EMI Heidi C
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Je dois commencer par dire que je suis née avec une double pneumonie et que je n'ai pu rentrer chez moi que 6 semaines après ma naissance. Il est possible que j'aie eu une expérience de mort imminente à ce moment-là, mais je ne m'en souviens pas.

Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de mon enfance, mais je me souviens avoir eu peur presque tout le temps. Mon père maltraitait ma mère physiquement, mentalement et verbalement. Je me souviens très bien d'un incident quand j'avais 5 ou 6 ans. Je me tenais dans l'embrasure de la porte qui reliait le salon à la cuisine. Quand vous entriez dans la cuisine, la table de la salle à manger se trouvait à droite ainsi qu’une porte donnant sur le garage où se tenait ma mère. À gauche se trouvait la cuisine qui avait un îlot avec une rangée de placards en dessous contenant les pots et les casseroles, et c’est là où se tenait mon père. Mes parents se disputaient et mon père devenait enragé. Il a commencé à ramasser les petits appareils électroménagers sur le comptoir de l'îlot et à les jeter sur ma mère. Il a jeté le grille-pain, l'ouvre-boîte, le mixeur et plusieurs casseroles et poêles. Ma mère esquivait les objets qu'il lançait contre elle, pleurant et le suppliant d'arrêter. Il les jetait avec une telle force que lorsqu'ils percutaient la porte, ils laissaient des bosselures. Je me souviens avoir pleuré et avoir eu l'impression que mon père allait tuer ma mère. De nombreuses années plus tard, je suis retournée dans cette maison et la porte était toujours là avec toutes les bosselures dedans.

1. J’avais 6 ans quand mes parents ont divorcé.

2. Ma mère s'est mariée et a divorcé six fois pendant que je grandissais et nous avons beaucoup déménagé. Nous avons vécu dans quatre états différents et dans de nombreuses villes, ce qui signifie que j'ai fréquenté beaucoup d’écoles différentes.

3. Parce que j'étais une enfant sensible et que je plaisais aux gens, j'étais une cible facile pour être victime d'intimidations depuis l'école primaire jusqu’au lycée.

4. Quand j'avais sept ans, la fille de 8 ans de la Femme avec laquelle mon père sortait est venue me voir ainsi que mon frère jumeau. Ils nous ont dit que mon père lui faisait du mal. Je me souviens avoir pleuré avec elle et lui avoir dit que tout irait bien. Nous étions tous troublés et avions peur de mon père. Nous ne savions pas quoi faire alors nous n'avons rien dit à personne.

5. Quand j'avais 13 ans, j'ai découvert pourquoi mes parents ont divorcé. Mon père avait agressé mes deux demi-sœurs aînées, ce qui confirmait ce que je savais déjà. Mon père était un pédophile.

6. Quand j'avais 14 ans, j'ai découvert que mon père s'était remarié et que j'avais deux demi-soeurs plus jeunes et une nouvelle demi-sœur, encore bébé. J'ai aussi découvert que j'avais deux autres demi-frères et sœurs dont je n'étais pas au courant. Karen qui avait 6 mois de plus que moi et Jerry Jr. qui avait 2 ans de plus que moi.

7. J'ai toujours eu le sentiment tenace au fond de mon esprit que mon père pouvait faire du mal à mes demi-sœurs. Alors, quand j'avais 19 ans, j'ai élaboré un plan. J'ai demandé si je pouvais rendre visite et j'ai emmené les filles au parc. Au parc, j'ai demandé séparément à mes deux demi-sœurs si papa leur avait jamais fait du mal. Elles m'ont toutes les deux dit non. Encore une fois, j'ai choisi d'ignorer les signaux et les signes et j'ai continué à vivre ma vie. C'est la dernière fois que je les ai vues.

