« L'expérience de mort imminente »
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Expérience de Mort Imminente Information Générale par Daniel Neiman de Corée du Sud.

Dans cet article, je souhaite explorer la profondeur et la beauté de l'expérience de mort imminente. Ce que je veux dire par là, c'est brosser un portrait de "ce que c'est que" d'avoir une EMI. De toute évidence, les limites du langage et de l'esprit humain rendent un tel effort difficile, mais nous pouvons au moins expliquer l'expérience de manière conceptuelle, que nous puissions ou non la comprendre pleinement. Ce que je veux dire, c'est que je sais qu'expliquer l'expérience ne rendra jamais pleinement justice au fait d'en avoir réellement vécu. En tout cas, c'est ma tentative de faire exactement cela. J'espère que vous apprécierez sa beauté et sa richesse autant que moi.

Juste avant la mort.

Souvent, au moment de la mort imminente, on nous donne des instructions sur ce que nous devons faire. Prenons par exemple le cas suivant :

« Je me suis assis droit contre le mur près de la vitre que je venais de casser ; j'ai posé mon bras droit sur mes genoux et chaque fois que je prenais une inspiration, mon bras gargouillait. Je me suis dit que si l'ambulance avait été appelée au moment où j’avais cassé le verre, elle se trouvait à plus de 15 minutes de distance, alors que je savais qu'il me restait environ 8 minutes. J'ai songé à panser la plaie, mais une voix dans ma tête m'a dit : "Tiens-toi tranquille, tu vas bien !" (Récit de Padraic R)

Voici un autre cas d'une femme qui a tenté de se suicider en buvant de l'alcool mélangé à des somnifères. Cependant, elle a regretté ensuite sa décision, et tenté de se battre pour rester en vie. Mais encore une fois, une voix lui dit quoi faire :

« Je n'arrêtais pas de dire : Non, ça n'arrive pas. Je ne mourrais pas, [je] ne peux pas être en train de mourir si je parle, si mes yeux sont ouverts, si je suis là. Les gens comme moi ne meurent pas. Je ne peux pas la laisser [ma grand-mère] me voir allongée dans mon lit, froide et malade. Avec les yeux ouverts, s'il te plaît, ne me laisse pas mourir, pas comme ça. Alors, j'ai littéralement entendu une voix qui me disait : "Allonge-toi ", alors que je commençais à marcher jusqu'au lit. Je me souviens avoir regardé profondément dans l'espace. Littéralement, vous savez comment les gens offrent des regards vides, quand ils pensent vraiment, vraiment fort à quelque chose ? La différence avec moi, c'était que mon esprit était vide, et chaque partie de moi se fermait physiquement et je le sentais. Je ne pouvais tout simplement pas mourir de cette façon. Mais la voix m'a dit de m'allonger. "Allonge-toi, et attends". (Récit de Nicole)

Parfois, lutter la mort est contre-productif, s'il est trop tard pour vous sauver vous-même, ou si votre heure est venue. Ainsi, dans ces deux cas, la voix ordonne à la personne de se coucher, d'arrêter de se débattre contre la mort, parce que c'est inévitable. Dans ces deux cas bien sûr, la mort n'était pas définitive et on leur a donné la chance de revenir. Cela peut - ou non - être le cas selon la situation, et si votre heure est venue – ou non - de partir. Il est au moins réconfortant de savoir que nous ne sommes pas seuls à l'article de la mort. Nous avons toujours quelqu'un de l'autre côté qui veille sur nous.

Expérience hors du corps.

L'EMI elle-même varie dans sa composition. Cependant, un premier élément commun est l'expérience hors du corps :

« Soudain, mon esprit s'est retrouvé en train de flotter hors de mon corps. Il s'est arrêté juste au-dessus et derrière l'infirmière à ma droite. Je pouvais voir le dos de l'infirmière et au-delà d'elle, la table d'accouchement et d'autres membres du personnel hospitalier rassemblés autour de la table. Je me souviens avoir vu l'arrière de la casquette que portait l'infirmière, et qui couvrait ses cheveux - comme un bonnet de douche - et les attaches à l'arrière de sa blouse. Il était intéressant que l'infirmière ait bloqué ma vue du visage du corps sur la table d'accouchement. Je n'avais pas le moins du monde peur ; en fait, j'étais totalement intriguée par l'expérience telle qu'elle se déroulait ». (Récit de Clio P)

Dans cet exemple, nous voyons que la période de transition de la conscience de l'intérieur du corps vers l'extérieur du corps peut ne pas être perçue, car cette dame rapporte se retrouver soudain hors de son corps. Une fois à l'extérieur du corps cependant, nous voyons que l'esprit, ou la conscience, est toujours capable de percevoir le monde physique. De surcroit, on n'a normalement pas peur pendant l'expérience. On pourrait penser que le fait de se retrouver soudainement hors de son corps serait une expérience choquante et effrayante. Mais, dans la plupart des expériences de mort imminente, cela semble tout simplement naturel. En fait, cette dame rapporte que l'expérience est assez intéressante. Le prochain exemple nous donnera une idée de ce que nous sommes.

Quelle est notre essence qui quitte le corps ?

« Après ce souffle, tout est devenu noir, tout était noir. J'ignore combien de temps s'était écoulé quand j'étais hors de mon corps. Je n'ai pas senti, ou je ne me souviens pas, avoir quitté mon corps, mais c'était comme si j'étais juste là. J’étais debout, dans ma tête – c’est-à-dire que mes pieds et mes chevilles se trouvaient dans la tête de mon cadavre ; et j’étais debout, m’observant du haut. J’avais la même forme, mais j’étais comme une ombre noire ou une silhouette. Je ne savais pas que j’avais été blessé. Je ne ressentais aucune douleur ni n’avait de pensées. J’étais juste là, regardant mon corps, mais j’étais une ombre. J’ai regardé mon bras droit et j’ai formé un poing et senti une grande puissance. J’ai regardé mon bras gauche et j’ai fait un poing et j’ai senti une grande puissance. J’étais si fort et puissant. J'étais de l'énergie ». (Récit de Paul G)

Ici, nous avons une idée de ce qu'est notre essence qui quitte le corps. Nous pouvons voir à partir de ce récit que nous avons toujours un corps, mais ce n'est plus un corps physique. Au lieu de cela, nous avons un corps de lumière/énergie. Nous existons en tant qu'énergie spirituelle, ou énergie consciente si vous préférez. Nous pouvons toujours prendre une forme humaine avec des bras, une tête et des jambes. Cependant, notre énergie n'est plus intégrée au corps physique. Parfois, notre corps spirituel ne prend pas exactement une forme humaine, mais seulement un aperçu général de celle-ci, et parfois pas du tout. Par exemple, une autre personne ayant eu une EMI, William R, a déclaré : « J'avais un corps, mais il n’était pas défini : une main, mais pas de doigts, des jambes et des pieds, mais pas d'orteils ». (Récit de William R)

Cela n'a pas vraiment d'importance, parce que tout est énergie. Prenez la forme que vous voulez ! Lorsque votre conscience est à l'extérieur du corps, vous pouvez toujours entendre, voir, ressentir et expérimenter des choses. La différence est qu'en dehors du corps, vous ne pouvez plus interagir avec le monde physique. Par exemple, si vous essayez de tourner une poignée de porte, votre main passera simplement à travers la porte. Si vous criiez sur quelqu'un, il ne pourra pas vous entendre. C'est pourquoi nous avons un corps physique durant la vie, afin d'interagir avec la réalité physique. Voici l’exemple d'un soldat qui conduisait au Vietnam lorsque son véhicule a été touché par un obus de mortier :

« Je flottais au-dessus de mon corps et je ne ressentais aucune douleur. Je ne pouvais pas croire que je pouvais encore penser, voir, entendre et même sentir. J'ai essayé de sentir le pouls de mon propre corps sous moi, mais à mon grand choc, mes doigts ont traversé mon propre cou. Je savais que j'étais gravement blessé. Un officier, que je ne connaissais que sous le nom de "Skip", s'est présenté et j'ai éprouvé un sentiment de soulagement. Il a commencé à appeler mon nom et à me demander si je pouvais l'entendre. Brusquement, je le regardais dans les yeux et répondais à ses questions, bien qu'il ne puisse pas m'entendre. J'ai remarqué qu'il se penchait très bas contre mon corps, et pourtant nous nous regardions dans les yeux. C'est alors que j'ai remarqué, à mon grand étonnement, que la plupart du corps dans lequel je me trouvais maintenant, était couvert de terre. Seuls ma poitrine, mes épaules, mon cou et ma tête étaient au-dessus du sol. (Récit d’un soldat)

Ce soldat, pendant qu’il se trouvait hors de son corps, était alors capable de traverser librement les structures physiques, y compris la terre et son propre corps physique, et il n'était plus capable de communiquer avec ceux qui étaient encore en vie parce qu'ils n’étaient pas à l'écoute de ce niveau de vibration ou d'énergie. Bien que vous ne puissiez plus interagir avec la réalité physique, une fois en dehors de votre corps, vos perceptions sont considérablement accrues. Vous pouvez entendre, voir et ressentir à un niveau beaucoup plus vaste qu'auparavant, et la clarté et la vitesse de perception sont grandement améliorées, car vous n'avez plus besoin d’œuvrer à travers le milieu physique dense du corps humain pour en faire l'expérience.

En outre, la conscience et les capacités mentales sont élargies. La vue n'est plus limitée à ce qui est devant vous. Lorsque vous êtes hors du corps, vous pouvez voir les choses tout autour de vous en même temps, comme si vous aviez des yeux partout sur votre corps. De même, vous pouvez entendre des choses qui seraient normalement trop éloignées pour être perçues. La capacité de penser et de vivre plusieurs choses à la fois est également courante. De surcroît, la perception ne se limite pas à l'environnement immédiat. En fait, il semble que tout ce sur quoi vous concentrez votre pensée, peu importe où cela se trouve, sera porté à votre conscience. Ainsi, bien que vous ne puissiez pas interagir avec le monde physique, vous pouvez toujours en faire l'expérience à un niveau beaucoup plus profond, et les obstacles du corps auront disparu. Pour illustrer la nature de cette perception, nous examinerons à nouveau l'EMI de Padraic R, reprise juste après qu'il ait quitté son corps :

« J'ai dit plus tôt que je savais que j'existais, mais je ne savais pas exactement ce que j'étais ; je pouvais voir et entendre, sentir et expérimenter. Les expériences sont survenues avec une rapidité et une clarté fulgurantes. Au fur et à mesure que ma conscience s'est développée, j'ai bougé physiquement ; à un moment donné, j'étais au-dessus de la terre et j'ai commencé à oublier ma famille, mon propre nom, et même que ma main avait des doigts. J'ai traversé 4 dimensions à peu près aussi épaisses qu'un morceau de papier. En m'éloignant de la terre, je pouvais sentir les "tonalités de vie" de l'espace et des autres planètes. Je suis alors entré en contact avec une "force vitale" moins avancée que la nôtre ; ils m'ont exprimé l'émotion "amour" à la fois individuellement et collectivement ». (Récit de Padraic R)

Padraic R décrit être capable de voir, d'entendre et de ressentir avec une grande clarté et une grande rapidité de perception. De surcroit, il est capable de vivre des choses à un tout autre niveau. Comme il le dit, il pouvait sentir les "tonalités de vie" des planètes et des autres êtres. Essentiellement, nous pouvons expérimenter les choses à un niveau beaucoup plus profond et plus énergétique, une fois hors du corps. Les énergies subtiles de la vie, telles que l'énergie des plantes, des planètes et des animaux, sont beaucoup plus saillantes dans l'état hors du corps.

Non seulement la vitesse et la clarté de la perception sont exacerbées, mais la pensée et la conscience sont également accrues. Voici quelques citations à ce sujet :

« Je me sentais super consciente et je pouvais voir plus loin et penser plus vite ». (Récit de Jewel H)

« J'étais soudain capable de "penser" des centaines ou des milliers de fois plus vite - et avec une plus grande clarté - que ce qui est humainement normal ou possible ». (Daniel A)

« Je pouvais penser dans 5 directions différentes à la fois ; l'expansion de mon expérience était plus grande que ce que j'ai jamais vécu dans la vie ». (Padraic R)

Nous voyons à partir de ces brèves citations que l'on peut maintenant penser à une vitesse fulgurante, et aussi suivre plusieurs courants de pensée à la fois. Vous pourriez penser à votre situation, à ce que vous allez faire demain, à ce que votre mère ressentira si vous mourez, aux parties amusantes d'un film que vous aimez et à un problème avec un collègue tout à la fois, avec une grande rapidité et clarté. Cela montre que les limitations normales de la perception, de la pensée et de l'expérience posées par le corps humain disparaissent une fois hors du corps. Pour en savoir plus sur l'expérience hors du corps, voici une autre expérience hors du corps plus détaillée de Duane, décédé lors d'un voyage en rafting avec ses filles :

« Alors, comme si j'étais un tout-petit et que mon père m'avait attrapé par ma salopette Osh-Kosh et m'avait soulevé au-dessus de sa tête, je me tenais à plusieurs pieds au-dessus de l'eau. Je pouvais sentir le soleil brillant, réchauffant mon visage, mais il n’était plus si lumineux qu'il était impossible à regarder. La douce brise était réconfortante. Mes pensées se sont tournées vers le son qu'elle faisait en bruissant à travers les feuilles vertes vibrantes d'un grand arbre à ma gauche. En me concentrant sur l'arbre, j'ai pu en fait sentir la brise qui soufflait à travers les feuilles, comme si les feuilles étaient mes doigts et que l'arbre faisait partie de moi.

