EMI de Bernardea
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DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE :

Il doit être environ 21 heures. Je sais que je suis en fibrillation auriculaire depuis à peu près sept heures, car j’ai appris à reconnaître les battements désordonnés de mon cœur. Après des années d’errance médicale où on diagnostiquait des symptômes uniquement « nerveux », depuis 4 ans maintenant je suis un traitement médical pour cette arythmie. Mais l’éminent cardiologue qui me le prescrit a du mal à comprendre qu’il ne me convient pas. « Vous n’avez jamais été très enthousiaste » m’a-t-il rétorqué la veille, après mes explications sur des malaises que je faisais les jours où je prenais de la Cordarone.

Je suis épuisée, à la limite de la syncope quand je demande à mon mari de m’accompagner aux urgences de l’hôpital où exerce mon cardiologue.

L'interne, qui me voit pour la première fois, confirme le diagnostic. Comme je compte rentrer à la maison une fois l’électrocardiogramme enregistré, je lui demande s’il veut bien transmettre ce tracé le lendemain à mon cardio qui est absent ce soir-là. J’espère qu’en le lisant, ce dernier prendra conscience que, si je ne suis pas « enthousiaste », c’est que j’ai peut-être des excuses.

Après l’électro, l’interne refuse de me laisser repartir. Il me fait installer d’autorité dans un box des urgences, au fond du couloir, car elles sont bondées. On met en place la perfusion. Je me dis quand même qu’on sera sortis de l’hôpital d’ici une heure ou deux.

La Cordarone s’infiltre lentement dans mes veines. Soudain, je ressens un froid glacial qui enveloppe progressivement la région du cœur. Je ne dis rien à Bernard qui est à mes côtés, car je pense que cela va passer. Je ne veux pas l’inquiéter.

Mais ça ne passe pas. Je me sens de plus en plus mal. Je vais perdre connaissance. Mon corps se tort dans tous les sens pour chercher une position supportable. Ma respiration se fait plus difficile. Je fais un signe de la main à Bernard pour lui faire comprendre que ça ne va pas. Je le vois quitter le box précipitamment pour aller chercher de l'aide.

Me voilà seule. Ma perception se brouille. Je voudrais vite perdre conscience et quitter cet état intermédiaire très pénible qui, en principe, précède la syncope. Mais celle-ci ne vient pas. J'ai beau l'appeler du peu de forces qu'il me reste, je reste coincée dans ce no man's land à la fois sombre et clair où l'air pénètre de plus en plus difficilement dans mes poumons.

Puis, d’un coup, c’est comme si un grand « clac » avait fait disjoncter mon système de circulation d’air, de sang, de tout… Tout se bloque. Je n'ai plus d'air ! J’étouffe ! Je ne peux plus faire aucun mouvement.

Après un moment interminable, (j’étais tt au fond du couloir, à l’opposé du bureau des infirmières), je perçois d’une manière entrecoupée, la présence de deux femmes en blanc, et celle de Bernard qui leur dit "Elle ne peut pas vous répondre, elle ne peut pas respirer !". L'une d'elles se retourne vers lui et lui lance "on va vous demander de sortir Monsieur".

Je suis paniquée. Il semble être le seul à comprendre ce qui se passe et il doit partir. La lumière se fait plus contrastée, mais le contour des silhouettes s'estompe. Je voudrais hurler, me débattre. Je perds connaissance par intermittence, je crois. Je le suppose, car Bernard m'a expliqué plus tard que les 2 infirmières s’étaient adressées à moi, m’ont demandé de respirer, puis une a demandé à l'autre "vite, va chercher le médecin !". Et de cela, je n'en n'ai pas souvenir.

Puis, je perçois à nouveau des ombres. Je vois un médecin se pencher sur moi : "Madame, vous m'entendez… ? Madame ?". Je voudrais lui crier que je ne respire plus, que je suis en train de mourir. Aucun de mes muscles ne répond. Je ne peux même pas bouger le petit doigt, même pas articuler un son.

Affolement, détresse intense ! Je ne peux même pas expliquer au médecin ce que je ressens, le cauchemar que je vis. Alors, comment me faire comprendre ?

Je perçois, dans une lumière ocre jaune, un jeune médecin en arrière-plan. Il enlève son blouson et le pose. Il observe la scène de loin, stoïque. L'interne s'agite, les infirmières aussi, mais ma conscience s'altère et je ne saurais pas dire exactement ce qui se passe. Je comprends que ce médecin vient de prendre son service et qu'il n'a pas encore eu le temps d'enfiler sa blouse.

