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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE 9028 - traduit par Camille:



“Le guide de l'illumination et de la réalisation de la vie légendaire (Frappes éclairantes) Be Your Greatest Self: The guidebook to enlightenment and realizing the legendary life (Enlightening Strikes) Cliquez ici pour le découvrir. (NDT : A noter que le livre n’est disponible qu’en anglais)


Il s'agit d'une expérience en trois parties impliquant une expérience spirituelle transformatrice, et deux EMIs. Deux des trois expériences avaient été soumises à ce site internet il y a de nombreuses années lorsque j’étais célibataire, et sont enregistrées comme : STE 6511 et SOBE 6510 (partagées ci-dessous).

La troisième expérience n'avait pas encore été soumise. Cela fait près de 20 ans depuis la première expérience, et j'ai décrypté les grandes significations intégrées à mes expériences. Les détails de ce compte-rendu incluent le contexte de vie durant lequel les événements se sont produits. Il m'a fallu ces trois leçons successives pour finalement choisir d'être le meilleur que je puisse être.

Depuis, la vie a été une ascension constante vers le bonheur. Cet extrait est tiré de mon livre: " Be Your Greatest Self: The Guide to Enlightenment and Realizing the Legendary Life."

Quand l'esprit quitte le corps.

Cette expérience, qui a duré des mois, s'est produite lorsque celle qui était ma Femme depuis dix ans a admis avoir eu de multiples liaisons, et qu'elle était maintenant enceinte d'un autre Homme. J'avais trois jeunes enfants et je n'étais pas préparé aux changements de vie que cela impliquait. Elle a exprimé sa détresse, car elle ne savait pas comment procéder, mais ses actions jusqu'à ce moment-là, et après, m'ont montré que notre relation était terminée.

Pendant que nous parlions de sa grossesse, j'ai découvert que ma conscience flottait au-dessus de mon corps, à droite et légèrement au-dessus de mon épaule. Ma conscience a alors commencé à conseiller mon moi physique sur la façon de surmonter ce qui se passait. J'ai observé mon «moi» pleurer et j'ai demandé à mon «moi» de baisser le menton «pour que l'angoisse soit plus apparente». Je pouvais voir que mon moi physique souffrait énormément, mais ma conscience ne ressentait aucune douleur. En fait, je me sentais très fort et ravi, tandis que ma conscience remplissait la pièce et que je pouvais tout observer sous tous les angles. Je savais que ma tâche était de conseiller mon moi physique à travers cette expérience.

Je me souviens avoir remis en question la raison pour laquelle je manifestais ma douleur émotionnelle ; quoique mon moi sous contrôle soit transporté de joie et se sente vraiment bien hors du corps, je sentais que partager ces sentiments serait blessant pour ma Femme. Il m'est tout de suite venu à l'esprit que j’avais besoin de faciliter son parcours de vie en lui faisant prendre conscience de l’impact de ses choix. Ma responsabilité était incontestable, une obligation, et je n'ai donc pas caché ce que mon moi humain ressentait.

Le fait de flotter n'était pas une sensation. Il n'y avait pas de «sentiment» de flotter, seulement le fait que je le faisais. J'ai ressenti de l'empathie et une immense compassion pour mon moi physique, mais la douleur évidente ressentie par ce corps n'était pas ressentie par cet autre aspect de mon être. J'étais dans la pièce, mais je n'étais pas confiné dans mon corps ; c'était comme si j'étais partout et n'importe où dans la pièce à la fois.

Pendant quelques instants, je me suis orienté avec cette nouvelle liberté, en me déplaçant dans la pièce et en observant l'environnement sous différents angles. Je me souviens m’être jeté sous la commode, là où personne ne pourrait rentrer, sachant que je pourrais voir depuis cette perspective et aimant la facilité avec laquelle je me déplaçais. L'exploration hors du corps a cependant été de courte durée, car mon attention était nécessaire.

Mon moi physique fonctionnait comme une marionnette. Tout ce que je lui disais de faire, il le faisait. Une fois la conversation terminée, j'ai dit à mon «moi» physique qu'il était temps de partir et j'ai réfléchi à la question de savoir «s'il» pouvait conduire. J'ai regardé jusqu'à ce que je sois certain qu'il puisse gérer le déplacement, et ainsi il a conduit les vingt minutes nécessaires pour gagner la ville.

Ma conscience était rarement dans le véhicule pendant le déplacement. Au lieu de cela, elle a flotté au-dessus, observant les virages et confiant en ce que mon moi physique parviendrait jusqu’à la ville. Je me souviens avoir pensé aux mots «Tout ira bien» alors que je flottais au-dessus du véhicule. Mes pensées guidaient toujours mon moi physique, mais j'étais conscient que cela pouvait cesser de fonctionner. Je décrirais mieux le corps comme un reflet de soi et l'esprit comme le soi conscient. C'était comme si la réflexion pouvait suivre un modèle, tout en acceptant sans broncher les instructions issues de la pensée. Tant qu’il était présent, le moi flottant au-dessus de mon véhicule en mouvement était une sensation stimulante. Bouger se faisait sans effort ; je songeais simplement à être là où je voulais être, et j'y étais. Je n'ai ressenti aucun mouvement ni aucune sensation tactile d'aucune sorte. En suivant le véhicule, je pouvais voir des objets des deux côtés de la route, comme si j'étais dans un avion volant à basse altitude. Ma camionnette semblait être de la taille d'une pièce de monnaie d'un Euro, vous pouvez donc imaginer à quoi ressemblait ma vision périphérique. Le plus étrange, c'est que j'ai vu des objets que je n'avais jamais vus auparavant, en retrait des routes secondaires. La vue était complète et précise dans les moindres détails, même si je n'avais jamais emprunté ces routes. Après l'expérience, j'ai emprunté ces routes secondaires et examiné une carte, voyant avec admiration ce que j'avais observé d'en haut.

Quand je suis arrivé en ville, je me suis rendu à mon lieu de travail. Je ne me souviens pas beaucoup de ce qui s'est passé là-bas, sauf qu’une fille m’a fourni des conseils. Ce n'était pas son rôle, mais elle l'a fait pour moi en tant qu'amie et cela m'a beaucoup aidé. Je me souviens que pendant qu'elle me parlait, j'étais en train d'entrer et de sortir de mon moi physique. Je pouvais ressentir la détresse émotionnelle dans mon corps et je ne voulais pas y revenir complètement à ce moment-là.

Je me souviens avoir été hors de mon corps comme de l'expérience à la fois la plus stimulante et la plus dévastatrice de ma vie. Je me souviens de la stupéfaction que j'ai ressentie en réalisant que mon moi physique n'était qu'une enveloppe à travers laquelle j'avais vécu la vie ; que ce n'était pas «moi». En même temps, je ne pouvais ressentir ni la douleur de ce corps, ni la joie. J'embrassais mes enfants sans ressentir l'amour que je voulais désespérément ressentir. Cela a duré des mois, durant lesquels ma conscience n'était que marginalement attachée à mon corps physique.

Je me souviens avoir réfléchi à l'irritation et à la frustration que je ressentais parce que je ne pouvais pas redevenir «complet» avec mon corps à nouveau. J'estime qu'il a fallu plus de neuf mois avant que je puisse ressentir une véritable émotion dans son ensemble. Il a fallu des années avant que je ne retourne complètement dans mon corps pour vivre la vie comme un seul être. Jusque-là, j'ai passé une grande partie de mon existence mondaine en tant qu'esprit marginalement attaché. Je veux être clair, cependant, que cet esprit était pleinement moi et pleinement entier en lui-même.

C'était difficile d'être à l'extérieur du corps pendant une période prolongée. Au début, j'ai ressenti de la béatitude, de la crainte et de la stupéfaction face aux révélations que l'on a en dehors de son corps. Une grande compréhension m’a envahi, car je savais que le moi existe en dehors du physique ; cependant, je ne suis pas passé dans l'au-delà ni ne suis revenu à la vie physique. Au lieu de cela, je me suis retrouvé en stase en tant qu'observateur guidant une marionnette. Je n'ai pas vu Dieu, ni aucun être spirituel, peut-être parce que je ne cherchais pas vraiment à le faire.

J'avais l'impression d'avoir le devoir d’observer mon corps physique à travers cette expérience traumatisante. À plusieurs reprises, la douleur était trop forte pour le corps, et cela se décomposait en une manifestation convulsive de larmes et d'agonie. Mon moi spirituel ressentait de la compassion pour cet autre moi, réconfortant et prenant soin des besoins émotionnels du corps, et fournissant compréhension et réconfort. Quand le corps n'était pas tourmenté, mon moi spirituel s'occupait d'énigmes logiques, et parfois il voyageait de pièce en pièce pour explorer l'environnement plus en profondeur que cela n'était possible en travaillant. Cela aussi a été très libérateur et j'ai beaucoup appris sur mon lieu de travail qui m'a surpris.

Mon moi spirituel a tenté de rejoindre mon moi physique à plusieurs reprises. La douleur de ce monde était au-delà de ce qu'il pouvait supporter, et à plus d'une occasion, cette tentative pour rejoindre mon corps a abouti à une contemplation suicidaire. J'ai imaginé ma mort plusieurs fois, choisi la méthode et le lieu, puis la peur m'a amené, braillant, chez un médecin qui m'a trouvé de l'aide.

Notez que le moi spirituel n'est pas habitué à ressentir la douleur que nous traversons dans la vie. Il a tendance à ressentir beaucoup plus de compassion et d'amour. Il ne peut pas traiter la douleur que les humains peuvent ressentir ou infliger aux autres.

De la possession et des dragons

L'expérience éclairée de l'esprit est très apparente dans ce récit, mais pour une meilleure compréhension, nous avons besoin de davantage.

Pendant de nombreuses années, j'ai été béni par des souvenirs uniquement de mon voyage spirituel ; il n'y avait pas de mémoire du corps ici sur terre. Il y avait eu deux séries d'expériences distinctes. Il y avait un moi physique, vivant sur terre, et un moi spirituel parfaitement libre qui vivait exalté mais qui n'était pas limité. Cette partie est critique ; c'était exactement comme la vie pour tant de gens, où l'esprit et le corps ne font pas un.

Ce n'est que de nombreuses années plus tard, après avoir écrit mon récit de ce qui était arrivé en 2009, que mon esprit et mon corps se sont pleinement unifiés et que les souvenirs concernant le corps ont été rétablis. Ce n'est que maintenant que je peux dans son ensemble évoquer en détail le récit des deux aspects du soi.

