EMI de Bridget F
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

© Bridget Fragale 2008

C’est dans des moments comme ceux-ci que j’aimerais avoir un logiciel de reconnaissance vocale ! Bon, allons-y :

Je conduisais un tacot, j’en ai perdu le contrôle. La voiture a fait plusieurs tonneaux décrivant une longue diagonale sur une berge en pente. J’ai eu la sensation que mon père décédé était là et me tenait la tête, j’étais en effet comme une pièce de monnaie dans une boîte qu’on secoue.

Dans mon souvenir suivant, je rêve que je vole. Je volais tellement bien ! Par la suite j’ai également rêvé que je volais, mais là c’était différent parce que je pouvais continuer à voler même en pensant que j’étais en train de voler, je n’ai pas descendu ni atterri dès que je me suis mise à analyser le vol, j’ai simplement continué à voler. Quand j’ai essayé de voler plus haut, je suis allée plus haut, quand j’ai essayé d’avancer, j’ai ralenti, quand j’ai essayé de descendre je n’ai pas pu, ainsi, quand j’ai tenté de m’arrêter, j’ai réalisé que j’étais tractée en douceur vers le haut. C’est à ce moment là que j’ai compris que quelque chose se passait, que je n’étais pas en train de rêver. J’ai regardé autour de moi, la cime des pins, l’espace entre moi, l’herbe et la route. J’ai levé les yeux vers le ciel au dessus de moi, je me suis rendu compte que tout était très net, je voyais mieux qu’avec mes lunettes. J’ai ensuite ressenti l’air froid d’avril sur moi, la chaleur du soleil matinal, la manière dont il réchauffait l’air froid du matin. C’est alors que j’ai regardé en bas. J’ai vu ma voiture sur le toit, ma tête avait l’air de dépasser d’en dessous, Le véhicule reposait en travers sur moi, j’avais la tête qui émergeait de la vitre conducteur brisée. J’ai pensé : « Si mon corps est en bas, qu’est-ce qui est ici en haut ? ».

Mon corps astral s’est retourné, regardant vers le haut.

Ce que j’ai vu pourrait être décrit comme un tourbillon. Dans le ciel il y avait un trou environné de nuages et d’éclairs pareils à du plasma. Dans ce trou il y avait des étoiles, mais pas celles que l’on voit au delà de notre atmosphère la nuit, c’était plutôt semblable au centre de l’univers, comme une galaxie tournoyant autour de la lumière la plus brillante qu’on puisse imaginer, que j’ai perçue comme étant la source. Juste en dehors du trou, il y avait des sphères lumineuses entrant et sortant de ce trou, elles possédaient des luminosités, des couleurs et des formes différentes.

A ce moment là je me suis prosternée en disant, ou plutôt en pensant : « Oh mon Dieu, tu existes ! ». Je me suis inclinée et je me suis recroquevillée autant que je le pouvais, j’ai alors en effet compris que j’avais été ignorante.

Un peu de contexte :

Dès ma naissance j’ai su que Dieu existe. J’avais coutume de jouer avec Lui quand j’étais petite, juste avant d’aller dormir je demandais quelle taille faisait l’univers, je fermais les yeux et j’allais aussi loin que je le pouvais avant de m’endormir. Je me souviens d’être allée très loin et d’avoir compris que l’univers est infini, étant enfant ceci dépassait légèrement mon entendement. J’étais douée en calcul, dans mon enfance j’avais un niveau de compréhension élevé. J’effectuais de longues divisions à l’âge de 6 ans, je faisais des rêves prémonitoires depuis que j’étais en âge de parler.

A 8 ans, j’ai vu en rêve la mort de ma famille. J’ai rêvé qu’ils allaient mourir dans un accident au cours d’un voyage au Nevada, je le leur ai dit mais ils ne m’ont pas écoutée. Tous les adultes que je connaissais m’ont dit que ce n’était qu’un rêve, j’ai voulu les croire parce que je refusais que mes parents meurent. Quand leur avion s’est écrasé, j’ai été dévastée psychiquement, émotionnellement, pour ne pas mentionner spirituellement. J’ai pensé que Dieu avait été cruel de me donner de tels rêves mais aucune maîtrise sur les évènements, d’autant plus que je ne parvenais plus à décrypter aussi nettement la réalité, j’ai demandé que cela cesse.

