EMI de Gene J
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Description de l'expérience:

Soyons clairs. Catholique romain, j'étais à peine pratiquant. Je marmonais simplement le nécessaire et joignais rarement le geste à la parole. J'allais à l'église deux fois par an, pendant les fêtes, et pourtant, je croyais au pouvoir de la prière.

Tout à mon contraire, mes parents, je le savais, avaient rarement manqué une messe du dimanche tout au long de leur vie. «Si vous avez besoin de l'aide de Dieu, mon fils, priez-le simplement et priez dur et fréquemment et Il finira par répondre à vos prières», me rappelait parfois mon père. Ma mère, Irène, et mon unique soeur, Suzanne, étaient toutes deux ministres de l'eucharistie.

Cindy, ma femme depuis vingt-six ans, allait à la messe avec détermination à peu près tous les dimanches avec nos deux filles Amanda et Amber, des adolescentes. Nous avions convenu que nos enfants devraient être élevées pour croire en Dieu. Au cours des années, nous avons célébré leurs deux communions et confirmations au sein de notre église catholique locale.

En remontant à plusieurs années auparavant, je crois que j'ai commencé à m'éloigner de l'église quand j'étais adolescent, peu de temps après avoir remporté un prix très convoité des boy scouts appelé la «Médaille AD-Altere-Dei» qui, à l'époque, était la plus importante récompense Catholique romaine accordée aux scouts. Je me souviens à quel point mes parents étaient fiers quand nous nous sommes rendus à la cathédrale au cœur de Trenton, dans le New Jersey, et lorsqu'à l'occasion d'une grande messe, l'évêque en personne a accroché la médaille à mon uniforme de scout. Je pensais, étant adolescent, qu'avoir reçu un tel prix religieux m'accordait réellement une sorte d'immunité vis à vis de tout futur culte du dimanche. À mesure que je vieillissais et que je m'éloignais de la maison de mes parents, je m'éloignais également des activités religieuses. Cependant, j'ai toujours prié, la plupart du temps avant de me coucher, parfois lorsque je conduisais ma voiture ou même, c'était la première chose que je faisais en me réveillant tôt le matin. J'ai prié en général pour que les malades que je connaissais reçoivent une aide physique. Mes prières n'étaient jamais verbales, mais c'était des pensées sincères et dévouées.

En regardant par la fenêtre de mon bureau, je voyais souvent ce vieil homme balayer le trottoir, et je me suis dit que c'était horrible pour lui de passer toute sa vie avec une colonne vertébrale anormalement courbée. La tête de cet homme était poussée vers l'avant comme s'il regardait ses pieds toute la journée. J'ai commencé à comparer mentalement sa vie horrible avec la mienne. J'étais fort comme un boeuf, un grand gars fort, et il avait dû être déformé dès la naissance. Je pensais que ce n'était pas juste pour lui, ou en fait, pour quiconque d'autre vivant dans l'inconfort, alors que ma vie avait été pratiquement parfaite. J'étais resté assis là, ma tête entre mes mains, les yeux maintenant fermés, comme j'avais commencé à prier silencieusement encore une fois. Au plus profond de ma pensée, j'ai crié à Dieu: «Si vous m'écoutez Dieu, et je sais que vous le faites, je veux être sérieux ici pour un moment. Dieu, tu m'as béni avec beaucoup de choses. Tu m'a donné une belle vie, et une famille saine et merveilleuse. Je ne suis pas riche, mais je vis confortablement, grâce à toi mon Seigneur. S'il te plaît Dieu écoute ma prière, et enlève la douleur et l'inconfort à l'affligé. En échange, donne-les-moi, afin que je porte cette petite croix, afin qu'ils soient guéris.