Le tourment de la douleur terrestre était trop dur à supporter pour le corps, et il se décomposait en crises d'agonie. Cela signifie qu'il a eu des sentiments, même si mon moi spirituel ne les a pas ressentis. Il y avait un comportement honorable ; il était enraciné ou autonome. Je me souviens avoir entendu à plusieurs reprises comment les choix de mon corps étaient alignés. Sans les conseils de l'esprit, le corps opérait simplement à partir de la mémoire et de l'action inconsciente. Sur terre, cela ne paraissait pas différent de la vie ordinaire, car le corps était le même et les actions tellement similaires que les preuves d'un départ spirituel étaient rares. L'agonie du corps a continué et mon moi spirituel, que j'appellerais mon moi authentique, est resté comme un guide aimant. Je soutenais et encourageais si nécessaire, et j'étais aventureux quand cela ne l'était pas.

Il en ressort très clairement qu'il y a eu deux expériences. Au moment de la divergence entre l'esprit et le corps, l'alignement entre les deux était fort. Le corps était aux portes de l'enfer, l'esprit était heureux et au paradis, et les deux étaient des expériences authentiques. Les choix des deux étaient alignés.

Le déchirement de la vie terrestre a pris du temps, et ainsi la douleur du corps a duré. L'esprit et le corps ne se sont pas unis dans cette discorde. L'Esprit a utilisé le libre arbitre pour rester séparé. Il aimait toujours, mais il s'éloignait de la douleur, une douleur qu'il assimilait à un enfer. En d'autres termes, l'esprit «je suis» n'est jamais entré en enfer. Le corps vaquait à sa routine, l’esprit étant absent. Rappelez-vous que l'esprit est amour, et donc l'amour était absent du corps.

Le corps vivait une vie sans amour, le cœur brisé. Tenir mes enfants et ressentir un cœur vide était totalement dévastateur. Peu importe à quel point j'essayais d'aimer, tout ce que je pouvais rassembler était l'expression physique, aucun sentiment. Au fur et à mesure que cela continuait, le corps traversait de nouvelles crises d'agonie, honorant tout et étant vrai, mais sans se rétablir. Cela a continué et certains mauvais choix ont été faits, comme prendre mes distances, ce qui n'a fait qu'apporter plus de chagrin.

Le corps vivait une vie sans amour, le cœur brisé. Tenir mes enfants et ressentir un cœur vide était totalement dévastateur. Peu importe à quel point j'essayais d'aimer, tout ce que je pouvais rassembler était l'expression physique, aucun sentiment. Au fur et à mesure que cela continuait, le corps a traversé de nouvelles crises d'agonie, honorant tout et restant sincère, mais ne se rétablissant pas. Cela a continué et certains mauvais choix ont été faits, comme prendre mes distances, ce qui n'a fait que susciter plus de chagrin.

Eventuellement, après quelques années d'agonie, quelque chose s'est fissuré. C'était comme si le corps acceptait d'être en enfer. Le vrai démon est sorti à ce moment-là. Cela a blessé ceux que j'aime et est devenu égoïste ; désespéré d'amour, il faisait n'importe quoi pour ressentir la moindre chaleur. Il manipulait et dominait, cherchant désespérément à s'accrocher au moindre petit grain d'amour. Ce n'était pas humain et cela contrôlait le corps.

C'est ce que l'on entend par le terme possession. Être possédé par le mal, c'est être prêt à faire quoi que ce soit, n'importe quoi, dans l'espoir de trouver la lumière. Mon âme n'était pas présente. Lorsque le désespoir est devenu possession, la lumière de la vie était absente.

C'est de là que proviennent les dragons, mon ami. Ils viennent d'êtres tellement perdus et désespérant d’atteindre la lumière qu'ils perdent leur humanité, leur décence, leur amour. Les dragons sont nés du vide.

Ressentez-vous de la compassion pour cet être si désespéré et détruit ? Pouvez-vous voir comment les tourments successifs l'ont amené à faire ce choix ? Cet être était moi, ou du moins un aspect de moi. Le choix de blesser les autres dans l'espoir de mon salut a ouvert les portes de l'enfer, et j'ai avancé dedans avec confiance. Mon âme n'était pas présente ; elle ne réside pas en enfer. Elle vivait une autre vie au paradis, attendant sa chance de revenir dans l'amour et la gentillesse.

La deuxième intervention

À travers tous mes mauvais choix, j'étais toujours aimé inconditionnellement. Mais nous ne pouvons ressentir que ce que nous rendons réel en nous-mêmes. Ainsi, malgré la grande intensité avec laquelle je suis aimé, l'expérience a été sans fondement. Finalement, il est devenu évident que je n'avais pas progressé, et il y a donc eu une deuxième intervention.

J’arrivais d’une bretelle débouchant sur une 4 voies. La circulation était à l’arrêt. Un conducteur m’a fait signe qu’il me laissait traverser sa voie, ignorant qu’une camionnette arrivait sur la voie contigüe. Dès que j’ai pénétré sur celle-ci, j’ai été pris en écharpe par la camionnette. La vitre côté conducteur était baissée, je ne l’ai donc pas heurtée de la tête au moment de l’impact.

En levant les yeux, j’ai vu la camionnette foncer sur moi, je me suis rendu compte que le chauffeur n’avait d’autre option que croiser ma trajectoire. Je me souviens avoir pensé que j’allais être percuté, que j’allais peut-être mourir, mais je n’avais pas peur. J’étais contrarié parce que mes enfants étaient à la plage et qu’ils allaient avoir besoin qu’on les ramène à la maison. J’étais inquiet pour eux, pas pour moi.

Le temps s’est arrêté quand les véhicules sont entrés en collision. Je me sentais extraordinairement lucide, pourtant je me suis tout de suite aperçu que je n’étais plus dans mon corps. J’étais toujours à l’intérieur du véhicule, au-dessus et à droite de mon corps. Cela paraissait tout à fait normal d’être dans cet état, aussi réel ou peut-être plus réel que lorsque j’avais été dans mon corps.

Eh bien, avoir le temps s’arrêter lorsqu’on a un accident s’avère être une expérience très intéressante ! La première chose que j’ai faite, c’était de regarder ce qui se passait à l’intérieur du véhicule.

Chaque éclat de verre provenant des vitres brisées était suspendu dans l'air ; sans tomber. J'étais absorbé par la beauté de l’instant, admirant comment chaque éclat réfractait la lumière du soleil différemment. Ils n'étaient pas différents des autres éclats de verre d'un véhicule accidenté, mais la lumière les rendait tous vivants, étincelants dans l'air. Je percevais chaque fragment dans son intégralité.

Mon esprit se déplaçait autour des éclats en suspens, les admirant pendant quelques instants, puis je me suis tourné vers la «tâche suivante». Ce corps (envers lequel je n’éprouvais aucun attachement émotionnel) venait d’être impliqué dans un accident, et je n'étais pas certain qu'il soit encore habitable.

Je sais que cela peut paraitre bizarre, mais telle était ma question ; ce corps était-il encore intact, est-ce que je pouvais toujours « l’utiliser » ? Ma conscience s’est placée devant le corps pour l’examiner, pour le fouiller du haut jusqu’au bas : aucun dégât.

J'étais content, car j'avais besoin d'aller chercher mes enfants. Je savais qu'ils seraient troublés s'il était temps pour eux de partir et je n'étais pas là. Quand j'ai réalisé que j'aurais besoin de temps pour organiser un autre moyen de transport, il est devenu immédiatement urgent de revenir dans ce corps, et j'ai immédiatement été à nouveau à l'intérieur.

Ce qui m'étonne, c'est que tout ce que j'ai décrit dans les paragraphes précédents s'est passé au moment où j'ai été percuté. Il n'y a pas eu de passage du temps ; tout ce que j'ai vécu s'était simplement produit en cet instant.

Le conducteur de la camionnette de marque Cube était certain de m'avoir tué. Il a accouru et je l'ai salué d'une manière assez joviale, pour qu'il ne s’inquiète pas. Je lui ai dit que je n'étais pas blessé. Même si mon intellect était encore sous le choc et que je n'avais pas encore complètement vérifié si j'étais blessé, j'étais certain qu'il n'y avait aucun dommage parce que je m’en étais assuré pendant ce moment où le temps était suspendu. La police et les secours sont arrivés et je leur ai assuré que tout allait bien. Pour une raison quelconque, ils n'ont pas tenté de me vérifier pour des blessures internes et j'ai pu récupérer mes enfants à leur baignade.

Un réalignement de caractère

Ma deuxième intervention a été un tournant décisif. Je n'avais pas changé mes croyances et je vivais toujours selon les vieux schémas destructeurs de mon passé. Mais face à la menace de ma mort, j'ai réalisé que mon véritable amour n'était pas seulement pour moi, mais pour mes enfants et tous les autres. C'était pour les éclats de verre, si vivants et miroitants de splendeur. C'était pour toute la vie, sans exception, et c'était pour moi. La vie, à partir de là, devait être vécue fidèlement vis à vis de Tout ce qui est.

Je me souviens d'une question qu'on m'a posé lorsque le temps s'est arrêté. On m'a dit que je pouvais quitter la terre si je le souhaitais et qu’on se souviendrait de moi comme d’une victime d'un malheureux accident, ou que je pouvais y rester et être là pour ceux que j'aimais. J'ai immédiatement ressenti une compassion intense envers mes trois enfants. Je devais être là pour eux. Je les aimais comme j'aime la vie elle-même. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que je devais organiser un autre transport, le petit vol s'est produit et j'étais de retour.

Il est impossible de reconnaître le véritable amour tant que l'on n'a pas investi dans le développement de son cœur, car c'est par le développement à ce niveau que nous passons du désir des autres comme moyen de réalisation, au fait de les aimer indépendamment de ce qu'ils font pour nous. C'est lorsque nous atteignons ce niveau supérieur, en aimant les autres tels qu'ils sont et non à cause de nous-mêmes, que nous aimons inconditionnellement. Nos images mentales perdent leur teinte et nous présentent l'image précise qui constitue le fondement du véritable amour. C'est connaître le cœur et cela nous permet de comprendre comment nous pouvons accepter tout le monde, leurs défauts et tout. Il a fallu cet accident pour me montrer l'amour qui vivait à l'intérieur, pour que je sois rétabli dans la plénitude. C'est à travers cet événement que j'ai réalisé à quel point j'aimais mes enfants et que je devrais réformer ma vie

À ce stade, je pouvais aimer n'importe qui dans le monde sauf moi-même. J'étais accablé par la culpabilité des choix passés, incapable de les changer et ne voulant pas me pardonner. Mes souvenirs n'avaient pas été restaurés ; mon esprit et mon corps n'étaient pas encore totalement intégrés. J'étais cependant conscient de ce qui s'était passé, du moins catégoriquement. Je me souviens être entré dans les souvenirs et avoir été horrifié par ce que j'ai trouvé. C'est à ce moment-là que le chagrin s'est installé, et c'est peu de temps après que j'ai commencé à ressentir une douleur débilitante dans ma poitrine.