J’ai vécu quelques autres phénomènes entre cet âge et mon accident. Entre temps, j’ai traversé une série d’évènements très traumatisants, des séparations et d’horribles épreuves qu’aucun enfant ne devrait affronter. Cela m’a fait oublier Dieu et mon lien avec Lui. J’ai commencé à me droguer, à faire la fête, à faire du mal aux autres et à moi-même au travers de mes actes.

Retour à mon expérience :

Alors que je me prosternais, j’ai revu ma vie depuis la perspective de Dieu : la vérité. J’ai vu chaque fois où j’avais été égoïste, prenant des décisions dans mon propre intérêt. J’ai vu toutes les fois où j’avais manipulé ou bien semé la discorde pour un bénéfice personnel. J’en ai alors ressenti la douleur multipliée plusieurs fois. C’était comme un rayon dans le plexus solaire, c’était tellement douloureux que j’en étais détruite, c’était comme si toutes mes forces avaient le souffle coupé. Je ne suis pas une personne mauvaise, je n’arrive pas à imaginer ce que cela aurait été si j’avais été violente, ou si j’avais assassiné mon prochain. Je suppose que revoir sa vie de cette manière serait un enfer.

A cet instant, un être fait de lumière est arrivé près de moi. Je n’ai pas été élevée dans la religion, je n’ai pas été baptisée non plus. Peut-être fais-je erreur, j’ai eu l’impression que c’était celui qu’on appelle le Christ. Il ne s’agissait pas du Christ qu’on voit sur les peintures ou les images, ce n’était pas le Christ dont parlent les évangélistes, ce n’était pas le Christ de l’Amérique ni aucune autre représentation que j’aie pu découvrir. C’était un être tellement pur, tellement bienveillant, il ne jugeait absolument pas, à tel point que je pouvais à peine saisir son niveau de compassion, dans cette petite mais brillante lumière qui le constituait. Je n’ai pas été en mesure de sonder cet amour incroyable avant qu’il ne m’ait touchée en disant : « Je prends cela, c’est pour moi. » et qu’en me touchant il m’enlève le rayon.

Sa lumière à paru s’assombrir un « instant », le rayon a disparu puis « il » a « dit » : « Tu es pardonnée. Tu étais chair et avec la chair vont la biologie, la psychologie, l’instinct, le désir, le mécanisme, l’ego et leur servitude. Etre chair c’est pécher, c’est la nature de l’être. Il n’y a aucune faute à être humain. ». Cela m’a donné une sérénité que j’ai n’ai jamais ressentie depuis.

C’est alors que je me suis rendu compte qu’il faisait partie de la grande lumière, en un sens il était le gardien de notre planète, un peu comme s’il y avait été affecté, c’était son lot de « régner » et de prendre soin, de guider, de protéger, d’aimer et de nourrir. Toutefois, cet être représentait davantage que ce qu’il m’a semblé être à ce moment là, je ne pouvais alors saisir que cela. Je m’en suis rendu compte. Je me suis vraiment enthousiasmée et je me suis mise à poser des questions comme un petit enfant.

Et les extra-terrestres ? Et les univers parallèles, la vie sur d’autre planètes, les OVNI etc., etc., etc.… ?

C’est alors que j’ai perçu un grand rire étouffé, j’ai aussi eu l’impression qu’on m’avait caressé la tête, on m’a donné la source par le haut de la tête. C’était comme un fleuve géant et quand j’ai introduit la tête dedans, j’ai pu voir depuis le début, du début, du début du tout et du rien. J’ai vu l’intégralité de l’univers du big bang au big stop, au big bang au big stop, j’avais la mémoire de l’univers. J’ai compris la cosmologie, la biologie, la spiritualité, la conscience, l’existence, la non existence, la physique, les mathématiques, j’ai fondamentalement su tout ce qui peut être su et non-su.