« Tous mes sens étaient exacerbés, les couleurs plus vives, la vue plus nette et mieux définie ; les odeurs et la légère brume d'eau sur ma peau étaient merveilleuses. Un oiseau a commencé à chanter derrière moi et lorsque sa mélodie a attiré mon attention, c'était comme si les arbres et les broussailles qui le cachaient s'étaient séparés et que j'avais une vue complète de cette minuscule créature. Non seulement on pouvait le voir et l'entendre, mais je pouvais sentir que l'oiseau était heureux, voire joyeux, rien que d'exister et ce sentiment s’est intégré en moi. Même si une grande partie de ce qui se passait autour de moi se déroulait à ma gauche, à droite ou derrière moi, je n'avais pas à me tourner pour en être témoin, car je pouvais voir à trois cent soixante degrés autour de moi, comprenant beaucoup de choses qui se passaient dans le voisinage immédiat à la fois ». (Récit de Duane)

C'est une expérience vraiment incroyable. Duane remarque même que « la légère brume d'eau sur ma peau était merveilleuse ». Il parle comme s'il avait encore un corps physique. Bien sûr, comme nous l'avons vu plus tôt, il a maintenant un corps de lumière/énergie. Cependant, ce corps de lumière peut toujours projeter une forme et une expérience humaines. Remarquez que son expérience est dirigée par la pensée.

Il suffit à Duane de se concentrer sur le vent soufflant à travers les feuilles, et il est alors capable de se connecter consciemment à cette énergie et de ressentir le vent du point de vue des feuilles. De même, lorsqu'il concentre son attention sur l'oiseau chanteur, il est capable de capter l'énergie de l'oiseau et de se connecter à lui afin de ressentir réellement en lui-même le bonheur de l'oiseau. Ce récit nous offre notre premier exemple de communication télépathique. La communication télépathique se fait à travers ce que j'aime appeler le « transfert d'énergie direct ». C'est la façon naturelle dont nous communiquons lorsque nous sommes sous notre forme spirituelle. L'énergie du bonheur de l'oiseau est directement transférée ou captée par Duane alors qu'il concentre son attention dessus. Dans le même ordre d'idées, l'énergie du vent soufflant à travers les feuilles lui est directement transférée, ou est captée par lui, afin qu'il ressente ce que c'est que d'être les feuilles. Dans l'état hors du corps, nous pouvons nous connecter consciemment avec n'importe quoi ou n'importe qui et faire l'expérience du point de vue des autres. Cependant, l'expérience dirigée par la pensée n'est qu'un aspect de l’expérience de Duane. Il dit que tous ses sens, y compris la vue, le toucher, l'ouïe et l'odorat, étaient exacerbés et parfaitement clairs. De surcroit, il pouvait voir à 360 degrés à la fois et comprendre beaucoup de choses qui se passaient en même temps. Encore une fois, ce récit montre que la conscience et la perception sont considérablement accrues.

Voici un autre récit qui nous donne une idée de la perception et de l'expérience une fois hors du corps :

« ... Je me cogne le côté de la tête contre le bord métallique d'un bureau dans la rangée à côté de moi alors que je tombe de mon siège. La prochaine chose que je sais, c'est que je suis tirée hors de mon corps par l'arrière, comme si quelqu'un avait arraché mon âme - ou ma conscience – à travers la nuque, sans douleur, mais très brusquement ; qui je suis, en d'autres termes. Sans voir où je vais, ou quelle direction je prends, je me retrouve à regarder l'extérieur du bâtiment de l'école, de l'autre côté de la rue, depuis ce qui semble être une position à environ 4 mètres en l'air, et un peu à gauche du devant de l’école. Je peux voir la fenêtre de la salle de classe où j'étais, au deuxième étage.

« Mais je ne me demande pas ce qui s'est passé, ni pourquoi je suis tout à coup là où je me trouve. Je suis passive, mais à l'aise et très consciente des couleurs et des détails de ce paysage ordinaire devant moi - contrairement à un rêve, ce paysage reflète le type de journée qu'il faisait avant que je ne m'évanouisse : ensoleillé, ciel bleu, après-midi, lieu - (L'une des raisons pour lesquelles je ne serai jamais convaincue que ce fût un rêve.) Les couleurs sont très vives, et j’ai la sensation d'être pleinement consciente de cette journée et du paysage englobant tout. J'observe l'ensemble de la scène d'un coup, pas seulement ce qui est devant moi, mais autour de moi et derrière moi ». (Récit de PJ)

Après avoir quitté ce petit corps agaçant, PJ est maintenant dans l'air à l'extérieur de son école. Les couleurs sont maintenant plus vives et la perception est tout à fait différente. Au lieu de simplement voir ce qui se trouve devant elle, comme Duane, elle a maintenant une vision sphérique à 360 degrés et elle peut voir tout à la fois. C'est comme être capable de voir avec chaque partie de votre corps et de le faire en même temps. Plus qu'une simple vue, cette expérience englobe tous les sens. C'est comme si l'environnement qui l'entourait était un paquet d'énergie et d'informations qu'elle pouvait absorber en une seule fois, comme une éponge. Chaque aspect de son environnement peut être vécu de manière claire et vivante, simultanément.

Par exemple, imaginez-vous que vous vous teniez dans un champ et que vous ressentiez tout ce qu'il y a à vivre, y compris la sensation du vent soufflant contre votre peau, la chaleur du soleil, le bruissement des arbres dans le vent, le chant des oiseaux, le parfum des fleurs, la vue de tout, etc.…, mais en pouvant vous concentrer sur tous ces aspects en même temps et avec une grande clarté. Ainsi, tout comme vous êtes capable de penser à plusieurs courants de pensée différents à la fois, vous pouvez également vous concentrer et être conscient de plusieurs sensations/scènes à la fois.

Poursuite du témoignage de PJ :

« Ensuite, je suis consciente de la sonnerie du changement de classe et j'observe des élèves qui marchent de l'une des sorties des bâtiments de l'école vers le bâtiment principal. Ce que je trouverai curieux à ce sujet par la suite, c'est que lorsque je me concentrais sur ces élèves, je ne les voyais pas avec le même sentiment d'identification dont ma conscience disposait habituellement. Au lieu de cela, une partie de moi - ma vision, je pense - se télescopait jusqu'à eux, tandis que le reste de moi demeurait au même point d'observation, en l'air. J'étais consciente de ce que chaque étudiant particulier sur lequel je me concentrais pensait et ressentait - en fait, je sentais ce que c'était que d'être cette personne - mais je ne considérais pas cette information comme je l'aurais fait avec ma conscience normale. Je veux dire, à cet âge, si quelqu'un était venu me voir et m'avait dit que j'aurais ce don de savoir ce que quelqu'un d'autre pensait ou ressentait, j'aurais été franchement joyeuse, voire espiègle à ce sujet. Mais à ce stade, pour une raison quelconque, j'étais passive et paisible face à ce qui se passait, et il n'y avait certainement aucun désir de profiter de la situation, ou de la manipuler ». (Récit de PJ)

Nous avons ici un autre exemple de la façon dont l'expérience hors du corps est dirigée par la pensée. Tout ce sur quoi nous concentrons notre pensée semble venir à nous, ou nous y parvenons - quel que soit le cas. Dans notre exemple précédent, lorsque Duane avait concentré son attention sur l'oiseau chanteur joyeux, l'oiseau était apparu devant lui, même s'il y avait des arbres qui auraient normalement bloqué sa vue. C'était comme si lui, ou une partie de lui, était soudain là, avec l'oiseau. Lorsque PJ se concentrait sur les élèves, sa conscience était à la fois en train de flotter, à l'extérieur de l'école, et avec les élèves au sol. Ceci est un exemple de bilocation, ou d'être à plusieurs endroits à la fois, que l'on retrouve également dans d’autres récits d'EMIs.

De surcroit, en se concentrant sur les étudiants, PJ est capable de se connecter consciemment à leur énergie dans la mesure où elle déclare : « Je sentais ce que c'était que d'être cette personne ». De même, Duane pouvait éprouver la joie de l'oiseau pendant qu'il chantait, et il sentait ce que c'était que d'être l'oiseau. Donc, juste en pensant à quelque chose, cela peut être amené à votre conscience et en vous concentrant sur quelque chose, vous pouvez vous connecter avec son énergie et littéralement expérimenter ce que c'est que d'être cette personne/chose. Rappelez-vous que toute pensée et émotion est une forme d'énergie. Toute conscience psychique, telle que la télépathie et la clairvoyance, est une capacité à se connecter à l'énergie. La conscience dans son état naturel, libre d'un corps physique, est capable de faire cela naturellement. Ceci est encore un autre exemple de transfert d'énergie direct, où l'énergie de votre concentration vous est directement transmise sous sa forme pure, non filtrée par les organes sensoriels du corps humain.

Dans le dernier exemple, nous avons cité notre première instance de bilocation, ou la possibilité d'être à plusieurs endroits à la fois. Comme PJ l'a dit : « Je ne les voyais pas avec le même sentiment d'identification dont ma conscience disposait habituellement. Au lieu de cela, une partie de moi - ma vision, je pense - se télescopait jusqu'à eux tandis que le reste de moi demeurait au même point d'observation, en l'air ». (Récit de PJ). Elle était à la fois avec les élèves au sol et dans l'air au-dessus de l'école.

Voici un autre exemple de bilocation poussé encore plus loin :

« La mort a été si rapide. Un instant, j'étais lourde et douloureuse, froide et effrayée. Et l'instant d'après, j'ai eu l'impression que quelqu'un avait pris une clé et déverrouillé une armure lourde pour me l'enlever. J'étais libre, vivante, chaleureuse et pleine d'amour. Je me suis retrouvée à plusieurs endroits à la fois. J'étais avec mon mari, avec ma mère qui conduisait pour aller chercher Larry, avec Larry, avec mon père à la chaine de télévision NBC-TV où il travaillait, avec chacune de mes deux sœurs au travail ainsi qu'à l'école, et avec mon frère à l'école. J'étais aussi avec mon médecin alors qu'il conduisait vers l'hôpital et j'ai pu lui dire par la suite l'entrée qu'il avait empruntée.

J'ai pu raconter à chacun leurs pensées, ce que chacun faisait exactement pendant la période où j'étais morte. J'étais avec chacun et toute autre personne, interagissant avec eux, également avec ces personnes alors qu'elles se déplaçaient pour faire ce qui devait être fait. Je suis même allée avec une infirmière en pédiatrie au sous-sol de l'hôpital pour chercher du plasma entier. C'est dire à quel point j'ai pu me trouver dans plusieurs endroits à la fois. MAIS, je regardais aussi la vallée de San Fernando comme si j'étais dans un avion, profitant du paysage. Et en même temps, je regardais la terre, alors que nous n'étions PAS encore allés dans l'espace ». (Récit de Diane)

Donc, Diane peut ne pas être réellement dans tous ces endroits à la fois ; elle était juste consciente de chaque endroit à la fois. Par ailleurs, lorsque vous concentrez votre attention sur quelque chose, une partie de vous peut en fait apparaître à cet endroit. Quoi qu'il en soit, elle était capable d'expérimenter tous les aspects de ces lieux, y compris ce que les gens qui s'y trouvaient pensaient. Donc, à toutes fins pratiques, c'était comme si elle était réellement là. Je laisserai les physiciens quantiques expliquer la façon dont cela serait mécaniquement possible. Ce cas montre à nouveau l'expansion de la conscience pour inclure non seulement l'environnement immédiat, mais littéralement tout ce à quoi l'on pense ! Enfin, voici un autre récit d'une EMI qui peut nous donner une idée de la façon dont les choses sont vécues dans cet état, pas sur terre cette fois-ci, mais dans une dimension spirituelle :

« Quand je suis mort sur la table d'opération pour la première fois, je ne savais pas que j'étais mort. Je n'ai pas eu le sentiment de quitter mon corps, je n’ai pas emprunté de tunnels, pas vu de lumière au bout du tunnel, pas d'esprits, rien. J'étais sorti de mon corps et j'ai surgi dans le plus bel endroit que j'aie jamais vu. La lumière n'y était pas visuelle. Les sens étaient des impressions globales inondant tout mon être d'un seul coup. L'expérience était si intense qu'elle est difficile à expliquer, car cela ne suivait pas une séquence logique et c'était totalement enveloppé d’émotion. Les mots sont beaucoup trop limités pour expliquer cela, mais je fais de mon mieux pour essayer de dire ce qui s'est passé.