J'ai vu plusieurs médecins, mais aucun n'a pu déterminer la cause du problème. Plusieurs fois par jour, j'étais plié en deux du fait de l'agonie, m'attendant à une mort qui ne venait pas. Je priais. J'ai appelé Dieu et j'ai dit du plus profond de mon cœur que je mourrais mille morts si cela annulait la douleur que j'avais causée.

Pendant trois ans, j'ai eu des crises, et environ trois fois par jour, je souffrais plus que tout être ne saurait endurer. Je pleurais et demandais à Dieu de prendre soin de mes enfants, sachant à chaque fois que ce jour était mon dernier. Je priais pour eux, pas pour moi. Ils étaient ma vie, mon trésor, mon tout. Finalement, quand les douleurs n'ont pas cessé, j'ai récité une nouvelle prière. J'ai dit : «Je vide mon vaisseau de tout ce que j'ai connu pour être moi. Prends-le pour toi, Dieu. Fais de moi ce que tu veux ».

Mes attaques ont continué, mais seulement pendant quelques jours de plus. Au milieu d'une des attaques les plus intenses, quelque chose a changé. L'attaque n'a pas diminué, mais la douleur a disparu. J'étais de nouveau hors de mon corps.

Mon corps a bougé, mais pas de mon accord. La forme s’est élevée, elle s’est dirigée vers la maison de ma mère à un pâté de maisons de là, elle a sonné à la porte et s'est effondré sur le palier. Elle a répondu à la porte et je ne pouvais que regarder vers le haut et pleurer de douleur : "S'il vous plaît maman, aidez-moi". Elle a gardé son calme, a crié dans la maison qu'elle m'emmenait à l'hôpital, et l'a fait.

Être ou ne pas être

Mon expérience hors du corps a continué. Les attaques n’étaient espacées que de quelques minutes pendant qu'elle conduisait. Je me pliais en deux, ou me contractais, à peine capable de respirer. L'intensité était au-delà de toute mesure humaine et le corps était plongé dans la douleur, mais je n'en ressentais aucune. C'est alors que j'ai réalisé que je regardais vers la forme de ma mère et la mienne depuis une position centrale sur le pare-brise.

Ma mère m'a fait parler, me demandant comment j'allais. Mon corps répondait automatiquement avec ses propres mots, ou avec les mots de mon esprit si mon moi non physique choisissait de fournir une réponse ; le corps se reposait entre les attaques. Je me souviens d'un choix qui s'est glissé dans mon âme ; vous avez une belle vie devant vous. Vous pouvez partir si vous le souhaitez ; les crises cardiaques seront la cause de votre décès. Ou vous pouvez rester. Venez, laissez-moi vous montrer ce qui sera.

On m'a montré des photos du plus haut sommet des montagnes, vu de l'alpage. Je me suis vu marcher derrière une petite silhouette féminine vêtue d'un pantalon de ski vert, ou d'un short et d'un haut noir. J'ai vu l'aventure au-delà du plus beau des rêves et j'ai ressenti un amour plus vaste que le plus grand des cieux. On m'a montré des enfants, des petits-enfants et une belle dame pratiquant le zen avec moi au sommet d'une montagne. Je ne la connaissais pas à l'époque, mais c'est elle qui allait devenir ma Femme. On m'a montré que ce n'était pas la première fois que cet avenir m'était révélé ; c'était la raison pour laquelle j'avais continué mon voyage après avoir atteint la porte de l'enfer et avoir envisagé le suicide. J'étais totalement séduit par cette vie annoncée ; ces sentiments ont été mon choix de rester.

J’ai été opéré. Ils ont enlevé ma vésicule biliaire et trois calculs biliaires, un aussi gros qu'une balle de ping-pong. Je me souviens m'être réveillé et d'avoir pensé en paix que la douleur avait disparu, et avoir entendu une voix dire : «C'est fait». J'avais réalisé mon vœu. J'avais promis de mourir mille morts si cela annulait la douleur que j'avais causée, et je l’avais effectivement fait. Trois ans, trois fois en un jour, je suis mort. Mon honneur a été rétabli, mon vaisseau vidé et il y avait la paix.

Trouver l’unicité

Chacune de nos histoires contient de vastes expériences qui couvrent toute la gamme d'émotions, allant de la douleur et de la souffrance intenses au bonheur et à la félicité suprême. Cette histoire comprend des événements que nous apprécions et d’autres que nous ne sommes pas prêts à accepter. Ces événements inacceptables sont souvent préjudiciables et contrastent généralement avec notre éthique, nos valeurs, notre morale et nos croyances fondamentales. La guérison passe par la compréhension et l'acceptation, mais comment dépasser ces points de douleur ? Comment accepter l'inacceptable?

Tout d'abord, comprenons quelque chose à propos de nous-mêmes. En tant qu'être aligné, vous n'êtes pas vos actions passées, ni la personne du passé à laquelle vous pouvez vous rapporter, la personne à laquelle vos souvenirs semblent appartenir. Vous êtes l'âme qui a été purifiée et qui est sortie de l'autre côté. Un souvenir en conflit avec votre être intérieur l’est précisément parce qu'il ne correspond pas à qui vous êtes.

La vie est un voyage à travers les expériences, par lequel nous apprenons à nous connaître. Nous faisons des erreurs et grandissons à travers elles. Nous arrivons à savoir qui nous sommes en étant qui nous sommes et qui nous ne sommes pas ; et en réalisant par le succès et l'erreur, notre vraie nature. Le passé que nous connaissons était un moyen de croissance et d'apprentissage ; si nous reconnaissons nos erreurs et que nous ne les répétons pas, nous avons remédié à ce décalage.

Certaines douleurs ne sont pas notre fait ; cela nous est plutôt infligé. Pour comprendre comment une telle transgression s'inscrit dans le monde, regardons la dynamique de la vie en coopération. Nous vivons de concert avec un grand nombre d'autres gens, qui choisissent et vivent de manière autonome comme nous le faisons. Chacun de nous fait des choix qui ont un impact sur les autres. Parfois, nos choix impliquent un coût assumé par un autre. À d'autres moments, il y a des coûts qui nous sont imposés par les choix d'un autre. Nous pouvons souffrir du besoin d'autrui, tout comme d'autres peuvent souffrir de nos besoins. De même, nous pouvons profiter à d'autres et d'autres peuvent nous être bénéfiques, même lorsque cela semble injustifié. Vivre ensemble signifie que nous nous affectons tous. Il n'y a aucune différence entre la douleur que nous ressentons en aidant un autre à grandir et la douleur que nous avons infligée sur notre chemin vers le devenir.

C'est par le contraste et l'introspection que les êtres grandissent, tant nous que les autres. Toute la vie est contrastée. Nous connaissons l'écriture sur une page pour le contraste, car s'il s'agissait d'écriture blanche sur une page blanche, nous ne pourrions pas la lire. Il n'y a pas de son pur, mais des ondes sonores. Il y a un silence sonore, et c'est le contraste ou l'intensité et la fréquence de cette vibration que nous détectons. Nous connaissons le toucher parce que lorsque nous touchons, la sensation remplace le vide. Il en est ainsi pour tous les sens, mais il existe d'autres formes de contraste par lesquelles nous grandissons également.

La combinaison de notre expérience sensorielle est ce que nous constituons en tant que vie, et nous prenons cela personnellement. Cela crée un contraste, car il y a comment les choses sont et comment nous souhaitons qu'elles soient. On peut accepter ce qui est, et ce faisant, respecter le contraste, même si on n'aime pas ça. Nous dépassons ce défi en ne le personnalisant pas, ou nous nous attaquons au défi en le personnalisant et en l'explorant comme une opportunité de réaliser qui et comment nous sommes.

Le contraste le plus intense implique l'émotion et s'avère souvent difficile à vivre. Lorsque notre passé contient de la douleur, infligée à nous ou par nous, sachez qu'elle est personnelle. Nous avons choisi de la rendre personnelle, donc nous nous y rattachons et souffrons. Mais prenez un moment pour réfléchir à cette douleur ; quel est le contraste pour lequel nous nous punissons ? La punition sert-elle n'importe qui et pour quelle raison nous soumettons-nous à la souffrance ?

Trop souvent, nous oublions qui nous sommes ; la voix de la raison dans votre tête, c'est vous. L'être moral respectable qui est votre boussole intérieure, c'est vous. La divinité, c'est vous et vous êtes beau. Votre passé contient des événements qui ne sont pas beaux, mais l'être qui sait cela et vit selon les valeurs apprises et la bonté, cette personne est vraiment belle. En sachant cela, nous pouvons voir que le contraste dans nos vies, bien que pas toujours personnellement acceptable, peut être accepté. C'est comme il est ; nous ne pouvons pas juger du chemin ; nous ne pouvons qu'accepter et être meilleurs de ce fait.

Si vous explorez votre passé, ou le passé que j'ai partagé jusqu'à présent, vous verrez qu'il n'y avait aucun moment où le jugement a stimulé la guérison. C'est toujours la foi, l'amour et la joie qui ont conduit au rétablissement de l'esprit. C'est là que la compassion entre en jeu. Quand nous regardons les moments où nous avons guéri, et les moments où nous avons stimulé la guérison, nous pouvons voir que la compassion et l'amour restaurent l'âme.

C'est pourquoi votre parcours de guérison est délicieux, aimant et divertissant. C'est pourquoi nos leçons portent sur les joies du devenir. C'est pourquoi chaque outil que je révèle est de l'autonomisation, et c'est pourquoi je vous confie mon parcours. Tout ce que je fais, je le fais pour servir. Je vis mon but. Vous vivrez également votre but. Mais d'abord, vous devez vous dévoiler et être le meilleur possible.

Nous ne sommes qu'à deux chapitres de la réalisation de nos compétences finales et de la défaite de nos dragons. J'espère que vous vous enthousiasmez. Vous devriez le faire. Les réponses pour être le meilleur possible, vivre la vie légendaire et une foi inébranlable, vivent maintenant en vous!

Renseignements généraux:

Genre: Homme

La date à laquelle l’EMI est survenue: Mai 2001

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie? Oui Accident. La première expérience était une expérience spirituelle transformative impliquant une contrainte émotionnelle intense et un risque élevé de suicide. La seconde était une EMI durant laquelle une fourgonnette Cube a percuté ma voiture. Le véhicule a été bousillé mais je suis resté indemne. Le troisième incident était un problème médical. Durant mon EMI, j'ai eu le choix soit de mourir, auquel cas la cause de mon décès aurait été un arrêt cardiaque, soit de continuer. J'ai choisi de continuer et j'ai reçu un diagnostic d'attaque de la vésicule biliaire.

