suis aimée, et que nous sommes tous aimés également et complètement. Nous sommes tous surveillés par les esprits de notre famille et de nos amis décédés avant nous, ainsi que par des anges gardiens et un Dieu qui sait tout et qui aime tout (quel que soit le nom que vous choisissez de donner au Créateur Tout-Puissant).

Merci à tous d'avoir pris le temps de lire mon histoire. J'ai l'impression, depuis même la première EMI, que mon objectif principal est de partager, d'enseigner aux autres en leur parlant sur le ton personnel avec lequel ils interprètent mon message. J'ai toujours aimé enseigner, ça a toujours été ma vocation, à mon avis, je me suis entraînée pendant de nombreuses années au sein de la compagnie aérienne pour laquelle je travaillais, également de nombreuses années en tant qu'instructrice d'arts martiaux et de bonne forme ; j'ai formé mes chiens, chevaux, perroquets, chats – oh, j’en ris. Mon travail me manque terriblement et je n'avais jamais voulu prendre ma retraite si tôt, mais en raison d'une myriade de problèmes de santé, j'ai été forcée d'accepter le fait que je ne peux plus contrôler mon corps et que je ne peux pas le forcer à fonctionner comme je le faisais autrefois. Je prie pour trouver mon prochain but dans la vie. J'ai beaucoup de petits objectifs, mais j'ai toujours l'impression de passer à côté de mon plus grand objectif. J'essaie d'accepter et de trouver la paix en sachant que ma vie se déroulera en temps voulu et que je serai conduite là où je suis censée être, au moment exact où je suis censée y être conduite. Qu'il s'agisse de quelqu'un aux prises avec un problème de santé ou un problème spirituel, mon histoire peut toucher cette personne d'une manière ou d'une autre, telle est ma prière.

Si vous avez le temps d’écouter un autre récit, un puissant témoignage, veuillez lire la suite. J'ai tant d'autres histoires similaires de rencontres avec les autres, et de signes des autres dans une autre dimension que la nôtre.

Un an ou deux après ma deuxième EMI et mon combat contre la septicémie, je parlais avec une collègue. Nous étions en train d'avoir une conversation informelle quand j'ai dit : « Ça peut toujours être pire », (une phrase que j'utilise souvent, c'est vrai) ; ça l'a énervée, elle a grommelé en retour : « Je déteste quand quelqu'un me dit ça, les choses sont vraiment horribles en ce moment ».

Quand je l'ai pressée de m’en dire davantage, elle m'a parlé de sa récente opération et comment elle se sentait toujours horrible, encore pire avec chaque jour qui passait. Je lui ai parlé de ma chirurgie abdominale, décrivant en détail les douleurs et les symptômes que j'avais eu avant qu'on me diagnostique une septicémie et des intestins entaillés. Elle se sentait mal depuis son opération deux mois auparavant et elle s’était rendue chez le médecin à plusieurs reprises depuis, se plaignant de douleurs et de nausées, d'un sentiment général d'épuisement et de malaise. Le médecin l'avait congédiée après l'avoir examinée à chaque fois, lui disant qu'il ne trouvait rien d'anormal. Elle était en colère qu'il ne prenne pas ses préoccupations au sérieux.

Les chirurgiens sont des êtres humains et sujets à des erreurs comme n'importe qui ; je n'essaie pas de condamner les chirurgiens, j'ai eu beaucoup, beaucoup de médecins et de chirurgiens merveilleux et attentionnés qui ont pris grand soin de moi ! Elle a reconnu que ses symptômes correspondaient entièrement aux miens, et elle avait encore plus peur maintenant qu'elle réalisait la gravité de sa situation. Je l'ai exhortée à exiger que le médecin examine de plus près ses symptômes. Elle est retournée chez le médecin après notre conversation, ils ont découvert une entaille à ses intestins, et elle a dû subir une intervention chirurgicale pour réparer ses intestins. Elle a été gravement malade pendant longtemps après notre conversation ; cependant, elle m'a remerciée de l'avoir incitée à rechercher la cause de son mal. Je lui ai dit qu'elle avait été mise sur mon chemin pour une raison, et que je n'étais pas vraiment celle qu’il fallait remercier (Dieu nous mène dans la vie l’un jusqu’à l'autre dans un BUT, toujours) !

Les dommages étaient si graves à ce moment-là qu'ils ont dû lui faire utiliser un sac de colostomie pendant un certain temps (peu de temps après, ils lui ont découvert un cancer du sein - mes prières l'accompagnent toujours). Je ne compare pas les tragédies, mais je dois dire que son épreuve m'a semblé beaucoup plus ardue et mentalement difficile (compte-tenu de ses problèmes de santé supplémentaires dus au cancer du sein découvert après sa deuxième intervention chirurgicale).

Alors, merci encore à ceux d'entre vous qui nous fournissent ces groupes et organisations inestimables. Je suis tellement contente et reconnaissante d'avoir trouvé NDERF.org, et je viens de découvrir certaines des autres organisations et sites Web disponibles pour ceux d'entre nous qui partagent les mêmes idées.

Cela a été incroyablement thérapeutique pour moi d'écrire mon histoire et de recevoir autant de commentaires et de messages privés. Tous ceux d'entre vous qui m'ont dit que vous, ou un ami, avez vécus des EMIs, je vous exhorte à partager l'expérience avec nous ! Amour et paix mes amis ❤