8. Quand j'avais 26 ans, j'ai épousé un alcoolique de haut niveau, un narcissique et coureur de jupons. Au fond de moi-même, je savais ces choses sur lui mais j'ai choisi de ne pas voir. J'ai ignoré les signes parce que je voulais désespérément avoir ma propre famille et de la sécurité. J'ai été mariée avec lui pendant 11 ans et pendant ce temps, j'ai été victime d’abus émotionnels, mentaux et verbaux. Mais je ne le regrette pas car j'ai trois magnifiques garçons incroyables.

9. En 1999, j'étais enceinte de mon premier fils. J'ai découvert que mon père avait été reconnu coupable de pédophilie. Il a été condamné à 44 ans de réclusion en tant que pédophile reconnu coupable, la peine maximale pour ces crimes dans l'État dans lequel il a été condamné à l'époque. Il doit être libéré obligatoirement le 28/08/2036. Parce que je souffrais de travail prématuré et que j’étais alitée, ma famille ne m'a pas parlé du procès jusqu'à sa condamnation parce qu'elle avait peur que j'accouche plus tôt.

10. En 2002, j'ai eu mon deuxième magnifique fils. La grossesse et l'accouchement se sont déroulés normalement et se sont très bien passés.

11. J'ai été baptisée catholique et élevée luthérien. Cela aura plus de sens pour vous après que j'aie parlé de mon EMI.

C'était le 29 mai 2004, le week-end du Memorial Day. C'était une belle journée chaude et ensoleillée. Je me suis réveillée ce matin-là en travail. Ce travail était différent de mes deux grossesses précédentes en ce sens que chaque fois que je m'asseyais ou m'allongeais, je souffrais énormément. J'ai pris mon petit déjeuner debout. Pendant le trajet jusqu'à l'hôpital, je me suis soutenue avec mes bras afin de soulager une partie de la douleur. Lorsque nous sommes arrivés à l'hôpital, j'ai dû m'asseoir dans un fauteuil roulant pour être admise, même si j'ai dit au personnel que je ne pouvais pas m'asseoir à cause de la douleur. Nous sommes enfin parvenus à la salle d'accouchement. J'étais debout à côté du lit et je respirais à travers une contraction lorsque mon eau s'est rompue. À ce moment-là, l'infirmière m'a dit que les deux médecins de service faisaient des césariennes pour accoucher des jumeaux et qu'elle allait accoucher de mon bébé. J'ai su à ce moment-là que quelque chose n'allait pas. Je ne sais pas comment j'ai su, mais je le savais. Elle m'a dit que si je voulais avoir ce bébé, je devais m'allonger. Je lui ai dit que je voulais accoucher debout et elle m'a dit : "Absolument pas". Alors, je me suis allongée et la douleur était atroce. Je voulais juste que le bébé sorte parce que j'avais l'impression d'être en train de mourir. L'infirmière m'a dit que je pouvais pousser, et quelques poussées plus tard, mon fils magnifique est né. Ils l'ont placé sur ma poitrine. Je l’ai tenu, je lui ai donné un baiser et lui ai dit que je l'aimais avant qu'ils ne l'emmènent pour le nettoyer et vérifier ses signes vitaux.

L'infirmière m'a alors dit de pousser à nouveau pour éjecter le placenta. J'ai poussé et rien ne s'est passé. Elle m'a dit de pousser à nouveau et il ne s'est toujours rien passé. Elle m'a dit de pousser à nouveau et cette fois elle a tiré sur le cordon ombilical en même temps. La douleur a traversé mon corps. Elle a réessayé en tirant sur le cordon ombilical, et encore une fois, la douleur était horrible. À ce moment-là, l'énergie dans la pièce a changé. Tout le monde était sérieux et se déplaçait rapidement. J'ai entendu l'infirmière convoquer le docteur. Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé avant que le médecin entre dans la chambre mais dès qu'il est arrivé, il a parlé rapidement et très doucement à l'infirmière. Puis il est venu vers moi et a tiré sur le cordon ombilical. La deuxième fois qu'il a tiré sur le cordon ombilical, il s'est détaché. J'avais donc le placenta à l'intérieur de moi et aucun cordon n'y était attaché. À ce moment-là, il a tendu la main à l'intérieur de mon corps et a essayé de retirer le placenta. Il a essayé trois ou quatre fois. Je pleurais et le suppliais d'arrêter, alors il s'est arrêté. Il a appelé l'anesthésiste qui m'a donné un comprimé à dissoudre sous ma langue. Il a dit que cela aiderait à soulager la douleur, mais ce n'était pas le cas. Le médecin a pris la décision de m'emmener au bloc opératoire pour retirer le placenta car je saignais.