Éléments de l'EMI:

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience? Tout à fait agréable.

Vous êtes-vous sentie séparé de votre corps? Oui J'ai vu la forme d'une rivière qui coulait derrière ma maison. Je l'ai recherché sur Internet par la suite et j'ai confirmé que cela correspondait à ce que j'avais vu d'en haut. J'ai visité une maison blanche pendant que j'étais hors de mon corps. Cela avait un parement peint en blanc, tandis que le garage à côté avait un parement blanc plus large. Il y avait des fenêtres décoratives uniques et une balançoire faite de corde suspendue à un chêne dans la cour avant, malgré le fait que les chênes ne soient pas originaires de cette partie du monde. L'allée avait besoin de nouveau gravier et il n'y avait personne à la maison.

Je me souviens que mon esprit était intrigué par la maison mais que je n'y serais jamais entré car c'était l'espace privé de quelqu'un. Je me suis rendu à cette maison après l'expérience, et c'était EXACTEMENT comme je l’avais vu, jusqu'à la corde brune soutenant la balançoire en bois non peinte. Mon esprit s'est rendu dans la salle du programmeur où je travaillais, un endroit que je n'avais jamais vu sous forme. J'ai vu la disposition des bureaux, où chaque programmeur était assis, et même une bouteille de médicaments sur prescription sur un bureau. J'ai interrogé un ami sur la bouteille et il l'a confirmé. Il m'a ensuite emmené dans la pièce et c'était exactement comme mon âme l’avait vu. J'ai clairement quitté mon corps et j'existais en dehors.

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal? Plus conscient(e) et lucide que d’habitude. Imaginez l'amour et la liberté les plus glorieux que vous puissiez imaginer et acceptez que rien de ce que vous pouvez savoir avec l'esprit ne sera jamais aussi vibrant que la réalité réelle. Ce que j'ai vécu ne peut pas être géré par l'esprit. Aucun concept ne peut même se rapprocher de ce niveau d'exhaustivité.

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité? Depuis le moment où l'esprit s'est séparé de la forme, jusqu'au moment où il s'est réintégré, j'ai atteint un niveau de vigilance vis-à-vis duquel toute la vie pâlit en comparaison. Cette vitalité accrue a duré tout le temps que j’étais hors de mon corps.

Est-ce que vos pensées allaient rapidement? Incroyablement vite

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir? Tout semblait se passer à la fois ; ou le temps s'arrêtait ou perdait toute signification. Lorsque je m'occupais du corps et qu'il n'y avait pas de situation d'urgence, le temps s'écoulait normalement. Quand j'ai eu besoin d’un moment durant la collision avec la camionnette Cube, le temps s'est arrêté. Il semble que le temps était malléable en fonction de la situation.

Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude? Incroyablement plus vifs

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal? Je pouvais voir dans toutes les directions à la fois, y compris de haut en bas. Ce n'était pas comme la vue sur la terre, où une chose est focale et tout le reste est la périphérie. Tout était clair et la conscience était là ou je concentrais mon attention. C'était comme être conscient de Tout ce qui est, plutôt que de regarder du point de vue d'un tiers.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal? Je pense sous forme de son, donc le bruit peut être une distraction considérable pour moi. Hors du corps, ma capacité était tellement augmentée que je pouvais traiter les nombreux flux audios sans effort. Il y avait des moments où je m'attendais à entendre un son et je ne l'ai pas fait. Par exemple, je n'ai entendu et ressenti aucun vent lorsque j'étais au-dessus du véhicule, même si je me déplaçais à la vitesse pratiquée sur une autoroute. Je me rends compte maintenant que le moi qui était au-dessus de la fourgonnette n'était pas physique ; il n'avait aucune forme et ne provoquait donc pas de résistance au vent.

Avez-vous eu l'impression d'être conscient de choses se déroulant ailleurs? Oui, et les faits ont été vérifiés

Êtes vous passé à travers un tunnel? Non

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres décédés ou encore vivants? Non

Avez-vous vu ou vous êtes-vous senti entouré par une lumière brillante? Une lumière brillante peu commune

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre? Non

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde non terrestre? Non

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience? Exaltation intense, appartenance, acceptation et bonheur

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort? Paix ou bien-être incroyable

Avez-vous eu un sentiment de joie? Une joie incroyable

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l'Univers? Je me sentais uni(e) au monde ou (je) ne faisais qu'un avec le monde

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre? Tout sur l'univers. J'avais toujours été une personne très curieuse, mais pas quand j'étais hors de mon corps. Tout ce qui me venait à l’esprit me parvenait ; c'était comme si je pouvais faire appel à la sagesse de Tout Ce Qui Est et recevoir instantanément mes réponses. Elles n'étaient pas en moi, mais n'étaient pas séparées non plus. En l'absence d'incertitude, je suis devenu un explorateur libre. La vie consistait à réaliser et à accepter l'appréciation de Tout ce qui est.

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues? Non. On m’a dit que ma vie, jusqu’à l’instant de ma première expérience hors du corps, avait été vécue honorablement, avec alignement. C'était une affirmation importante. Cela a révélé que la façon dont nous vivons sur terre importe, que nous devons être alignés en tant qu'êtres justes.

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues? Des scènes de mon propre avenir personnel. J'ai rencontré ma Femme actuelle durant mes visions hors du corps où mon avenir s'est révélé. Cela s'est d'abord produit 16 ans avant notre rencontre, et cela s'est reproduit durant une autre EMI 6 ans avant notre rencontre. Quand j'étais un explorateur hors du corps, j'ai voyagé jusqu'à de magnifiques prairies alpines, d'immenses cascades et des sommets époustouflants. Depuis, je me suis rendu dans des dizaines de ces endroits en personne. C'est la vie légendaire pour laquelle je suis restée et je la vis. L'avenir qui m'a été montré n'a été que partiellement révélé. Souvent maintenant, je détecte quelques indices uniques mais sans rien de particulier qu'un moment profond va survenir, et j'informe alors ma Femme que nous approchons d'un moment spécial. Je suis conscient du sentiment que le moment impliquera, mais pas de l'événement. À titre d'exemple, nous étions sur l'autoroute pour faire une randonnée (ce qui est courant) et je lui ai dit que celle-ci était différente ... que quelque chose d'important était sur le point de se produire. Deux heures plus tard, nous étions à flanc de montagne avec un pneu éclaté et nous avons travaillé ensemble pour le réparer. C'était un moment qui nous a rapproché ; c'était notre premier défi imprévu où nous avons appris comment nous gérons tous deux le stress.

Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite? Non

Dieu, Spiritualité et Religion:

Quelle était votre religion avant cette expérience? Indécis(e) Je considérais les notions de Dieu comme de la pure sottise.

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience? Oui. Dieu est tout ce qui est, et il n'y a rien qui ne soit Dieu. Cela signifie que je vis dans une église, et à quel point c'est magnifique. Je n'ai pas besoin d'aller dans un immeuble pour exprimer mon amour pour Tout ce qui est. J'ai besoin d'être dans la nature, embrassant la splendeur qui est Dieu. C'est là que mon cœur prend vie. C'est là que je trouve la connexion.

Quelle est votre religion maintenant? Autres confessions - New Age ou “Nouvel Age”. Dieu est tout ce qui est ; il n'y a rien qui ne soit Dieu. Cela m'a été révélé lors de mes expériences spirituellement transformatives, et mes EMIs. Cela a formé l'essence de ma foi, une compréhension sur laquelle Dieu a bâti à travers d'innombrables leçons et communications.

Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres? Un contenu qui n'était pas en accord avec les croyances, que vous aviez à l'époque de votre expérience. Je vivais à 100% dans le physique et j'avais rejeté les notions spirituelles avec ferveur. Je me souviens avoir entendu parler de gens qui avaient quitté leur corps et je pensais qu'ils déliraient complètement … privés de toutes leurs capacités. Imaginez mon choc quand j'ai réalisé qu'ils avaient raison, et que j'étais celui qui délirait ! Pour un esprit scientifique, les aventures spirituelles semblent impossibles, mais pour celui qui les a vécues, il ne peut y avoir d'autre vérité.

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience? Oui J'ai appris ce que c'est que d'aimer tout ce qui est de tout son cœur et de toute son âme. J'ai pour Dieu, l'amour que Dieu a exprimé envers moi.

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience? J'ai senti leur présence

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (par exemple: Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure? Oui Séparé du corps dans l'accident de véhicule, j'ai examiné ma forme de la tête aux pieds et j'ai été ravi de voir qu'elle n'était pas endommagée, que je pouvais encore l'utiliser. Cela indique la vie en dehors du corps. J'étais très conscient du fait que je ne suis pas ma forme. Je crée une forme au moyen de tout ce que j'embrasse et fais, puis je fais l'expérience de la vie à travers ma création.

Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle? Oui. Je faisais un avec Tout ce qui est. L’information que je recherchais me parvenait automatiquement.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu? Oui. Il m'a été donné directement que Dieu est tout ce qui est, et il n'y a rien qui ne soit Dieu.

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie? Oui. Lors d’une intervention récente, il m'a été révélé que je dois partager comment Dieu a guéri ma vie, afin que d'autres puissent également être guéris.

Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie? Oui Nous sommes ici pour être le meilleur de notre être. Au fil de nos années, nous nous fondons de plus en plus dans l'amour. La vertu et le droit sont au cœur de la divinité, et nous sommes des êtres divins. Être le meilleur de nous signifie s'aligner sur la nature divine de tout ce qui est, notre source et ce qui nous soutient.

Croyez-vous à une vie après la vie à la suite de cette expérience? Indécis(e) Oui. J'étais avant le temps, et je le serai après. Cela peut être dit également de vous. Nous sommes tous un aspect de Tout Ce Qui Est, essentiel et immortel. La forme peut s'estomper, mais l'essence de l'être demeure.

Avez-vous appris comment vivre nos vies? Oui. Une vie légendaire attend tous ceux qui se présentent sous la meilleure forme qu’ils puissent être.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie? Oui. Quand celle qui était mon épouse depuis dix ans a admis qu'elle était enceinte, j'ai senti que je devais amortir le coup que j'avais reçu en ne montrant pas toute mon émotion. C'est immédiatement en moi que j'ai dû partager mon angoisse pour qu'elle puisse apprendre de son choix et grandir. Si je lui avais refusé de comprendre comment ses choix m'avaient affecté, j'aurais empêché son évolution. Le bon comportement dans ce cas signifiait reconnaître mon rôle et lui fournir des commentaires afin qu'elle puisse s'aligner.

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l'amour? Oui Aimez comme Dieu aime, inconditionnellement.