« Les sens étaient extrêmement développés et ne fonctionnaient pas vraiment comme ils le font ici-bas. Les mots sont complètement inadéquats, car tous les sens sont enveloppés les uns dans les autres. Nous disposons du plus grand vocabulaire sur terre, basé sur la description d’événements en termes de ce que nous voyons. Bien que j’aie ressenti l'expérience, je peux mieux la décrire en termes de vision. L'herbe était si verte que ça faisait mal de la regarder, et elle suscitait un tel bien-être ! Je pouvais même goûter l'herbe en la palpant, elle avait un goût de pastèque. Marcher sur l'herbe était merveilleux ; c'était une sensation incroyable. La meilleure façon dont je peux décrire cela, c’est de dire : "OH MON DIEU ! OH LA, LA !!! " L'odorat ne se faisait pas avec le nez. C'était plutôt comme s'il pénétrait à travers mes pommettes sous mes yeux, comme si je sentais à travers les sinus ». (Récit de Bill W)

Notez d'abord que Bill W n'est pas sur la Terre physique lorsqu'il vit cette scène. Comme il l'a dit, il vient d'apparaître dans une autre dimension, celle dans laquelle il découvre une sorte de paysage. C'est souvent le cas lorsque les gens font l'expérience de paysages terrestres dans une dimension spirituelle. Cependant, la pureté et l'énergie des formes de vie là-bas sont beaucoup plus grandes que celles de leurs homologues physiques. Ce sur quoi je veux me concentrer, c'est la façon dont les choses sont vécues. Bill W dit que les sens sont tous enveloppés les uns dans les autres. Donc, lorsque vous rencontrez quelque chose, vous ne le voyez pas, ne le sentez pas ni ne l'entendez : vous en faites l'expérience ! Tout est énergie. Ce que Bill W expérimente est « l'essence » de l'herbe, qui inclue toutes les informations sensorielles de la vue, de l'odorat, du goût, du son, etc. C'est comme un ensemble complet d'énergie, que vous ressentez immédiatement tous les aspects. L'énergie rayonne simplement vers vous et intègre votre être. Cette dimension spirituelle, où il y a des paysages terrestres qui apparaissent sous une forme énergétique, revient à maintes reprises durant les EMIs.

Le cas suivant est celui d'une enfant de 12 ans, décédée pendant une courte période suite à une méningite spinale. Après avoir quitté son corps, voici ce qu'elle a vécu :

« En un instant, j'étais dans un autre endroit. Dans une obscurité totale. J'étais sur un chemin et sans que personne ne me le dise, je savais où j'allais. J'étais toute seule, mais impatiente d'arriver à l'endroit au bout de la route. J'ai commencé à marcher rapidement. Alors que je n'étais plus qu'à quelques centimètres de ma destination finale, je me suis retrouvée devant une fenêtre qui était aussi grande qu'un écran de cinéma, sauf qu'elle menait à un autre monde qui ressemblait à la terre. J'ai dû regarder dans le jardin d'Eden. Je me tenais à l'endroit où le chemin se terminait et la "fenêtre" commençait.

« J'ai jeté un coup d'œil à travers pour voir si je pouvais voir d'autres enfants, mais je n'en ai détecté aucun. J'ai regardé les collines dont l'herbe verte était parfaitement coupée - une herbe plus verte que n'importe quelle herbe que j'ai jamais vue ici-bas sur terre. Je voulais monter et descendre les collines, mais cela signifiait que je devais entrer par la "fenêtre". J'avais peur qu'il y ait d'autres enfants cachés à l'intérieur de la "fenêtre" et qu'ils bondissent pour me surprendre et me faire peur. Pour atteindre les collines, je devais également traverser un ruisseau peu profond d'eau cristalline. Cela ne m'a pas dérangée cependant. D'une manière ou d'une autre, je savais que c'était vraiment un endroit paradisiaque. » (Récit de Rosemary)

Rosemary, comme Bill W, apparaît simplement dans cette autre dimension où elle se retrouve devant une fenêtre. La « fenêtre » représente une entrée dans une autre dimension, plus paradisiaque, où se trouvent des collines avec une herbe parfaite et une eau cristalline. Cela ressemble beaucoup à l'expérience de Bill W, mentionnée ci-dessus, où l'on entre dans une dimension spirituelle où tout existe sous une forme parfaite. Cependant, cette fois-ci, elle n'entre pas réellement dans ce domaine céleste. La fenêtre est comme une porte vers cet autre monde. C'est juste dommage que Platon ne soit pas là pour lire ces récits, car ils semblent justifier ses Formes bien-aimées.

Jusqu'à présent, nous avons appris qu'une fois hors du corps, toutes les limitations imposées par le fait d'être dans un corps humain disparaissent. Nous existons en tant qu'énergie consciente. Nos capacités sensorielles sont toujours là, mais sont parfois liées les unes aux autres. Ainsi, vous pourrez peut-être ressentir simultanément de nombreux aspects différents d'un objet, tels que le goût, l'odorat, la vue et la sensation. De surcroit, une fois hors du corps, vous pouvez expérimenter les choses avec une grande clarté et rapidité. Votre conscience est accrue afin que vous puissiez expérimenter plusieurs choses à la fois.

Par ailleurs, votre capacité à penser est renforcée par la capacité à suivre plusieurs courants de pensée à la fois, à la vitesse de l'éclair. Enfin, vous pouvez diriger votre expérience par la pensée. Si vous vous concentrez sur quelque chose, vous vous retrouverez automatiquement là, faisant l'expérience de l'objet de votre pensée, jusqu'à ne faire qu'un avec cet objet, et vous en ferez l'expérience de son point de vue (intrication consciente). La communication avec d'autres êtres dans l'état hors du corps se fait par télépathie, qui est plus qu'un simple langage. La télépathie implique un transfert d'énergie direct. Voici un exemple offert par Duane, décédé lors d'un voyage en rafting avec ses filles. Duane, vous vous en souviendrez, était celui qui était en contact avec le chant des oiseaux. Eh bien, il avait ensuite entendu une voix :

« Alors que j'étais émerveillé par ce qui se passait, une voix est survenue, aussi claire que la voix d'une personne très proche, me demandant : "Que désires-tu faire ?" En prêtant attention au spectacle qui s'offrait devant moi, j'ai commencé à étudier la situation, comme pour voir ce qui pouvait être fait. Ma plus jeune fille sortait tout juste de l'eau à environ soixante-dix mètres en aval, près du radeau. L'aînée avait déjà parcouru une trentaine ou quarantaine de mètres le long de la rive rocheuse en amont du radeau. Moi, d'un autre côté, j'étais ici alors que mon corps sans vie gisait là-bas, ce qui ne me posait aucun problème, car mon ancienne vie était autant un rêve pour moi à ce moment-là que l'au-delà l'est pour la plupart d'entre nous maintenant. Aucun sentiment de douleur ou de chagrin - seulement une paix et un amour que peu ont connus.

« Après avoir rassemblé ces informations, c'était comme si je les avais simplement regroupées dans un petit paquet soigné, ajoutant un peu d'incompréhension avant de les remettre à l'entité qui avait posé la question. La réaction a été immédiate : "Que veux-tu faire ?" et la réponse a été à peu près la même tandis que je reprenais mon analyse. Alors que je regardais ma fille aînée, qui, je l'ai découvert par la suite, tentait de guider les garçons plus âgés vers ce qui était alors mon corps sans vie, c'était comme si quelqu'un me prenait et me jetait en elle. J'ai vu à partir de ses yeux, entendu avec ses oreilles et compris tout ce qu'elle savait et ressentait à ce moment-là, mais je n'étais qu'un spectateur dans son monde.

« Cette enfant de douze ans, confrontée à cette terrible situation, était à peu près aussi calme et logique que n'importe qui pouvait l'être. "Ma sœur va bien maintenant, elle était également tombée du radeau et avait été prise dans le même ressac, mais elle portait un gilet de sauvetage, donc elle est en sécurité ; les autres filles vont bien également. Maintenant, je dois sauver mon père". Telles furent ses pensées immédiates. Puis, aussi vite que j'avais été introduit dans le monde de mes filles, j'ai été ramené dans le mien, et je me suis tenu au-dessus de l'eau au même endroit qu'avant. La voix est revenue : "Qu'est-ce que tu veux faire ?" a-t-elle demandé.

« J'ai enfin compris que je devais choisir entre l'icône devant moi - élever mes filles et la vie que j'avais si récemment quittée - ou cette nouvelle existence et une vie qui, je le savais, se déroulerait en compagnie de mon père céleste, car je pouvais sentir son amour émaner d'un point en haut et à ma gauche juste derrière moi. Un amour qui m'a rappelé la paix et le contentement que l'on ressent lorsqu'un petit enfant est bercé doucement dans les bras de sa mère après une journée parfaite. Ce sentiment d'amour, de paix et de bien-être était si fort que j'étais déchiré quant à ce qu'il fallait faire.

« Il n'y avait aucune contrainte pour moi de choisir ceci ou cela et je n'ai pas non plus été amené à croire qu'un choix serait meilleur que l'autre. La question ne tenait qu'à moi. Sachant que mes filles avaient vraiment besoin de moi et à quel point je les aimais vraiment, j'ai fait le choix presque à contrecœur de revenir et de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour les élever du mieux que je pouvais. Pour communiquer cette décision, j'ai simplement pris toutes les informations et les sentiments recueillis et les ai remis dans leur ensemble à mon ami qui n'est jamais apparu. J'ai dit que : "Je veux ça", c'est-à-dire, l'icône devant moi et tout ce qu'elle représentait. » (Récit de Duane.)

Chaque fois que Duane communique avec cet être invisible, il le fait en regroupant toutes ses pensées à la fois, y compris ses sentiments, en les transmettant à l'entité dans leur ensemble. Ce niveau de communication est beaucoup plus profond que la communication avec des paroles à laquelle nous sommes habitués, car vous pouvez communiquer exactement ce que vous pensez et expérimentez, comme un paquet d'énergie. Il n'y a pas de place pour une mauvaise communication dans une telle situation, car l'autre expérimente exactement ce que vous pensez et ressentez, via un transfert d'énergie direct. On ne passe par aucun intermédiaire.

Dans la vie, nous devons prendre nos pensées et nos sentiments et les communiquer en utilisant un langage corporel et la parole. Mais dans l'au-delà, nous prenons simplement ces pensées et ces sentiments et les transmettons à ce qui les reçoit, afin qu'il ou elle ou cela expérimente exactement la pensée et le sentiment. On voit aussi ici que Duane est aidé dans sa décision. Plus précisément, il est "projeté dans" le corps de sa fille. Il vit alors tout ce qu'elle vit. Cependant, ce n'est pas une union complète, car il déclare : « J'ai vu de ses yeux, entendu avec ses oreilles et compris tout ce qu'elle savait et ressentait à ce moment-là, mais je n'étais qu'un spectateur dans son monde ».

Donc, il reste une conscience distincte, et il en est conscient, mais il est totalement synchronisé et en phase avec la conscience de sa fille, afin qu'il puisse expérimenter tout ce qu'elle est. Ceci est très similaire à la personne précédente qui concentrait son attention sur les élèves et pouvait ressentir leurs pensées et leurs sentiments. Après cette rencontre, il se rend compte que ses filles ont besoin de lui sur cette Terre et il choisit de rester. C'est souvent le cas lorsque la décision de revenir est influencée par un être supérieur qui nous communique notre objectif.

L'exemple suivant est celui du flux d'énergie entre les esprits dans une autre dimension. Voici le récit de ce qui s'est passé après la mort de Barry W :

« J'ai été immédiatement emporté dans un vide noir, où j'ai commencé à voir ce que je savais instinctivement être des êtres qui avaient autrefois été des humains. Ils étaient tous composés d'un ensemble condensé de lumières de couleur arc-en-ciel, mais rien qui d’aucune façon semble humain. Je pouvais sentir leurs pensées me traverser comme une brise fraîche. Ma propre identité semblait aussi être composée de lumière et j'ai remarqué que ma lumière avait la capacité d'atteindre n'importe où, selon mes désirs ». (Récit de Barry W)

Encore une fois, nous avons un autre exemple de transfert d'énergie direct. Barry W semble se trouver dans une autre dimension avec d'autres âmes, et il expérimente un flux direct d'énergie. Lorsque la lumière d'un autre être l'atteint, il peut ressentir leurs pensées comme une brise fraîche. De la même manière, il peut projeter sa lumière où il veut. Ainsi, il pourrait vous projeter sa lumière et vous pourriez alors sentir son « énergie », y compris ce qu'il pense ou essaie de communiquer. Il semble qu'il y ait un libre flux d'énergie là où il se trouve. C'est toute l'énergie lumineuse dans l'état hors du corps, et en particulier, dans les dimensions plus spirituelles.

Les êtres spirituels

Les êtres spirituels sont un autre élément très courant dans les EMIs. Il existe littéralement tout un éventail de types d'êtres que l'on peut rencontrer après la mort. Parfois, ces êtres sont des personnes que nous connaissons, qui avaient décédé auparavant. Certains sont des membres de notre famille qui sont décédés auparavant, mais que nous ne connaissions pas, comme un arrière-grand-père. Certains sont comme des guides spirituels, d'autres sont des êtres d'autres dimensions ou planètes, certains sont d'autres esprits, et d'autres encore sont des êtres spirituels de haut niveau émanant beaucoup d'amour, de savoir et de pouvoir. Commençons par l'expérience d'une figure spirituelle de haut niveau. Plus le niveau est élevé, plus le degré d'amour et de savoir qu'ils possèdent est élevé.