Quand ils m'ont emmenée de la salle d'accouchement à la salle d'opération, j'ai regardé mon mari et lui ai dit de ne pas quitter le bébé et de rester avec lui quoi qu'il arrive. Alors qu'ils m'entraînaient dans la salle d'opération, ma première pensée fut que cela ne ressemblait pas à ce que vous voyez à la télévision. C’était très petit, stérile et de couleur grise. La scène était surréelle. Alors que l'anesthésiste plaçait le masque à oxygène sur mon visage et me disait de compter à rebours à partir de 50, je me suis dit : « Ne t'endors pas, reste éveillée. »

La prochaine chose que j’ai su, c’est que je me suis réveillée au paradis ou dans ce que j'aime appeler « chez moi ». Je n'avais pas de corps mais j'étais moi. Des anges, des êtres chers, Jésus, Mère Marie et Dieu m'entouraient. Nous faisions tous partie de cette lumière radieuse, chaleureuse et belle. Nous étions tous connectés et nous ne faisions qu'un. L'unité était extrêmement profonde et époustouflante. Ils étaient là, m'aimaient et me soutenaient. La lumière était la plus belle lumière blanche et dorée. J'ai ressenti un immense bonheur, contentement, paix, chaleur et amour. La lumière était pétillante, chatoyante et effervescente, comme du champagne. Il n'y a pas de mots pour vraiment exprimer ou évoquer ce que je ressentais ou pour décrire la belle lumière et la chaleur dans laquelle je baignais. Les couleurs et les sentiments étaient amplifiés un million de fois. Le premier sentiment que j'ai eu était celui d'être aimée inconditionnellement. Je dis « sentiment » parce que c'était plus qu'une simple pensée. J'ai vraiment, viscéralement et profondément ressenti l'amour à travers tout mon être.

Aucun mot n'a été prononcé et tout a été communiqué par la pensée. Mes questions ont trouvé réponse avant que j'aie pu terminer ma réflexion. En fait, on y répondait alors que je commençais à réfléchir à la question. J'ai continué à ressentir et à recevoir trois messages encore et encore. J'ai reçu ces messages séparément mais en même temps. Le temps tel que nous le connaissons n'existe pas là-bas, comme il existe ici-bas. Les messages que j'ai reçus étaient que j'étais aimée inconditionnellement ; que tout est toujours comme c’est censé être ; et que tout irait toujours bien. Je savais que si je ne repartais pas, mes enfants, mon mari, ma famille et mes amis iraient bien. Je voulais rester mais on ne m'a pas donné cette option.

J’ai repris conscience alors que le médecin me criait de « me réveiller » et « d'ouvrir les yeux ». La chaleur et la lumière avaient disparu et j'avais froid. J'étais en colère d'être de retour dans mon corps et dans le monde physique. J'étais en colère contre le médecin pour avoir été si méchant quand il me réveillait, et le fait qu'il m'ait réveillée. Je voulais rentrer « chez moi ».

Le lendemain matin, dans la salle de convalescence, j'ai raconté à mon mari ce qui s'était passé. Je n'oublierai jamais la façon dont il m'a regardée. C'était un regard d'embarras et de honte. Il m'a dit que j'étais folle et que ça devait être un rêve. À ce moment-là, j'ai décidé de n’en parler à personne parce que si mon mari ne me croyait pas, alors qui le ferait ? Il a fallu 6 à 7 ans avant que je parle enfin de mon EMI à quelqu'un.