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience? Indécis(e) Avant mes expériences, j'essayais de me frayer un chemin dans le monde. Je cherchais à prouver ma valeur ... pour remporter la maison, la voiture, un conjoint et des enfants. Je voulais le rêve auquel beaucoup d'entre nous ont dit croire en tant qu'enfants. Après mes expériences, mon seul objectif est d'être le meilleur que je puisse être, et de vivre fidèle à celui qui vit en moi. Je m'efforce chaque jour d'être l'incarnation vivante de la vertu, d'aimer inconditionnellement et d'enseigner aux autres comment s'aligner également dans la justesse. La vie légendaire accompagne l'être juste, tout comme l'estime de soi, la félicité et la paix de l'esprit sublime. Tout cela, simplement pour être notre moi divin authentique.

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience? Oui. Les relations n'échouent pas en raison d'un manque d'amour ; elles échouent faute de fréquentation. Il n'y a pas d'amour insensé. Nous considérons les relations comme des choses que nous avons, alors qu'en fait, elles sont chacune de nos interactions. Toutes les relations se résument à de simples questions sur la façon dont nous donnons et recevons de la valeur. Sommes-nous conscients de nos opportunités et des cadeaux qui nous sont offerts ? Nous abandonnons-nous à ce que signifie servir et être servi ? Sommes-nous reconnaissants et aimants ?

Après l'EMI:

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots? Oui. Il m'a fallu 20 ans pour trouver le sens et les mots pour partager pleinement la sagesse de la façon dont Dieu m'a guéri.

Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience comparativement à d'autres événements au moment de l'expérience? Je ne sais pas si mon souvenir de l’expérience est plus ou moins précis que celui d’autres évènements de ma vie à l’époque. Ce souvenir est resté gravé dans mon esprit pendant des années. Ce n'est que lorsque j'ai déchiffré le sens de l'expérience qu’il a commencé à s'estomper. C'est toujours plus vibrant que n'importe quel autre souvenir de l’époque, mais cela ne définit plus qui je suis. J'ai appris ce que mes leçons ont enseigné et j'ai grandi dans l’expression du meilleur de moi.

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant? Oui La clairsentience, la clairvoyance, étant un canal d'amour divin, redéfinissant le mythe spirituel. J'ai également acquis la capacité d'expliquer la vérité de tout ce qui est, de définir Dieu en termes de logique et de raison, d'expliquer les anciennes vérités que nous avons oubliées. J'ai également acquis la capacité de parler avec Dieu, un don naturel inné que nous avons tous lorsque nous nous alignons dans un amour inconditionnel et la justice.

Est-ce qu'il y a une ou plusieurs parties de l'expérience qui sont particulièrement significatives pour vous? Mes trois expériences ont précédé des dizaines de conversations avec Dieu. Je ne serais pas qui je suis maintenant, sans les conseils et la compréhension compatissants qui m'ont été témoignés pendant mes tribulations. Je ne pense pas que j'aurais pu développer la relation que j'ai maintenant avec Dieu, si je n'avais pas eu le bouleversement profond de mes expériences de mort imminente, et expériences hors du corps spontanées.

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Oui. J’ai partagé mes premières expériences avec quelques personnes, mais je ne comprenais pas leur signification profonde et peu d'entre elles pouvaient donc s'y identifier. Depuis, j'ai réalisé la profondeur des leçons que Dieu a partagées sur comment vivre avec droiture, et les gens réagissent très bien à ce message. Au fond de nous, nous voulons tous être le meilleur possible.

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience? Oui. J'en avais entendu un peu parler, mais j'avais écarté cela car il était évident que ces gens avaient perdu la raison. Ils étaient timbrés, pour ainsi dire. Si les récits ont eu le moindre effet, c'était pour suggérer que le monde contenait des gens vraiment délirants. Ensuite, j'ai eu les expériences et j'ai dû admettre ... que c'était moi qui avait toujours déliré.

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue? L'expérience était définitivement réelle

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant? L'expérience était définitivement réelle

Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie? Oui. Plus l'amour que j'exprime est vaste, plus je me rapproche de l'amour divin que j'ai vécu dans mes expériences hors du corps et de mort imminente. Plus je réalise mon amour pour Tout ce qui est, plus la béatitude m’envahit. Chaque choix que je fais pour m'aligner me rapproche du paradis que j'ai vécu hors de mon corps.

Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience? J'ai reçu des cadeaux des plus remarquables. Là où la plupart connaissent Dieu par la foi seule, je le connais par la logique et la raison, et je suis capable de transmettre cette sagesse. Je connais des vérités spirituelles qui ont découlé de notre source à travers mes mains. C'est charmant d'avoir une telle proximité avec Dieu.

J'ai créé deux livres pour aider tous les êtres humains à être le meilleur possible. Ils enseignent les vérités que Dieu a utilisées pour guérir ma vie. On les retrouve à travers ces deux liens :

getbook.at/BYGS_Guide_Paperback

getbook.at/BYGS_Journal

Pour tous ceux qui aimeraient entamer leur voyage sans investissement, j'ai également créé un site Web contenant de nombreuses leçons qui ont redéfini ma vie. Ce voyage commence gratuitement à: www.TheInnerBuddha.com.

N'oubliez pas de consulter nos citations éclairées pour vous inspirer et aider les autres à trouver leur chemin : www.TheInnerBuddha.com/social-media/

Y a-t-il d'autres questions que nous pourrions poser pour vous aider à communiquer votre expérience? Ce serait merveilleux s'il y avait une fonctionnalité de partage de médias sociaux sur la page de publication. Vous avez un nombre immense de lecteurs, et il augmenterait si les gens qui sont affectés par ce qu'ils lisent pouvaient partager cela facilement. Un lien de partage Facebook et Twitter augmenterait considérablement le nombre de vos lecteurs, renforçant la qualité et la quantité d'informations avec lesquelles vous devez travailler.


DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE N°1 - traduit par Jean Peter:

J’arrivais d’une bretelle débouchant sur une 4 voies. La circulation était à l’arrêt. Ignorant qu’une camionnette arrivait sur la voie contigüe, un conducteur a fait signe qu’il me laissait traverser sa voie,. Dès que j’ai pénétré sur celle-ci, j’ai été pris en écharpe par la camionnette. La glace côté conducteur était baissée, je ne l’ai donc pas heurtée de la tête au moment de l’impact.

En levant les yeux, j’ai vu la camionnette foncer sur moi, je me suis rendu compte que le chauffeur n’avait d’autre option que croiser ma trajectoire. Je me rappelle avoir pensé que j’allais être percuté, que j’allais peut-être mourir, mais je n’avais pas peur. J’étais contrarié parce que mes enfants étaient à la plage et qu’ils allaient avoir besoin qu’on les ramène. J’étais inquiet pour eux, pas pour moi.

Le temps s’est arrêté quand les véhicules sont entrés en collision. Je me sentais extraordinairement lucide, pourtant je me suis tout de suite aperçu que je n’étais plus dans mon corps ! J’étais toujours dans le véhicule, au-dessus et à droite de mon corps. Cela paraissait tout à fait normal d’être dans cet état, aussi réel ou peut-être plus réel que lorsque j’étais dans mon corps.

Eh bien, le fait que le temps s’arrête lorsqu’on a un accident, s’avère être une expérience très intéressante ! Immédiatement je me suis aperçu que je continuais d’être dans le véhicule. Tous les éclats de verre provenant de la vitre brisée étaient suspendus en l’air, ils ne tombaient pas. J’ai été ravi par la beauté de l’instant, admirant la façon de refléter le soleil différente pour chacun des bouts de verre. Ils n’étaient pas différents de ceux d’autres accidents, mais la lumière les rendaient très vivants, étincelants dans l’air. Je percevais chaque débris dans son intégralité. Mon esprit se déplaçait autour des morceaux en suspens, les admirant pendant quelques instants, avant de me tourner vers la tâche suivante. Ce corps (envers lequel je n’éprouvais AUCUN attachement émotionnel) venait de subir un accident et je n’étais pas certain qu’il soit encore habitable. Je sais que cela paraît bizarre, mais c’est la question que je me suis posée, ce corps était-il toujours intact, pouvais-je encore l’utiliser ? Ma conscience s’est positionnée face au corps afin de l’examiner, de le sonder, du haut en bas. Aucun dommage. J’étais content car il me fallait aller chercher mes enfants. Je savais qu’ils auraient été perturbés si le moment de partir était arrivé et que je ne sois pas là pour les emmener. Je me suis alors rendu compte que j’allais avoir besoin de temps pour organiser un transport de substitution. Un « voyant » d’urgence s’est instantanément allumé, je me suis immédiatement retrouvé dans mon corps.

Ce qui m’a le plus stupéfait, c’est que tout ce que j’ai décrit plus haut s’est déroulé dans l’instant au cours duquel j’ai été percuté. Le temps ne s’écoulait plus, tout ce que j’ai vécu s’est tout simplement produit pendant cet unique instant.

Le chauffeur de la camionnette était certain de m’avoir tué. Il est arrivé précipitamment et je l’ai Accueilli sur ton assez jovial afin qu’il ne s’inquiète plus. Je lui ai dit que je n’étais pas blessé, même si mon intellect était encore sous le choc et que je n’avais pas encore totalement vérifié que je n’étais pas touché. J’étais tout à fait certain de ne pas avoir subi de dommages, je m’en étais en effet assuré tandis que le temps était suspendu. La police et les secours sont arrivés, je leur ai affirmé que j’allais bien. Je ne sais pourquoi, ils n’ont pas tenté d’écarter la possibilité de blessures internes, j’ai pu récupérer mes enfants après leur bain.

Au moment de votre expérience, y avait-il une situation mettant votre vie en danger ? Oui . J’ai été éperonné par une camionnette alors que j’étais dans une petite voiture. L’impact s’est produit côté conducteur, bien que la voiture ait été déclarée en épave, je n’ai subi aucune blessure physique.

Cette expérience est-elle difficile à décrire avec des mots ? Non

A quel moment au cours de l’expérience étiez-vous au niveau d’état de conscience et de lucidité maximum ? J’étais plus lucide et vivant hors du corps que jamais à l’intérieur. L’évènement fut court et mes sens sont demeurés aigus durant l’intégralité de cet instant au cours duquel le temps n’existait pas.

Comparez votre niveau d’état conscience et de lucidité maximum pendant l’expérience à celui de tous les jours ? Davantage conscient et lucide que d’habitude. Chaque sens était amplifié lorsque le temps s’est arrêté. Durant cet instant j’ai pu tout percevoir, comme les éclats de verre suspendus et ce, depuis tous les angles de vue. Cette liberté de mouvement m’a permis d’admirer les effets de l’intense lumière solaire depuis de multiples points de vue simultanément. On ne peut faire cela dans le corps, par conséquent on ne peut faire l’expérience que d’une petite partie de la gloire existante.