« Il y avait une porte devant moi et j'entendais des rires joyeux provenant de l'intérieur de la porte - des rires de trop de gens ! J'avais ce désir incontrôlable de franchir la porte et de rencontrer toutes ces âmes ! [. . .] Cet homme est venu de la porte. Je ne pense pas que je puisse trouver les mots justes pour le décrire ici. Ses yeux étaient comme une mer d'amour sans fin ; je pensais qu'ils étaient trop brillants pour que je puisse le regarder dans les yeux. Cependant, j'ai commencé à m'y habituer ! Je le connais, pensai-je ! JE LE CONNAIS ! Je le connais depuis mille ans ! Mille ans, ce n'est rien ici, c'est trop court ! Non, je le connais depuis dix mille ans ! Humm, dix mille ne veut rien dire ici, car le temps n'existe pas ! Il m'a souri tandis que j'avais ces pensées, car rien n'est caché ici, tout est révélé. Il savait exactement ce que je pensais avec une immense clarté et que je l'aimais, je l'aimais tellement - tellement d'amour. Je n'en pouvais plus, je pensais que j'allais exploser comme un ballon. Il me regardait avec cet amour infini, cette compassion infinie et cette paix infinie. J'ai clairement senti que tout ce que j'avais fait dans cette vie était enregistré et qu'il en connaissait chaque petit détail. Il me connaît et il m'aime au-delà de toute description et il sait que j'essaie de me rappeler qui il est, parce que je l'ai oublié, comme si je me réveillais d'un rêve profond en tentant de m'adapter à la réalité. » (Récit de Jesse N)

Dans ce récit, il y a une porte qui mène à une autre dimension, peut-être le paradis ? Nous n'en sommes pas sûrs, mais cela rappelle la « fenêtre » qui menait au royaume paradisiaque, signalée par Rosemary. Cette porte semble également s'ouvrir sur un lieu de paix et de pureté, alors qu'il entend des âmes se réjouir à l'intérieur. Cependant, cette fois-ci, Jesse rencontre un être spirituel, de qui émane un amour, une compassion et une paix infinis. Cet être semble connaître chacune de ses pensées et chaque détail de sa vie.

Poursuivons :

« C'est la sensation que j'ai eue, celle de me réveiller d'un rêve, de reprendre conscience de qui je suis vraiment et que cette vie n'était rien d'autre qu'un rêve ! Dans ce moment glorieux, j'éprouvais un désir et un seul désir : revenir à cette vie et avoir cette expérience de renaissance tout en étant dans un corps physique. Alors, il m'a touché le front, souriant de ce sourire compatissant, un sourire d'amour illimité plus profond que n'importe quel océan auquel vous puissiez songer, sachant que nous nous reverrons et probablement ... encore une fois, me renvoyant à mon corps physique que je venais de quitter pendant environ 5 minutes de notre temps terrestre. J'ai trouvé mon ami en train de me ressusciter. J'étais de retour ! Je suis de retour, sachant que nous vivons tous pour toujours, unis par cette grande VIE qui orchestre toute la vie physique au rythme de l'AMOUR ! Le rythme de l'évolution spirituelle auquel tout le monde prend part ; tout ce que nous voulions expérimenter, nous le faisons... éventuellement ! Que Dieu vous bénisse ! » (Récit de Jesse N)

Après que Jesse N ait pris la décision de revenir à la vie, l'être l’a touché sur le front, le renvoyant ainsi dans son corps. Après une telle rencontre, comme vous pouvez l'imaginer, il revient à cette vie, revigoré ! Il vient d'être rempli d'une formidable source d'amour au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer. Et en effet, ses derniers mots disent tout : « Nous vivons tous pour toujours, unis par cette grande VIE qui orchestre toute la vie physique au rythme de l'AMOUR ! Le rythme de l'évolution spirituelle auquel tout le monde prend part ; tout ce que nous voulions expérimenter, nous le faisons... éventuellement ! Que Dieu vous bénisse ! » (Récit de Jesse N). En un sens, il dit que nous créons tous notre propre expérience, et que cette vie est orchestrée par l'Amour. Nous sommes ici pour expérimenter à la fois la perte et l'acquisition de l'Amour. Il y a une évolution de l'Amour qui se déroule sur la planète. A travers l'Amour, notre évolution continue.

Voici une autre rencontre avec une figure spirituelle de haut niveau, celle de Leo P :

« Et j'ai vu, juste devant moi, un ÊTRE très grand, entièrement fait de lumière, d'une blancheur éblouissante, et partout des rayons lumineux beaucoup plus longs qui émanaient de lui ; la douceur de cet endroit était intense. Tout d'un coup, j'ai été submergé par un sentiment que je ne peux décrire que comme l'amour le plus fort, le plus pur - un sentiment similaire à ce que nous ressentons sur Terre quand nous sommes très amoureux, ce genre de vibration qui nous fait vibrer de tout notre être, quand enfin vous rencontrez ou vous savez que vous allez rencontrer votre âme sœur. Je souhaite que tout le monde ressente cet amour au moins une fois dans sa vie. Quoi qu'il en soit, ce sentiment/émotion a été multiplié par 100, c'était un orgasme émotionnel indescriptible, j'ai bien cru alors que je mourais, mais de plaisir. C'était assez insupportable, ça me submergeait totalement, je sentais pourtant que ce n'était qu'une infime partie de ce dont il était capable, et qu'il était très prudent, mais pour moi, ça dépassait tout ce que je pouvais concevoir. J'ai compris que c'était ce qu'il sentait que je ressentais, pas une de mes émotions, et cet amour si intense était l'amour qu'il éprouvait pour toute l'humanité, pas pour moi.

« Qu'un être si puissant puisse nous aimer à ce point, nous, des êtres si primitifs, cela m'a étonné, encore moins un athée comme moi qui croyait ce qu'il voyait et pensait que les religions n'étaient que des vestiges ancestraux de la quête de l'homme pour expliquer son incompréhensible existence. Il m'a offert des explications sans mots, mais avec une voix. C'était très bizarre, et sa voix était d'une immense douceur, mais étrangement, une puissance incommensurable s'en dégageait. Je sentais en lui une puissance illimitée, mais d'abord sa volonté - je la sentais très puissante en moi, le poids de chaque mot prononcé semblait implacable ; il dégageait une puissance incroyable.

« Il a dit que c'était totalement mineur, que nos intentions sont la chose la plus importante pour eux. Telle est la question qu'ils posent systématiquement : "Quelle était votre intention ?" Croyez-moi, quelle que soit votre religion, ils voient tout. Mais plus important encore, ils sont beaucoup plus indulgents envers notre état de chair mondain que les Compagnies et les Dénominations ici-bas sur Terre. Une chose que j'ai profondément ressentie aussi, c'est qu'il n'aime pas du tout le suicide, à moins que vous n'ayez des raisons très sérieuses à cela. Leur sens de l'empathie est illimité." (Récit de Leo P).

Ces êtres, quels qu'ils soient, semblent détenir un amour et une compassion incroyables pour toute l'humanité. Leur pouvoir est tellement immense ! Ils rayonnent l'Amour à un degré si élevé qu'il est vécu comme une pure extase. Il est intéressant de noter que le savoir que Leo P acquiert de cet être est que ce qui est le plus important n'est pas ce que nous faisons, mais notre intention en le faisant. Avons-nous une intention aimante ou une intention égoïste lorsque nous agissons ? Je pense que c'est la vraie clé, agissons-nous égoïstement, essayant seulement de satisfaire nos propres désirs, ou agissons-nous par amour pour le bien de notre prochain, pour son seul bénéfice ? Ce récit révèle l'ambiguïté et le flou de la distinction entre les Êtres de Lumière et la Lumière Source réelle, à laquelle nous reviendrons plus tard. Tous deux sont perçus comme détenant tout le savoir, comme étant infiniment aimants et puissants. Le degré de différence dans ces domaines nous semble indiscernable. La seule différence est dans la façon dont la Lumière est perçue, comme un être unique, parfois sous forme humaine, ou comme le TOUT, cette sorte de conscience collective et source de tout dans l'univers. Même la Source Lumière est perçue comme un Être, puisqu'elle est à la fois Un Être unique, ainsi que les multiples âmes auxquelles elle donne existence.

Mais davantage là-dessus plus tard. Cela se résume à une question : savoir si l'être rencontré est un Ange ou une âme hautement évoluée, ou si c'est la véritable Lumière Source de l'existence elle-même ? Les deux incarnent les mêmes qualités, et il devient donc difficile de le dire dans certains cas. Dans l'exemple suivant, nous examinerons la communication avec les anges/guides spirituels. Nous allons reprendre le récit déjà évoqué de Bill W, qui a fait l'expérience d’un paysage paradisiaque où il a pu goûter l'herbe.

« Puis trois lumières jaunes sont apparues. Elles provenaient du côté gauche d'un pin vert incroyablement intensément coloré (couleur de la feuille d'érable en été avec la lumière qui la traverse). J'ai éprouvé une sensation de jaune et le goût de la limonade. Pas jaune comme une banane, mais c'était plus l'émotion et la sensation du jaune. Un peu comme une flamme dansant sur une bougie lors d'un dîner émouvant et aussi, comme la sensation d'un soleil jaune chaud. Je ne les ai pas vraiment vus, mais je savais qu'ils étaient là, je ne peux pas vraiment les appeler des entités, des anges ou des démons. Ils ressemblaient plus à des présences. Ces présences ressemblaient plus à une énergie de batterie potentielle ; elles étaient de l'énergie, c'était juste là. Je n'ai pas entendu avec mes oreilles. J'ai plutôt entendu au milieu de ma tête, près de l'arrière du lobe frontal. La présence à ma droite a communiqué avec moi télépathiquement. La communication ne s'est pas faite avec des mots tels que nous les connaissons. Cet être communiquait un sentiment avec l'essentiel de sa signification : "Tu peux rester si tu le souhaite, ou tu peux repartir en arrière. Mais si tu repars, tu devras faire quelque chose". Je savais que je devais repartir pour une raison. Celle-ci était plutôt que je n'en avais pas encore terminé, pas parce que je devais faire quelque chose. C'est difficile à expliquer, mais c'est comme si vous étiez le patron, quelque chose doit être fait, mais qui va le faire ? J'ai choisi de revenir et de terminer quelques tâches ». (Récit de Bill W)

Même dans les domaines spirituels, il semble que nous projetons toujours un corps comme Bill W mentionne avoir entendu au milieu de sa tête. Ces êtres qu'il rencontre sont intéressants dans la mesure où il ne peut pas vraiment les identifier. Ce ne sont que des présences énergétiques qui communiquent avec lui par télépathie ou par transfert d'énergie direct. Comme il le dit, ils communiquent un sentiment, pas des mots. Cependant, ce sentiment a un sens et, en tant que tel, peut être interprété par des mots. Cela signifie qu’il n’en a pas encore fini avec sa vie sur Terre. Peut-être qu'il a des choses à accomplir, ou peut-être qu'une ou plusieurs autres personnes a encore besoin de lui. L'identité de ces êtres reste un mystère, mais je vais les étiqueter, les qualifiant d'anges/guides spirituels, parce que c'est ce à quoi ils ressemblent. Ils ne communiquent pas le genre d'Amour et de Pouvoir écrasants que communiquent les êtres spirituels de plus haut niveau. Cependant, ils semblent très aimants et savent qu'il doit repartir. Les guides spirituels sont des êtres qui veillent sur nous et surveillent nos progrès au cours de chaque vie. Ils nous aident ensuite à créer les expériences dont nous avons besoin pour apprendre nos leçons et nous aident à planifier chaque vie. Encore une fois, il n'y a aucun moyen de savoir avec certitude qui sont réellement ces êtres. C'est cependant ma meilleure estimation.

Dans l'exemple suivant, avec Johnathon, nous examinerons la communication avec un parent décédé, un animal de compagnie et un guide spirituel.

« Je me suis assis en essayant de rassembler mes pensées quand j'ai vu mon chien Bruce marcher vers moi. Oui, mon vieux chien qui était mort quand j'étais jeune. J'ignore comment j'ai su que c'était lui, mais j'ai juste senti dans mon cœur que c'était lui, de quoi il avait l'air dans le passé. Il s'est approché de moi et nous nous sommes câlinés pendant environ une minute, lorsqu’une silhouette est apparue à quelques mètres devant moi. Je ne l'ai pas reconnu (Oui, c'était un "lui"). Il est venu et s'est assis à côté de moi pour caresser Bruce. Il portait un costume, mais datant peut-être du début des années 1900, il semblait avoir environ 40 ans, avec des cheveux noirs, mais je n'ai jamais ressenti de peur ou de méfiance envers lui, mon intuition me disant qu'il était lié à moi d’une certaine manière. Sa voix était si apaisante, et il m'a dit : "John, es-tu heureux ?" Juste : suis-je heureux ? "Oui", fut la réponse. Puis il s'est levé et il est parti se promener ; je ne sais pas pourquoi. Je sentais que j'avais besoin de le suivre. Je pouvais sentir l'herbe, l'air et le vent frais contre mon visage. Même là-bas, les oiseaux chantent, le soleil était aussi brillant que n'importe quel jour dont je me souvienne, l'herbe était bien plus verte, tout était plus visible et tout semblait vivant, comme si je pouvais sentir l'énergie de tout cela palpiter contre la mienne, ce qui était absolument merveilleux ». (Récit de Johnathon)

Bien que Johnathon n'ait pas reconnu spécifiquement ce personnage des années 1900, il a perçu qu'il lui était apparenté. La conjecture nous amène à deviner qu'il s'agit d'un parent décédé, bien qu'inconnu de lui dans sa vie terrestre. Nous avons à nouveau une idée de la façon dont les choses sont vécues dans cette dimension plus spirituelle. Tout semble « vivant », rapporte Johnathon. Tout vibre beaucoup, et il peut sentir « l'énergie » de toutes les formes de vie. Il est dans une dimension qui est plus énergétique que le monde physique où nous habitons.