Plus tard dans la matinée, un fonctionnaire de l'hôpital, en costume-cravate et portant un bloc-notes rempli de papiers, est entré dans ma chambre et m'a demandé si je me souvenais de quelque chose. J’ai jeté un coup d'œil à mon mari, qui a secoué la tête. J'ai dit au fonctionnaire que je ne me souvenais de rien. Il m'a tendu le bloc-notes et m'a demandé de signer des papiers, que je n'ai même pas regardés, et il est parti. Je pensais que tout l'échange était étrange parce que cela ne s'est pas produit après mes deux premiers accouchements. Je savais que quelque chose s'était passé et j'ai découvert ce que c'était dix ans plus tard lorsque j'ai commandé mon dossier médical. Mon cœur s'est arrêté au bloc opératoire. Le rapport médical indiquait que j'avais eu des complications dues à une maladie cardiaque appelée prolapsus de la valve mitrale (PVM). Le PVM est un ballonnement ou protrusion, d'une des valves mitrales dans l'oreillette gauche du cœur pendant la systole. Je trouve intéressant que les médecins et l'hôpital ne m'aient pas dit que mon cœur s'était arrêté et cela explique que le responsable de l'hôpital m’ait demandé si je me souvenais de quoi que ce soit.

J'ai fait une dépression et pendant les deux premières semaines après mon EMI, j'ai voulu rentrer « chez moi ». Je me sentais coupable et honteuse parce que j'avais trois beaux bébés dont je devais m'occuper. Pour moi, ma « vraie » demeure est dans le monde de l'esprit/de l'âme où il n'y avait aucun jugement, aucune souffrance, aucune désapprobation ; juste de la joie pure, de la créativité, de la paix et de l'amour.

J'avais traversé tant de moments difficiles avant mon EMI et après des années passées à me sentir perdue, seule et sans espoir, je n'avais plus la foi. J'étais devenue désillusionnée, mais après mon EMI, je savais que même dans mes heures les plus sombres, quand je me sentais isolée et séparée, je n'étais jamais seule. Je savais que j'étais aimée au-delà de toute mesure. J'avais de nouveau de l'espoir.

Ma vie a radicalement changé après mon EMI. J'ai commencé à opérer des changements positifs dans ma vie. J'ai commencé à comprendre qui j'étais, en tant que personne, ce que j'aimais, ce que je voulais et, surtout, que j'avais besoin de m'aimer moi-même. Quand j'ai commencé à réaliser que j'étais digne et méritait d'être aimée, j'ai commencé à changer. Pour certains de mes amis et de ma famille, c'était trop de changement. J'ai perdu une partie de ma famille et des amis en cours de route.

Après avoir été pendant des années la principale source de revenus de notre famille, et l’avoir soutenue, j'ai finalement pris position avec mon mari. Je lui ai dit qu'il devait trouver un travail qui rapporte plus d'argent, soit dans le Colorado (d'où provenait ma famille, soit à Santa Barbara, d'où était sa famille). Nous avions besoin d'aide avec les enfants et nous avions le soutien de la famille. Deux ans après mon EMI, nous avons déménagé à Santa Barbara parce que mon mari s'est vu offrir un poste dans les relations avec les médias. Trois ans après mon EMI, j'ai demandé le divorce après que mon mari m'ait trompée avec ma meilleure amie de longue date. J'en avais enfin assez ! En 2007, après mon divorce, j'ai été licenciée de mon travail car ils avaient externalisé toute leur section chargée des hypothèques. En 2009, j'ai perdu mon emploi pour la deuxième fois.

Le 28 mars 2011, j'ai reçu un appel de longue distance m’informant que ma mère avait eu un accident vasculaire cérébral et qu'il lui restait entre 2 heures à 2 semaines à vivre. Elle est décédée 2 jours plus tard le 30/03/2011.