Veuillez comparer votre vue pendant l’expérience à celle que vous aviez juste avant l’expérience. Au cours de cet unique instant, je voyais tout jusqu’au plus petit détail avec une netteté parfaite. J’avais une vue à « 720 degrés », je veux dire que je voyais l’intégralité des 360 degrés autour de moi, ainsi que tout ce qui se trouvait au-dessous et au-dessus de moi, simultanément. Il y avait toujours un « point de focalisation » sur lequel mon attention se fixait, mais le reste de l’environnement demeurait parfaitement net également. Ce n’était pas comme lorsqu’on fixe quelque chose au moyen de la vue terrestre, avec celle-ci on voit nettement ce que l’on regarde, tandis que tout le reste devient flou. Tout était net, c’est moi qui choisissais ce sur quoi je fixais mon attention.

Veuillez comparer votre ouïe pendant l’expérience à celle que vous aviez juste avant l’expérience. Il n’y avait aucun son, si ce n’est mes pensées dans ma tête. Oui . Le temps ne s’écoulait plus, rien n’est donc arrivé sur terre pendant cet évènement. J’ai vu mon corps et je connaissais la nature exacte des dommages sur mon véhicule. Des choses que je n’aurais pu connaître avant d’être percuté furent exceptionnellement nettes durant cet instant précis.

Quelles émotions ressentiez-vous pendant l’expérience ? J’étais calme, maître de moi, tout comme je le suis dans la vie. J’ai observé mon corps afin de déterminer les actions à entreprendre par la suite. Je ne m’alarmais pas, je n’avais pas peur. Je m’inquiétais du trouble que mes enfants allaient éprouver s’ils terminaient leur baignade et que je ne sois pas là pour les emmener. J’éprouvais de la compassion et de l’amour pour eux.

Avez-vous traversé un tunnel ? Non

Avez-vous vu une lumière surnaturelle ? Non

Vous a-t-il semblé rencontrer un être ou une présence ésotérique, ou bien entendre une voix non identifiée ? Non

Avez-vous rencontré ou décelé des êtres ayant vécu précédemment sur terre et dont le nom est mentionné par les religions (par exemple : Jésus, Mahomet, Bouddha, etc.) ? Non

Avez-vous rencontré ou décelé des êtres décédés (ou en vie) ? Non

Au cours de l’expérience, avez-vous eu connaissance d’évènements de votre passé ? Non

Vous a-t-il semblé pénétrer dans un monde différent, surnaturel ? Non

Le temps a-t-il paru accélérer ou ralentir ? Tout semblait se passer en même temps, ou le temps s’est arrêté, ou il n’y avait pas de notion de temps. Le temps ne s’écoulait tout simplement pas. Il a repris son cours après que j’aie examiné le corps et déterminé que je pouvais continuer à l’utiliser.

Soudainement, vous a-t-il semblé tout comprendre ? Non

Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ? Non

Etes-vous arrivé(e) à une limite ou un point de non-retour ? Non

Avez-vous vu des scènes de l’avenir ? Non

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir s spécifiques suggérant que l’existence persiste (ou non) après la vie terrestre (vie après la mort) ? Oui . Il était tout à fait évident que je ne suis pas mon corps. Le corps est un mode de vie, pas une source d’existence.

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques suggérant que Dieu ou être suprême existe (ou non) ? Indécis. Je me suis rendu compte que la nature spirituelle du monde est ignorée de notre société. J’ai réalisé qu’il existe bien autre chose que ce qui est suggéré par la science. Je ne suis pas revenu avec la connaissance de l’existence de « Dieu », mais plutôt que notre concept de divinité est erroné. Dieu est tout ce qui existe et nous faisons partie de « Tout Ce Qui Est », c’est l’expression que j’utilise parfois pour désigner « Dieu ». Toutes les pensées que nous entretenons sur la distinction entre Dieu et nous sont illogiques, en effet, nous faisons partie de Dieu.

Je suis incapable d’expliquer l’origine de cette déduction, si ce n’est que ma conception de Dieu et de la spiritualité avaient changé quand je suis retourné dans mon corps. Ce que je comprenais lorsque j’ai quitté mon corps diffère de ma compréhension à mon retour.

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques suggérant que vous existiez (ou non) avant votre vie actuelle ? Non

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques suggérant qu’il existe (ou non) un lien ou une unité/unicité ésotérique dans l’univers ? Oui . Je suis revenu avec une nouvelle compréhension. Nous ne faisons qu’un. La distinction entre les uns et les autres n’est qu’un mythe. Nous ne pouvons être distincts de Dieu alors que nous ne faisons qu’un avec lui.

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques concernant le sens ou le but de la vie terrestre ? Non

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques concernant les difficultés, défis, épreuves de la vie terrestre ? Non

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques concernant l’amour ? Non

Pendant votre expérience, avez-vous découvert d’autres information / un autre savoir spécifiques que vous n’avez pas mentionné pour d’autres questions et qui serait pertinent pour vivre nos vies terrestres ? Non

Avez-vous le sentiment d’avoir connaissance d’un savoir ou dessein particulier ? Non Ce qui s’est produit pendant votre expérience comportait :Un contenu en partie conforme et en partie non-conforme aux croyances que vous aviez au moment de votre expérience. J’étais déjà sorti de mon corps précédemment dans ma vie, cette partie de l’expérience n’était donc pas nouvelle. L’évènement antérieur était toutefois différent, le temps ne s’était en effet pas arrêté. La nouvelle expérience a changé ma vie car elle a corrigé certaines conclusions que j’avais tirées de la précédente.

Comparez le degré de précision de votre souvenir de l’expérience avec le souvenir d’autres évènements qui se sont produits à l’époque ? Je me souviens plus précisément de l’expérience que d’autres évènements de ma vie à l’époque. Ce souvenir ne s’affaiblit pas.

Veuillez expliquer tout changement qui aurait eu lieu dans votre vie après votre expérience : J’ai le sentiment que ma vie était sur les rails avant que je ne vive cet évènement.

Mon expérience a directement entraîné : de légers changements dans ma vie.

Après s’être produite, votre expérience a-t-elle provoqué des changements dans vos valeurs ou vos croyances ? Oui . Comme expliqué plus haut, je suis revenu avec la compréhension que Dieu est « Tout Ce Qui Est ». Mes croyances spirituelles semblent avoir été purifiées, dans le sens où je me suis débarrassé du dogme religieux qui accompagnait mes croyances.

Après votre expérience, possédiez-vous des facultés paranormales, sortant de l’ordinaire ou autres que vous n’aviez pas avant l’expérience ? Non

Y a-t-il une ou plusieurs parties de l’expérience particulièrement significative(s) ou avec une valeur particulière pour vous ? L’arrêt du temps a été TRES significatif pour moi. Cela m’a montré qu’il ne constitue pas un prérequis pour la pensée, il n’est pas non plus nécessaire de faire l’expérience du temps pour faire celle de la vie. Etre hors du corps était important car cela m’a montré que je ne suis pas la même chose que mon corps. Je ne suis pas mon corps. Le détachement émotionnel vis-à-vis du corps était significatif car il s’agissait d’un décalage extrême par rapport à ce dont on fait l’expérience dans la vie. Je me suis rendu compte que l’importance globale de l’esprit est plus grande que celle du corps.

Avez-vous raconté cette expérience à quelqu’un ? Oui . Je ne me souviens plus combien de temps il m’a fallu après l’accident pour raconter l’expérience. Je n’en ai parlé qu’à quelques rares personnes. La plupart des gens ne comprennent pas, je n’en parle donc qu’avec ceux dont je suis le plus proche.

Avant votre expérience, connaissiez-vous les expériences de mort imminente (EMI) ? Oui . Il s’agissait de ma deuxième expérience, je savais donc ce que signifie être hors du corps. Ce n’est que récemment que j’ai lu les récits d’expériences de mort imminente d’autres personnes. Mes deux expériences sont authentiques, je suis revenu en ce monde avec l’exaltation de savoir que l’existence est bien autre chose que ce que je pensais.

Peu après avoir vécu votre expérience (quelques jours ou semaines), comment considériez-vous sa réalité : l’expérience était tout à fait réelle

Comment considérez-vous actuellement la réalité de votre expérience: l’expérience était tout à fait réelle

Vos relations ont-elles changé directement à cause de votre expérience ? Non

Vos croyances/pratiques religieuses ont-elles changé directement à cause de votre expérience ? Oui . Je me suis débarrassé des dogmes religieux qui accompagnaient ma spiritualité. Je me suis rendu compte que la religion est un outil permettant d’instruire ceux qui n’ont pas vécu d’expérience personnelle, d’offrir une orientation afin d’être davantage fier de sa vie quand on y repense. La religion a malheureusement cessé d’être un boulevard vers la compréhension (ce pour quoi elle a été créée). Les gens se focalisent en effet trop sur les rites et pas assez sur les leçons spirituelles qu’elle contient.

Au cours de votre vie, est-ce que quoi que ce soit, à un moment quelconque, aurait reproduit une partie de l’expérience ? Non L’expérience de retour au corps possède deux faces. Hors du corps j’éprouvais un immense sentiment de liberté que j’aurais souhaité ne pas perdre en revenant dans mon corps., Une fois revenu cependant, j’ai continué à avoir l’impression de flotter, à ressentir de l’exaltation grâce à ce que j’avais vécu et appris.

Les questions posées et les informations que vous venez de fournir décrivent-elles votre expérience complètement et avec exactitude ?Oui Selon vous, quelles actions intéressantes un organisme national consacré aux expériences de mort imminente (EMI) pourrait-il mener ?Persistez dans la voie actuelle, afin que davantage de gens puissent lire et apprendre des expériences d’autrui.

DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE N°2 (EXCEPTIONNEL) - traduit par Jean Peter:

Cette expérience, qui a duré des mois, s’est produite lorsque ma femme m’a avoué, après dix ans de mariage, qu’elle m’avait trompé et qu’elle était enceinte. J’avais trois jeunes enfants et je n’étais pas préparé au changement de vie que cela impliquait. Elle a exprimé de la détresse car elle ne savait pas quoi faire, mais ses actes jusqu’alors et par la suite, m’ont démontré que notre relation était arrivée à son terme.

Tandis que nous parlions de sa grossesse, ma conscience s’est retrouvée en train de flotter au-dessus de mon épaule droite. Mon moi conscient s’est alors mis à guider mon moi physique concernant la manière de traverser les évènements. Je me suis observé en train de pleurer et je me suis ordonné d’abaisser le menton afin

que « l’angoisse soit davantage visible ». J’ai vu que mon moi physique souffrait énormément, pourtant mon moi conscient n’éprouvait aucune douleur. En fait, je me sentais très puissant, exalté tandis que ma conscience emplissait la pièce et que je voyais tout ce qu’elle contenait depuis toutes les perspectives. J’ai compris que ma tâche était d’aider mon moi physique à traverser cette expérience.