Poursuivons le récit de Johnathon :

« Je me souviens avoir marché avec lui tout en caressant Bruce, pendant que nous nous promenions. Il a dit qu'il m'emmenait dans un endroit spécial où quelqu'un m'attendait. Il a longuement parlé de la vie, soulignant l'importance de la bonne volonté envers toutes les créatures. Il a également expliqué qu'il y a plus de vie dans l'univers qu'on ne peut espérer comprendre et que l'endroit où nous allons est un lieu de rencontre. Quelques instants [plus tard], je pouvais voir d'autres personnes se promener ; certaines s'embrassaient, se câlinaient ; les gens riaient de bonheur, et je pouvais réellement sentir leur joie dans mon ventre, oui mon ventre. C'était si bon, si fort et je sais que tout le monde pouvait ressentir mon amour, un peu comme si tout le monde partageait ses expériences avec tous ceux qui l’entouraient ». (Récit de Johnathon)

Tout comme il peut ressentir l'énergie de toutes les formes de vie qui l'entourent, Johnathon ressent les sentiments éprouvés par les autres esprits « humains » qui l'entourent. Il peut littéralement ressentir leur bonheur en lui-même. Encore une fois, nous devons réaliser que tout dans cet univers est énergie et que cette énergie peut être communiquée aux autres. Dans cette autre dimension spirituelle, il semble que les barrières à la communication soient brisées. Tout dans cette dimension existe en tant qu'énergie pure, de sorte que le transfert d'énergie se fait sans effort. Il n'y a pas de matière dense à gérer, comme dans le monde matériel. Donc, lorsque vous rencontrez quelque chose dans cette autre dimension, que ce soit un brin d'herbe ou un autre esprit humain, vous captez automatiquement leur énergie et la ressentez à l'intérieur de vous.

Poursuivons : Johnathon rencontre enfin son guide spirituel.

« Nous nous sommes arrêtés à côté d'un grand chêne. Sous le chêne, il y avait une femme assise qui me regardait. Elle était habillée comme à l'époque de l'empire romain, d'une longue robe blanche fluide, mais d'une beauté absolue. [Elle avait] de longs cheveux roux bouclés qui lui tombaient jusqu'aux genoux. Bruce a couru vers elle et je l'ai suivie. Il n'y a pas eu de présentations, mais j'avais l'impression de la connaître déjà.

« Elle m'a informé que je devais repartir, car mon heure n'était pas venue. Je me souviens avoir soupiré et regardé le sol avec tristesse. Puis je me souviens qu'elle m'a fait signe et je me souviens aussi avoir crié pour que Bruce vienne avec moi. Je me souviens avoir pleuré, disant que je voulais rester. Quand soudain, comme dans un rêve, je me suis réveillé à l'intérieur d'un hélicoptère avec cette énorme aiguille dans la poitrine. Je sais que ce que vous avez lu peut sembler incroyable, mais je crois vraiment en ce que j'ai vécu ». (Récit de Johnathon)

Ce parent décédé de Johnathon, vraisemblablement de l'époque des années 1900, a emmené Johnathon vers cet autre être. Elle portait une robe blanche et Johnathon avait l'impression de la connaître déjà. Cependant, il ne dit pas qu'il se sent lié à elle comme s’il s’agissait d’une parente dans sa vie actuelle. Elle communique le fait qu'il doit repartir, car son heure n'est pas venue. Cet être ressemble beaucoup à un guide spirituel, quelqu'un que vous connaissez entre deux vies, qui suit vos progrès ou votre évolution spirituelle. Elle sait que son heure n'est pas encore venue de partir et lui ordonne de repartir.

Bill W a également vécu une rencontre avec un parent décédé. Voici son récit :

« J'étais ravi de reconnaître Mémé, ma grand-mère. Elle ressemblait aux photos que j'avais vues dans l'album photo, la veille de son mariage. Elle était jeune, en bonne santé et dynamique. Elle a toujours été très spéciale pour moi car elle était la seule qui m'aimait vraiment pour moi-même. Je n'avais rien à faire, elle m'aimait juste parce que j'étais né. L'une des premières choses qui m'est venue à l'esprit a été de demander pourquoi j'étais ici. Mémé était très religieuse, et je ne l'étais pas. Je me demandais pourquoi nous étions tous les deux au même endroit. Alors Mémé m'a dit : "Billy, tu ne peux pas entrer. Tu ne peux pas rester, tu dois repartir" ». (Récit de Bill W)

Je cite cette expérience principalement pour montrer que dans le monde spirituel, les gens projettent généralement une image d'eux-mêmes tels qu'ils étaient lorsque leur apparence était la meilleure. Au lieu de prendre l'apparence d'une vieille grand-mère, elle prend une apparence d'elle-même à son apogée, juste avant son mariage. Durant l'expérience de Johnathon, le parent décédé qu'il a rencontré a pris l'apparence d'un homme d'environ 40 ans. De même, c'est l'image qu'il choisit de présenter.

Enfin, je présenterai le cas extraordinaire d'un homme qui "a sauté" dans un autre univers après sa mort et s'est retrouvé sur une planète de cet univers ! Là-bas, il a rencontré un être qui a partagé son savoir avec lui, lui fait un peu visiter la planète et l'a informé qu'il devait repartir.

Nous reprenons l’expérience de Chris D alors qu'il voyage dans un tunnel :

« Le tunnel n'a jamais changé de perspective. J'avais l'impression d'y tomber à une vitesse incroyable, mais le tunnel semblait tomber avec moi car je ne semblais jamais m'en approcher. Il y avait un son de plus en plus enveloppant en dessous de moi. C'était un bruit étrange, métallique, comme quand des épées se heurtent lors d'une bataille. Aussi étrange que cette description puisse paraître... puis encore, ce bruit métallique et "BANG " ! Ce "bang" m'a terrifié, vu qu'il était si fort et direct, me secouant au plus profond de moi. J'ai réalisé que j'étais peut-être en route vers l'enfer, et que c'était le son du coup de fouet de Satan. Cela n'a plus aucun sens maintenant, mais voilà la pensée qui m'était venue à l'esprit. Il y a eu un sifflement bruyant. Comme de l'air expulsé d'un ballon... soudainement. Une lumière blanche qui englobait tout... blanche et brillante comme tout ce que je pourrais décrire, mais pas douloureuse pour les yeux. Cela s'est estompé, curieusement, passant à une plage de sable blanc... J'ai pensé que ce serait peut-être le paradis. J'ai scruté l'horizon, c'était la plus belle plage imaginable... littéralement. Je crois que la version de chacun de l'au-delà est adaptée à cette personne. Telle était mon hypothèse. J'ai soudain pris conscience d'une autre présence. Il y avait un homme, la quarantaine avancée, avec une barbe de trois jours.

« Je me sentais normal maintenant. Je me sentais comme avant, avec mon corps intact. Je lui ai demandé : "Es-tu Dieu" ? Il a répondu dans un anglais approximatif : "Non, je me nomme Peco". Je ne parle pas espagnol, donc j'ai peut-être mal retranscrit. J'ai été frappé d'un sentiment d'absurdité. J'étais mort et j'allais continuer à passer l'éternité avec un immigrant nommé Peco ? Qui ne sait même pas parler anglais ? J'ai fait une mise au point pour essayer de déterminer si j'étais vraiment mort. Soit je suis mort, soit c'est un sacré phénomène, pensais-je. Sans rire, mais juste en enregistrant cela pour moi-même. Soudain, Peco a commencé à me parler, non pas avec des mots, mais avec des images et des concepts qu'il m'a transmis par l'intermédiaire de communication mentale ou de télépathie... mais je pense que la télépathie fonctionnait, je le suppose, de la même manière que la communication verbale... peu importe ». (Récit de Chris D)

Encore une fois, nous avons un exemple de transfert d'énergie direct, durant lequel les images et les concepts sont transférés directement à l'esprit du destinataire, sans qu'il soit nécessaire de formuler oralement ces concepts dans une langue et que le destinataire interprète ce langage. C'est une forme de communication beaucoup plus directe que, espérons-le, nous atteindrons tous un jour à mesure que notre évolution sur cette Terre se poursuivra. Cependant, dans notre état hors du corps, cette forme de communication nous est naturelle.

Poursuivons le récit de Chris D :

« J'ai demandé dans ma tête si la réincarnation existait, et il a répondu par l'affirmative en me montrant certaines de mes vies antérieures. Je pouvais voir différents aspects de ces vies et elles ne m'étaient pas familières, mais elles étaient étrangement réconfortantes. Comme regarder un frère cadet ou quelque chose... c'était trop étrange pour être décrit. J'ai demandé à Peco où nous étions et il m'a montré une image mentale d'une planète plus verte que bleue. Il m'a envoyé les mots : " Midus 22 ". Je lui ai demandé si c'était un autre monde et il m'a répondu que ce n'était pas seulement une autre planète, mais une autre dimension parallèle à la mienne. J'ai demandé si cette planète était habitée et il a juste hoché la tête, comme pour dire "là-bas".

« Je me suis retourné et j'ai vu une famille interagir comme elle le ferait sur Terre. Ils lançaient des pierres vertes géantes qui avaient la forme de sphères. Je m'émerveillais de leur force et Peco m'a dit que c'était du a la façon dont la gravité affectait certains objets, pas à la force des enfants. J'étais stupéfait. J'ai demandé à Peco combien de temps il m'avait fallu pour arriver à Midus, mon cours de physique au lycée m'ayant appris qu'on ne pouvait pas voyager plus vite que la vitesse de la lumière. Peco a regardé la montre sur son bras, l'a secouée, l'a portée à son oreille, puis a haussé les épaules d'une manière totalement agaçante.

« Même dans l'au-delà, pensais-je. Il m'a rappelé que je n'avais pas parcouru de longues distances, mais des dimensions. Il m'a offert une brève leçon en utilisant des exemples rudimentaires. Dans mon esprit, j'ai vu un drap de lit. Des objets roulants se déplaçaient à différents endroits sur le drap de lit. Les gros objets formaient une boursouflure dans le drap, soit une gravité d'objets. Les gros objets formant une grosse boursouflure recevaient d'autres petits objets qui se déversaient dans leur direction. Apparemment dans un orbite, en quelque sorte. Puis il a pris un poignard, dans mon esprit, et a poignardé le drap. Passant son doigt à travers le drap, il m'a ensuite pointé du doigt. Je n'avais donc pas parcouru une grande distance pour arriver à Midus, j'avais voyagé à travers le tissu de l'espace/temps. C'est donc ça la mort, pensais-je. Cool. Bizarre, je sais. Mais c'était une réponse appropriée à ce moment-là. Tout cela s'est fait sans parler ». (Récit de Chris D)

Ainsi, les objets plus grands forment une boursouflure dans le tissu de l'espace et du temps et attirent les choses vers eux, ce que nous appelons la gravité. Cependant, si vous percez le tissu, vous entrerez entièrement dans une autre dimension.

Poursuivons le récit de Chris D :

« Pour raccourcir une longue histoire : Peco et moi avons passé un certain temps à nous promener, et il m’a expliqué différents aspects de l'environnement extraterrestre. C'était agréable. C'était une planète très agréable. Comme le Montana au printemps. J'ai commencé à éprouver une sensation de brûlure dans ma poitrine ; la douleur la plus intense de ma vie/de l'au-delà. Peco m'a envoyé un message. Il m'a dit que mon heure n'était pas venue. ll m'a dit que même si nous avions passé plus d'une heure ensemble, le temps n'était pas proportionné entre cet univers et le mien, donc peu de temps s'était écoulé sur terre. Je l'ai remercié mentalement, avant d'avoir l'impression de tomber. Pas d'accélération soudaine et intense comme avant, juste comme tomber sur une grande distance. Je me suis réveillé sur terre tandis que la mère de mon ami, qui était infirmière à l'hôpital local, pratiquait la RCR sur mon corps ». (Récit de Chris D)

La douleur que Chris D a ressenti dans sa poitrine avant son retour est probablement la douleur de son corps, car il commençait à se reconnecter avec. À ce stade, son guide Peco savait qu'il devait repartir et a dit à Chris D que son heure n'était pas encore venue. À première vue, ce récit semble un peu absurde. Même Chris D le pense ! Le voilà sur cette belle planète avec un mec nommé Peco qui parle espagnol, et pour couronner le tout, cela se déroule dans une autre dimension. C'est en fait assez drôle du fait de son absurdité. Cependant, il est important de se rappeler que certains physiciens postulent qu'il pourrait y avoir un nombre infini d'autres "univers", ou "dimensions". Si tel est le cas, alors toutes les possibilités doivent exister et ce récit devient tout à fait plausible. Cet univers dans lequel Chris D a pénétré est l'une des nombreuses possibilités qui ont des parallèles avec notre univers, tels que des types d'êtres et des langues similaires. Cependant, il existe de nombreuses différences, telles que : la planète était plus verte que bleue, et la gravité était différente.

La lumière.

Maintenant, tournons notre attention vers l'expérience de la Lumière. Cette lumière est vécue comme la source de toute existence, détenant tout le savoir, et dégageant un amour, une connaissance et une compassion infinis. Ceci est différent des êtres spirituels de haut niveau signalés ci-dessus en ce que cette Lumière n'est pas vécue comme un être avec une forme, mais plutôt comme une conscience collective expansive et la source de toute énergie. C'est la source Lumière à partir de laquelle toutes les âmes ont été créées et l'univers lui-même a été créé.