Il me regarde soudain avec un sourire d'enfant ravi et de grands yeux étonnés comme s'il venait de découvrir quelque chose d'unique ou de rare et il lance "allergie à la Cordarone ?!". Son ton quasi-triomphant a fait répondre à l'interne "Mais, elle en prend déjà !".

J'ai pensé, à cet instant-là, à ma fille. Elle avait à peine 5 ans et nous étions devant notre garage, sur le côté de la rue pour laisser passer une camionnette. Mais un chaton est malencontreusement survenu à ce moment-là. La roue du véhicule a littéralement fait éclater le petit animal. Nullement bouleversée, elle a contemplé cette petite masse ensanglantée et s'est écriée "wouahh… J'avais jamais vu de chat écrasé !".

Je me souviens avoir pensé, dans ce box des urgences, que le regard du médecin et celui de Delphine étaient semblables. Je l'ai ressenti comme une grande blessure, aucune compassion. Pour ce médecin, j'étais juste un cas exceptionne.

Ce manque d'air était atroce. Je me suis dit : "même les condamnés à mort, on les endort". Je ne pensais pas avoir mérité une mort pareille.

Au moment où tout mon corps était paralysé, je me disais que mon cerveau continuait à fonctionner parce qu'il y avait assez d'oxygène pour penser, mais plus assez pour faire travailler les muscles. Quand l'asphyxie atteindrait le cerveau, ce serait le point de non-retour. Il fallait que je rationalise parce que cela m'aidait à accepter ma mort. L'étape suivante serait l'extinction progressive des perceptions, pour finir par le néant tel qu'on le connaît quand on subit une anesthésie générale. Je n'aurais jamais cru que mourir me ferait tant peur. L'envie de mourir, d'aussi loin que je me rappelle, m'a toujours habitée.

Je ne sais plus à quel moment j'ai basculé dans une autre dimension. Ca a été très violent et soudain, au point que plus rien ne serait jamais pareil. Je me suis dit que si je ne mourrais pas, je resterai au moins handicapée. J’ai clairement vu mon cœur se contracter, se tordre et se figer. Le plus difficile à décrire est cette perception du cœur, de mon cœur, qui était à la fois moi, comme mon tout, et moi, comme une partie de moi. C’était comme si j’avais la connaissance de chaque cellule de mon corps, avec toutes les couleurs d’un univers inconnu. J’étais terrifiée par, comment dire…, ce lieu. J'avais l'impression d'être toute seule sur une autre planète. On ne m'avait jamais enseigné ça. J’étais observatrice de mon corps devenu à la fois plus que réel et à la fois non-nécessaire. Des tas de pensées me sont venues à la vitesse de l’éclair. Notamment que j’avais vécu une cinquantaine d’années à côté de mon corps et ça me paraissait impossible.

Je voyais que l'équipe médicale s'occupait de mon corps, mais pas de moi en tant qu'être pensant et souffrant.

Je me suis sentie lentement abandonnée par les êtres humains, puis par la vie…

Je me suis alors jurée que si je sortais vivante de là, si je me retrouvais devant un corps inerte, je lui parlerais quand même, je lui tiendrais la main, je lui dirais qu'il n'est pas seul, qu'il garde confiance…

Ils étaient dans les gestes d'urgence et je le comprends, mais Dieu qu'une main dans la mienne, une petite phrase de réconfort, un simple regard, m'ont manqué ! Quitter la vie dans ces conditions est, je crois, plus difficile, que de supporter la détresse physique.

Et puis, tout est devenu plus paisible, la lumière plus douce. Je n'avais plus l'impression de manquer d'oxygène. La peur s’est envolée. Je me suis sentie flotter. Tout semblait si léger… si calme… Ma dernière pensée, dans cet état de bien-être, et dans une atmosphère noir/doré (ce que je pense se rapprocher le plus des mots que l'on connaît, mais qui ne correspond pas vraiment à la réalité) a été "je m'appelle Marie-Christine Delhaise (mon nom de jeune fille), je suis née le 30 août 1957 et je meurs le 2… 3…. 4…..". Les intervalles entre les chiffres devenaient de plus en plus longs puis, je me suis sentie lentement aspirée par le côté droit de mon crâne. J’étais comme enveloppée par une lumière infiniment douce et belle. J’étais si légère, dans une plénitude que je n’avais jamais connue, un total lâcher-prise…

Je voyais, tout en étant détachée, la scène qui se déroulait dans le box. Une des infirmières a débranché ma perf et a demandé à l'autre "Dopamine !".