Faire l’expérience de flotter ne comportait aucune sensation de flottement, seulement le fait que je flottais. J’éprouvais de l’empathie et une compassion immense envers mon moi physique, la douleur évidente dans le corps n’était pourtant pas ressentie par cette partie de moi-même. Je me trouvais dans la pièce, mais je n’étais pas confiné à mon corps; c’était comme si je m’étais trouvé partout dans la pièce simultanément. Pendant quelques instants, je me suis orienté par rapport à cette nouvelle liberté, me déplaçant dans la salle et observant l’environnement depuis des angles variés. Cela n’a toutefois pas duré longtemps, car mon attention était requise.

Mon moi physique fonctionnait comme une marionnette. Il faisait tout ce que je lui ordonnais de faire. Lorsque la conversation a pris fin, j’ai dit à mon moi physique qu’il était temps de partir et je me suis demandé si « il » pouvait conduire. Je l’ai observé jusqu’à être certain

qu’il pouvait gérer le voyage. Il a donc conduit pendant vingt minutes jusqu’à la ville. Mon moi conscient était rarement dans le véhicule au cours du trajet. Au lieu de cela il flottait au-dessus. Observant les virages, confiant dans le fait que mon moi physique allait parvenir en ville. Je me rappelle avoir pensé : « ça va bien se passer », tandis que je flottais au-dessus de la voiture. Mes pensées continuaient de guider mon moi physique, mais je savais que cela pouvait cesser de fonctionner. Je qualifierais le corps de « moi habituel » et l’esprit de « moi conscient ». C’était comme si le moi habituel pouvait fonctionner de mémoire, tandis qu’il acceptait sans questionnement

les instructions transmises par la pensée. Le « moi conscient » spirituel gérait totalement la situation.

Flotter au-dessus de mon véhicule en mouvement me procurait une sensation de puissance. Me déplacer ne nécessitait aucun effort, il me suffisait de penser à l’endroit où je souhaitais être et je m’y retrouvais. Je n’éprouvais aucune sensation de mouvement ou de toucher. En suivant le véhicule, je voyais des éléments de chaque côté de la route comme si j’étais dans un avion volant bas. Ma camionnette avait la taille apparente d’une pièce de monnaie, vous pouvez donc en déduire ma vision périphérique. Ce qui était bizarre, c’est que je voyais des objets que je n’avais jamais vus auparavant, positionnés bien à l’écart de la route. La vue était complète, exacte jusqu’au plus petit détail, alors même que je n’avais jamais roulé sur ces routes (après l’expérience je suis passé par ces voies adjacentes afin de vérifier ce que j’avais vu).

Quand je suis arrivé en ville, je me suis rendu sur mon lieu de travail (ce n’est pas recommandé, mais j’y avais un soutien dont je ne disposais nulle part à proximité). Je ne me souviens pas de ce qui s’est produit, si ce n’est qu’une fille m’a prodigué des conseils. Ce n’était pas sa fonction professionnelle, mais elle l’a fait pour moi et cela m’a beaucoup aidé.

Je me souviens que tandis qu’elle me parlait, je ne cessais d’entrer et sortir de mon moi physique. Je sentais la détresse émotionnelle dans mon corps et je ne voulais pas y revenir totalement à ce moment-là.

Je me rappelle de la sortie du corps comme l’expérience à la fois la plus fortifiante et la plus ravageuse de ma vie. Je me rappelle de la révérence éprouvée en me rendant compte que mon moi physique n’était qu’une enveloppe à travers laquelle je faisais l’expérience de ma vie, que ce n’était pas « moi ». Dans le même temps, je ne pouvais ressentir ni la douleur, ni la joie de ce corps. J’étreignais mes enfants mais je n’éprouvais pas l’amour que je voulais si désespérément ressentir. Cela a duré des mois, durant cette période mon moi conscient n’était que marginalement relié à mon corps physique. Je me rappelle avoir réfléchi à la colère et la frustration éprouvées parce que je ne pouvais pas redevenir « complet », à l’intérieur de mon corps. Je pense qu’il m’a fallu plus de neuf mois pour vivre une véritable émotion en tant que moi complet. Une année s’est écoulée avant que je ne retourne totalement dans mon corps, que je vive en tant qu’être unique. Dans l’intervalle, j’ai passé une grande partie de mon existence dans le monde comme un esprit marginalement relié. Je souhaite toutefois souligner que cet esprit était totalement moi et tout à fait complet en soi.

Ce fut difficile de se retrouver hors du corps pour une période prolongée. Au début j’ai ressenti de la révérence, de la stupéfaction pour les révélations que l’on reçoit lorsqu’on est hors du corps. J’ai atteint une grande compréhension car j’ai compris que le moi possède une existence propre, distincte du physique. Toutefois, je ne suis pas allé dans l’au-delà et je ne suis pas retourné à la vie physique non-plus. Au lieu de cela, je me suis retrouvé en tant qu’observateur statique guidant une marionnette. Je n’ai pas vu Dieu, ni d’êtres spirituels, peut-être parce que je ne le recherchais pas vraiment.

J’avais le sentiment d’avoir le devoir de faire traverser cette expérience traumatisante au corps. A de nombreuses reprises la douleur a été trop forte pour le corps, il s’effondrait en une effusion convulsive de larmes et de souffrance. Mon moi spirituel éprouvait de la compassion pour cet autre moi, il était consolateur et à l’écoute des besoins émotionnels du corps, fournissant compréhension et réconfort. Lorsque le corps n’était pas tourmenté, mon moi spirituel s’occupait avec des énigmes logiques, parfois il passait de pièces en pièces, explorant l’environnement davantage qu’il n’est possible au travail. Cela aussi fut très libérateur. J’ai appris beaucoup de choses surprenantes sur mon lieu de travail.

En quelques occasions, mon moi spirituel a tenté de rejoindre le physique. La douleur de ce monde était immense, et plus d’une fois ces tentatives ont entraîné des idées suicidaires. J’ai envisagé ma mort à plusieurs reprises, choisissant la méthode et l’endroit. L’angoisse m’a un jour amené en pleurs chez un médecin, Ce dernier m’a trouvé de l’aide. Veuillez noter que le moi spirituel n’est pas habitué à subir la souffrance que nous endurons dans la vie. Il a tendance à ressentir bien plus de compassion et d’amour. Il ne peut gérer la souffrance que les humains peuvent subir ou infliger à autrui.

Au moment de votre expérience, y avait-il une situation mettant votre vie en danger ? Oui . Mon expérience a duré neuf mois ou davantage, elle a comporté à la fois un traumatisme émotionnel extrême et une grande probabilité de suicide.

Cette expérience est-elle difficile à décrire avec des mots ? Oui . Les mécanismes sont faciles à expliquer, mais les mots ne rendent pas compte des émotions et de l’immense liberté éprouvées pendant l’expérience.

A quel moment au cours de l’expérience étiez-vous au niveau d’état de conscience et de lucidité maximum ? Alors que je voyageais au-dessus de la camionnette. Je savais qu’à l’intérieur le corps pouvait parvenir en ville sans problème, j’ai donc exploré les lieux d’en haut. J’ai vu les montagnes, le cours de la rivière, les rues adjacentes, ainsi que certains bâtiments à l’écart de la voie rapide. C’est tout à fait stupéfiant car j’ai pu visiter ces nouveaux endroits par la suite, ils sont exactement tels que je les avais perçus.

Comparez votre niveau d’état conscience et de lucidité maximum pendant l’expérience à celui de tous les jours ? Plus conscient et lucide que d’habitude. Tout était clair et net. Il n’y avait aucune brume physique ou émotionnelle gênant les pensées et la perception. Mon moi physique a besoin de lunettes, pas mon moi spirituel.

Veuillez comparer votre vue pendant l’expérience à celle que vous aviez juste avant l’expérience. J’avais une vision totale à 720 degrés. Je voyais simultanément tout, dessus, dessous et autour de moi. Chaque élément était net, pas comme dans la vie où seule une petite partie des choses perçues par l’œil sont « mises au point ».

Veuillez comparer votre ouïe pendant l’expérience à celle que vous aviez juste avant l’expérience. L’ouïe n’était pas différente quand je me trouvais dans le voisinage de mon corps. Quand je me déplaçais hors de mon corps il n’y avait aucun son, mais je n’avais pas non-plus conscience de l’absence de son. Je suis resté près de mon corps durant la plus grande partie de l’évènement. Je le guidais d’en haut, je faisais l’expérience de la vie simultanément au travers de « deux » canaux.

Quelles émotions ressentiez-vous pendant l’expérience ? Le sentiment tandis que je guidais mon moi physique lors de son effondrement était splendide. J’éprouvais une grande compassion pour mon moi physique qui souffrait tant, mais mon environnement me plongeait dans la révérence.

Avez-vous traversé un tunnel ? Non

Avez-vous vu une lumière surnaturelle ? Non

Vous a-t-il semblé rencontrer un être ou une présence ésotérique, ou bien entendre une voix non identifiée ? Non

Avez-vous rencontré ou décelé des êtres ayant vécu précédemment sur terre et dont le nom est mentionné par les religions (par exemple : Jésus, Mahomet, Bouddha, etc.) ? Non

Avez-vous rencontré ou décelé des êtres décédés (ou en vie) ? Non

Au cours de l’expérience, avez-vous eu connaissance d’évènements de votre passé ? Non

Vous a-t-il semblé pénétrer dans un monde différent, surnaturel ? Un monde nettement ésotérique ou surnaturel. Je suis demeuré en ce monde, mais ce n’était pas du tout comparable à ce que l’on vit habituellement, ma conscience était en effet séparée de mon corps. Je pouvais traverser les murs pour visiter d’autres endroits de mon lieu de travail. Il me suffisait de penser à un endroit et je m’y retrouvais instantanément, même le plus petit souhait d’y aller constituait un déclencheur. Pendant que j’étais hors de mon corps, j’ai exploré des maisons du voisinage, me déplaçant dans des rues que je n’avais jamais fréquentées afin d’admirer la réalisation, les pièces maîtresses des bâtiments, ainsi que d’autres structures et créations qui s’y trouvaient, j’ai exploré la nature, me promenant en conscience dans des parcs, j’ai souvent visité les parties les plus sauvages de la montagne. Je n’avais jamais rêvé éveillé car il m’est impossible de visualiser quelque chose les yeux clos. Ces évènements ne peuvent avoir été des rêves, à moins que j’aie rêvé différemment en état de décorporation. J’ajoute que j’ai vérifié par la suite nombre de ces découvertes inattendues, ce que j’ai vu avec ma conscience s’est systématiquement confirmé.

