Une EMI d’enfant
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

1973. J’ai commencé le travail pour mon second enfant. Après une longue semaine torride, j’étais très fatiguée par le manque de sommeil et le travail ne semblait pas « tout à fait correct ». Les tentatives de relaxation étaient ardues, mais nous avons quand même eu le temps d’appeler notre église et de demander que des prières soient dites lors de l’assemblée de prière du mercredi soir. Par ailleurs, il y avait une équipe de tournage pendant les cours d’accouchement que nous suivions, « Hé, nous avons plein de bonnes séquences ! », disaient-ils. Comme si cela m’intéressait ! Je voulais juste faire sortir ce gamin ! Les pulsations du bébé se sont ralenties et nous sommes allés en salle d’accouchement ; j’ai juste eu assez de temps pour une anesthésie et hop il est sorti comme un bouchon de champagne. C’était un bébé « bleu », avec trois enroulements de cordon autour du cou. Il avait été un bébé actif, mais là, il était en danger ! Il avait des fluides dans les poumons et une jaunisse sévère. On l’a emmené d’urgence en Réanimation. Les miroirs d’accouchement étaient toujours en place et j’ai regardé, une tonne de sang a continué à couler APRES l’expulsion du placenta. « Est-ce MON sang ? », ai-je demandé. Cela ne s’arrêtait pas. J’ai senti une immense lassitude m’envahir. J’ai tenté de bouger les lèvres à nouveau, cependant même respirer était difficile. Je n’ai pas pu exprimer que je sentais une froide « injustice » se répandre en moi !! « Docteur, je suis en train de la perdre… ». J’ai entendu l’infirmière énoncer les chiffres du tensiomètre et j’ai vu son regard incrédule. J’ai senti la Force Vitale s’écouler hors de moi. « OH JESUS, j’espère que tu es tout ce que j’ai vénéré pendant toutes ces années ! S’il te plaît, prends soin de mon fils ; s’il te plaît, prends soin de ma ravissante fille. Je les aime tant. Mon Dieu, je te donne mon âme… », tout à coup, je me suis retrouvée au dessus de mon corps ! Cela semblait la chose la plus naturelle du monde !

J’étais là, au dessus de mon pauvre corps inerte, pourtant je me sentais bien ! J’étais MOI : corps, personnalité et AUCUNE FATIGUE. Je contemplais mon enveloppe corporelle. « Ben alors ! Je n’ai pas l’air si affreuse ! », ai-je pensé. Toute ma vie on m’avait dit que j’étais « fortement charpentée », mais je paraissais normale ! On m’avait toujours comparée à ma sœur qui fait 45 Kg ! Mais allongée là, je semblais tout à fait normale. J’ai remarqué que je ne ressemblais pas à une image réfléchie. Mon corps avais plus de dimension. Tandis que je regardais ce corps, j’étais consciente de toute l’émotion et de l’agitation dans la pièce. Ils étaient tous tellement perturbés ! « Je n’ai pas de pouls ! », a dit l’infirmière proche de moi. Elle était sous le choc. Ma grossesse avait été tout à fait normale. Une autre infirmière à dit : « Où est le chariot de réanimation ? ». Je ne savais pas ce qu’était un chariot de réanimation, mais cela avait l’air important. J’étais triste qu’ils soient tellement bouleversés, mais j’étais BIEN ! Je n’avais AUCUNE, je répète AUCUNE INQUIETUDE pour mon bébé ou ma fille. Ils étaient entre les mains de Dieu. Mon pauvre mari qui avait été propulsé hors de la pièce, paraissait être en pleine confusion. Je savais que le Ciel le guiderait.

Pendant que tout cela se produisait, une Lumière a rempli la pièce. Le bras du médecin était en moi aussi profondément que s’il avait farci une dinde. Cependant, la Lumière grandissante était pure, éclatante mais douce, joyeuse, elle imprégnait chaque centimètre de la pièce. Au moment même où je m’étais élevée au dessus de mon corps, il y avait déjà des Etres de chaque côté de moi tandis que j’observais tout cela. Oubliez les chérubins, c’était des GRAND GARCONS – DES ANGES PUISSANTS ET IMMENSES, AVEC DES AILES ENCORE PLUS PUISSANTES. « Ooh ! Quelles plumes ! » ai-je pensé. Je voulais tellement toucher ces ailes, TELLEMENT. Elles paraissaient si douces. Il y avait une petite plume, juste là…mais, NON ! Le travail des Anges était de m’escorter et de me protéger (« De quoi ? » ai-je pensé) en traversant un tunnel qui s’est ouvert. Nous avons laissé la pièce derrière nous et sommes entrés dans ce tunnel.