J’étais si bien…

Soudain, retour extrêmement violent sur la table d'examen, très fortes nausées. Puis, je reprends conscience, difficilement, comme un poisson hors de l'eau. Je cherche l'Air. Il rentre par saccades dans mes poumons désaffectés. J'arrive maintenant à sortir des sons hachés "je… vais… vo…mir…". Une main me tend un haricot. On me soulève. Je vomis. Entre chaque rejet, je cherche l'air. Je le sens à nouveau arriver, péniblement mais il arrive, avec lui la vie, le mouvement. Je broie l'avant-bras de l'infirmière avec une force inouïe. On m'insuffle de l'oxygène au dosage maximum pour relancer la machine.

Je sais que j'ai touché la mort… Je n'avais pas eu le temps de penser le 5 du 5 novembre 2005, cette date où ma vie aurait dû s'arrêter.

J'en veux à cette dopamine qui m'a ressuscitée. J'avais si chèrement payé mon paradis par ses minutes de souffrance interminables. S'en sont suivis quelques jours d'angoisse, de peur d'absorber des aliments, des médicaments qui feraient resurgir l'allergie, tant l'épreuve de l'avant-mort a été terrible, tant l'agonie qui a précédé le court moment de nirvana a été traumatisant.

Puis, au fil des jours, une paix s'est lentement insurgée dans mon esprit, des absences (étaient-ce vraiment des absences ?). Je disais souvent à Bernard pour justifier le temps que je passais dans le jardin, dans les toilettes…« je me suis oubliée ». Cela pouvait durer des heures. Je restais assise sur le canapé du matin au soir, sans voir passer le temps. Aucun signe d'ennui. Plus aucune peur. J’étais « zen ». Les jours s'écoulaient. C’est tout. C'était nouveau chez moi. Je ne me posais pas de question sur le pourquoi du comment. Je vivais une douce sérénité. Mes proches ne me reconnaissaient pas.

Pendant quelques jours, il m’est resté une très forte perception des odeurs et des bruits (trop forte). Il suffisait que Bernard soit juste passé dans le garage pour que je sente l’odeur de l’essence à plein nez. Chez le médecin, c'était les odeurs d’urine, de transpiration… J’entendais les sons à travers les cloisons. Puis tout s’est estompé petit à petit.

Plus tard, il m’est revenu cette expérience que j’ai vécue « là-haut » avant de retourner bien malgré moi dans mon corps. « On » m’a « dit » de manière télépathique : « tu ne peux pas mourir, tu n’as pas vu cette rue ». J’avais été comme téléportée au-dessus du pont de la Fausse Monnaie. Perceptions accrues des couleurs, du monde magnifique. Je faisais face à une petite rue qui montait le long d'un restaurant nommé le « Rhul », rue qu’effectivement je ne connaissais pas.

Avec le recul, j’ai regretté de ne pas avoir confié mon expérience au médecin à l’hôpital, (pas à mon cardio qui m’a seulement dit le lendemain : « si dans 15 j le traitement ne marche pas, on vous met un pace-maker »), mais à celui qui m’avait regardé comme un cas rare et non comme une personne encore vivante.

Je suis sortie de l’hôpital le jour-même, avec un nouveau traitement, sans avoir pu partager quoi que ce soit, ne sachant pas quoi faire de ce que j’avais vécu.

Restée longtemps silencieuse sur le sujet, mon état a été traité sur le plan psychiatrique, diagnostiqué comme confusion mentale.

Au moment de votre expérience, y avait-il une situation mettant votre vie en danger ? Yes

Cette expérience est-elle difficile à décrire avec des mots ? Yes Elle ne correspond pas à ce que l'on peut expérimenter ici-bàs. Nos 5 sens ne suffisent pas