Je renforçais de nouveau mes pensées et confirmais avec moi-même que j'avais sûrement l'impression que je serais capable de gérer toute maladie que Dieu me présenterait.Trois semaines plus tard, je me sentais très bien et avait mon examen médical annuel. Notre médecin de famille, après avoir examiné les résultats de mon test sanguin, m'a diagnostiqué comme un «diabétique de type 2 ». Mon taux de sucre était élevé et mes triglycérides étaient au-dessus des limites recommandées. Mon médecin m'a prescrit deux médicaments pour aider mon corps à s'adapter à ces niveaux élevés.

Il ne manquait maintenant que seulement trois jour avant les vacances d'été de notre famille. Cindy avait acheté des billets pour un concert en soirée du groupe «Boston». Nous avions prévu de partir après le concert et de conduire directement jusqu'à Raleigh, en Caroline du Nord, pour visiter la famille de ma femme. La deuxième moitié de nos vacances de deux semaines se passerait sur la côte du New Jersey. Les plans avaient été faits. J'ai quitté le travail vendredi pour charger la voiture et couper notre pelouse avant le voyage.

Eh bien, il faisait chaud et humide dehors; rétrospectivement, peut-être aurais-je dû attendre jusqu'au début de la soirée, plus frais, pour commencer à tondre la pelouse. J'ai remarqué une légère pression dans ma poitrine alors que je poussais la tondeuse à travers le jardin. J'ai commencé à transpirer abondamment alors que j'éteignais la tondeuse et que j'entrais dans la maison. La douleur s'est renforcée et s'est concentrée sur le côté droit de ma poitrine. Une main tenait une serviette de papier trempée de sueur; je ne pouvais pas empêcher l'autre de saisir et de serrer encore plus ma poitrine. Amber, qui regardait par-dessus le balcon d'en haut, a demandé: "Tu vas bien papa?"

J'ai commencé à avoir la nausée et j’ai commencé à sentir un picotement vers le bas des deux bras. Je savais alors que c'était très grave et pas seulement une indigestion. «Amber, appelle le 911 maintenant» (NDT: numéro des urgences), j'ai à peine gémi. Elle a pris le contrôle total de la situation. En quelques minutes, des policiers et des médecins ont aidé à me charger sur une civière. Cindy s'est dépêchée de rentrer du travail à la maison et j'ai entendu un médecin lui dire: "Cela n'augure rien de bon!" Je ne réalisais pas à l'époque qu'Amber et Cindy étaient déjà dans leur voiture et talonnaient l'ambulance.

Attaché sur mon dos à la civière, je me suis rappelé ce que mon ami religieux au travail, Lee Harris, m'avait dit une fois. "Même à l'heure de votre mort, si vous priez Dieu qu’il vous pardonne, et que vous l'acceptez comme votre sauveur, vous pourriez encore être sauvé et aller au ciel".

J'ai commencé à me radoucir et j'ai juste pensé à tous les bons moments que j'avais connu avec ma famille au fil des ans. J'ai pensé aux films et aux photos formidables de notre famille que nous avions pris au cours des ans, pendant que nous regardions nos bébés grandir et mûrir. J'ai recommencé à prier. Cette fois-ci, je savais que j'avais vraiment besoin de l'aide de Dieu. J'ai fermé les yeux et j'ai récité l'acte de contrition.

Immédiatement après avoir terminé la prière, j'ai ouvert les yeux et l'ambulance avait disparu. Il faisait extrêmement sombre. Je n'entendais aucun bruit. J'étais seul dans l'obscurité totale. Je semblais être en train de flotter ou de bouger dans une direction. Pendant que j'étais lentement propulsé en avant à travers le silence et l'obscurité, j'ai commencé à remarquer une petite lumière devant moi. La lumière est devenue encore plus grande et plus lumineuse et elle m'a enveloppé rapidement au point que j'avais besoin de refermer mes yeux. C'était une lumière blanche extrêmement brillante, si brillante que quand j'ai ouvert les yeux, j'avais besoin de clignoter plusieurs fois et de plisser mes yeux.