Dieu est simultanément tout ce qui peut exister et tout ce qui peut ne pas exister, je suis humaine, je ne peux donc le comprendre qu’en termes humains. Même le meilleur de l’humanité n’est qu’humain et tout est anthropomorphique. C’est comme si une chaise regardait une table en pensant qu’elle voit une chaise bizarre sans dossier. Une chaise peut ne jamais savoir qu’elle est une chaise, elle fonctionnera pourtant toujours comme une chaise. Elle peut ne jamais se demander si elle est une chaise, ni voir au delà de sa « chaisité », pourtant elle sera tout autant une chaise.

Lorsque j’avais environ 14 ans, je me demandais si Dieu pouvait faire en sorte qu’un rocher soit tellement lourd qu’Il ne puisse pas le soulever ? Oui et non simultanément, tout à la fois et rien du tout.

Après cette grande révélation, je me suis rendu compte que je n’étais pas à ma place, que j’avais un corps, j’ai réalisé que si je ne repartais pas à ce corps, il allait cesser de fonctionner, j’étais en effet ce qui le faisait progresser dans le temps et dans l’espace.

A cet instant, j’ai dit merci et pardon pour le dérangement dans cette grande histoire, que j’étais éternellement reconnaissante, etc. mais qu’il me fallait repartir. On m’a dit que je devais assumer l’entière responsabilité pour ce que j’avais fait.

Je me suis rapidement rassemblée du mieux possible et j’ai foncé auprès de l’être de lumière (le Christ), puis, telle un saumon remontant le courant, j’ai « bondi » pour réintégrer mon corps. Lorsque je suis entrée dedans, je suis passée par le haut de la tête. Tel un récipient étanche qu’on referme il a produit un « BOMMMMP ! » très fort.

C’était comme essayer de mettre un superordinateur dans un Amiga ! Ça ne rentrait tout simplement pas. J’ai eu un moment de perte, d’abandon d’une partie de ma compréhension, afin de pouvoir retourner rapidement dans mon récipient. Je savais que j’allais pouvoir la retrouver plus tard, qu’elle allait m’attendre, quel que soit le moment où j’allais repartir, pour lors j’avais une tâche à accomplir ! J’ai donc regrimpé dans le corps.

C’était froid, calme, il n’y avait ni électricité ni plomberie, c’était comme une grande maison vide, abandonnée, j’avais l’impression que cela résonnait et qu’il faisait noir. J’ai presque paniqué mais ma détermination est revenue en force.

J’ai voyagé le long de la moelle épinière jusqu’aux extrémités. J’ai descendu la jambe droite sans problème. J’ai tenté de descendre la jambe gauche, mais il n’y avait plus de liaison. Je suis remontée à travers les viscères et dans le cœur, j’ai fait le tour de la cage thoracique, descendu les bras, puis je suis remontée dans le cerveau.

Je suis allée dans le bulbe rachidien ou ce que j’ai perçu comme étant le centre du cerveau, telle un commandant de bord j’ai basculé les commutateurs. J’ai dit : « Bon ! Cerveau, faisons démarrer ce corps. ». J’ai ordonné au cœur de pomper, au sang de circuler mais de se coaguler au niveau de la hanche. J’ai ensuite tenté de respirer. Mon souffle a produit un grand sifflement. Lorsque j’ai essayé d’ouvrir les yeux, je n’ai vu que du sang, une couche de pâte rouge et poisseuse me recouvrait les yeux. J’ai cligné pour m’en débarrasser. J’ai ensuite essayé de bouger, un son semblable à celui produit par un sac de pierres m’a secoué la colonne vertébrale, remontant jusqu’à la tête et au cerveau, j’ai cessé de remuer.

J’entendais l’alarme de portière ouverte qui se déclenche quand les clés sont sur le contact, je percevais aussi les parasites de la radio qui fonctionnait toujours, c’était étrange. J’ai regardé autour et j’ai vu un policier à côté de moi. Je l’ai regardé, il pleurait. Il m’a dit : « J’ai cru que vous étiez morte. ». Je lui ai répondu : « Ne vous inquiétez pas, je viens de parler à Dieu, tout va bien se passer. ».