Comparez votre niveau d’état conscience et de lucidité maximum pendant l’expérience à celui de tous les jours ? J'ai eu très peur de la vision et de la perception de mon coeur, un monde inconnu de couleurs, de sensations très fortes ! Grande détresse car je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. C'était comme si j'étais une caméra dernier cri, avec toutes les fonctions de zoom, de sons,de... Arrêt total de la souffrance, un bien-être incommensurable lors de l'aspiration vers cette lumière tellement douce, lâcher-prise complet, le bonheur à l'état pur jamais connu sur cette terre. Très violent retour dans mon corps et très douloureux, comme s'il était trop petit. Après nouveau lâcher-prise sur terre (hélas trop court), remmémoration de ce que l'on m'a montré avec une vision accrue, perception bien au-delà des 5 sens, comme si je faisais partie de tout ce que je voyais (ça, c'était merveilleux !) Veuillez comparer votre vue pendant l’expérience à celle que vous aviez immédiatement avant l’expérience. C'était comme si je pouvais voir, dans tous les sens, avant, arrière, zoom, et ressentir en même temps ce que je voyais comme si cela faisait partie de moi, comme si mes sens (puissance xxxxxxx) étaient reliés. Veuillez comparer votre ouïe pendant l’expérience à celle que vous aviez immédiatement avant l’expérience. Je n'entendais pas, je percevais Avez-vous vu ou entendu des évènements terrestres qui se déroulaient alors que votre conscience était séparée de votre corps physique/terrestre ? Uncertain Il y a eu des moments de confusion, je ne sais plus si j'étais dans mon corps ou hors de mon corps Quelles émotions ressentiez-vous pendant l’expérience ? d'abord de la terreur, puis de l'incompréhension,de la stupéfaction, puis le bonheur total, puis le désespoir je crois de retourner dans mon corps

Avez-vous traversé un tunnel ? Uncertain Tunnel ou pas vraiment un tunnel, en tout cas une aspiration vers le haut par le côté droit de mon crâne

Avez-vous vu une lumière surnaturelle ? Yes Douce et belle, puissante mais pas éblouissante Vous a-t-il semblé rencontrer un être ou une présence ésotérique, ou bien entendre une voix non identifiée ? Ce n'était pas vraiment une voix, mais plutôt une information qui me parvenait par un sens inconnu, du genre télépathique Avez-vous rencontré ou décelé des êtres ayant vécu précédemment sur terre et dont le nom est mentionné par les religions (par exemple : Jésus, Mahomet, Bouddha, etc.) ? No

Avez-vous rencontré ou décelé des êtres décédés (ou en vie) ? No Au cours de l’expérience, avez-vous eu connaissance d’évènements de votre passé ? Yes Uniquement par association entre le regard du médecin et celui de ma fille lors de l'écrasement du chat. J'ai fait, de manière aigue, la relation de cette perception d'insensibilité, de manque de compassion Avez-vous semblé pénétrer dans un monde différent, surnaturel ? A clearly mystical or unearthly realm Pénétration avec violence et soudaineté d'un monde à la fois inconnu, étrange et surnaturel. Aucun rapport avec notre vie sur terre tellement les sens y sont décuplés.

Le temps a-t-il semblé accélérer ou ralentir ? Il n'y avait plus de notion ni d'espace, ni de temps à partir de la vision de mon coeur qui s'arrête

Avez-vous soudainement semblé comprendre tout ? Everything about the universe Tellement de choses perçues qu'il est difficile de vivre à nouveau avec si peu de sens...

Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ? Mais je ne m'en suis rappelée qu'après la période d'angoisse passée Etes-vous arrivé(e) à une limite ou un point de non-retour ? "on" m'a "dit" : "tu ne peux pas mourir. Tu n'as pas vu cette rue". Retour très violent dans mon corps douloureux

Avez-vous vu des scènes de l’avenir ? No

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques suggérant que l’existence persiste (ou non) après la vie terrestre (vie après la mort) ? Yes Je dirais oui, malheureusement, car j'étais tellement heureuse de me sentir quitter la vie. J'en avais assez de souffrir. J'étais tellement déçue de voir qu'il y avait quelque chose après que je n'ai pas pu voir. Encore une grande inconnue.

Après cette béatitude, peut-être qu'il y encore de la souffrance ?

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques suggérant que Dieu ou un être suprême existe (ou non) ? Uncertain Dire que c'est Dieu me semble être une interprétation, du moins à mon stade.

Il y a quelque chose, quelqu'un, mais quoi ? Mais qui ? Qui a osé me dire de retourner sur terre ? Je lui en veux ! Je n'ai toujours pas trouvé ma place. Je ne comprends toujours pas.

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques suggérant que vous existiez (ou non) avant votre vie actuelle ? No

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques suggérant qu’il existe (ou non) un lien ou une unité/unicité mystique dans l’univers ? Yes Je suis sûre qu'il existe un lien universel, mais vraiment, je ne sais pas ce que c'est.

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques concernant le sens ou le but de la vie terrestre? Yes Quand ce sera vraiment mon tour de quitter ce monde, "il" aura intérêt à m'expliquer "là-haut", les difficultés de ce monde et pourquoi il m'a fait revenir, sinon "il" aura affaire à moi !

Ca se voit que je suis un peu en colère ?