Je me suis retrouvé seul tout à coup; oui en fait, j'étais en position verticale, au milieu de ce qui était une grande piece ultra-lumineuse, d'une blancheur incandescente. C'était tellement calme et paisible que je ne voulais pas repartir. Je ressentais un confort impressionnant, une chaleur - comme si j'appartenais à cet endroit. Tout en plissant encore partiellement mes yeux, j'ai commencé à sentir que je savais tout.

J'avais acquis tant de connaissances instantanément que je n'avais aucun doute ni la moindre question sur ce qui se passait. C'était comme si des draps blancs étaient accrochés tout autour de cette pièce créant des murs de lumière dansante. C'était très semblable au fait de marcher entre les draps blancs de ma mère lorsqu'ils étaient accrochés entre deux lignes de vêtements pendant une journée ensoleillée. Je me suis retourné plusieurs fois et n'ai vu personne d'autre.

Pas de médecins, pas d'ambulance juste un sentiment serein de paix et de tranquillité. Je n'ai même pas regardé pour voir si mon corps faisait toujours partie de moi. C'était mon esprit. J'avais mes pensées et ma vue fonctionnait encore.

Je n'avais absolument aucune crainte. La seule chose que j'ignorais, c'était où je me trouvais. Ce n'est pas un rêve ou une hallucination. J'étais là. Mais où était-ce? Etait-ce l'entrée du paradis? A l'une des extrémités de cette longue pièce blanche, il y avait une légère ouverture couverte d'un drap blanc qui ondulait continuellement en arrière comme pour m'inviter à la traverser. Pendant que le rideau s'ouvrait, je pouvais apercevoir des bouts de feuillage vert luxuriant sur le côté opposé et la lumière était encore plus lumineuse là-bas qu'à l'intérieur de la salle où je me tenais encore debout. Je n'avais pas peur du tout, mais j'ai commencé à me demander si j'étais mort. Mais ce n'était pas un rêve, n'est-ce pas? Où allais-je me rendre si j'étais mort?

Dieu était-il à proximité? J'ai à peine eu la chance d'ouvrir mes yeux suffisamment à travers la luminosité pour regarder une fois de plus autour de la salle. J'ai commencé à m'élever incontrôlablement vers la porte où le drap ondulait. Alors que je me rapprochais, j'ai commencé à entendre des voix. La luminosité s'est alors lentement évaporée, passant du blanc le plus brillant au jaune puis au gris puis de nouveau au noir foncé dans lequel je me trouvais au début. Encore une fois, je ne pouvais rien voir, mais j'ai entendu des voix humaines, au fur et à mesure qu'elles se faisaient de plus en plus fortes. De loin, je distinguais maintenant ce qu'elles disaient. En fait, j'ai entendu prononcer mon nom. Quelqu'un parlait de moi.

"M. J ", "M. J", puis une pause. “Je m'appelle Doctor K, vous êtes à l'hôpital”. Lentement, ouvrant mes yeux de l'obscurité, je voyais maintenant la figure d'un homme à quelques centimètres de mon propre visage. "M. J", pouvez-vous m'entendre? Vous avez eu une crise cardiaque massive”.

J'étais stupéfait de voir que j'étais encore attaché à la civière. Son arrière était élevé, ce qui soutenait ma tête en l'air. J'ai remarqué que j'étais derrière des rideaux à l'intérieur de la salle d'urgence de l'hôpital. Cette section était remplie de toutes sortes de personnes en uniformes avec des agendas. J'avais maintenant des intraveineuses dans mes deux bras. À environ 7,5 mètres de moi, je pouvais voir à travers une fente dans les rideaux que mes enfants pleuraient tandis que mes beaux-parents se tenaient à proximité. Cindy se tenait de l'autre côté de mon lit. Elle me tenait la main et je pouvais voir qu'elle avait l'air terrifiée. "Appelle ma soeur Suzanne en Floride", lui ai-je dit. "C'est déjà fait", m'a répondu Cindy. "Tu nous as fait vraiment fait peur tout à l'heure, mon vieux". Sentant que je n'avais aucune idée de ce dont elle parlait, elle m'a dit ce qui s'était passé pendant qu'elle suivait l'ambulance. Le véhicule avait quitté la route à mi-chemin de l'hôpital. Le conducteur était passé à l'arrière du véhicule sous les yeux horrifiés de ma femme et de ma fille. Les deux techniciens avaient appliqué un défibrillateur plusieurs fois contre ma poitrine pour tenter de redémarrer mon cœur complètement arrêté. Elle avait littéralement vu mon corps s'arquer vers le haut à chaque décharge du défribillateur. Dans mon propre esprit, je me demandais encore où j'avais juste émergé.