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Il m’a tenu la main et j’ai regardé son couvre-chef, vous savez celui qui ressemble un peu à un chapeau de cow-boy. Je lui ai déclaré : « Vous êtes mon héro. » Il m’a répondu que j’étais le sien.

Je lui ai dit que j’étais fatiguée, il s’est écrié : « NON ! Parlez-moi, vous devez rester éveillée. Racontez-moi ce que Dieu a dit. »

Je lui ai avoué que j’étais totalement responsable de l’accident et j’ai demandé comment allaient mes amis.

Il a répondu qu’ils allaient s’en sortir. Il m’a ensuite raconté ce qui s’était passé.

Le bruit de l’alarme, de la radio, le ciel, tout m’étourdissait et je me suis presque évanouie. J’ai entendu l’ambulance arriver. L’équipe se préparait à utiliser la pince de désincarcération mais j’ai protesté. J’avais un mauvais pressentiment à ce sujet, comme si elle allait me tuer. Je me suis donc extraite moi-même. La jambe gauche a été compressé, distordue sous la traction de mon corps. On m’a installée à l’arrière de l’ambulance, on m’a posé une perfusion et l’oxygène, le policier était près de moi. Il me tenait la main et m’a dit que je pouvais dormir maintenant.

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Radiographies, moniteurs cardiaques, lumières, aiguilles, masques, bruits, sang, bips, conversations, Latin, math, juridique. Vertiges. Douleur.

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Je suis restée aux soins intensifs pendant 36 heures, perdant et reprenant conscience. On m’a fait une injection épidurale de morphine, j’aurais pu jurer qu’il y avait des araignées partout. Par contre il y a effectivement eu des religieuses et un prêtre. Ils n’arrêtaient pas de venir et de prier, tandis qu’on attendait l’arrivée de ma mère, le prêtre m’a administré les derniers sacrements au moins 3 fois. J’ai plané au dessus de ma tête la plupart du temps, observant tout cela comme un genre de cirque. Chaque fois qu’on entamait les derniers sacrements, je retournais dans mon corps et je disais : « Arrêtez ça, je ne suis pas encore morte. ». Mon esprit savait que tout allait bien, mais mon corps pensait différemment. Je sais que mon corps a pensé plusieurs fois qu’il allait mourir, mais mon esprit a refusé de croire quoi que ce soit de ces absurdités, il a simplement tenu son poste.

Dans un moment de tranquillité, j’ai ouvert les yeux et j’ai vu un crucifix de l’autre côté de la pièce. Je me suis mise à rire intérieurement. J’ai dit : « Tu n’es pas là-haut, descends de là, descends de cette croix. Pourquoi font-ils ça ? Pourquoi te laissent-ils là-haut ? Ils veulent te garder là-haut ? C’est tellement stupide, tu es bête, descends de cette croix ! ».

Juste à cet instant, le Christ a été là, fait de lumière. Il était tellement beau, exactement comme un juif. De longues boucles noires et un beau visage avec de grands yeux marrons, la mâchoire et le nez proéminents. Il portait une robe monacale en étoffe, ceinte d’une corde de fibres. Aucune fantaisie mais il était empli de la lumière la plus brillante qu’on puisse imaginer. Il a souri d’un air entendu, il paraissait préoccupé.

Je me suis exclamée : « Ohhh ! c’est génial, comment fais-tu ça ! Comment peux-tu faire ça ? Tu es là ? Comment es-tu arrivé ici ? Tu étais là-bas et maintenant tu es ici ? Tu m’as entendue ? C’est tellement génial la façon dont tu fais ça. C’est comme une preuve que tu es ici ! Tu es impressionnant ! Merci ! Et maintenant ? ».

« Maintenant tu dois vivre la vérité. »

« Ah oui ? C’est facile, je peux le faire. J’ai fait ce que tu as dit, j’ai dit la vérité, j’ai assumé mes responsabilités. Je peux le faire. ».

« Je sais. » a-t-il répondu, il avait l’air fier de moi. « Ce ne sera pas toujours aussi facile. Ce pourrait être la chose la plus difficile que tu aies à faire. ». Il regardait la croix.