La prochaine expérience nous offrira une idée de cette Lumière :

« Je suis finalement arrivée au bout, et j'ai flotté dans un endroit qui était submergé par une lumière blanche rayonnante qui semblait incarner tous les concepts de l'amour. Un amour inconditionnel, comme celui d'une mère pour un enfant. C'était définitivement une présence chaleureuse et joyeuse, la même qui m'avait attirée dans le tunnel en premier lieu. Cela ressemblait à un champ de force géant ou à une énergie qui irradiait toutes les bonnes et nobles émotions connues de l'homme. [. . .] Je savais dans mon cœur que c'était Dieu. Les mots ne sauraient décrire mon admiration face à cette présence. Il semblait que je faisais partie de la Lumière, puis la Lumière est devenue une partie de moi. Nous faisions un. J'ai soudain compris, sans aucun doute, à quel point nous sommes tous interconnectés les uns avec les autres - Dieu et toutes les formes de vie dans l'Univers ». (Récit de Mary)

Il est intéressant de voir la façon dont Mary décrit cette Lumière comme un « champ de force ou d'énergie géant ». Elle décrit ce champ d'énergie comme rayonnant et incarnant l'Amour inconditionnel. Elle semble savoir intuitivement que c'est Dieu, la source de toute existence. Pour un temps, elle devient une partie de la Lumière, comme absorbée par elle. Puis elle redevient une conscience distincte, mais sent que la Lumière fait partie d'elle. La Lumière est en nous et nous sommes dans la Lumière. Elle réalise à quel point tout est interconnecté, car tout fait partie de cette seule Grande Lumière !

Voici un autre récit d'une autre femme nommée Jayne, qui évoque le fait d'être dans la Lumière :

« [. . .] La brume a commencé à être infiltrée par une énorme lumière et la lumière est devenue de plus en plus brillante et de plus en plus lumineuse et, c'était tellement brillant, mais sans faire mal aux yeux ; mais c'était plus lumineux que tout ce que vous ayez jamais rencontré dans toute votre vie. À ce moment-là, je n'avais plus conscience d'avoir un corps. C'était juste une pure conscience. Et cette lumière extrêmement brillante semblait presque me bercer. J'avais juste l'impression d'exister en elle, d'en faire partie et d'être nourrie par cela, et ce sentiment est devenu de plus en plus extatique et glorieux et parfait.

« Et tout était... je ne sais pas : si vous preniez les mille meilleures choses qui vous soient jamais arrivées dans votre vie et les multipliiez par un million, peut-être pourriez-vous vous rapprocher de ce sentiment. Mais vous êtes juste englouti par cela et vous commencez à savoir beaucoup de choses. Je me souviens que je savais que tout, partout dans l'univers, allait bien, que le plan était parfait. Que tout ce qui se passait - les guerres, la famine, peu importe - était OK. Tout était parfait. D'une certaine manière, tout cela faisait partie de la perfection, nous n'avions pas à nous en préoccuper du tout. Et tout le temps où j'étais dans cet état, ça semblait infini. C'était intemporel. J'étais juste un être infini dans la perfection. Et l'amour, la sûreté et la sécurité - sachant que rien ne pouvait t'arriver et que tu es à la maison pour toujours. Que tu es en sécurité pour toujours. Et que tout le monde l'était ». (Ring, p. 62)

En effet, nous sommes toujours en sécurité dans la Lumière, car la Lumière est vraiment qui nous sommes. Cette réunion avec notre Source est la chose la plus extatique imaginable, comme elle le décrit succinctement. Comme dans le cas de Mary, elle perd également le sens d'elle-même et devient un avec la Lumière. Elle dit que ça vous engloutit. Comme elle le dit : "J'étais juste un être infini dans la perfection". Nous sommes la Lumière et la Lumière est nous. La Lumière existe en tant qu'Un et Multiple en même temps. Le fait que nous soyons tous des morceaux de cette seule grande Lumière est expliqué par les pensées d'une personne ayant eu une expérience de mort imminente, après son expérience :

« [Maintenant], je pense à Dieu comme une formidable source d'énergie, comme le noyau de quelque chose d'énorme et que nous ne sommes tous que des atomes séparés de ce noyau. Je pense que Dieu est en chacun de nous, nous sommes Dieu ». (Ring, p. 151)

L'autre aspect de la rencontre de Jayne avec la lumière concerne le savoir qu'elle a acquis. Elle décrit comment elle a acquis la connaissance que tout ce qui se passe dans le monde est bien. Le mal dans le monde existe pour une raison. Cela se manifeste dans le cadre des leçons que nous devons apprendre. Cela ne veut pas dire que nous devons défendre le mal et ne pas le combattre. Nous devons toujours suivre les voies de l'amour et du cœur. Cependant, il y aura toujours ce mal et il est là pour une raison ; cela fait partie du plan parfait. Dans notre ignorance, nous pouvons nous demander si un tel plan qui permet le mal est parfait.

Mais songez une seconde : S'il n'y avait pas de mal dans le monde, seulement l'amour et la bonté, la vie serait-elle nécessaire ? Comprendrions-nous l'amour en l'absence de toute souffrance ? Comprendrions-nous la compassion et le pardon ? Les aspects négatifs de la vie fournissent le contraste dont nous avons besoin pour avoir une meilleure compréhension de l'amour, de la compassion et du pardon. En effet, cela nous offre une meilleure compréhension de nous-mêmes. De surcroit, Jayne déclare qu'elle savait tout. Et comme d'autres récits l'expliquent, la Lumière connaît tout, et pendant un certain temps, lorsque nous sommes engloutis par elle, nous savons également TOUT. Elle se rend compte que tout est parfait, parce que tout fait réellement partie de cette Grande Lumière Unique, et que cette Lumière est parfaite ; ce n'est que de l'Amour. Quoi qu'il arrive sur Terre, nous existons toujours dans un état de perfection dans la Lumière et nous pouvons tous y retourner après la mort.

Avant de nous tourner vers les connaissances acquises grâce à la Lumière, poursuivons notre aperçu de la relation entre nous et la Lumière. Le prochain exemple détaillera encore plus cette relation que nous entretenons avec la Lumière. Il s’agit du récit d’un soldat blessé au Vietnam en 1969 :

« L'état de conscience qui prévalait alors était aussi proche de l'état de veille normal que l'état de veille normal l'est d'un rêve. Quoi que ce soit, c'était paisible, omniprésent (temporellement et spatialement), omniscient, et cela absorbait tout dans un Tout indivisible. L'univers entier passé, présent et à venir s'est effondré en un seul Centre dont tout dépend pour son existence. C'est Cela qui ne change pas. C'est la "Lumière" de la Conscience Pure qui illumine toutes choses. Tel est le sens ultime du passage biblique énigmatique : "La lumière du corps est l'œil : si donc ton œil est unique, tout ton corps sera plein de lumière" (Mathieu 6:22).

« C'est le grand Rien, car cela inclut toutes choses et n'est donc pas une chose. C'est ainsi que Cela devient le Tout-en-Tout. De surcroit, il n'y avait (et il n'y a toujours) absolument aucun doute quant à son authenticité, pas plus qu'on ne douterait au réveil d'un rêve que l'état de veille est "réel" et que le rêve n'était "qu'un rêve". Bref, Dieu lui-même a pris le contrôle de mes rênes dans le sens où le "je" n'existait plus en tant qu'entité distincte - seul lui existait. Il y avait un sentiment écrasant de bonheur, d'amour, de compassion et, assez étrangement, un sens foudroyant de " déjà vu". Le savoir acquis que le Vrai Foyer et le Vrai Soi de toutes choses avaient été miraculeusement révélés. » (De l’ouvrage : "Quand le temps s'arrêta")

Ce soldat parle ici en termes très mystiques pour décrire Dieu, ou la Source. Il décrit comment, immergé dans la Lumière, lui en tant qu'être individuel n'existait plus. Seul Dieu existait à ce moment-là ; il n'y avait rien d'autre. Essentiellement, il s'expérimente comme l'Un.

Tel est le grand paradoxe - nous sommes à la fois des unités individuelles de conscience (lumière) et la conscience du Tout, ou la Lumière elle-même. La lumière se manifeste comme multiple, mais elle reste en même temps un tout indivisible. En tant que Lumière, ce soldat ressent la béatitude, l'amour et la compassion au plus haut degré. Il a aussi un sentiment de "déjà vu", comme s'il connaissait la Lumière et s'était déjà rendu là-bas auparavant et avait expérimenté tout ce qu'il expérimentait maintenant. Il qualifie cela de sa vraie maison.

Continuons le récit du soldat …

« Les événements de ma vie jusqu'à ce moment-là ont été examinés dans les moindres détails, sans hâte et sans jugement - pas dans l'ordre chronologique, mais d'une manière ou d'une autre tous à la fois - bien que certains événements aient été soulignés plus intensément que d'autres. Par la suite, "j'ai" été autorisé à exister à nouveau (il n'y avait pas de choix en la matière - c'est simplement arrivé) et j'ai eu l'opportunité d'être conscient de tout ce dont je voulais être conscient, étant entendu que le temps n'était pas un facteur ; en effet, il y avait "tout le temps au monde" ». (« Quand le temps s'arrêta/When Time Stood Still. »

Au début, le soldat est en union complète avec cette Lumière, de sorte qu'il n'existe plus en tant qu'être individuel. Ensuite, il est enfin autorisé à exister à nouveau en tant que conscience individuelle. Cela vous montre que bien que notre conscience puisse être séparée pendant un certain temps pour expérimenter nos vies, nous faisons toujours Un avec la Lumière. C'est notre vraie maison et notre vrai moi. Notez également qu'il a dit qu'il y avait « tout le temps au monde ». La Lumière existe dans un état d'intemporalité où le passé, le présent et l'avenir existent simultanément. Tel est le fondement de toute existence, ce qui projette à la fois toute existence passée, présente et à venir, et qui la contient en soi comme un Tout indivisible.

Enfin, avant de se tourner vers le savoir acquis dans la Lumière, voici un autre récit, celui de Philippe R, qui nous donne une idée de la perfection et de l'intemporalité de la lumière :

« Tout était blanc, je baignais dans ce blanc. Le temps était suspendu ; je me trouvais dans un état de sérénité suprême. J'étais là où je devais être, je me sentais si calme, dans un état de perfection et de plénitude totale. L'état a semblé durer des siècles, si je peux dire, parce que le temps n'existait tout simplement pas ». (Récit de Philippe R)

La Lumière est le socle infini, intemporel et immuable sur lequel repose toute la création. La création n'est qu'un jeu, alimenté par la Lumière, fondement de toute existence. Une fois la pièce terminée, nous retournons à cette Lumière, qui est notre véritable Demeure. Là, nous connaissons toutes choses et existons dans un état de perfection. Cette vie n'est qu'un jeu que nous avons créé pour expérimenter une partie de notre possibilité infinie. Cela ne durera pas éternellement, mais la Lumière, avec une sagesse, un amour et une compassion infinis, est toujours là et attend que nous revenions, car nous sommes des morceaux de cette grande Lumière.

Maintenant, tournons notre attention spécifiquement vers le savoir qui est véhiculé par la Lumière, avec le récit du Dr Rodonaia.

« Pendant ce temps, la lumière a simplement émis un sentiment de paix et de joie pour moi. C'était très positif. J'étais si heureux d'être dans la lumière. Et j'ai compris ce que signifiait la lumière. J'ai appris que toutes les règles physiques pour la vie humaine n'était rien par rapport à cette réalité universelle. J'en suis aussi venu à voir qu'un trou noir n'est qu'une autre partie de cet infini qu'est la lumière. J'en suis venu à voir que la réalité est partout.

« Ce n'est pas simplement la vie terrestre, mais la vie éternelle. Tout n'est pas seulement lié, tout fait aussi un. J'ai donc ressenti une plénitude avec la lumière, un sentiment que tout va bien pour moi et l'univers ». (Récit du Dr Rodonaia)

Une fois encore, comme précédemment avec le récit de Jayne, nous avons l'impression qu'à partir de cette perspective supérieure, tout est connecté et existe dans un état de perfection. Les choses que nous considérons comme mauvaises font toutes partie d'un plan parfait. Nous n'avons tout simplement pas le savoir nécessaire pour le voir de cette façon. Il dit que toutes choses « font partie de cet infini qu’est lumière ». Ainsi, tout est lumière, et la lumière est partout. Par conséquent, tout est connecté par cette Lumière, et fait vraiment Un avec elle. Parce qu'en réalité, la Lumière est tout ce qui existe. Même dans l'obscurité, il y a de la lumière, elle est seulement cachée à la vue.

Voici un autre récit du savoir acquis dans la Lumière, celui de Daniel A :

« Puis j'ai été immergé dans une paix infinie ; félicité ; extase. Amour inimaginable ; compréhension si grande, puissante ; si impressionnante qu'elle est humainement incompréhensible. Pendant que j'étais là-bas (et seulement là), l'accès m’a été donné au savoir : "Tout ce qui a jamais été, est et sera." La vraie nature de l'univers était soudain parfaitement claire, comme un puzzle géant. Cela semblait avoir un ordre parfait... en fait, il était évident que j'allais bientôt en faire partie. J'étais sur le point de rejoindre l'entité qui ne pouvait être décrite que comme... Dieu ; si vaste en dimension et en portée que seuls les mots bibliques peuvent se rapprocher de sa description. Je n'ai pas été capable de retenir le savoir offert ; le cerveau humain est beaucoup trop primitif et limité pour l'héberger. Cette intelligence nécessite une dimension entièrement différente pour exister et comprendre. Pourtant, elle fait également partie de nos trois dimensions... juste cachée, hors de la vue de nos 5 sens. Pourtant j'en ai assez retenu pour me souvenir de ce pur émerveillement ». (Récit de Daniel A)

Quel est le savoir révélé dans la Lumière ? Tout simplement, l'Omniscience. La lumière détient toute la connaissance ; « tout ce qui a jamais été, est, ou sera », est connu par la Lumière. La Lumière est la source de toutes les possibilités et contrôle en fin de compte tout ce qui se passe. De part ce récit, nous voyons à nouveau que tout est parfait et comme il se doit. Comme Daniel A le dit : « La vraie nature de l'univers était soudain parfaitement claire [. . .] Il semblait y avoir un ordre parfait ». Nous voyons, à partir de tous ces récits, que dans tout le chaos mondial, il y a un ordre sous-jacent et que vu de cette perspective supérieure, tout est parfait. C'est seulement à cause de nos perspectives et de nos connaissances limitées que nous voyons l'imperfection dans le monde.