J'ai été rapidement évacué par un hélicoptère jusqu'à un autre hôpital régional plus vaste. Une fois là-bas, un stent médicamenteux a été placé dans mon aorte ascendante gauche obstruée, également connue sous le nom de «Faiseuse de veuves». C'était une simple procédure sans douleur.

Puis, j'ai été transporté jusqu'au troisième étage à l'UCA (Unité coronaire aiguë), qui est la section de soins intensifs pour les patients cardiaques. Une fois là, ma tension artérielle a chuté trop rapidement, et j'ai commencé à avoir froid et à vomir. Le médecin a alors déterminé que je devais souffrir d'une hémorragie interne, pendant qu'on me ramenait rapidement en bas jusqu'au bloc opératoire.

L'artère fémorale dans la partie droite de mon aine s'était rompue, provoquant une grande perte de sang. Une intervention chirurgicale vasculaire d'urgence a enrayé l'hémorragie, mais pas avant que mes pieds n'aient déjà enflé et soient devenus pourpres. Mes testicules ont pris la taille d'aubergines et ont dû être enveloppées dans des sacs de glace la plupart des nuits tout au long de mon séjour de dix jours à l'hôpital.

Un chirurgien cardiologue est entré dans la pièce. "Comment vous sentez-vous aujourd'hui, monsieur J?" a-t-il demandé. «C'est génial d'être vivant Doc, génial  d'être vivant», a été ma réponse. "Certainement", a-t-il dit. Il a alors regardé vers le ciel et a dit: «Quelqu'un là-haut doit avoir une raison pour vous laisser vivre. Savez-vous que vous avez eu tellement plus que juste une crise cardiaque massive? Malheureusement, environ un tiers de votre cœur ne fonctionnera plus jamais. Vous allez avoir besoin d'une chirurgie à cœur ouvert majeure dans quatre à six semaines. Nous aurons besoin d'enlever un anévrisme qui se développe sur le côté de votre cœur et de séparer la partie endommagée de votre cœur des tissus sains restant. La procédure que nous utiliserons est appelée la «procédure DOR». C'est une chirurgie de reconstruction du ventricule gauche, et pendant que nous aurons ouvert votre poitrine, nous ferons très probablement aussi trois ou quatre pontages. Nous pourrions même contourner le passage que nous avons installé plus tôt aujourd'hui".

(Pour anticiper, j'ai eu un tiers de mon coeur enlevé et la portion restante qui fonctionne a été rafistolée avec des couches de Dacron et de Téflon, et tout cela tient avec de la colle médicale. Une infirmière m'a classé type «Survivant Trois A»: Crise cardiaque, anévrisme et arrêt cardiaque).

Je dois vous le dire maintenant, parce que c'est l'événement le plus pertinent de ma vie.