Il faisait incroyablement sombre, les Anges brillaient légèrement, je n’avais absolument pas peur alors que nous voyagions vers un point de lumière tout au bout. Il y avait un bruit de souffle… je crois ; mais je n’en étais pas réellement consciente.

Le tunnel lui-même, semblait fait de sections jointes par des anneaux énergétiques jaunes brûlants, cela n’est pas apparu AVANT QUE NOUS NE LES AYONS TRAVERSES… Les anneaux d’énergies étaient très semblables aux anneaux ou cerceaux de la marche Hopi, mais je ne l’ai su que de nombreuses années plus tard. Tandis que nous traversions les anneaux et les sections, un bruit sur un seul ton se faisait entendre. Je pouvais voir à la fois devant et derrière moi. Les Anges de chaque côté de moi n’était intéressés par RIEN d’autre que de m’amener à la Lumière. Je me sentais totalement en paix, « intacte » et sans douleur. Je portais une sorte de toge gris-bleue.

Lorsque nous sommes arrivés au bout, j’ai vu des centaines, des milliers de personnes, toutes habillées avec des vêtements ordinaires, simples, d’un blanc doux. Chaque personne était semblable à elle-même. Toutes portaient à la taille une large ceinture dorée à nœud bouffant. Je ne me souviens pas avoir vu d’enfants, il n’y avait pas de chaise roulante ni d’appareillage médical. Tous souriaient et m’acceptaient tout simplement comme j’étais, dans mon humanité, avec les fautes et le reste ! Cette assemblée était joyeuse, pas effrayante, Jésus était à gauche et (bien qu’il n’y ait pas vraiment existé de direction) en haut sur la droite se tenait Dieu. Il y avait des marches aboutissant à l’endroit où IL était, de petits êtres spirituels (chérubins ?) avec des ailes battant constamment, chantaient sans cesse. SAINT, SAINT, SAINT LE SEIGNEUR DES MULTITUDES, GLOIRE, GLOIRE, GLOIRE A DIEU, SAINTE EST SA JUSTICE, SA VERITE ET SA PUISSANCE…Ils n’arrêtaient pas… Oh, je voulais rester avec eux ! Mon esprit était tellement heureux ! C’était joyeux, mais l’Etre, DIEU, était tellement saint que je ne pouvais pas porter totalement mon regard sur Lui. La lumière blanche pénétrait tout, mais elle était particulièrement forte à cet endroit.

Un podium est apparu, je devais monter dessus. Je me suis immédiatement retrouvée dans un genre de tribunal. Avant que le passage en revue de ma vie ne commence, j’ai su que la foule « là bas » pouvait tout voir et tout entendre, ressentir les sentiments que j’éprouvais alors ! Ils attendaient et personne ne parlait dans la foule; personne ne me parlait.

Bien que Jésus se soit tenu à ma gauche, une entité maléfique est apparue. Le passage en revue de ma vie à commencé. Absolument tout ce que j’avais pensé, fait, dit, détesté, lorsque j’avais aidé ou non, a été montré comme sur un home cinéma. A quel point j’avais été cruelle avec les gens, comment j’aurais pu les aider, comme j’avais été méchante avec les animaux… Oui ! Même les animaux ont des sentiments. C’était horrible. !De honte, je suis tombée face contre terre. J’ai vu comment les effets de mes actes pour aider, ou leur absence, s’étaient répercutés sur les autres et sur leur vie. Ce n’est qu’à ce moment là que j’ai compris que chaque petite décision ou choix affecte le monde entier. La sensation d’avoir laissé tomber mon Sauveur n’était que trop réelle. Etonnamment, même pendant cette horreur, j’ai ressenti la compassion, l’acceptation de mes limitations par le Seigneur et les Autres.

Pendant ce passage en revue, l’être maléfique était présent. Je l’ai regardé. Il était beau, pas affreux. Cheveux noirs, de constitution moyenne, habillé d’une toge noire avec une corde noire à la taille. Ses yeux ont retenu mon attention, ils étaient vides ! Il n’y avait AUCUNE vie ou bonté en eux. Intense, son seul dessein était de posséder, accaparer, contrôler mon Ame même. D’horreur, je me suis recroquevillée en arrière. Chaque fois que je me trompais ou que je ratais quelque chose, cela le réjouissait énormément et il criait : « LA ! Vous avez vu comment elle a échoué ? Pourquoi n’a-t-elle pas mieux fait ou mieux aidé ? Ne doit-elle pas être PUNIE ? ». J’étais ravagée. Mes quelques pauvres petites bonnes actions ne pouvaient satisfaire les normes parfaites de Dieu. Je méritais tout ce que je récoltais. Puis lorsque ce fut terminé, une voix gronda : « EST-ELLE COUVERTE PAR LE SANG DE L’AGNEAU ? » Réponse : « OUI !!! »