Tout est soudain devenu logique pour moi. Il m’a touché la main et une chaleur s’est répandue à travers mon corps. Je suis restée dans mon corps, j’étais stabilisée.

On m’a envoyée à Minneapolis pour subir une opération expérimentale de haute technologie, elle allait constituer une première pour un nouveau type de procédure de reconstruction osseuse, elle allait être réalisée par le grand Dr Templeman (L’homme du temple ? Amusant non ?).

Je suis restée 5 semaines à l’hôpital, j’en suis sortie pour aller dans une maison de repos durant les 6 mois de convalescence. J’ai écrit dans mon journal : « Etre debout sera étreindre mon cœur, marcher sera faire progresser mon esprit, danser sera revendiquer mon âme. »

Je me suis mise debout 6 mois plus tard, j’ai marché au bout de 9 mois, aujourd’hui je danse sans souffrir.

Dieu existe.

Ce type d’expérience est-il difficile à décrire avec des mots ? Oui . Mais d’un autre côté je suis prolixe. J’ai pris du plaisir à trouver les mots, à créer un nouveau vocabulaire pour décrire ce qui m’est arrivé.

Au moment de cette expérience, y avait-il une situation menaçant votre vie ? Oui . Ma voiture a fait plusieurs tonneaux, elle m’est retombée dessus, me fracassant la hanche gauche en plus de 70 morceaux, me fracturant les côtes gauches qui sont ressorties dans le dos en perforant le poumon droit. J’avais du sang plein les yeux quand j’ai fini par les ouvrir.

A quel moment pendant l’expérience étiez-vous au niveau d’état de conscience et de lucidité maximum ? Vers la fin, juste avant que je ne revienne.

Comparez votre niveau d’état conscience et de lucidité maximum pendant l’expérience et votre état de conscience et lucidité habituel de tous les jours ? Plus consciente et lucide que d’habitude.

Votre vue était-elle différente d’une manière quelconque de votre vue de tous les jours (pour tous les aspects tels que clarté, champ de vision, couleurs, luminosité, degré profond de perception de la massivité/transparence des objets, etc.) ? Oui . Elle était spirituelle.

Votre ouïe différait-elle de manière quelconque de votre audition normale (pour tous les aspects tels que clarté, capacité à identifier la source sonore, hauteur, force, etc.) ? Oui . Elle était télépathique.

Avez-vous vécu une séparation de votre conscience et de votre corps ? Oui

Quelles émotions ressentiez-vous pendant l’expérience ? Toutes les émotions connues de l’esprit.

Etes-vous passé(e) dans ou avez-vous traversé un tunnel ou un espace fermé ? Indécise. Ce que j’ai vu pourrait être décrit comme un tourbillon. Dans le ciel il y avait un trou environné de nuages et d’éclairs pareils à du plasma. Dans ce trou il y avait des étoiles, mais pas celles que l’on voit au delà de notre atmosphère la nuit, c’était plutôt semblable au centre de l’univers, comme une galaxie tournoyant autour de la lumière la plus brillante qu’on puisse imaginer, que j’ai perçue comme étant la source. Juste en dehors du trou, il y avait des sphères lumineuses entrant et sortant de ce trou, elles possédaient des luminosités, des couleurs et des formes différentes.

Avez-vous vu une lumière ? Oui . Ce que j’ai vu pourrait être décrit comme un tourbillon. Dans le ciel il y avait un trou environné de nuages et d’éclairs pareils à du plasma. Dans ce trou il y avait des étoiles, mais pas celles que l’on voit au delà de notre atmosphère la nuit, c’était plutôt semblable au centre de l’univers, comme une galaxie tournoyant autour de la lumière la plus brillante qu’on puisse imaginer, que j’ai perçue comme étant la source. Juste en dehors du trou, il y avait des sphères lumineuses entrant et sortant de ce trou, elles possédaient des luminosités, des couleurs et des formes différentes.