Mes filles ont été autorisées à visiter ma chambre d'hôpital. J'ai fait l'éloge d'Amber pour avoir maitrisé la situation et appelé le 911 et m’avoir sauvé la vie. Quand Amanda m'a embrassé, elle m'a tendu une petite boîte à bijoux. J'étais heureux d'ouvrir le cadeau et de voir une chaîne avec un petit crucifix. Alors j'ai levé les yeux vers Cindy avec un sourire sur mon visage et elle a souri en retour comme pour dire, "Je sais ce que tu ressens". Mes yeux se sont gonflés et je me suis mis à pleurer. Je pleure maintenant alors que j'écris cette histoire. Je n'étais pas préparé pour la suite. Dès que j'ai mis ce crucifix autour de mon cou, juste là dans ma chambre d'hôpital, quelque chose de très inusité m'a submergé. C'est peut-être une sorte de transe euphorique. C'était comme si un Esprit avait envahi tout mon être. C'était comme si j'étais automatiquement devenu «Super Saint»! Je me suis presque senti comme si je savais tout à nouveau. Je n'avais pas de questions parce que je connaissais toutes les réponses.

Je me sentais comme Dieu et puissant. J'avais l'impression d'avoir un lien direct avec les pouvoirs qui guérissent. Je ne pouvais même pas croire la façon dont je me sentais, mais pour une raison quelconque, tout semblait se rencontrer. Je crois que j'ai dû embrasser mon nouveau crucifix plus de mille fois pendant que j'étais dans cette unité de soins intensifs.

Les infirmières encourageaient les patients à se promener dans les couloirs pour faire un minimum d'exercice dans la mesure du possible. Cette nuit-là, Cindy et moi avons marché en traînant mes porte-sacs à deux médicaments, dans le couloir de l'hôpital et sommes entrés dans une pièce que je n'avais jamais vue auparavant. Il devait s'agir d'une salle de deuil pour les membres des familles. Une jeune femme et ses beaux-parents étaient assis tous seuls dans un coin de la pièce. Ils étaient abattus et semblaient avoir pleuré depuis des jours. Cindy m'a chuchoté que c'était la femme d'un homme de trente-six ans qui était dans le coma depuis deux semaines environ. Les mots ne peuvent toujours pas décrire l'émotion qui a submergé mon corps. C'était comme si le «Saint-Esprit» lui-même avait pris le contrôle de ma vie à ce moment-là. J'étais consumé par la perfection et la concentration. Rien d'autre ne m'importait que cette dame pleurant de douleur émotionnelle. Je sautais, du mieux que je pouvais, de la chaise dans laquelle j'étais assis et je poussais ma potence pour intraveineuses directement vers cette jeune femme visiblement tremblante. Me penchant, je lui demandais: “Est-ce votre mari qui est dans le coma?"

Elle a levé son regard vers moi, et la peur se lisait dans ses yeux gonflés. Son maquillage était ruiné et dégoulinait sur ses joues en larmes, alors qu'elle hochait la tête pour dire oui. À ce moment, je lui ai tendu la main droite et lui ai demandé de la tenir. Elle a saisi ma main tendue avec les deux siennes. J'ai essayé de lui expliquer que je n'avais aucune idée de ce qui se passait ici ou de ce que j'allais faire. J'ai dit qu'il y avait une sorte de voix dans ma tête qui me donnait des instructions et guidait mes mouvements. Je lui a saisi les mains et elle tenait la mienne fermement. J'ai posé ma main gauche sur mon nouveau crucifix qui pendait de mon cou tandis que ma main droite prenait les siennes. Je lui ai dit que «la Puissance du Christ m'avait sauvé la vie et j'avais besoin de lui transmettre ce pouvoir afin qu'elle puisse être forte et aider à sauver l'âme de son mari». La simple pensée de faire exactement cela a du provenir d'une puissance supérieure. Ce n'est pas mon genre de m'impliquer. Je pouvais sentir une puissance de contrôle qui avait créé une chaleur remarquable et une rigidité dans mon bras gauche. Un flux étonnamment chaud, un sentiment puissant, s'est réellement déplacé et a passé directement de ma main agrippant le crucifix, pour remonter mon avant-bras gauche, puis mon épaule gauche. Accablé par cet événement spirituel qui se produisait, je pouvais maintenant ressentir ce mouvement chaleureux s'élancer d'une épaule à l'autre, en passant par ma poitrine, alors que je semblais brièvement figé dans cet état. Mes yeux étaient fermés et j'avais le sentiment de flotter au-dessus du plancher de l'hôpital. Les mains de cette femme étaient réceptives tandis que cette force invisible descendait maintenant mon bras droit et je le savais, s'introduisait dans la femme qui pleurait.