Le 24 mars 2013, ma chienne Lily, qui avait 7 ans, est décédée d'un accident vasculaire cérébral.

En décembre 2013, j'ai été licenciée pour la troisième fois alors qu'ils fermaient plusieurs divisions chargées d’hypothèques dans toute la Californie. En mars 2014, j'ai commencé en tant qu'analyste de crédit à titre temporaire sans aucuns bénéfices sociaux. J'ai absorbé une baisse de salaire de 11 dollars parce que j'entrais dans un poste de débutante en tant qu'analyste de crédit. En septembre 2014, j'ai reçu une lettre de mon propriétaire me disant que mon loyer augmentait de 200 dollars par mois. Je ne savais pas comment j'allais payer le loyer et encore moins les factures. J'avais utilisé toutes mes économies et j'avais encaissé mon compte-retraite pour aider à compléter mes revenus au fil des ans. Avec l'augmentation du loyer, j'étais en difficulté financière. Ce soir-là, je suis tombée à genoux, pleurant et priant Dieu. Dans ce moment de désespoir, j'ai clairement entendu les trois messages que j'avais reçus pendant mon EMI et je savais, je savais juste que tout irait bien. Le lendemain matin, je me suis réveillée et j'ai trouvé un appartement à un prix abordable. Je cherchais un nouveau logement depuis décembre et j'avais pensé que j'allais devoir vivre dans ma voiture. En mars 2015, on m’a offert un poste permanent, avec augmentation de salaire et des avantages sociaux.

Je sais que mon expérience a été un cadeau et les messages que j'ai reçus continuent de me guider et de m'aider à traverser cette vie. Je crois que nous sommes tous un et que nous sommes tous connectés. Oui, j'ai eu une vie pleine d'obstacles mais je n'ai jamais été aussi heureuse ou satisfaite de ma vie qu'en ce moment. Je n'ai peut-être pas tout, mais je suis très certainement entourée d'une famille et d'amis merveilleux, solidaires et aimants, et cela fait que ce que je n’ai pas est moins important.

J'ai maintenant de l'espoir face aux défis, aux épreuves et aux pertes et je ne perds jamais de vue la lumière. Je sais que je ne suis jamais seule parce que je suis aimée inconditionnellement. Je sais que tout est toujours comme c’est censé être et même dans mes moments les plus sombres, je sais que tout ira bien. Ce ne sera peut-être pas ce soir, demain ou le lendemain, mais tout ira bien.

Je sais que redonner est extrêmement important et je fais du bénévolat quand je le peux. En 2014, j'ai commencé à écrire un livre sur ma vie dans l'espoir qu'il aidera au moins une personne. J'ai appris qu'il faut faire confiance à son intuition quoi qu'il arrive, et écouter cette voix ; faire confiance à cette pensée et faire ce que vous avez à faire. J'ai appris que votre passé ne vous définit pas. Ce n'est pas une condamnation à perpétuité, mais c'était une leçon de vie.

J'ai appris que nous devons protéger les enfants. Si un enfant vous dit qu'on lui fait mal, ou si vous pensez qu'on fait mal à un enfant, ne lui tournez pas le dos et ne vous éloignez pas. Signalez ce que vous savez ou suspectez aux autorités locales ou aux services de protection de l'enfance. Faites savoir à cet enfant que vous le croyez, le soutenez et l'aimez. Donnez de l'espoir à cet enfant et faites-lui savoir qu'il peut faire confiance à un adulte. Soyez leur avocat, leur voix et leur héros ! J'ai appris qu'il faut s'aimer soi-même, et qu'il y a toujours quelque chose dont on peut être reconnaissant. Tout va bien en fin de compte. Si ça ne va pas, ce n'est pas la fin du monde. Plus important encore, j'ai appris que la joie est l'expérience de savoir que vous êtes aimée inconditionnellement et que rien, pas même la mort, ne peut vous enlever cet amour.