L’examen de la vie

La prochaine partie importante de l'expérience de mort imminente est l'examen de la vie. Il s'agit d'un examen instantané de tous les événements de votre vie, depuis la naissance à la mort, mais cela peut également contenir des éléments de vies passées ou à venir. Parfois, l'examen se fait d'un point de vue détaché, où vous vivez les scènes de votre vie qui se déroulent devant vous, mais sans vous juger, et sans ressentir aucune tristesse ou remords pour vos actions. D'autres fois, l'examen de la vie est beaucoup plus axé sur l'apprentissage, durant lequel vous expérimentez les pensées et les émotions de vous-même et des autres. Vous vous jugez et ressentez non seulement la tristesse que vous avez causée aux autres, mais aussi la joie que vous avez inspirée également. Souvent, il s'agit d'apprendre comment vos actions ont affecté les autres dans la vie.

Tout d'abord, nous allons jeter un œil à quelques exemples d'un examen de la vie avec détachement, en reprenant le récit du Dr Rodonaia :

« À un moment donné, je suis passé par ce qu'on intitule le "processus de révision de vie", car j'ai vu ma vie du début à la fin d'un seul coup. J'ai participé aux drames réels de ma vie, presque comme si une image holographique de ma vie se déroulait devant moi - aucun sens du passé, du présent ou de l'avenir : juste le maintenant et la réalité de ma vie. Ce n'était pas comme si cela avait commencé avec la naissance et s'était poursuivi jusqu'à ma vie à l'Université de Moscou. Tout est apparu en une seule fois. J'étais là. C'était ma vie. Je n'éprouvais aucun sentiment de culpabilité ni de remords pour les choses que j'avais faites. Je ne ressentais pas d'une manière ou d'une autre mes échecs, mes défauts ou mes réalisations. Ma vie était ce qu'elle est. Et j'en étais satisfait. J'ai accepté ma vie telle quelle ». (Récit du Dr Rodonaia)

Le Dr Rodonaia décrit comment il a vécu sa vie « d'un coup ». En d'autres termes, il a vécu sa vie comme un tout. Il n'a pas vécu une scène à la fois, mais il a vu toute sa vie en même temps. Ainsi, chaque instant de sa vie était présent dans l'image holographique en 3D qui apparaissait devant lui. Souvenez-vous que lorsque vous êtes hors du corps, vous pouvez songer à de nombreux courants de pensée différents à la fois et expérimenter de nombreuses choses différentes à la fois, le tout avec une grande clarté. L'examen de la vie imite ce processus en ce sens que les gens peuvent revivre toutes les scènes de leur vie en même temps. Le Dr Rodonaia ne se juge pas lors de cet examen. Il accepte en quelque sorte sa vie telle quelle.

Voici un autre exemple de ce type d'examen :

« Cela semblait être une progression naturelle ; il y avait une revue automatique de toute ma vie - chaque événement vécu, y compris les émotions (mais vu objectivement) - défilant devant et tout autour comme un film panoramique. De la naissance à la mort, d'une manière linéaire, observée sans tristesse ni remords. Pourtant, en "temps terrestre", cela n'a pris (selon ma meilleure estimation) qu'un quart de seconde. Néanmoins, il semblait que des semaines avaient passées à rejouer ma vie ». (Récit de Daniel A)

Daniel A n'indique pas spécifiquement si tous les événements de sa vie étaient intégrés ou non dans la revue panoramique en même temps, mais d'après sa description, cela semblerait être une bonne possibilité, car il déclare avoir eu : « une revue automatique de toute ma vie [. . .] défilant devant et tout autour comme un film panoramique ». Il dit avoir vécu chaque événement avec des émotions, mais sans ressentir la moindre tristesse ni le moindre remord pour les choses qu'il avait faites. Au lieu de cela, il considère ces événements d'un point de vue objectif et détaché. Dans les deux cas précédents, l'âme de la personne n'a pas jugé la vie examinée. Ces âmes les ont simplement vécues à nouveau. Nous allons maintenant jeter un coup d'œil à certains examens de la vie où les sujets jugent leurs actions, éprouvant ainsi un sentiment de remords pour les erreurs commises. Et en même temps, de la joie pour les bonnes choses qu'ils ont faites.

Voici l’un de ces récits :

« Il s'est tenu à côté de moi et m'a demandée de regarder à ma gauche, où je revivais les moments les moins flatteurs de ma vie. J'ai revécu ces moments et j'ai ressenti non seulement ce que j'avais fait, mais aussi le mal que j'avais causé, dont certaines des choses que je n'aurais jamais imaginé pouvoir causer de la douleur. J'ai été surprise que certaines choses qui m'inquiétaient peut-être, comme le vol à l'étalage d'un chocolat dans mon enfance, ne figurent pas là, alors que des remarques occasionnelles blessantes - sans que je le réalise à l'époque - ont été comptées. Quand je me suis senti accablée de culpabilité, j'ai été orientée vers d'autres événements qui avaient inspiré de la joie aux autres, même si je me sentais indigne. La balance semblait pencher en ma faveur, et j'ai reçu un grand amour." (Récit d'une australienne)

Il y a un être compatissant avec elle alors qu'elle passe en revue sa vie. Cet être est toujours aimant et solidaire pendant le processus d'examen de la vie. La chose importante à retirer de cette expérience est qu'elle a non seulement ressenti ses propres émotions face aux événements de sa vie, mais aussi les émotions qu'elle avait suscitées chez les autres, du fait des choses qu'elle avait faites ou dites. Ainsi, vous ressentirez non seulement la joie que vous avez éprouvé au cours de la vie, mais la joie que vous avez inspiré aux autres par vos actions ou vos paroles. De la même manière, le mal que vous avez causé aux autres sera également ressenti par vous.

De surcroit, vous faites l'expérience des évènements du point de vue des autres personnes, comme le prochain récit le montrera :

« La prochaine chose que j'ai su, c'est que je voyais un bébé endormi, et je savais que c'était moi. J'ai regardé avec fascination les moments forts de chaque étape de ma vie. C'était comme voir un écran de cinéma circulaire et de nombreuses scènes différentes défiler à une vitesse incroyable. D'une manière ou d'une autre, j'ai pu voir et saisir non seulement ce qui se passait, mais les sentiments que j'éprouvais à l'époque ainsi que les émotions que je provoquais chez les autres. J'ai observé et ressenti la honte de ma mère, enceinte alors qu'elle n'était pas mariée, jusqu'à l'exaltation de l'amour et la douleur écrasante du rejet et de la trahison. J'ai compris la peur et les insécurités de l'homme qui avait causé ma douleur et sa propre culpabilité en rompant avec moi après avoir appris ma grossesse. J'ai ressenti chaque bonne ou mauvaise action que j'avais jamais commise, et ses conséquences sur les autres. Ce fut difficile pour moi, mais j'ai été soutenue par un amour inconditionnel et j'ai surmonté les parties douloureuses. (Récit de Mary)

Encore une fois, le « film » de notre vie nous entoure alors que nous revivons des moments de cette vie. Cependant, il s'agit d'un examen de vie à plusieurs niveaux, durant lequel le sujet éprouve non seulement ses sentiments, mais aussi les sentiments de personnes importantes dans sa vie. Durant l'examen de la vie, vous pouvez expérimenter les choses sous tous leurs aspects. Vous pouvez faire l'expérience de ce que vous pensiez ou ressentiez au cours d'une situation et vous pouvez également en faire l'expérience du point de vue des autres personnes pendant cette période. Ainsi, si vous êtes en colère contre quelqu'un pour avoir rompu avec vous, vous pouvez éprouver ce que vous avez ressenti et pensé pendant cette période et également éprouver ce que l'autre personne a ressenti et ce qu'elle a pensé. Par conséquent, vous pouvez comprendre les intentions derrière leur décision.

Essentiellement, vous pouvez vivre l'événement comme si vous étiez réellement eux. Même si cette révision est douloureuse, Mary est soutenue par un Amour inconditionnel. Il arrive souvent que le bilan de vie se fasse en compagnie d'un être aimant et solidaire. Lors de l'examen de la vie, c'est nous qui nous jugeons. Dieu, ou l'être de Lumière qui est avec nous, ne fait que nous aimer et nous soutenir. L'examen de la vie ne consiste donc pas à être jugé pour déterminer si nous irons au ciel ou en enfer, mais uniquement pour apprendre les conséquences de nos actions. Suivons maintenant un autre récit extraordinaire d'un examen de la vie, qui nous éclaire sur la manière dont nos souvenirs sont stockés.

Nous reprenons l’expérience de Leo P après qu'il ait pris la décision de voyager à travers le cosmos pendant qu'il était hors de son corps :

« Je m'imaginais déjà voyager à travers [le] cosmos, puis, un pouvoir infiniment puissant et ferme m'a saisi depuis le bas ; cela ne m'a pas fait mal mais cependant, cela m'a tiré vers le bas. Je me tenais juste face à face avec un visage très flou, flottant dans l'air ; je n'ai vu que le visage. Alors que je me sentais si triste et abandonné, avec une gentillesse et un humour incroyables, cela m'a fait ressentir une hilarité et une joie indescriptibles. Cela m'a dit :

« Salut ! Qu'est-ce que tu traînes derrière ? »

« Il faisait allusion à une petite excroissance que j'avais derrière la tête, à l'endroit où aurait dû se trouver un sac que l'on porterait sur les épaules. Comme je n'avais pas senti cette excroissance auparavant, j'ai senti en me retournant que je me connectais ; c'était des sortes de sauvegardes de mes souvenirs sur toute ma vie, comme des icônes. Il suffisait d'en regarder une pour visualiser le souvenir sous la forme d'un petit film. Cependant, en touchant l’icône, je pouvais aussi y entrer, et je ressentais l'émotion du souvenir.

« Cachant ma surprise, je ne sais pas pourquoi, je me suis dit :

« Eh bien !

« Je lui ai dit :

« Des souvenirs ?

« Tu n'en as plus besoin !

« Mais ces souvenirs sont justement ce que je veux garder !

« Pourquoi ?

« Pour me rappeler d'où je viens. Je veux explorer l'univers !

« Eh bien !

« Puis il a regardé tout mon sac, tous les souvenirs que j'avais apporté avec moi, ou plutôt, on l'a regardé tous les deux. J'ai eu un peu honte, mais il m'a rassuré. J’ai senti qu'il n'accordait pas vraiment d'importance à ce qu'il voyait. Il a juste regardé ce qu'il y avait là, il n'a rien jugé. Je ne comprends toujours pas pourquoi je ne devais rien apporter avec moi, sinon je suppose que je ne raconterais pas cela maintenant.

« Cependant, plus je parlais avec ce visage, plus mes souvenirs me semblaient enfantins et sans réel intérêt. Je n'avais aucune idée de la taille ». (Récit de Leo P)

Cet exemple accrédite l'idée que nos souvenirs ne sont pas localisés dans le cerveau, mais sont plutôt stockés dans la conscience. Leo P vit ses souvenirs comme une petite excroissance de son esprit. Pour une analogie physique, c'est comme s'il transportait un petit disque dur de tous ses souvenirs. Au début, il n'est pas conscient de ce « bagage », mais après en avoir été informé par cet être bienveillant, il est capable de se connecter avec ses souvenirs. Il décrit être capable de regarder ses souvenirs en en regardant sous forme de petit extrait d'un film. Mais ensuite, il dit qu'il est capable d'entrer dans la mémoire en la touchant, la ressentant ainsi comme s'il était de retour dans son corps, ressentant les émotions et les pensées de l'époque.

Poursuivons : l’être entre dans l'un des souvenirs de Leo P avec lui.

« Tout d'un coup, je n'étais plus cette vapeur luminescente, mais moi-même, dans mon corps, 20 ans plus jeune cependant. Avec moi, il y avait un homme vêtu d'une tunique blanche, qui faisait environ 1.70 m de haut, avec des yeux noirs - un métis. J'ai senti qu'il était mal à l'aise. Il est allé devant, je l'ai suivi, je savais où il allait, je connaissais bien l'endroit. Je me demandais pourquoi il avait un air si humble et pourquoi il semblait si maladroit. De nouveau j'ai senti qu'il avait perçu mes pensées ; sans se retourner, alors que je continuais à le suivre, j'ai soudain vu qu'il avait de minuscules éclairs de lumière blanche rayonnante sur sa nuque, sur ses épaules. C'était splendide. J'avais l'impression d'être dans un film hollywoodien, et nous étions dans un endroit où, quand j'étais plus jeune, j'avais eu peur une nuit alors que [je] rentrais chez moi et me promenais dans un parc. Il a dit :

« Pourquoi sommes-nous ici ?

