Entretien avec Anita Moorjani
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Entretien avec Anita Moorjani par Herb Weiss. Commentaire : Vaincre le cancer en vivant sans peur, par Herb Weiss.

Ce commentaire hebdomadaire, détaillant l'EMI d'Anita Moorjani, (ci-joint) a été publié le vendredi 9 novembre 2012 dans le Pawtucket Times et le samedi 10 novembre 2012 dans le Woonsocket Call, deux quotidiens du Rhode Island (sur la page des Éditoriaux)

Nous avons déjà entendu cela : « Ne pas s'inquiéter pour des riens », « Ne craignez pas la mort… seulement de n’avoir pas vécu la vie », « Vivez votre vie au maximum ». Anita Moorjani, 50 ans, ne connaît que trop bien la vérité derrière ces dictons, du fait d'une expérience de mort imminente (EMI) qu'elle a eue en 2006.

Dans son livre, « Mourir pour vivre : D'une expérience de mort imminente à la complète guérison du cancer », publié en 2012 par Hay Houses aux États-Unis, cette résidente de Hong Kong, une hindoue, raconte des histoires de son enfance durant laquelle elle a été élevée au sein d’une société majoritairement chinoise et britannique à Hong Kong. Tout au long de sa vie d'adulte, Moorjani a relevé des défis pour trouver une profession, a finalement rencontré son véritable amour, son mari Danny, et a enfin combattu son cancer dévastateur, qui a conduit à sa mort avant qu'elle ne revienne à la vie et guérisse, un résultat qui aujourd'hui déconcerte le monde médical.

Ce tome édifiant de 191 pages raconte comment Moorjani a lutté contre le lymphome de stade IV pendant près de 4 ans, une maladie ultimement en phase terminale qui s'est propagée depuis la base de son crâne avant de traverser son cou jusqu'à son abdomen. Son corps était criblé de tumeurs malignes, « certaines de la taille de citrons », se souvient-elle.

À la suite de son expérience de mort imminente et de la publicité générée par son livre, Moorjani prend désormais la parole lors de conférences et de réunions à travers le monde pour partager ses connaissances acquises lors de son expérience de mort imminente. Elle est également fréquemment invitée au département des sciences du comportement de l'Université de Hong Kong, pour traiter de sujets tels que la gestion des maladies en phase terminale, la mort et la psychologie des croyances spirituelles.

Passer de l'autre côté

Au matin du 2 février 2006, Moorjani était ancrée dans un fauteuil roulant, sous oxygène et elle recevait des soins à plein temps à domicile. Elle perdait et reprenait conscience, tout en éprouvant des difficultés à respirer du fait des liquides dans ses poumons. Son corps était enflé du fait de lésions cutanées ouvertes et elle a rapidement été admise à l'hôpital local, dans le coma. Son pronostic était sombre et le médecin traitant a informé son mari qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle survive encore 36 heures. Alors qu’elle était aux soins intensifs, et après s’être trouvée dans le coma pendant près de 20 heures, cette femme de 44 ans a vu ses organes vitaux commencer à défaillir. En fait, elle a été déclarée morte en fin de compte. Moorjani se souvient être entrée dans une « EMI », et avoir eu une épiphanie spirituelle alors qu'elle se trouvait de l'autre côté du voile de la mort. Elle en est venue à comprendre la cause ultime de son état de santé dévastateur, qu'elle décrit comme : « Avoir peur de la vie ». Lorsqu'elle a choisi de retourner dans son corps physique, Moorjani savait qu'elle avait en effet le pouvoir de guérir son corps du cancer qui se propageait, sachant avec certitude que ce miracle médical se produirait. Moorjani a reçu une chimiothérapie pendant six mois après son EMI, même si chaque test médical n'a révélé aucune trace de cancer. Une biopsie des ganglions lymphatiques n'a également montré aucun cancer dans aucun de ses ganglions lymphatiques.

Comme des millions d'autres personnes qui ont signalé des EMI, Moorjani a expérimenté bon nombre de ses characteristiques classiques. Elle se souvient avoir éprouvé « un sentiment extrême de paix et de bien-être, un sentiment intense d'amour inconditionnel », et elle a retrouvé des membres de sa famille décédés, des amis et guides spirituels.

Son livre notait que même dans le coma durant cette EMI très profonde, elle était parfaitement consciente de son environnement. Elle a entendu un médecin dire à son mari, dans le couloir à l'extérieur de sa chambre, que ses organes étaient défaillants et qu'elle ne passerait pas la nuit. Durant son EMI, elle savait que son frère était dans un avion et venait également lui faire ses adieux.