Le temps a-t-il paru accélérer ou ralentir ? Non

Soudainement, vous a-t-il semblé tout comprendre ? Tout au sujet de l’univers. Pendant l’évènement je suis devenu explorateur. Au cours de ma vie, je me suis senti obligé de comprendre la plupart des choses. Libéré de mon corps, ma nature a changé significativement. Je ne me demandais plus pourquoi, au lieu de cela je vivais les choses et j’explorais. Tandis que je jouissais de cette nouvelle liberté, le désir de comprendre était très affaibli. Je n’avais tout simplement pas besoin de comprendre.

Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ? Non. Je ne disposais pas de perception extrasensorielle. J’étais présent par la conscience dans des pièces dans lesquelles je n’avais pas pénétré physiquement. J’ai vu des gens, des bureaux, des environnements de travail, des éclairages, des ambiances et, plus tard j’ai fait part à certaines personnes de mes observations (dont certaines me dérangeaient), je n’ai pas aimé l’ambiance de déprime ressentie dans la salle des programmeurs (interdite d’entrée au personnel). Il y a également d’autres éléments, par exemple : j’ai exploré de fond en comble une maison très intéressante, j’ai mémorisé les abords, l’orientation des fenêtres, ainsi qu’un chêne côté cour qui poussait dans une partie du monde où l’on ne trouve pas de chênes. Tout cela s’est confirmé plus tard lorsque je suis allé en voiture dans les endroits que j’avais visités en esprit, que je les ai vus de mes yeux physiques.

Etes-vous arrivé(e) à une limite ou un point de non-retour ? Non

Avez-vous vu des scènes de l’avenir ? Non

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir s spécifiques suggérant que l’existence persiste (ou non) après la vie terrestre (vie après la mort) ? Oui . Conscience spécifique que la vie existe en dehors du corps. Nous nous identifions à notre moi matériel et nous vivons nos expériences à travers lui, mais nous ne sommes pas notre moi matériel. Nous ne cessons pas d’exister lorsque le corps meurt.

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques suggérant que Dieu ou être suprême existe (ou non) ? Oui . J’ai pris pleinement conscience que notre croyance en l’individualité est fausse. Nous percevons en tant qu’individu, nous pouvons ainsi exprimer notre libre arbitre. Toutefois nous faisons partie de « Tout Ce Qui Est ». Ce qui fut une foi est devenu un fait. J’ai abordé l’évènement sans questionnement, je suis revenu avec des croyances et une compréhension nouvelles. J’ignore d’où provient cette compréhension car mon expérience a duré de nombreux mois. Je ne me souviens d’aucune conversation particulière avec Dieu ou des entités spirituelles, Pourtant toute mon expérience était spirituelle.

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques suggérant que vous existiez (ou non) avant votre vie actuelle ? Non

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques suggérant qu’il existe (ou non) un lien ou une unité/unicité ésotérique dans l’univers ? Oui . Je suis revenu en sachant que tous nous ne faisons qu’un. J’ignore comment j’ai compris cela, je sais seulement que c’est le cas. Je ne possédais aucunement de telles notions avant la décorporation.

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques concernant le sens ou le but de la vie terrestre ? Non. A titre personnel, mon esprit a validé qu’en période de bouleversements mes décisions avaient été adéquates, que j’étais resté fidèle à mes valeurs.

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques concernant les difficultés, défis, épreuves de la vie terrestre ? Oui .

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques concernant l’amour ? Oui . La vie sans amour est une torture. J’ai étreint mes enfants d’innombrables fois, recherchant désespérément la sensation d’amour entre nous, mais ce ne fut possible que lorsque mes mois se sont à nouveau réunis.

Pendant votre expérience, avez-vous découvert d’autres information / un autre savoir spécifiques que vous n’avez pas mentionné pour d’autres questions et qui serait pertinent pour vivre nos vies terrestres ? Oui . J’ai vécu ce que l’on pourrait décrire comme neuf mois de rêve lucide enchaîné, comportant d’innombrables évènements qui ont trouvé confirmation ultérieurement dans ma vie. Cela m’a démontré que nos vies en ce monde ne sont pas telles que nous les percevons. Cela m’a également montré que le moi et le corps peuvent se séparer. J’ai maintenant conscience que le corps est une partie de moi et non pas l’inverse. Le moi spirituel constitue la véritable entité, le corps est une manifestation du moi supérieur.

Avez-vous le sentiment d’avoir connaissance d’un savoir ou dessein particulier ? Non. Ma nouvelle compréhension a totalement changé ma vie, mais c’est arrivé grâce à mes réflexions sur cette expérience, pas suite à des informations reçues durant cette dernière… si je me fais bien comprendre.

Ce qui s’est produit pendant votre expérience comportait :Un contenu absolument pas conforme aux croyances que vous aviez au moment de votre expérience. J’avais vécu dans le physique à 100%, je rejetais ardemment les notions de spiritualité. Je me souviens d’avoir entendu parler de personnes décorporées, je pensais qu’elles s’illusionnaient, prenant leurs désirs pour la réalité. Imaginez ma stupéfaction quand je me suis rendu compte qu’elles avaient raison, que c’était moi qui m’illusionnais ! Pour un esprit rationaliste, les aventures spirituelles paraissent impossibles, mais pour ceux qui les ont vécues, il ne peut y avoir d’autre vérité.

Comparez le degré de précision de votre souvenir de l’expérience avec le souvenir d’autres évènements qui se sont produits à l’époque ? Je me souviens plus précisément de l’expérience que d’autres évènements de ma vie à l’époque. Mes souvenirs sont clairs comme de l’eau de roche, pareils à des photos gravées dans mon esprit, c’est d’ailleurs bizarre parce que mon esprit n’a jamais inclus d’images dans les pensées ou la mémoire.

Veuillez expliquer tout changement qui aurait eu lieu dans votre vie après votre expérience :J’ai changé de carrière, assumant un rôle d’encadrement dans lequel je peux aider autrui.

J’ai perdu tout désir de richesses matérielles.

J’ai perdu la capacité de travailler avec l’argent pour seule motivation.

J’aime davantage les gens, j’ai appris à ne pas juger, car ceux qui perpètrent les actes prononceront tous les jugements nécessaires, se jugeant eux-mêmes à long-terme.

Je me suis rendu compte qu’aucun mal ne s’oppose au bien ; le bien existe, ainsi qu’un défaut de compréhension (ou besoin de croissance et de connaissance du bien). Mon expérience a directement entraîné :de grands changements dans ma vie

Après s’être produite, votre expérience a-t-elle provoqué des changements dans vos valeurs ou vos croyances ? Oui . Mes croyances spirituelles demeurent, mais le dogme religieux qui les accompagnait a disparu. Dans mon esprit, Dieu a été requalifié en « Tout Ce Qui Est » (et il n’existe rien d’autre). Voilà la vérité, elle constitue le fondement de la compréhension spirituelle.

Après votre expérience, possédiez-vous des facultés paranormales, sortant de l’ordinaire ou autres que vous n’aviez pas avant l’expérience ? Non

Y a-t-il une ou plusieurs parties de l’expérience particulièrement significative(s) ou avec une valeur particulière pour vous ? Ma compréhension de « Tout Ce Qui Est », de la vie, du dessein et de la vérité est inestimable, je ne l’aurais pas acquise sans cette expérience.

Avez-vous raconté cette expérience à quelqu’un ? Oui . Je l’ai racontée à quelques personnes proches. La plupart des gens ne sont pas préparés à comprendre, je n’en parle donc pas très souvent. Je la mentionne quand je vois des personnes qui ont besoin de guérir, ou bien qui recherchent une compréhension que je peux les aider à acquérir.

Avant votre expérience, connaissiez-vous les expériences de mort imminente (EMI) ? Non. Je n’avais entendu parler que de quelques histoires peu détaillées qui ne m’intéressaient pas, j’étais en effet d’avis que les gens qui les racontaient devaient avoir « perdu les pédales ».

Peu après avoir vécu votre expérience (quelques jours ou semaines), comment considériez-vous sa réalité : L’expérience était tout à fait réelle. Mon expérience fut un don. Elle m’a montré qu’il existe bien autre chose que la vie telle que nous la considérons dans notre état matériel. Elle était joyeuse et tout à fait merveilleuse pour explorer le monde libéré du corps!

Comment considérez-vous actuellement la réalité de votre expérience: L’expérience était tout à fait réelle. Je suis reconnaissant pour la compréhension qu’elle m’a apportée. D’une certaine façon, j’ai l’impression d’avoir triché. Alors que d’autres mènent leur vie sans connaître la vérité, je suis totalement averti, ce qui génère une angoisse permanente, je connais en effet l’importance de vivre selon ses valeurs (du bon côté ; mais il me manque le « joker de la déculpabilisation »).

Vos relations ont-elles changé directement à cause de votre expérience ? Oui . Je me sentais à l’aise avec les gens rationnels, je ne croyais pas en l’esprit. Je crois maintenant totalement en l’esprit et j’ai des problèmes dans mes relations avec ceux qui n’y croient pas. Je ne pourrai jamais être proche de quelqu’un fortement centré sur la vie matérielle.

Vos croyances/pratiques religieuses ont-elles changé directement à cause de votre expérience ? Oui . J’accordais de l’importance à Dieu, mais je ne comprenais pas. Maintenant je comprends et Son importance a centuplé. Je remercie « Tout Ce Qui Est » parce que j’apprécie le fait de prier dans mes propres termes. Je fais de mon mieux pour traiter tous les êtres vivants comme j’aimerais être traité. J’ai toujours été attentionné, mais maintenant mon amour est éclatant. C’est bien plus merveilleux que je ne saurais l’exprimer.

Au cours de votre vie, est-ce que quoi que ce soit, à un moment quelconque, aurait reproduit une partie de l’expérience ? Non Seulement que pour toute la souffrance, je suis heureux d’avoir vécu cette tranche de vie. Je crois qu’il serait plus difficile de vivre dans un monde où la douleur est réelle, en croyant qu’il n’existe rien après la vie. Savoir qu’il existe autre chose fait la différence. J’ajouterais également qu’être hors du corps est une expérience fantastique ! Si la mort se rapproche tant soit peu de ce que j’ai vécu hors du corps, alors ce sera un voyage plein d’aventures !

Les questions posées et les informations que vous venez de fournir décrivent-elles votre expérience complètement et avec exactitude ? Oui

Selon vous, quelles actions intéressantes un organisme national consacré aux expériences de mort imminente (EMI) pourrait-il mener ? Continuez de diffuser ces histoires, de permettre aux gens d’apprendre des expériences d’autrui. Vous faites un travail fantastique!