« Il m'a demandé ça, alors que je ne faisais rien, mais j'ai compris qu'il voulait dire : "Pourquoi cette scène était si présente en moi ? " Je ne le savais même pas. Là, dans l'obscurité, il y avait quelque chose, j'avais peur et je ressentais la même peur qu'alors ; j’avais plutôt l'impression d'avoir eu peur, car à l'heure actuelle, et depuis longtemps, je n'ai plus peur de l'obscurité. Mais cet ami est allé voir dans l'obscurité ; il est revenu en courant, levant haut les pieds dans les herbes hautes, ce qui n'était pas facile avec une tunique. Je me suis retenu de rire avec difficulté.

« Il n'y a rien là-bas ! a-t-il dit, la déception se peignant sur son visage ». (Récit de Leo P)

Leo P se retrouve tout d'un coup dans son corps de 20 ans, revivant une scène de sa vie. En même temps, il expérimente son moi et ses émotions à l’âge de 20 ans. Il est également son moi plus âgé après sa mort. Cela rappelle Duane, qui a été jeté dans le corps de sa fille pour vivre tout ce qu'elle ressentait, mais sans être sa fille.

Duane était encore capable d'analyser de son point de vue. De même, Leo P est complètement synchronisé avec sa mémoire de lui-même à l’âge de 20 ans, de sorte que tout ce que sa version plus jeune expérimente est vécu par lui, mais il est toujours son « moi » actuel et, en tant que tel, est capable de penser et d'analyser de son point de vue actuel. L'être qui est avec Leo P choisit d'entrer dans ce souvenir avec lui car il y a un lien émotionnel fort, dû à la peur qu'il avait alors vécue. Par conséquent, le souvenir est plus fort. L'être vérifie l'obscurité et revient pour signaler qu'il n'y avait rien à craindre après tout.

Pour comprendre ce qui se passe, pensez à la série « Harry Potter », où les souvenirs sont stockés dans un bol de lumière tourbillonnante. Harry et Dumbledore peuvent faire tourner le bol et choisir un souvenir qui y est stocké, puis entrer dans ce souvenir. Ils sont là en tant que spectateurs, incapables de changer quoi que ce soit dans ce souvenir, ou d'interagir avec qui que ce soit. Cependant, ils sont capables de suivre la scène exactement telle qu'elle s'était déroulée, comme si elle survenait à nouveau. La seule différence cette fois est que Leo P peut à nouveau faire l'expérience de son moi à l’âge de 20 ans. Ainsi, sa conscience actuelle est capable d'entrer dans son moi de 20 ans pour expérimenter ce qu'il ressentait alors. Cependant, il conserve toujours son moi actuel et ses pensées et sentiments respectifs. La capacité de se synchroniser consciemment avec n'importe quoi d'autre, d'expérimenter de son point de vue, est vraiment remarquable et confirmée par de nombreuses EMIs différentes.

Puis Leo P termine l’examen de sa vie :

« À ce moment-là, je me suis senti tellement stupide, n'osant pas lui dire que je le savais, mais il était tellement gentil. Il m'a embarqué pour procéder à un tour complet de ma vie, à une vitesse telle que j'ai à peine eu le temps de voir et de ressentir les moments les plus marquants. C'était incroyable, comme s'il était connecté en réseau avec moi. Toujours à une vitesse surprenante, rien à voir avec un rêve où la vitesse de l'image est si lente par rapport à cela. C'était comme passer de 20 Mhz à 20 Ghz (pour les experts en PC) ; je n'arrivais pas à suivre la vitesse de déplacement, après avoir été ballotté dans tous les sens, tout s'est arrêté d'un coup ». (Récit de Leo P)

Imaginez revivre chaque instant de votre vie en une seule seconde. Tel est le type de rapidité avec laquelle nous pouvons revoir notre vie. Il est presque impossible de comprendre l'intensité d'une telle expérience.

Nous allons maintenant nous pencher sur un exemple d'aperçu d'une vie à venir. Songez que le récit suivant est celui d'une femme décédée après avoir raté son avortement dans son appartement. Nous avons jeté un coup d'œil à son examen de vie auparavant, et maintenant nous reprenons le récit de Mary, juste après qu'elle ait procédé à cet examen.

« On m'a demandé par télépathie si je voulais rester ou retourner à mon ancienne vie à "l'école de la Terre". Je suis tombée à genoux afin de témoigner mon désir de rester avec lui. Il m'a montrée une belle bulle brillante qui flottait à côté J'y ai vu un tout petit bébé allaitant au sein. Le bébé est devenu un bambin et a commencé à marcher vers moi, toujours à l'intérieur de la bulle. Puis l'image d'un jeune garçon s'est transformée en celle d'un adolescent et il a continué à vieillir jusqu'à ce qu'il soit un homme adulte. "Qui est-ce ?" ai-je demandé. "Ton fils Michael", a été la réponse. Je me souviens m'être sentie très soulagée de ne pas avoir détruit sa chance de vivre. Un flot de pensées angoissées a envahi mon esprit. Je n'étais même pas mariée et pouvais à peine subvenir à mes besoins ; comment pourrais-je élever un fils ? Pourrait-il jamais oublier ou me pardonner d'avoir essayé de l'avorter après quatre mois de vie ? Comment pourrais-je jamais faire ça seule, sans aide ? J'ai vu un flash de moi-même avec un homme que je savais être mon futur mari et il tenait le garçon de 2 ans que j'avais vu sur la photo. Pour la première fois, je me suis permis de ressentir de l'amour pour le bébé que je portais. Toute la gêne, les complications et les difficultés que j'avais utilisées pour justifier mon avortement me semblaient très faibles et égoïstes ». (Récit de Mary)

On montre à Mary la raison pour laquelle elle doit retourner sur terre, pour accoucher de son fils, Michael. Non seulement on lui montre son futur fils, mais on lui montre aussi son futur mari qu'elle n'a pas encore rencontré au moment de son EMI. Ce récit nous montre que Dieu a un plan pour notre vie. Nous pouvons choisir d'avoir peur et de nous inquiéter, ou nous pouvons choisir d'espérer, d'offrir de l'amour et de continuer à avancer dans la vie. Ce ne sont pas les événements de notre vie qui comptent, mais notre point de vue sur ces événements. Parfois, nous pensons si négativement à la vie, mais quelque chose de bien pourrait nous attendre dans un proche avenir, car son mari aimant devait aider à prendre soin de son fils. Donc, en substance, nous pouvons choisir de craindre que notre situation ne s'améliore pas, ou espérer que demain sera un jour meilleur et que Dieu nous donnera ce dont nous avons besoin pour survivre. Ne cessez jamais de prier !

Jetons un coup d'œil à un autre récit d'un aperçu d'une vie à venir. Voici le récit profondément émouvant de quelqu'un qui détestait sa vie et a décidé d'y mettre fin. Cela nous montre que nous avons tous besoin de nous réveiller parfois et de voir le but de nos vies :

« On m'a montré une vue panoramique de ma vie. Les cinq dernières années, qui étaient devenues si profondément affectées par l'abus d'alcool, ont été les choses les plus douloureuses, les souvenirs les plus douloureux que je puisse même imaginer. On m'a montré une image de l'impact que l'alcool avait eu sur la vie de mes jeunes enfants et l'impact que cela aurait sur leur avenir. J'ai vu le chagrin que mes enfants ressentiraient face à la perte de leur famille et de moi. On m'a montré que leur mère ne prendrait pas bien soin d'eux et qu'en fin de compte, ils seraient placés dans une famille d'accueil.

On m'a également donné un aperçu de la façon dont mon alcoolisme influencerait la vie de mes enfants si je continuais à boire de la façon à laquelle je m'étais habitué et si je restais dans cette relation familiale. J'ai vu que les trois enfants, deux garçons et une fille, suivraient mon mauvais exemple et que chacun finirait par avoir recours à l'alcool pour échapper au stress quotidien de la vie, jusqu'à ce que chacun devienne à son tour alcoolique. Le spectacle de ma précieuse jeune fille grandissant, épousant un copain alcoolique, qui finirait par la battre et imposer des relations incestueuses à leurs quatre filles, était plus que je ne pouvais supporter. C'était comme une gifle au visage.

« Ce fut une énorme confrontation avec la réalité. J'ai vu que si je faisais un effort et que je commençais à me comporter en père responsable, en offrant un modèle, les trois enfants grandiraient pour devenir heureux et productifs. Cela ne voulait pas dire qu'ils seraient complètement libérés des luttes de la vie quotidienne ; mais ils auraient une chance de forger leur propre chemin, indépendamment de toute toxicomanie. J'ai vu comment mon fils aîné allait pouvoir devenir une personne influente importante durant sa vie, si je restais et me comportais comme un vrai père.

« J'ai vu le revers de cet avenir : si je restais parmi eux en tant que père ivre et faible, mon fils finirait par se tourner vers la drogue et finirait en prison pour des crimes qu'il aurait commis en essayant d'obtenir de l'argent pour se droguer. C'était terrifiant pour moi et j'ai décidé tout de suite que ce n'était pas ce que je voulais pour mes enfants ou pour moi-même. On m'a montré que si je restais un ivrogne incurable et pathétique, je ne pourrais pas m'échapper. Avoir à revivre toutes les épreuves et les traumatismes qui m'avaient amené jusqu'au suicide, je devrais les affronter à nouveau dans une autre vie et cela me semblait juste plus terrifiant que je veuille même l'admettre. J'ai pleuré.

« L'être de lumière a semblé comprendre que j'étais rempli de remords, de compassion et d'amour. Il a dit d'une voix sévère - mais c'était toujours comme un père qui parle à son fils : " Ta vie ne sert pas à faire comme bon te semble. Est-ce que tu t'es créé toi-même, est-ce que tu t'es donné la vie ? Non. Tu ne peux pas non plus choisir la mort." Je ne pouvais pas parler, je ne pouvais pas penser, j'ai pleuré encore plus fort. Je me suis dit que cette présence, une voix, devait être le Saint-Esprit qui m'avait été envoyé. La voix, maintenant plus douce, a poursuivi : "Je n'en ai pas fini avec toi, ton travail n'est pas fini, repars et fais ce que tu étais censé faire." (Récit de la personne ayant tenté de se suicider)

Je termine par ce récit car il est si touchant et nous apprend tellement. On lui montre les nombreux chemins différents que prendront non seulement sa vie, mais aussi la vie de ses enfants, tous basés sur ses actions. Ceci est un récit succinct qui montre les liens intérieurs profonds que nous entretenons avec les autres durant nos vies. En pensant aux répercussions sur les personnes avec lesquelles ses enfants interagiront plus tard et les familles qu'ils affecteront, nous voyons que nos actions ont un impact majeur sur la vie de beaucoup d'autres êtres. Nous devons tous garder à l'esprit que nous ne vivons pas seuls sur une île.

Nous pouvons percevoir nos vies comme dénuées de sens ou détruites, mais il y a encore des gens qui ont besoin de nous et il y a toujours un but à notre présence ici-bas. Quelle que soit notre situation, nous ne pouvons pas simplement penser à nous-mêmes. Nous devons penser à ces autres êtres qui ont besoin de nous et faire de notre mieux, non seulement pour nous, mais pour eux. Si nous n'apprenons pas à aimer et à surmonter l'adversité durant nos vies actuelles, nous devrons répéter ces mêmes épreuves et traumatismes dans des vies à venir, jusqu'à ce que nous le fassions. Rappelez-vous simplement que tant que vous êtes encore ici-bas, peu importe dans quelle condition, vous êtes ici pour une raison et vous avez un but.

Références :

Fondation de recherche sur les expériences de mort imminente (Near-Death Experience Research Foundation) : https://www.nderf.org/site_index.htm

Australie - https://www.nderf.org/Experiences/1rene_hope_turner_nde.html

Barry W - https://www.nderf.org/Experiences/1barry_w_nde.html

Bill W - https://www.nderf.org/Experiences/1bill_w_nde.html

Chris D - https://www.nderf.org/Experiences/1chris_d_nde.html

Clio P - https://www.nderf.org/Experiences/1clio_p_nde.html

Daniel A - https://www.nderf.org/Experiences/1daniel_a_nde.html

Diane - https://www.nderf.org/Experiences/1diane_g_nde.html

Dr Rodonaia - https://www.nderf.org/Experiences/1george_rodonaia_nde.html

Duane - https://www.nderf.org/Experiences/1duane_nde.html

Jesse N - https://www.nderf.org/Experiences/1jesse_n_nde.html

Jewel H - https://www.nderf.org/Experiences/1jewel_h_nde.html

Jonathon - https://www.nderf.org/Experiences/1johnathon_nde.html

Leo P - https://www.nderf.org/Experiences/1leo_p_nde.html

Mary - https://www.nderf.org/Experiences/1mary_nde.html

Nicole - https://www.nderf.org/Experiences/1nicole_nde.html

Padraic R - https://www.nderf.org/Experiences/1padraic_r_nde.html

Paul G - https://www.nderf.org/Experiences/1paul_g_nde_106.html

Phillippe R - https://www.nderf.org/Experiences/1philippe_r_nde.html

PJ - https://www.nderf.org/Experiences/1pj_nde.html

Rosemary - https://www.nderf.org/Experiences/1rosemary_nde.html

Soldat - https://www.nderf.org/Experiences/1one_soldier_nde.html

Suicide - https://www.nderf.org/Experiences/1suicide_nde.html

« Quand le temps était immobile » (« When Time Stood Still ») - https://www.nderf.org/Experiences/1timestoodstill.html

Ring, Kenneth. (1984). "Heading Toward Omega." Morrow: New York.