Avez-vous rencontré ou vu d’autres êtres ? Oui . A cet instant, un être fait de lumière est arrivé près de moi. Je n’ai pas été élevée dans la religion, je n’ai pas été baptisée non plus. Peut-être fais-je erreur, j’ai eu l’impression que c’était celui qu’on appelle le Christ. Il ne s’agissait pas du Christ qu’on voit sur les peintures ou les images, ce n’était pas le Christ dont parlent les évangélistes, ce n’était pas le Christ de l’Amérique ni aucune autre représentation que j’aie pu découvrir. C’était un être tellement pur, tellement bienveillant, il ne jugeait absolument pas, à tel point que je pouvais à peine saisir son niveau de compassion, dans cette petite mais brillante lumière qui le constituait. Je n’ai pas été en mesure de sonder cet amour incroyable avant qu’il ne m’ait touchée en disant : « Je prends cela, c’est pour moi. » et qu’en me touchant il m’enlève le rayon.

Sa lumière à paru s’assombrir un « instant », le rayon a disparu puis « il » a « dit » : « Tu es pardonnée. Tu étais chair et avec la chair vont la biologie, la psychologie, l’instinct, le désir, le mécanisme, l’ego et leur servitude. Etre chair c’est pécher, c’est la nature de l’être. Il n’y a aucune faute à être humain. ». Cela m’a donné une sérénité que j’ai n’ai jamais ressentie depuis.

C’est alors que je me suis rendu compte qu’il faisait partie de la grande lumière, en un sens il était le gardien de notre planète, un peu comme s’il y avait été affecté, c’était son lot de « régner » et de prendre soin, de guider, de protéger, d’aimer et de nourrir. Toutefois, cet être représentait davantage que ce qu’il m’a semblé être à ce moment là, je ne pouvais alors saisir que cela. Je m’en suis rendu compte. Je me suis vraiment enthousiasmée et je me suis mise à poser des questions comme un petit enfant.

Et les extra-terrestres ? Et les univers parallèles, la vie sur d’autre planètes, les OVNI etc., etc., etc.… ?

C’est alors que j’ai perçu un grand rire étouffé, j’ai aussi eu l’impression qu’on m’avait caressé la tête, on m’a donné la source par le haut de la tête. C’était comme un fleuve géant et quand j’ai introduit la tête dedans, j’ai pu voir depuis le début, du début, du début du tout et du rien. J’ai vu l’intégralité de l’univers du big bang au big stop, au big bang au big stop, j’avais la mémoire de l’univers. J’ai compris la cosmologie, la biologie, la spiritualité, la conscience, l’existence, la non existence, la physique, les mathématiques, j’ai fondamentalement su tout ce qui peut être su et non-su.

Dieu est simultanément tout ce qui peut exister et tout ce qui peut ne pas exister, je suis humaine, je ne peux donc le comprendre qu’en termes humains. Même le meilleur de l’humanité n’est qu’humain et tout est anthropomorphique. C’est comme si une chaise regardait une table en pensant qu’elle voit une chaise bizarre sans dossier. Une chaise peut ne jamais savoir qu’elle est une chaise, elle fonctionnera pourtant toujours comme une chaise. Elle peut ne jamais se demander si elle est une chaise, ni voir au delà de sa « chaisité », pourtant elle sera tout autant une chaise.

Avez-vous revu des évènements passés de votre vie ? Oui . Alors que je me prosternais, j’ai revu ma vie depuis la perspective de Dieu : la vérité. J’ai vu chaque fois où j’avais été égoïste, prenant des décisions dans mon intérêt propre. J’ai vu toutes les fois où j’avais manipulé ou semé la discorde pour un bénéfice personnel. J’en ai alors ressenti la douleur multipliée plusieurs fois. C’était comme un rayon dans le plexus solaire, c’était tellement douloureux que j’en étais détruite, c’était comme si toutes mes forces étaient à bout de souffle. Je ne suis pas une personne mauvaise, je n’arrive pas à imaginer ce que cela aurait été si j’avais été violente, ou si j’avais assassiné mon prochain. J’imagine que revoir sa vie de cette manière serait un enfer.

Avez-vous observé ou entendu, pendant votre expérience, quelque chose concernant des personnes ou des évènements et qui a pu être vérifié par la suite ? Oui . Le policier croyait que j’étais morte.