J'aimerais vous laisser avec l'une de mes citations préférées d'Helen Keller : « Gardez votre visage au soleil et vous ne pouvez pas voir l'ombre. C'est ce que font les tournesols ».

Renseignements généraux :

Genre: Femme

La date à laquelle l’EMI est survenue: 29/5/2004

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie? Non Accouchement Réaction allergique En cours d’anesthésie générale Voir le récit de l’expérience.

Éléments de l'EMI :

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience? Tout à fait agréable.

Vous êtes-vous sentie séparée de votre corps? Non. J'ai clairement quitté mon corps et j'existais en dehors

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal? Plus conscient(e) et lucide que d’habitude. Il n'y a pas de mots dans notre vocabulaire pour expliquer les sentiments, les pensées, les couleurs et le temps. Le temps là-bas n'existe pas comme il existe ici-bas.

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité? Quand je me suis réveillée dans la belle lumière chaude et dorée ; tout au long de l'expérience jusqu'à ce que je sois de retour dans mon corps physique.

Est-ce que vos pensées allaient rapidement? Incroyablement vite

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir? Tout semblait se passer à la fois ; ou le temps s'arrêtait ou perdait toute signification. Le temps a perdu tout son sens. Le temps n’existe pas là-bas comme il existe ici-bas.

Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude? Incroyablement plus vifs

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal ? J'ai vu des couleurs qui n'existent pas ici-bas et il n'y a pas de mots pour les décrire.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Je n’ai pas utilisé mon ouïe. Tout a été communiqué par la pensée en une fraction de seconde.

Avez-vous eu l'impression d'être consciente de choses se déroulant ailleurs? Non

Êtes-vous passée à travers un tunnel? Non

Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres décédés ou encore vivants? Oui. Des êtres chers qui étaient décédés m'entouraient. Les anges m'entouraient aussi. J'étais consciente que mes enfants, ma famille et mes amis iraient toujours bien. Quoi qu'il en soit, ils iraient bien. Que je reste ou que je revienne, mes proches iraient toujours bien.

Avez-vous vu ou vous êtes-vous sentie entourée par une lumière brillante? Non

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre? Oui. La couleur et la sensation de la lumière sont indescriptibles. Nous ne disposons pas de mots dans notre vocabulaire pour décrire cela avec précision et lui rendre justice. C'était une belle lumière chaude, d'un blanc doré. C'était englobant et nous en faisions tous partie. Nous étions tous connectés dans la lumière. La lumière est énergie. La lumière est l'Amour.

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde non terrestre? Un endroit clairement mystique ou un domaine surnaturel

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience? Je n'ai vu aucuns événements terrestres mais j'avais la connaissance et la compréhension de tout.

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort? Paix ou bien-être incroyable

Avez-vous eu un sentiment de joie? Une joie incroyable

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être unie avec l'Univers? Je me sentais uni(e) au monde ou (je) ne faisais qu'un avec le monde

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre? Tout sur l'univers. J’avais une compréhension totale de tout.

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues? Non. Actuellement, non, mais j'avais la compréhension de toutes choses.

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues? Des scènes de mon propre avenir personnel. J'avais une conscience complète et totale que mes enfants, ma famille et mes amis iraient toujours bien. Je ne sais pas comment vous expliquer ou exprimer cela.

Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite? Non

Dieu, Spiritualité et Religion :

Quelle était votre religion avant cette expérience? Indécis(e) J’ai été baptisée catholique, mais j’ai été élevée dans l’église luthérienne. Au moment de mon expérience, je ne pratiquais aucune religion.

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience? Oui. Je ne crois plus à la religion organisée.

Quelle est votre religion maintenant ? Autres confessions – Nouvel Age. Je ne crois plus à la religion organisée.

Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres? Un contenu qui était partiellement en accord, et partiellement pas en accord avec les croyances, que vous aviez à l'époque de votre expérience. Avant mon expérience, je n'étais pas sûre de ce que je ressentais vraiment à propos de la religion organisée. Après mon expérience, je ne crois plus à la religion organisée. Avant mon expérience, j'étais qualifiée d’hypersensible mais après mon expérience, je savais que c'était un cadeau et qu'il n'y avait rien de mal avec moi.

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience? Oui. Avant mon expérience, je me sentais indigne et peu digne d’être aimée. Après mon expérience, je sais que je suis aimée inconditionnellement et que je ne suis jamais seule.

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience? J'ai senti leur présence

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (par exemple: Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Oui. Dieu m’a entourée.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure? Oui. Je ne me souviens pas d'informations spécifiques mais j'avais une compréhension complète. Et je savais que nous avions vécu plusieurs vies. Encore une fois, c'est difficile pour moi d’expliquer cela.

Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle? Oui. Nous faisons tous partie de la Lumière. La Lumière est l’énergie. Nous sommes tous de l’énergie. Nous sommes tous connectés ; nous ne faisons tous qu’un. La Lumière est l’amour et Dieu.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu? Oui. J’étais enveloppée par Dieu. La Lumière est l’Amour. La Lumière est Dieu. Nous sommes tous connectés. Nous ne faisons tous qu’un.

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie? Oui. Je ressens les émotions des autres et je peux ressentir leur douleur. J'ai étudié la guérison énergétique et j'ai la capacité d'aider les gens.

Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie? Oui. Nous sommes ici pour apprendre les leçons afin que nos âmes puissent grandir.

Croyez-vous à une vie après la vie à la suite de cette expérience? Indécis(e) Oui. Nos âmes continuent. Nous abandonnons nos corps physiques mais nos âmes sont toujours très vivantes. Nous continuons.

Avez-vous appris comment vivre nos vies? Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie? Oui Nous sommes ici pour apprendre des leçons afin que nos âmes puissent grandir.

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l'amour? Oui Nous sommes ici pour apprendre des leçons afin que nos âmes puissent grandir.

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience? Indécis(e) La spiritualité est importante pour moi mais pas la religion.

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience? Oui. J'ai exclu de ma vie de nombreuses personnes qui étaient toxiques pour moi. Aussi, j'ai perdu des gens parce que j'avais changé.

Après l'EMI :

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots? Oui. Encore une fois, il n'y a pas de mots dans notre vocabulaire pour expliquer les sentiments, les pensées, les couleurs et le temps là-bas. Le temps là-bas n'existe pas comme c’est le cas ici-bas.

Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience comparativement à d'autres événements au moment de l'expérience? Je ne sais pas si mon souvenir de l’expérience est plus ou moins précis que celui d’autres évènements de ma vie à l’époque

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant? Oui. Je suis empathique et je peux sentir ce que les gens ressentent et s'ils me mentent. Je peux sentir la douleur des autres. Je peux recevoir des messages à travers des cartes de tarot en passant ma main sur les cartes et en ressentant l'énergie de la carte que je suis censée tirer pour le message. Je suis aussi très précise lorsque j’utilise un pendule.

Est-ce qu'il y a une ou plusieurs parties de l'expérience qui sont particulièrement significatives pour vous? Le sentiment d'amour inconditionnel, de joie et de bonheur ; les trois messages que j'ai reçus.

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Oui. Il m’a fallu 6 ou 7 ans après mon EMI pour la partager. Je ne l’ai partagée qu’avec des amis chers et je ne pense pas qu’ils m’aient crue.

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience? Non

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue? L'expérience était définitivement réelle

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant? L'expérience était définitivement réelle

Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie? Oui Méditation

Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience? Merci de m’avoir laissé partager mon expérience.

Y a-t-il d'autres questions que nous pourrions poser pour vous aider à communiquer votre expérience? Merci !