Le tribunal a disparu, l’être maléfique, Satan, a hurlé, sifflé, rétréci et « Pouf », il a disparu. Tout s’est évanoui sauf Jésus Christ, qui me regardais avec un AMOUR INCROYABLE ! Il a tendu ses mains percées par les clous. Bien que guéries, elles portaient toujours les cicatrices de la crucifixion. Ce n’était pas un Jésus faible. Il était fort, puissant, aux épaules larges et il brillait. Ses longs cheveux blancs n’étaient rien en comparaison de ses yeux d’or en fusion, brûlants de Pureté, de Joie et de Détermination. Il a ouvert la bouche, j’ai vu sa langue et j’ai entendu un son puissant, comme un train de marchandises, se précipitant en grondant. Il a expliqué qui il est, qu’il est mon avocat auprès du Père. Je l’ai vénéré et je suis tombée de révérence. Je pleurais de Joie, comme un bébé. Tout comme la femme jadis, j’ai voulu Le toucher, mais avec humilité, j’ai juste essayé de toucher sa toge. Il a baissé les yeux vers moi en me regardant de son immense hauteur. J’étais contentée.

Un gigantesque LIVRE EST APPARU, avec des chants dorés. Un énorme « doigt » / éclair est apparu et a parcouru le livre ; pendant que les pages se tournaient toutes seules. Dans ce Livre se trouvaient les noms d’hommes, de femmes et de leurs enfants et aussi la date de leur mort si ces personnes étaient décédées. Le doigt s’est reporté sur mon nom de famille. Question de cette Voix : « EST-CE SON HEURE ? », réponse : « NON !!!!! ». En moins d’un clin d’œil « BOUM ! », j’étais de retour dans mon corps. « BEURK ! », c’était chaud, moite et louuuurd ! « POUAHHH ! », oublions le fait de bouger, il était déjà suffisamment difficile de simplement respirer ! Je me sentais telle une tonne de briques. Des larmes coulaient sur mes joues… « JE VEUX REPARTIR. », ai-je marmonné. L’infirmière a baissé les yeux vers moi avec un visage radieux « BIENVENUE PARMI NOUS ! », a-t-elle dit. Nous vous avions perdue pendant un moment. ». Puis elle m’a entendue.

« Repartir ? Où iriez-vous ? Voulez-vous voir votre bébé ? »

« Non, mon bébé va bien…il est entre les mains de Dieu. Je veux repartir. S’il vous plaît, laissez-moi repartir ! »

« OH ! », a-t-elle dit, « Etiez-vous à cet endroit où tout est blanc ? »

« Oui. »

Elle a demandé : « Est-ce aussi beau qu’on le dit ? »

« Oui »

Elle m’a regardé et m’a discrètement dit : « Cela s’est déjà produit chez nous. J’espère que j’arriverai à aller là bas. ».

Le médecin et son équipe semblaient être passés dans une essoreuse. Ma bouche fonctionnait enfin et je me suis excusée de les avoir « retenus ». Ils se sont juste regardés les uns les autres avec mollesse. Le lendemain matin, le médecin est entré et m’a tenu la main un moment. J’étais stupéfiée, à l’époque les médecins ne vous prêtaient que peu attention. Il a dit doucement : « Quand vous serez prête, j’aimerais que vous me disiez ce qui s’est passé. Je vous ai perdue sur la table une, deux fois, en fait. »

« Quoi ? OH CELA ! » et je me suis pris la tête dans les mains tandis que tout me revenait à l’esprit. Quelques semaines plus tard, j’ai fini par le lui raconter. Il a dit que sept femmes de mon Eglise avaient eu des expériences presque identiques, plus six femmes d’autres Eglises. A la suite de CELA, je suis allée un soir à une assemblée de prière, dans un merveilleux groupe de prière. Ces femmes savaient vraiment prier ! Lorsque nous avons eu terminé, elles se sont arrêtées et m’ont regardé. « Tu sais, Alexa, tu sembles différente ! ». J’ai répondu que j’avais vécu une Expérience. Elles m’ont regardé et toutes ont souri. C’était ELLES, elles s’étaient mutuellement retrouvées, elles M’avaient retrouvée ! C’était splendide.

Je n’ai pas eu de grand Appel après mon EMI de l’époque. Je savais juste que je devais élever mes enfants afin qu’ils soient des gamins heureux et sains. Etant donné ma famille, avec toutes ses vicissitudes et ses divorces, CELA serait grandiose ! Mon arrière grand-mère paternelle avait perdu son deuxième enfant, un garçon ; j’ai toujours senti que MON fils était issu de cette tragédie. Il est maintenant prêtre, au service de Dieu, mes deux enfants aiment le SEIGNEUR, je suis BENIE.