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques concernant les difficultés, défis, épreuves de la vie terrestre? Uncertain Quand ce sera vraiment mon tour de quitter ce monde, "il" aura intérêt à m'expliquer "là-haut", les difficultés de ce monde et pourquoi il m'a fait revenir, sinon "il" aura affaire à moi ! Ca se voit que je suis un peu en colère ?

Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir spécifiques concernant l’amour? Yes voilà bien pourquoi il est si difficile de revivre après une expérience pareille. Il y avait tellement de paix, d'amour là-haut, que je ne m'imagine pas comment je peux changer qq chose ici-bàs, il y a tant à faire qu'il faudra des vies, des vies et des vies pour arranger ce monde en perdition

Pendant votre expérience, avez-vous découvert d’autres information / un autre savoir spécifiques que vous n’avez pas mentionné pour d’autres questions et qui serait pertinent pour vivre nos vies terrestres? Yes Pendant cette expérience, j'ai perçu mon corps comme secondaire, voire inutile. Quand je suis revenue dans mon corps, je me suis sentie complètement décalée de lui pendant plusieurs mois. Il m'est difficile de le percevoir maintenant comme avant. On pourrait croire qu'il devrait avoir davantage de valeur, mais pour moi, c'est le contraire.

Avez-vous le sentiment d’avoir connaissance d’un savoir ou dessein particulier? Uncertain Il fallait que je voie une rue, que j'ai vue plusieurs fois après. C'est certainement un symbole, mais j'aurais aimé un peu plus d'explication

Ce qui s’est produit pendant votre expérience comportait: Content that was entirely not consistent with the beliefs you had at the time of your experience J'avais envie de croire qu'il n'y avait rien après la mort pour pouvoir me reposer définitivement. J'ai senti que j'y étais enfin. Or, "on" me demande de faire encore certaines choses qui ne sont pas claires. Je me sens un peu déprimée

Comparez le degré de précision de votre souvenir de l’expérience avec le souvenir d’autres évènements qui se sont produits à l’époque? I remember the experience more accurately than other life events that occurred around the time of the experience Je ne peux pas oublier cette expérience qui m'accompagne tous les jours. Les autres sens me manquent beaucoup

Veuillez expliquer tout changement qui aurait eu lieu dans votre vie après votre expérience: Je sais qu'il y a quelque chose ou quelqu'un, mais je n'ai pas eu le temps de suffisamment expérimenter pour savoir ce que c'est

Après s’être produite, votre expérience a-t-elle provoqué des changements dans vos valeurs ou vos croyances ? Yes Les biens matériels sont peu de choses. J'aime et j'ai besoin d'aider autrui, mais après plusieurs échecs dans le bénévolat, je n'ai pas encore trouvé ma voie Y a-t-il une ou plusieurs parties de l’expérience particulièrement significative(s) ou avec une valeur particulière pour vous ? Toutes ces sensations d'une richesse inouïes, le but de mon retour sur terre Après votre expérience, possédiez-vous des facultés paranormales, sortant de l’ordinaire ou autres que vous n’aviez pas avant l’expérience ? No

Y a-t-il une ou plusieurs parties de l’expérience particulièrement significative(s) ou avec une valeur particulière pour vous ? Toutes ces sensations d'une richesse inouïes, le but de mon retour sur terre

Avez-vous raconté cette expérience à quelqu’un ? Yes A mon mari quelques mois plus tard. Je n'arrivais pas à l'expliquer, mais il a vu que j'étais différente. J'en ai parlé à un ami physicien qui a fait référence à la physique quantique, mais je n'y ai rien compris. Un psy m'a prescrit anti dépresseur et somnifère. Il n'a pas vraiment adhéré à mes explications. Avant votre expérience, connaissiez-vous les expériences de mort imminente (EMI) ? Yes J'avais lu le livre du Dr Moody. Quand j'étais jeune, la mort me fascinait, mais je l'avais un peu oublié.

Vos relations ont-elles changé directement à cause de votre expérience ? Yes J'ai du mal à percevoir le monde de la même manière.

La souffrance des autres me fait souffrir Vos croyances/pratiques religieuses ont-elles changé directement à cause de votre expérience ? Uncertain Pas de croyance, pas de pratique. Je reste dans les faits. Au cours de votre vie, est-ce que quoi que ce soit, à un moment quelconque, a reproduit une partie de l’expérience ? No Les questions posées et les informations que vous venez de fournir décrivent-elles votre expérience complètement et avec exactitude ? No Cela ne peut pas être puisque c'est une autre réalité