Avez-vous vu ou visité des lieux, niveaux ou dimensions admirables ou remarquables ? Oui . Voir plus haut.

Avez-vous eu le sentiment d’une modification de l’espace ou du temps ? Oui . Il semble que beaucoup de chose m’aient été montrées pendant une courte durée.

Avez-vous eu le sentiment d’avoir accès à une connaissance particulière, à un but et / ou à un ordre de l’univers ? Oui . Voir plus haut.

Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ? Non. Mon corps allait mourir.

Avez-vous eu connaissance d’évènements à venir ? Oui . Mais je n’arrive pas à m’en souvenir.

Suite à votre expérience, avez-vous eu des dons spéciaux, paranormaux, de voyance ou autre, que vous n’aviez pas avant l’expérience ? Oui . Et même d’autres dons ! Quand je fais une palpation pour évaluation et traitement des tissus, je peux voir dans le corps de façon holographique. Lorsque je m’occupe d’une personne, je vois parfois le traumatisme qui provoque la douleur qu’elle soit physique, émotionnelle, ou spirituelle. Je peux voyager dans les rêves d’autres personnes (voyage dans les rêves), je suis extralucide pour certaines choses. J’ai une intuition très aigüe. J’apprends de façon conceptuelle et avec beaucoup d’intelligence, c’est comme si je me souvenais tout simplement à nouveau de ce que je suis en train d’apprendre. Je ressens les gens, la façon dont ils s’orientent dans leur réalité, leur niveau de liaison.

Avez-vous raconté cette expérience à d’autres personnes ? Oui . J’ai commencé à en parler immédiatement. J’ai dit aux médecins de faire leur travail et de me laisser m’occuper de la guérison, ils n’arrêtaient pas en effet de me dire que je n’allais plus jamais remarcher normalement. Je me sens poussée à raconter mon expérience et à aider les autres. Quelquefois il y a des loupés ce qui m’éloignent des autres ou de moi-même, mais je mets cela sur le compte du fait qu’ils ne sont pas prêts à entendre ces choses. Certaines personnes veulent se sentir mieux, d’autres veulent guérir.

Connaissiez-vous les expériences de mort imminente (EMI) avant votre expérience ? Indécise. Pas vraiment, mais j’y croyais ?

Comment considériez-vous la réalité de votre expérience peu après qu’elle ait eu lieu (quelques jours ou semaines) : L’expérience était tout à fait réelle. Je perdais et reprenais conscience de ce qui s’était passé. Quand je touchais le fond, j’étais déprimée par ma situation et ce que j’avais provoqué. Lorsque je m’apercevais du don qu’on m’avait fait, j’étais transportée.

Y a-t-il eu une ou plusieurs parties de l’expérience particulièrement significative(s) ou avec une valeur particulière pour vous ? Le tout !

Comment considérez-vous actuellement la réalité de votre expérience: L’expérience était tout à fait réelle. Elle a changé ma vie et depuis je suis toujours restée sur le chemin de l’autoréalisation. Je veux aider à guérir le monde.

Vos relations ont-elles changé spécifiquement à cause de votre expérience ? Oui . Je ne peux pas agir mesquinement afin de plaire aux autres.

Vos croyances/pratiques religieuses ont-elles changé spécifiquement à cause de votre expérience ? Oui . Dieu est amour, tout le reste c’est des foutaises.

Après l’expérience, d’autres éléments dans votre vie, des médicaments ou des substances ont-ils reproduit une partie de l’expérience ? Non. Rien ne soutient la comparaison et rien, jamais, ne reproduira ce qui s’est passé.

Y a-t-il autre chose que vous souhaiteriez ajouter au sujet de l’expérience ? Y a-t-il autre chose à ajouter ? (Rires).

Les questions posées et les informations que vous venez de fournir décrivent-elles complètement et avec exactitude votre expérience ? Oui

Y a-t-il d’autres questions que nous pourrions poser afin de vous aider à exprimer votre expérience ? Contactez-moi pour toute aide que je pourrais vous apporter, j’aimerais beaucoup vous aider dans ce projet ! Cela fait partie des informations les plus importantes, nous commençons en effet à nous relier à notre véritable potentiel ici sur terre.