Nous sommes restés tous les deux maintenant là silencieusement pendant trente secondes, liés l'un à l'autre jusqu'à ce que moi aussi, j'éclate en sanglots. La femme continuait à pleurer. J'ai détaché ma main de la sienne, puis me suis dirigé vers la porte. Courbé, complètement épuisé et en larmes. Je me tenais juste à l'extérieur de la pièce dans le couloir, appuyant mon corps émotionnellement et physiquement vidé contre le mur tout en serrant la potence pour mes intraveineuses. La sueur coulait sur mon front.

Cindy qui avait assisté à mon échange émotionnel est sortie de la pièce. Elle s'est tenue à mes côtés et m'a dit: «Mais qu'est-ce que c'était?"Je ne pouvais tout simplement pas l'expliquer, et je doutais qu'elle ou quiconque d'autre serait à même de le croire. C'était comme si quelqu'un d'autre avait pris le contrôle de mon corps et de mes émotions.

Je n'étais pas du tout embarrassé. Je me sentais bien en ce qui concernait ce que je venais de faire. Tous les épisodes et souvenirs de toute ma vie jusqu'à ce point, n'étaient rien en comparaison du sentiment de bonté que j'avais ressenti pendant ce bref moment très spécial. Je sais sans aucun doute que j'avais juste experimenté et ressenti la vraie puissance de DIEU, et le Saint-Esprit! Une fois de plus, j'étais brièvement relié à un tout nouveau niveau d'existence. La première fois que j'ai ressenti un sentiment similaire était lorsque j'avais flotté dans les lumières brillantes dans la salle blanche, juste après ma crise cardiaque initiale. Cela me semblait identique au même niveau saint élevé. C'était comme faire partie d'une plus grande conscience, au-delà de notre connaissance terrestre. Je laissais derrière moi toutes les pensées mondaines, à l'exception des bonnes pensées restant dans mon esprit ou peut-être à ce moment-là, mon âme. J'avais l'impression que DIEU était devenu une partie de mon corps et voulait que je partage sa force avec cette femme confrontée à des souffrances horribles et une perte possible.

Tant que je serai encore vivant sur Terre, je prierai toujours et j'attendrais avec angoisse que ce sentiment de «DIEU» revienne et me submerge encore une fois.

Je ne sais pas ce qui est arrivé au mari comateux de cette femme. Je ne sais pas si elle a été capable de transmettre cette force que DIEU lui a donné par mon intermédiaire. Ce que je sais, c'est que pendant ces brefs moments dans cette salle, le Saint-Esprit, le Seigneur et le Donneur de la Vie, a absorbé mon corps tout entier, alors que j'étais béni avec une perfection et un savoir DIVIN.

Vous pouvez le croire ou non. J'étais un peu sceptique au plan religieux, et maintenant je suis un croyant pour le reste de mes jours. Peut-être, peut-être, avoir fait cette chose très simple avec cette femme était comme mon chirurgien l'a décrit, "la raison pour laquelle quelqu'un là-haut voulait que je vive." Sur un panneau d'église, j'ai lu une fois: «La mort n'a pas besoin d'être le meilleur moment pour rencontrer DIEU pour la première fois» et cela a maintenant beaucoup plus de sens pour moi. Quelques 2 600 personnes meurent de crises cardiaques tous les jours. Je ne suis pas mort, aujourd'hui! Loué soit le Saint-Esprit!

Renseignements généraux:

Genre:     Homme

La date à laquelle l'EMI est survenue:     16/6/2003

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie?    Oui   Crise cardiaque.