Moorjani raconte dans ce livre comment, de l'autre côté, elle a reçu une connaissance approfondie de sa vie, de sa mission et du but de sa vie, avec une compréhension de la nature de l'univers également. Lorsque cette femme en phase terminale s'est approchée de la barrière de non-retour, elle se souvient avoir eu une décision à prendre : rester et rompre les liens avec son corps malade, ou revenir pour guérir et accomplir la mission de sa vie. Ayant choisi de retourner volontairement dans son corps rongé par la maladie, elle savait après avoir repris conscience que son corps guérirait rapidement de ses tumeurs cancéreuses. Elle est sortie de l'hôpital quelques semaines plus tard, sans aucune trace de cancer dans son corps.

Armée d'une croyance accrue en la force divine en son intérieur, Moorjani n'aurait plus peur de la mort, et cette expérience a alimenté son désir d'affronter la vie sans crainte.

L’EMI est un événement courant

Au fil des ans, le Dr Jeffrey Long, un chercheur de premier plan sur les EMI, a documenté plus de 3 000 EMI, qui ont été publiées sur le site Web www.nderf.org. Ce radio-oncologue praticien affirme que cette base de données est de loin la plus grande collection d'EMI accessible au public et qu’elle est disponible en 22 langues. Des lecteurs de plus de 100 pays étrangers différents accèdent au site Web du Dr Long chaque mois. Plus de 300 000 pages sont lues chaque mois sur ce site.

Par ailleurs, le site Web du Dr Long note que, bien que la plupart des personnes qui approchent de la mort ne se souviennent de rien, environ 18 % rapportent par la suite que « quelque chose s'est passé ». Ce « quelque chose » est souvent une EMI, affirme Long. Il note qu'un sondage Gallup mené en 1993 a estimé qu’entre 12 à 15 millions d'Américains avaient personnellement vécu une EMI. Depuis 2001, près de 600 adultes par jour à travers le pays vivent une EMI. Selon le Dr Long, qui a rédigé « La vie après la mort : les preuves », un ouvrage qui a figuré sur la liste des best-sellers du New York Times, l'EMI de Moorjani est « l'une des EMI les plus profondes jamais rapportées ». Les éclaircissements qu'elle a reçues au cours de son EMI sont profonds, et par ailleurs corroborés par les aperçus signalés par de nombreux autres sujets ayant eu une EMI. Le Dr Long a noté: « J'ai soigneusement examiné l'incroyable rétablissement et l'EMI d'Anita Moorjani. C'est médicalement inexplicable. Les médecins n'aiment pas utiliser le terme "miracle", mais c'est le meilleur mot pour décrire son expérience ».

Bien que le Dr Long n'ait pas examiné ses dossiers médicaux originaux, un autre médecin l'a fait. Dans un mèl et un communiqué de presse faisant la promotion d'un atelier pour discuter de la rémission rapide de Moorjani d'un cancer à un stade avancé, le Dr Peter Ko, un oncologue qui avait examiné ses dossiers médicaux, n'a pas attribué son rétablissement spectaculaire à sa chimiothérapie. « Sur la base de ce que nous avons appris sur les comportements des cellules cancéreuses, je suppose que quelque chose (une "donnée" non physique... ?) a soit empêché les gènes mutés de s'exprimer, soit les a orientés vers une mort cellulaire programmée. Le mécanisme exact nous est inconnu, mais il est peu probable qu'il soit le résultat de médicaments cytotoxiques ».

Leçons apprises sur l'au-delà du voile

Moorjani croit maintenant que son cancer s'est manifesté dans son corps physique en raison de sa peur d'être elle-même, de déplaire aux autres, de ne pas être à la hauteur de leurs attentes et de la peur de vivre pleinement sa vie. En effet, c'était le fait « d'avoir peur de tout », a déclaré l'écrivain de renommée internationale, qui empêchait son essence supérieure de guérir son corps physique.

« Ce n'est que lorsque j'ai réalisé ma propre magnificence, ma propre perfection, ma propre valeur en tant qu'enfant magnifique de l'univers, que j'ai pu abandonner la peur et embrasser la vie avec toutes ses incertitudes, ses ambiguïtés, ses joies, ses peines et ses défis. Me voir comme la perfection, comme une manifestation exquise de la vie, a conduit à ma guérison », a-t-elle déclaré.

De surcroît, une partie prédominante de son expérience était la prise de conscience que nous sommes tous interconnectés et que lorsqu'elle n'était pas dans son corps, elle était capable de le voir clairement.

Enfin, « le rire et un bon sens de l'humour peuvent être votre meilleur remède ». Moorjani recommande de ne pas prendre votre vie trop au sérieux, juste : « Apprenez à vous détendre et à rire. N'ayez pas peur d'être simplement vous-même ».

Pour plus d'informations sur l'EMI de Moorjani et sa philosophie de vie sans peur, ou pour acheter son livre, rendez-vous sur www.anitamoorjani.com

Herb Weiss, Leadership Rhode Island (LRI) '12, est un écrivain indépendant installé à Pawtucket, qui couvre le vieillissement, les soins de santé et les problèmes médicaux. Il peut être contacté à hweissri@aol.com