Éléments de l'EMI:

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience?     Merveilleuse

Vous êtes vous senti séparé de votre corps?   Indécis(e)  

Je perdais la perception de mon corps

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal?    Etat de conscience et de lucidité normal    

Est-ce que vos pensées allaient rapidement?     Incroyablement vite

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir?     Tout semblait se passer à la fois; ou le temps s'arrêtait ou perdait toute signification    

Est-ce que vos sens étaient plus vifs que d'habitude?    Incroyablement plus vifs

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal?     Oui   Resté identique, couleurs, etc. Simplement très lumineux et très sombre.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal?  Non  

Avez-vous eu l'impression d'être conscient de choses se déroulant ailleurs?    Oui, et les faits ont été vérifiés    

Êtes-vous passé à travers un tunnel?   Oui  Décrit ci-dessus dans le récit.

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres décédés ou encore vivants?   Non  

L'expérience incluait:  De l’obscurité

L'expérience incluait:   une lumière surnaturelle

Avez-vous vu ou vous êtes-vous senti entouré par une lumière brillante?     Non

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre?     Oui 

L'expérience incluait:   un paysage ou une ville surnaturels

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde non terrestre?    Un endroit clairement mystique ou un domaine surnaturel

L'expérience incluait:    une tonalité émotionnelle intense

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience?     Extrêmement saint, aimant, heureux, facile, bien informé.

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort?      Paix ou bien-être incroyable

Avez-vous eu un sentiment de joie?     Du bonheur

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l'Univers?     Je me sentais uni(e) au monde ou ne faisait qu'un avec le monde

L'expérience incluait:    de la connaissance ou un but particuliers

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre?     Tout sur l'univers    

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues?     Mon passé est apparu en un clin d'oeil,  hors de mon contrôle. J’ai revu les expériences de ma vie, pendant que j’étais encore vivant dans l’ambulance.     

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues?      Des scènes de l’avenir du monde  

Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite?     Indécis(e)     Peut-être que le rideau ouvert était une limite.

Êtes-vous arrivé à une frontière ou à un point de non-retour?   J'ai atteint une barrière que l'on ne me permettait pas de dépasser; ou j'étais renvoyé contre ma volonté  

Dieu, Spiritualité et Religion:

Quelle était votre religion avant cette expérience?      Catholique romain

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience?    Oui  Voir le récit ci-dessus.

Quelle est votre religion maintenant?   La même.

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience?     Oui    Voir le récit ci-dessus.

Avez-vous eu l'impression de rencontrer un être mystique ou une présence, ou d'entendre une voix non identifiable?     J'ai rencontré un être précis, ou une voix, clairement mystique  ou d'origine non terrestre

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience?   Je les ai vus vraiment

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion:

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie?    Oui    J’avais le sentiment de tout savoir et d’être comme DIEU.

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience?    Oui     Mon épouse a souffert de dépression.

Après l'EMI: 

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots?     Non    

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant?    Oui   Pendant les semaines qui ont suivi, j’avais comme le sentiment que je pouvais contrôler des choses dans la nature, comme modifier les vols des oiseaux. J’avais le sentiment de pouvoir guérir les malades, en les touchant et en leur parlant. 

Est-ce qu'il y a une ou plusieurs parties de l'expérience qui sont particulièrement significatives pour vous?      Voir le récit ci-dessus.

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres?     Oui     Juste à des amis chers, juste après que cela soit arrivé, jusqu’à aujourd’hui.  

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience?  Non 

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue?     L'expérience était définitivement réelle

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant?     L'expérience était définitivement réelle

Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie?     Non   Beaucoup de médicaments tous les jours – ne s’est pas reproduite. 

Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience?     Je présente maintenant des plaidoiries auprès de l'AHA (American Heart Association – Association cardiaque américaine). J'ai donné des discours publics où j'ai évoqué cette expérience, mais j'évite toujours de tout raconter par crainte de me faire dire que je suis fou.